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 My name is Pestilence [Topic #2]

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Rick Baneson
--Down with the Sickness --
Rick Baneson


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MessageSujet: My name is Pestilence [Topic #2]   My name is Pestilence [Topic #2] I_icon_minitimeLun 7 Mar - 4:02

[Donc voici les règles, juste au cas: L’ordre de réponse est Rick -- Sky – Peter – Nathan – Caïn. Chaque joueurs à 3 jours pour répondre, sinon, on passe au prochaine. Il est conseillé que lorsqu’un joueur poste une réponse, qu’il envoie un MP au suivant pour s’assurer qu’il est au courant. Bref, amusons nous bien! ^^]

“ Please allow me to introduce myself,
I’m a man of wealth and taste.
I’ve been around for a long, long year
Stole many a mans soul and faith.”

Rick se tenait là, dans sa chambre, immobile et pensif. Alors que le monde autours de lui continuait de tourner, alors que certains devaient faire face à un chaos dont il était la source, lui, contemplait son reflet dans le miroir. Il faut dire, l’homme qui lui faisait face n’avait rien à voir avec celui qu’il avait pu voir se refléter dans la glace pendant toute sa courte vie. Cependant, sa nouvelle apparence était le moindre de ses soucis. Ce qui le tracassait, c’était sa quiétude psychologique, sa lucidité soudaine. Alors qu’il était habituellement pris dans une tempête de pensées internes qui lui arrachait toute parcelle de conscience saine, il se retrouvait aujourd’hui à prendre peur devant ce calme mental. Son pouvoir se développait, étendant son contrôle au-delà des habituels virus et microbes, pour atteindre une compréhension primitive des troubles psychologiques. Il perdait peu à peu cette folie qui lui avait familière pendant les dernières années de sa vie. Certes, ce phénomène n’arrivait pas du jour au lendemain, comme ce fut le cas lorsque Rory Daniels croisa sa route à son arrivé à New York City, mais ça finirait par arriver un jour. Cette idée déplaisait grandement au Maître des Virus, accélérant un peu ses échéances pour ses plans futurs. Mais bon, pour ce soir, il allait se divertir un peu.

Ça faisait déjà trois jours qu’il avait recroisé la route de Symphony sur la plage, et avait décidé de jouer le grand charmeur, pour son simple plaisir personnel. Rick avait toujours été un homme simplet, voir stupide hors de ses domaines clefs. Or, ce choix de faire de flirter avec Sky était purement égocentrique et le Bostonnais en était parfaitement conscient. Au final, il se serait bien amusé, et trouverait bien un moyen de ne pas en payer les conséquences. C’était justement son point fort, évité les conséquences de ses actes, agir sans penser au lendemain, car après tout, seul le présent est vrai. Et pour l’instant, le présent, c’était qu’il devait partir pour aller rejoindre Sky au Las Teclas Blancas, un resto-bar fondé par des immigrants cubains. Rick avait bien aimé l’endroit, et il savait que la soirée serait bien intéressant, « latino-style ».

Vêtu d’une traditionnelle chemise noire dont les manches étaient roulées, d’un pantalon ample très classe de la même couleur que sa chemise, d’un fedora de style Italien et de ses habituelles bagues, sans oublier sa montre dorée, babiole achetée pour pas cher mais qui faisait son effet, Rick Baneson était dans son élément lorsqu’il pénétra dans Las Teclas Blancas. Rapidement, un homme aux allures hispaniques dont le sourire s’étirant sous sa grosse moustache s’empressa de l’accueillir dans un anglais fortement épicé d’un accent Espagnol.


« Bonsoir Senior! Avez-vous une réservation? »

« Ouai, au nom de Maine. Erik Maine. »

« Aaah! Excellente, Senior Maine! Suivez-moi! La madame, elle est déjà arrivée!»

Sky était déjà arrivé? Mhmm, Rick devait avoir quelques minutes de retard. Tant pis, il n’aura qu’à sortir une excuse de plus, comme à son habitude. Ce n’était certainement pas la première fois qu’il mentait à son ex petite amie, et apparemment, ça n’allait pas être la dernière.

Rick suivi le latino jusqu’à sa table, où Symphony l’attendait. Apparemment, elle n’était pas là depuis longtemps, étant donné qu’elle n’avait encore rien reçu à boire. Le jeune homme devait se l’avouer, elle était resplendissante, comme toujours. Rick prit place en face d’elle, tout sourire.


« Bonsoir, chère! J’espère que je ne me suis pas trop fait attendre! Alors, comment tu trouves l’endroit? »

Décidément, Las Teclas Blancas avait tout pour plaire à Rick. La salle baignait dans des nuances de rouges flamboyants, créant ainsi une atmosphère chaude et sensuelle. Sur une petite scène au centre de la place, un groupe jouait des airs de musique Sud-Américaine, surtout de la Salsa. De nombreux immigrants Cubains avaient choisi cet endroit comme lieu de réunion quotidien et représentaient la majorité de la foule présente, mais on pouvait aussi y trouver des touristes et des locaux qui voulait goûter un peu à l’ambiance de l’Ile de Castro. Rick jeta un coup d’œil d’ensemble à la pièce avant de regarder Sky.

« Tu es particulièrement en beauté ce soir! »
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Symphony Yardley

Symphony Yardley


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MessageSujet: Re: My name is Pestilence [Topic #2]   My name is Pestilence [Topic #2] I_icon_minitimeVen 11 Mar - 19:41

«Represent, Represent, Cuba,
Orishas underground de Havana
Represent, Represent, Cuba,
Hey, mi musica»


Comme cette situation était embêtante… Symphony n’avait pas du tout prévu de se faire inviter dans un restaurant chic pendant sa semaine de congé. Elle n’avait pas de robe pour cette soirée. La pauvre avait donc du faire les boutiques pour tenter de dénicher la perle rare. Elle avait besoin de quelque chose de confortable et d’élégant. Elle voulait que le vêtement parle de lui-même. Il devait dire «Je suis ouverte aux propositions pour terminer la soirée.» sans être trop vulgaire. Il devait aussi exprimer un certain «J’ai confiance en moi et je n’ai pas besoin de toi.» Finalement, la robe parfaite s’imposa à elle. Rouge comme le sang chaud, décolleté en V s’attachant au cou, juste assez courte pour que la partie visible des cuisses donne envie d’en voir plus. Elle ne faisait pas trop mal au portefeuille, c’était excellent.

Le soir venu, Sky se glissa dans sa jolie robe couleur de sang. Elle enfila des sandales chics mais très confortables au talon bas. Avec assurance, elle se dirigea vers le restaurant que lui avait proposé Erik. L’ambiance était très latino et la teinte chaude de son vêtement se mariait à merveille avec l’endroit. Elle se présenta devant l’hôte du restaurant. C’était un homme possiblement Mexicain. Sa moustache était proéminente et très touffue. La jeune femme n’aimait pas trop les moustaches, mais elle devait avouer que celle-ci rajoutait beaucoup au style mexicain de l’hôte. Il parla avec un fort accent hispanophone, demandant à la jeune femme si elle avait une réservation.


«Oui, c’est au nom de Erik Maine.»

Symphony aimait ce genre de situation ou elle arrivait seule au restaurant et donnait le nom d’un homme pour la réservation. Ça disait «Je ne suis pas en couple, mais je ne suis pas toute seule.» C’était son petit velours à elle. Pauvre, pauvre Sky… Si seulement elle avait su que l’esprit de Rick se cachait sous la charmante enveloppe corporelle de Erik, elle ne serait pas tombée si facilement dans le piège. Le salaud avait usé du point faible de Symphony : le charme. La jeune femme, malheureusement, se laissait charmer rapidement.

Symph se laissa conduire jusqu’à sa table réservée. Erik n’était pas encore arrivé. Bon sang ce qu’elle pouvait détester les gens qui n’étaient pas ponctuels. La jeune femme prit place tout de même. Un serveur tout aussi latino que l’hôte s’approcha d’elle, lui demandant si elle désirait avoir le menu. Sky lui fit signe que non de la tête.


«J’attend quelqu’un… Il est en retard, mais j’imagine qu’il ne devrait pas tarder.»

Comme prévu, Erik arriva quelques minutes plus tard. Tout de noir vêtu, il était très chic et plutôt séduisant même. Symphony lui fit son plus joli sourire. L’homme vint prendre place devant elle. Il la salua selon les normes de politesse, s’enquérant de ne pas trop l’avoir fait attendre. Sky lui répondit que son retard était tout excusé par la coquetterie des lieux. En replaçant une mèche de cheveux rebelle, elle commenta le choix du restaurant.

«L’ambiance est très bonne. Le service est courtois. J’ai bien hâte de voir de quoi la nourriture à l’air. Et la compagnie est… agréable, si je puis le dire. »

C’est avec cette charmante compagnie que Sky commanda une Sangria. Elle commença à lire le menu, ne sachant trop que commander. La nourriture exotique n’était pas vraiment son fort. Mais bon, elle saurait s’y faire. Elle commanda un plat avec un nom aux consonances espagnoles. Elle n’était pas certaine de ce qu’elle recevrait, mais ça ne la dérangeait pas trop. Sky prit une gorgée de sangria.

«Alors Erik, est-ce que tu es né dans ce beau coin chaud du pays ou c’est le soleil qui t’a attiré ici?»
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Peter Petrelli

Peter Petrelli


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MessageSujet: Re: My name is Pestilence [Topic #2]   My name is Pestilence [Topic #2] I_icon_minitimeDim 13 Mar - 16:01

Ah, les chalereuses avenues de Miami, ville teintée de mystères bien dissimulés sous une ambiance latino, conférant rythme sensuel et établissements à l'atmosphère enivrante. L'endroit idéal pour faire la cour à de belles demoiselles sans craindre le refus ou la froideur propre à l'Américain moyen. Miami, ville du sexe, de la fiesta et de la débauche. Ce soir-là, l'air était lourd, humide. Il avait bien fait d'emprunter une chemise à manches courtes à Nathan avant de partir de New-York. Ce style vestimentaire ne convenait pas des masses à Peter, mais au moins il ne suffoquait pas. Son imperméable l'aurait littéralement étouffé par une telle chaleur.
D'un pas décidé, les frères Petrelli parcouraient les rues ornées de palmiers reliés par des lanternes multicolores, inspectant chaque bar, chaque restaurant devant lesquels ils passaient. Un homme tel que Rick, aussi imbu de sa personne et charismatique, n'était forcément pas venu à Miami uniquement pour se planquer. Il était sans aucun doute venu dans cet endroit pour profiter un peu de la présence féminine et de l'ambiance festive. Peter et son frère fouillaient le moindre recoin de la ville, sans succès. A ce rythme-là, ils seraient encore occupés dans trois jours. Sur le point de perdre patience, le cadet marmonna :


- Bon sang, Baneson... Où te cache-tu ?



* * *



Quelques heures plus tôt...


- Monsieur Petrelli, quelle bonne surprise ! Cela faisait un sacré bout de temps que l'on ne vous avait pas vu. Vous êtes venu voir votre frère ?

Peter hocha la tête positivement en guise de réponse.

- Oui, est-ce qu'il est là ?

Patricia le gratifia d'un sourire aguicheur au jeune homme. Il n'y avait, selon lui, rien de plus repoussant au monde que cette célibataire de cinquante ans avec la coupe au carré, le lorgnant derrière ses lunettes à la monture épaisse et noire. Décrochant déjà le combiné de son téléphone, la réceptionniste lui fit un clin d'oeil avant de composer le numéro du bureau de Nathan.

- Monsieur le sénateur ? Votre frère est ici, il voudrait vous voir. Cela paraît urgent... Très bien.

Elle raccrocha et afficha un nouveau sourire répugnant à l'adresse de Peter.

- Il sera à vous dans cinq minutes. Vous pouvez l'attendre devant son bureau, à l'étage.

Tant mieux. Il ne désirait pas rester une minute de plus dans cette salle d'accueil en compagnie de cette personne embarrassante. Il prit l'ascenseur jusqu'à l'étage où travaillait son frère. Cela faisait effectivement longtemps qu'il ne lui avait pas rendu visite. Les récents événements les avaient tous les deux fort occupés ces derniers temps, et ils n'avaient eu aucune minute de répit pour se voir.
Après quelques minutes qui parurent interminable au jeune homme impatient de partir à la poursuite de sa nouvelle proie, Nathan finit par pointer le bout de son nez. Peter s'avança vers lui dans l'encadrement de la porte et lui offra une accolade amicale. Les deux frères avaient toujours été très proches, et il fallait bien avoué que cette complicité lui avait manqué. Cependant, il n'y avait pas de temps à perdre, donc il alla droit au but :


- Nathan, j'ai besoin de ton aide. Tu as sûrement beaucoup de boulot en ce moment, depuis que ces Sons of Liberty ont décidé de semer la terreur et la confusion dans tout le pays. Ceci dit, je pense que j'ai quelque chose qui pourra te faciliter la tâche. Je sais où se trouve Rick Baneson, le principal instigateur de cette affaire. Enfin, je ne sais pas exactement où il se planque, mais je sais de source sûre qu'il se trouve actuellement à Miami.

Il se gratta la gorge, conscient de ce la lourde requête qu'il allait formuler à son frère.

- J'aimerais que tu m'y accompagnes, et qu'on l'arrête ensemble. Il n'est pas avec Kane, et il y a même fort à parier qu'il soit seul. C'est une occasion en or pour le coincer. Si tu refuses, je serai contraint d'y aller seul, mais cela me déplairait énormément. Alors, partant frérot ?



* * *




Et c'est ainsi que les deux frangins se retrouvèrent à arpenter les rues colorées de Miami, arborant de belles chemises à fleurs.



Les instructions reçues par Kane étaient bien évidemment aussi vagues et obscures que son être tout entier, ainsi que tout ce qu'il pouvait dire.

" Votre seul et unique réponse se trouve ailleurs, dans la paisible atmosphère du sud que représente une ville floridienne répondant au nom de Miami. L'attirer à l'extérieur de son repaire serait votre alternative préférable, seul à vous de voir comment vous y parviendrez. "

Pour extraire l'animal hors de sa tanière, encore fallait-il savoir où la tanière en question se trouvait exactement. Ces indices étaient aussi flous qu'inutiles, et Peter se blâma de n'avoir pas gratté plus d'informations. De plus, il ignorait également quel était le pouvoir de ce Rick Baneson. Il ne l'avait encore jamais manifesté publiquement, ce qui n'était pas vraiment rassurant. Les deux frères perdaient royalement leur temps. Dans cette ville, la moitié des personnes ne s'exprimait qu'en espagnol, ou avec un accent cubain déstabilisant. Pete avait déjà tenté d'interroger quelques passants à plusieurs reprises au cours de la soirée. Le premier, un vieux commerçant flanqué d'un chapeau melon, d'une chemise un peu trop déboutonnée et d'une moustache grisonnante, lui avait répondu d'un ton peu accueillant.

- Ici amigo, tu achètes, ou tu vas voir ailleurs si j'y suis, tu comprende ?

La seconde personne, une cubaine à la jupe aussi courte que les cheveux de Barthez et aux yeux de braise, l'accueillit de manière plus décontractée... voire même trop décontractée.

- Tu cherches un mec, mon mignon ? Je vais te faire pencher de l'autre côté de la balance. D'habitude, je fais la totale pour 120 billets, mais pour un beau jeune homme comme toi, je suis prêt à descendre à 100. Je peux même faire un tarif de groupe, si tu veux amener ton copain avec toi. Tu ne le regretteras pas.

Désespéré, Peter remballa gentiment la prostituée et repartit d'un pas vif aux côtés de son frère.

- On ne le trouvera jamais. Kane s'est bien foutu de moi. Il nous fait tourner en rond pour gagner du temps et leur laisser l'occasion de mener à bien leurs petits projets malsains en toute tranquillité.

Tout à coup, ils croisèrent une ravissante jeune femme en robe rouge comme le sang, et à la beauté troublante. Mais ce n'est pas son apparence qui marqua le plus Peter. Non, il y avait autre chose... en elle, dans l'aura qu'elle dégageait. Il pouvait reconnaître avec facilité le pouvoir qui s'exprima à cet instant : celui d'Alex Dumont. Cette jeune femme avait partagé une part d'elle à une personne que Pete connaissait bien. S'arrêtant net, il s'écria à l'attention de son frère :

- Attends !

Se concentrant un peu plus, il finit par reconnaître cette part d'essence vitale qui lui était familière : celle de Chris Miles. L'ayant vu tout récemment, il était plus ou moins sûr qu'il s'agissait de celle de l'Anglais, et de toute évidence cette femme avait partagé quelque chose avec lui.
Un sourire se dessina sur le visage de Petrelli.


- Je crois qu'on tient une piste, Nathan. On va suivre cette jeune femme, et voir où elle se rend.

Le plus discrètement possible, les deux frères se faufilèrent dans la foule, tentant de ne pas perdre la demoiselle de vue. Cette dernière s'arrêta à hauteur d'un charmant resto-bar typiquement cubain. Elle échangea quelques mots avec l'hôte de l'établissement et rejoignit une table, seule. A en voir son attitude et la manière dont elle repoussa gentiment le serveur qui venait prendre la commande, elle attendait quelqu'un. Cela attisa la curiosité de Peter, qui avait comme une pressentiment qu'ils tenaient le bon bout. Il se tourna vers Nathan avec un air malicieux.

- Tu crois que tu pourrais nous avoir une table dans ce resto sans réservation, frérot ?
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Nathan Petrelli.

Nathan Petrelli.


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MessageSujet: Re: My name is Pestilence [Topic #2]   My name is Pestilence [Topic #2] I_icon_minitimeDim 13 Mar - 21:03


Je dois dire que le temps de Miami fait un bien fou, j'en avais plus que marre du temps plus vieux de New-York. Généralement, à Miami, la température reste souvent la même, mais ce soir, l'air est assez étouffant et humide ... Un orage ce prépare certainement. Ce soir, Peter, mon jeune frère et moi-même, nous sommes à la recherche de Rick Baneson, l'un des membres des Sons Of Liberty. Pour ne pas risquer l’étouffement, je me suis plutôt habillé léger, j'ai aussi prêter une chemise à Peter, il aurait l'air bête si il c'était baladé dans les rues de Miami avec sa veste noir ... Nous parcourons les rues de la prestigieuse ville à la recherche de cette homme qui reste introuvable ...

P E T E R " Bon sang, Baneson... Où te cache-tu ?"


N A T H A N "Cela ne sert à rien de perdre patience, Pete. Nous ne partirons pas de cette ville le temps que nous n'aurons pas trouver Rick Baneson! Et je te le jure, nous finirons pas le trouver"

Enfin je jure, mais c'est vrai que si nous continuons comme ça, il va fuir et nous serons venu ici pour rien ... Non, ça n'arrivera pas, nous le trouverons et il verra qu'il ne faut pas rire avec les frère Petrelli ... même si je n'aime pas forcément me battre, je ne pense pas que ce "Rick" se laisse faire sans rien dire ... Il est des Sons Of Liberty. Nous continuons, donc, à marcher dans les rues de Miami.

~~~

Quelques heures avant le départ.

Pfff ... j'ai encore pleins de choses à terminer ce matin ... Il est a peine 10 heures et j'ai déjà des tonnes de paperasses à remplir, j'adore mon travail mais parfois, surtout quand c'est de la paperasse, j'aimerais avoir un travail normal. Le boulot n'est pas simple aujourd'hui, surtout depuis que ses Sons Of Liberty, ont décidés de foutre la merde aux quatre coins de la planète. Je devrais peut-être demandé à ma secrétaire de signé pour moi ... Non, je suis un Sénateur, je suis quelqu'un d'important, je ne peux pas faire ça uniquement parce que je n'en ai pas envie, des gens comptes sur moi, je ne peux pas les décevoir. J'ai a peine le temps de reprendre mon stylo pour continuer à signer les papiers, que le téléphone sonne, le bouton qui clignote est celui de Patricia, ma secrétaire.

N A T H A N " Oui Patricia? Un Problème?"


P A T R I C I A " Monsieur le sénateur ? Votre frère est ici, il voudrait vous voir. Cela paraît urgent... "

N A T H A N " Pete? Aucun soucis, faites le monté et dite lui qu'il peut attendre devant mon bureau"


P A T R I C I A " Très bien"

Peter? Cela fait plusieurs mois que je ne l'ai pas vue, j'espère qu'il va bien, en général, quant il vient comme ça sans me prévenir directement, c'est qu'il a besoin de me parler, et vite. Je termine au plus vite de signer ses papiers, et une dizaine de minutes plus tard, j'ai terminer. J'ouvre la porte pour accueillir mon cadet, le sourire au levre, j'ai droit a une accolade de sa part. Je dois dire que j'ai toujours été très proche de mon frère, déjà quand nous étions plus jeune. Il a toujours été mon meilleur ami et je ne pense pas que ça change.

P E T E R "Nathan, j'ai besoin de ton aide. Tu as sûrement beaucoup de boulot en ce moment, depuis que ces Sons of Liberty ont décidé de semer la terreur et la confusion dans tout le pays. Ceci dit, je pense que j'ai quelque chose qui pourra te faciliter la tâche. Je sais où se trouve Rick Baneson, le principal instigateur de cette affaire. Enfin, je ne sais pas exactement où il se planque, mais je sais de source sûre qu'il se trouve actuellement à Miami"


N A T H A N " J'espère que cette source est fiable, Pete, je suis de tout coeur avec toi, mais tu dois absolument être prudent."


Je remarque à ce moment là, que mon jeune frère semble assez gêner, comme s'il avait autre chose à me dire ... ou bien non, quelque chose à me demander. Je le connais par coeur, cette façon de se gratter la gorge, c'est quant il est nerveux ça ... Je ne comprend pas pourquoi il agit encore comme ça depuis toutes ses années ... Je ne pourrais pas refuser quelque chose à mon frère ... Enfin si peut-être deux ou trois trucs.

P E T E R "J'aimerais que tu m'y accompagnes, et qu'on l'arrête ensemble. Il n'est pas avec Kane, et il y a même fort à parier qu'il soit seul. C'est une occasion en or pour le coincer. Si tu refuses, je serai contraint d'y aller seul, mais cela me déplairait énormément. Alors, partant frérot ?"


Toujours au dernier moment ... c'est un spécialiste mon frère pour amadoué les gens avec ses paroles ... Comme si j'étais capable de refuser, en plus je pourrais être au centre de l'action et décidé pour la Lois, de ce que nous ferrons de ce Rick Baneson.
N A T H A N "Accompagne-moi à la maison, juste le temps de prendre quelques affaires puis nous y allons, mais pas en volant cette fois ... j'ai eu ma dose après Matt, la téléportation ira plus vite."


~~~


Cela fait plus de quatre heures que nous sommes à Miami, nous avons chercher partout, nous nous sommes d'abord arrêté auprès d'un commerçant au allure ... très Mexicain, il n'a rien pu nous apprendre, nous avons même été jeté dehors assez brutalement, ensuite, nous avons interpeller une jeune femme plutôt mignonne en plein travail ... et apparemment, elle nous a prit pour l'un de ses clients, désespéré, nous sommes partit sans même dire au-revoir et merci.

P E T E R " On ne le trouvera jamais. Kane s'est bien foutu de moi. Il nous fait tourner en rond pour gagner du temps et leur laisser l'occasion de mener à bien leurs petits projets malsains en toute tranquillité "

Il a raison ... que faire? Quelqu'un qui aurait été capable de retrouver les gens, cela aurait plutôt bien servis! Nous passons à coter d'une femme vêtue d'une belle robe rouge, ça lui va vraiment bien, je serais tout de suite séduis si une jeune femme m'abordait ainsi ... c'est certainement mon point faible ... Les femmes ... Pete m'arrête, il regarde lui aussi cette femme qui part dans la direction opposé à la notre.
P E T E R "Attends ! "


N A T H A N "Quoi, que ce passe t-il?"


P E T E R " Je crois qu'on tient une piste, Nathan. On va suivre cette jeune femme, et voir où elle se rend."

J'espère qu'il a vraiment une piste ... et qu'il n'écoute pas uniquement ses arrières pensées en regardant cette jolie jeune femme. Le plus discrètement possible, nous suivons cette femme inconnue. Quelques minutes plus tard, nous y sommes. Elle entre dans ce qui semble être un restaurant, elle parle à la réceptionniste puis elle prend place à une table, seule ... Peter se tourne vers moi et me regarde avec un air malicieux ...
P E T E R " Tu crois que tu pourrais nous avoir une table dans ce resto sans réservation, frérot ? "

N A T H A N " Tu vas-voir qu'être Sénateur, c'est quelque chose de super "

Nous entrons dans le bâtiment, la réceptionniste nous accueilles avec un grand sourire.

F E M M E " Messieurs, puis-je vous aider?"

N A T H A N " Je suis le Sénateur Nathan Petrelli, je sais que nous n'avons pas téléphoné pour réservé, mais serait-il possible d'avoir un table pour mon jeune frère et moi?"

Je sors de ma poche un billet de 100 dollars et utilise mon plus beau sourire du charmeur que je suis, afin de séduire cette jeune demoiselle.

F E M M E "Vous avez de la chance, il nous reste une table monsieur le sénateur. Si vous voulez bien me suivre"


Je me tourne vers mon frère et lui fais un petit clin d’œil en suivant la réceptionniste, Peter derrière moi, jusqu'à notre table. Nous nous asseyons et commandons deux cocktail en attendant.

N A T H A N " J'espère vraiment que tout ceci servira à quelque chose Frérot ... "


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Caïn Ezechiel
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MessageSujet: Re: My name is Pestilence [Topic #2]   My name is Pestilence [Topic #2] I_icon_minitimeMer 16 Mar - 22:58

"Il fait froid, parce que l'on regarde là où il n'y a pas de chaleur."[Alexandra David-Néel]
"Le pouvoir, telle une ravageuse pestilence, pollue tout ce qu'il touche."[Percy Bysshe Shelley]
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~~Latino Influenza (Pestilence, O Pestilence, Why Are You Pestilence ?)~~

Après avoir quitté la délicieuse Duchesse à New York, l'immortel avait tout de suite mis son réseau personnel d'informations en branle dans le but de trouver celui qu'il savait le plus négligent des Sons: Rick Baneson. Et après quelques ardues jours de recherche, il avait fini par le débusquer et le rejoindre dans la chaleur étouffante de Miami, infernale supplice pour un homme aimant les climats à son image, froids et glaciaux. Là encore, il avait dû faire preuve de patience, observant Pestilence d'un œil presque lubrique, son regard de voyeur se sustentant de tous ses moindres faits et gestes jusqu'à ce qu'il daigne enfin l'aborder dans une ruelle sombre et pleine de l'humidité caractéristique de la fornication. Douce fragrance que celle de la sueur et de la stupre, mélangées à des vieux relents d'alcool et à l'odeur de bouts de pizza à l'immonde goût hawaïen d'Ananas et de chedar. Après quelques menues paroles échangées intéressantes, l'homme aux mille noms s'était glissé dans l'obscurité de la ruelle, sa plus fidèle complice, sans un mot, montrant à Rick que la conversation était désormais close. S'il avait alors interrompu leur entrevue d'une si grossière façon, c'est qu'il sentait que le moment n'était pas aux palabres et aux interrogations et que sa curiosité intarissable devrait attendre. Les dés étaient jetés et comme à leur habitude, il se doutait bien que quelques "Heroes" auto-proclamés allaient se montrer dans l'espoir de défaire l'ennemi de la société bien-pensante qu'était Baneson. C'est ainsi que, telle une ombre protectrice dotée d'un amour obsessionnelle, Caïn était toujours sur les pas de l'homme qu'on appelait Pestilence, découvrant sa liaison avec la jeune femme qu'il avait un jour croisé dans une ruelle de New York et à qui ses agissements avaient parus sans fondements. Il se souvenait qu'à cette époque il lui avait laissé la vie sauve par pur caprice et qu'elle lui avait demandée de sauver Rick. Rapidement, l'Ankou fit le lien entre ces demandes et la relation aux débuts tâtonnants qui liait les deux êtres à présent. Ainsi, ils s'étaient aimés et celui-ci essayait de la reconquérir à nouveau sous son autre apparence... Le Son Of Liberty jouait un jeu dangereux plein de piquant...

Il n'aurait su dire si c'était là l'œuvre d'une profonde bêtise ou d'un tempérament manipulateur et joueur, dans tous les cas, l'homme aux mille noms ne pouvait que constater avec une certaine lassitude que l'instigateur du chaos actuel était un homme quelque peu imprudent... Il espérait tout de même que Rick Baneson n'était pas simplet au point de vouloir continuer cette relation pour satisfaire ses envies physiques et son orgueil démesuré. Ses yeux suivirent au fil des jours la parade amoureuse futile et superficielle des deux tourtereaux, aussi grotesque que tragique. Les ébats amoureux du commun des mortels ne l'avait jamais intéressé, depuis longtemps rébarbatif à l'idée de séduction, de sensualité ou même d'amour physique (qu'il trouvait plus sans intérêt qu'autre chose), choses qu'il n'avait lui-même éprouvé que de rares fois dans sa si longue existence. La surveillance laissa place à un ennui de plus en plus grand, difficile à combler à mesure que les journées et la parade nuptiale devenait de plus en plus prononcée. Assis dans la chaleur nocturne, les pupilles bleu d'un ciel de pluie ne cessaient pourtant de ciller, sentant que l'évènement tant attendu pouvait arriver à n'importe quel moment. Parfois, le chaperon bien singulier daignait s'offrir quelques instants de repos et quittait son perchoir, en quête, tel un oiseau vorace de trouver des proies pour combler son seul et unique appétit... Les rues de Miami se teintaient parfois d'un vernis rouge qui cillait parfaitement à l'ambiance festive et chaude du lieu et, contrairement à ce qu'on pouvait avoir la chance de voir si l'on possédait une télévision, il n'y avait aucun chef de la police scientifique roux pour prononcer une phrase percutante avant de se lancer à ses trousses.

Et une nuit, enfin, l'action se mit doucement en place, les pièces de l'échiquier rejoignant la position qui leur avaient étés assignées. Il vit le "nouveau Rick" et la dénommée Sky en tenues légères rentrant dans un restaurant, suivi, quelques minutes plus tard, à sa grande stupéfaction, de deux individus étant apparus quelques mètres plus loin à l'écart, comme deux fantômes invisibles. Le premier lui était inconnu, mais le second avait cependant un visage qu'on pouvait reconnaitre entre mille: c'était Nathan Petrelli, le sénateur candidat au Congrès et qui habitait à New York... Quant à celui qui l'accompagnait, sa mémoire et son intuition lui souffla que c'était son frère, le fameux Peter, l'homme qui était en mesure de rivaliser avec Sylar et Arthur et dans lequel Angela plaçait tant d'espoir. Leur apparition allait changer incessamment l'issue de la soirée pour les deux amoureux et Caïn se délectait d'avance du spectacle qui allait bientôt se dérouler sous ses yeux, avant que lui-même se joigne à la scène. Usant de son nouveau pouvoir, l'immortel se téléporta, laissant un nuage noirâtre et apparaissant quelque peu secoué dans une ruelle adjacente. Il se posta dans un petit café en face du restaurant, entrant dans l'édifice et se mettant dans un coin, prêt à assister à la magnifique représentation qu'il avait attendu tant de temps...

Il serait aux premières loges.
Littéralement...


[Petit post pourri, désolé. En si peu de temps (2 jours) et avec une ouverture pure de topic (alors que mon perso et mon Rp sont surtout dirigé par rapport aux réactions et aux protagonistes), je ne peux guère faire mieux. La qualité de mes écrits ne sera guère édifiante, en espérant tout de même que vous appréciez ce petit bout de texte. Ah, encore une chose, Rick et Sky, je pense n'avoir pas du tout respecté la temporalité/chronologie de votre "nouvelle relation", excusez-moi pour cela, mais il fallait faire au plus pressé et j'avais pas envie de m'emmerder avec ce genres de détails alors que vous attendez ma réponse xD. Voilà, j'arrête de m'étendre, à Rick /o/. Note: nous sommes tous de mêmes une belle brochette de stalkers. What a Face ]



Dernière édition par Caïn Ezechiel le Jeu 17 Mar - 16:46, édité 1 fois
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Rick Baneson
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MessageSujet: Re: My name is Pestilence [Topic #2]   My name is Pestilence [Topic #2] I_icon_minitimeJeu 17 Mar - 3:52

(Bande de voyeurs, vous! What a Face )
“And I was round when Jesus Christ
Had his moment of doubt and pain
Made damn sure that Pilate
Washed his hands and sealed his fate
Pleased to meet you, hope you guess my name!”


Rick Baneson n’avait jamais été un anthropologiste accomplie, ses passions dans les domaines académiques se tenaient plus au niveau de la chimie et de la biologie. Cependant, il avait toujours grandement apprécié l’île de Cuba, de par son historique et ses habitants. De voir une si petite nation tenir tête au géant Américain avait déjà un charme à proprement parler, un cran que le Maître des virus admirait silencieusement. Il aimait aussi les croyances spirituelles assez uniques des Cubains, qui mêlaient le catholicisme espagnol aux croyances plus tribales des Amérindiens. Sinon, ce qui le passionnait vraiment, c’était l’empathie artistique qui caractérisait ce pays du Sud. La musique occupait une place centrale au sein de la communauté, et c’est exactement ce que Rick pouvait observer ce soir là.

Les couples virevoltaient sensuellement au rythme de musique latine, certains s’humiliant publiquement de leur démarche malhabile, d’autres se méritant même quelques applaudissements entre les chansons. Le Bostonnais n’était pas du tout un danseur et espérait plus que tout au monde que Symphony n’avait pas du tout l’intention de se faire inviter à embraser le plancher de danse. Lui qui aimait jouer avec les mots et utiliser les mensonges pour éviter ses problèmes, il allait devoir travailler plus que jamais pour éviter ce piège féminin!

Rick écouta les commentaires que Sky avait à dire sur l’endroit sans trop y porter, plus subjugué par la robe cramoisie plus que sexy de son interlocutrice, le genre de robe qu’on ne porte pas sans s’attendre à d’arrières pensées. Décidément, il avait bien choisi le restaurant! Ça lui avait valu quelques points auprès de la jeune femme. Jamais il n’avait songé à pourquoi il cherchait autant à plaire à son ancienne copine. Après tout, c’était lui qui l’avait laissé, lui qui n’avait pris que quelques heures pour simplement tourner la page. Pourquoi, maintenant seulement, tentait il de retisser les liens? Simplement parce qu’il possédait un nouveau visage? C’était probablement moins profond que ça, simplement par pur divertissement. Un défi comme un autre, une chasse qui pouvait se révélé dangereuse à tout moment. Rick était en territoire ennemie et avait probablement tout à perdre dans ce petit jeu, si ce n’était que quelques bons moments une fois la nuit tombée. Il faut dire que ce n’était pas comme s’il n’allait pas trouver d’autres femmes, s’il s’en donnait la peine. Symphony représentait cependant un défi plus attirant de par le danger d’un échec, de par toutes les précautions qu’il devait prendre pour ne pas révéler sa vraie identité. Il devait jouer son rôle à la perfection car personne sur la planète Terre n’avait connu Rick dans une plus grande intimité. Donc lorsque Sky le questionna sur ses origines, il fallait que sa réponse soit le plus naturelle possible.


« Eh bien, il faut croire que c’est le soleil! Je suis né à New York, mais quand je n’étais qu’un enfant, mon père a… quitté le domicile familial avec moi, et il s’est établi ici, à Miami. Décidément, l’endroit m’a plus, car je ne l’ai jamais quitté! »

Le serveur vint prendre leur commande. Pas fan des alcools hispaniques, il préféra prendre un rum on the rocks, avec un des premiers plats sur la liste. Ça paraissait bon, donc pourquoi pas? Il allait poursuivre la conversation lorsqu’il remarqua un visage familier entrer dans le restaurant. Nathan Petrelli, Sénateur de l’état de New York et fils de son ancien employeur, Arthur. Rick avait été ébahi en lisant les documents sur les Petrelli dans les banques de données de Pinehearst. Il semblait bien que chaque membre de cette festive famille avait au moins une capacité, et des secrets par centaine. Le politicien était accompagné d’un jeune homme que Pestilence reconnu comme Peter, le cadet de la famille. Baneson se souvenait vaguement que le pouvoir du jeune homme avait un lien avec celui de son père, mais sans plus de détail. Sa paranoïa lui dictait que quelque chose clochait, qu’il n’était pas logique de les voir présents en Floride, mais il se contenterait de les garder sous son attention, du coin de l’œil.

Le serveur revint avec son verre, que Rick s’empressa de porter `à ses lèvres pour se délecter d’une petite gorgée du liquide sucré. Il plongea son regard dans celui de Sky, et ses yeux parlaient d’eux-mêmes. Ils exprimaient tout le désir et l’envie qu’il avait pour elle à ce moment précis, avec l’aphrodisiaque goût d’alcool aux lèvres et sous la chaude ambiance latine qui les baignait tous d’une forte aura sensuelle.


« Et toi, le soleil ne t’attire pas? Imagine, vivre ici en permanence. Se lever le matin et voir par la fenêtre ce magnifique soleil se lever, chaque matin. Ici, le rythme de vie est plus lent, le stress est plus bas, tout le monde y gagne. »

Rick se pencha un peu au dessus de la table. Ses paroles devinrent murmures enjôleur, et ses mots étaient de miel. Il pouvait aussi garder un œil plus attentif sur le Sénateur Petrelli. Apparemment, ce dernier les surveillait, très discrètement. Il avait dut remarquer que le Père des Sons l’avait repéré. Le rythme cardiaque de Rick s’accéléra légèrement.

« Je sais, tu m’as dit que tu avais tes raisons pour ne pas vivre ici, mais je continue de croire que tu t’imposes toi-même ces limites. Libère toi, Sky, nous ne vivons qu’une seule vie, et je suis persuadé que tu préfèrerais vivre la tienne sous le chaud soleil Floridien plutôt que sous la pluie New Yorkaise. Un seul levé du soleil depuis mon appartement te ferait totalement changer d’idée, crois moi »

Il laissa peser le double sens de sa dernière phrase, prenant une seconde gorgée de rhum, un léger sourire amusé perçant au coin de ses lèvres. C’était un des plaisirs de Rick, éveillé les esprits, titiller les pensées pour pousser à un raisonnement coupable. Décidément, le Bostonnais était joueur, et se préparait déjà à une soirée d’enfer. Les nuits de Miami sont source de surprises en tout genre, et il allait bientôt le découvrir à nouveau.
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Symphony Yardley

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MessageSujet: Re: My name is Pestilence [Topic #2]   My name is Pestilence [Topic #2] I_icon_minitimeJeu 24 Mar - 3:22

(Désolé vraiment du retard! )

Oh do it all night
Do it with me
I'll take you to heaven if you make me feel free
Baby do it tonight
Do it allright
Just take me and shake me till I burn up inside

L’ambiance était chaude, la sangria était bonne. Cette soirée s’annonçait vraiment bonne. Un son très sensuel de guitare se fit soudainement entendre. Un latino d’un certain âge jouait quelques uns des succès de Carlos Santana. Le restaurant plongeait de plus en plus dans une ambiance de sexe. Symphony dévorait son nouvel ami des yeux. La sangria déversait son doux poison dans les veines de la jeune femme. La soirée était belle et elle avait tant envie de s’amuser. Elle voulait se laisser aller à ses pulsions pour se libérer de ce petit quelque chose qui la retenait prisonnière. Ce petit quelque chose, le désir de vengeance, était si fort en elle qu’il semblait la consumer de l’intérieur. Elle se sentait comme brulée vive chaque fois qu’elle repensait à lui. Mais pour l’heure, l’ambiance était festive.

La guitare, avec son rythme langoureux, donnait des frissons à la belle. La lumière était tamisée, ce qui rendait ses yeux d’océan d’autant plus brillant. Une lueur surnaturelle allumait les yeux de la brune comme deux étoiles, perçant l’obscurité. Son pouvoir de nyctalopie, lui permettant de percer les ténèbres, lui donnait bien du mal. Elle n’arrivait toujours pas à le contrôler. Les lumières trop vives l’aveuglaient, mais une simple baisse d’intensité activait son nouveau pouvoir. Ses pupilles se dilataient comme jamais et ses iris prenaient les couleurs de l’océan, brillants comme deux étoiles dans le ciel de son visage.

La conversation était lente et dénudée de sens profond. Les deux jeunes adultes savaient pertinemment ou toute cette mascarade allait les mener. Malheureusement, la bienséance et l’étiquette de base leur commandaient de prendre ce repas en tête-à-tête avant de batifoler la nuit entière. S’accoster dans la rue et coucher immédiatement après faisait tellement commun. C’en était dégradant. Évidemment, Symphony n’était pas naïve au point de penser que sa «relation» avec Erik durerait plus de quelques jours. Elle ne s’en affolait pas pour autant, elle désirait cela autant que lui.

Soudainement, une phrase… Ça y est! La chasse était officiellement ouverte et c’était le bel homme qui avait donné le coup d’envoie. Et quel coup! Un lever de soleil depuis son appartement… Cela semblait tellement romantique, mais en même temps, tellement érotique que Sky ne pu s’empêcher de sourire. Elle passa délicatement ses doigts fins sur le bras de son compagnon.


«Attention mon ami, je pourrais prendre cela pour une invitation. Et, je dois l’avouer, je crois qu’il s’agit là d’une invitation que je ne refuserais pas. Les levés de soleil doivent effectivement être magnifiques dans ce coin de pays. Si seulement il m’était possible d’en voir un demain. Mais tu dois être occupé. Je ne voudrais pas imposer ma présence dans ton domicile.»

Sur ces belles paroles, deux hommes passèrent près de la table des coquins. L’un des deux était assez séduisant. L’autre avait un certain charme, mais les hommes politiques avaient un petit je ne sais quoi qui ne les rendait pas attirant. Car oui, le deuxième homme était le sénateur Petrelli en personne. Sky ne l’avait vu qu’à la télévision, sans trop porter attention à ses discours. En fait, elle portait plus souvent attention à ses tenus vestimentaires qu’à ses paroles importantes pour la nation. Et le voila qui avait pris place à la table tout juste à côté de la sienne.

** Deux hommes seuls dans un tel lieu. L’ambiance est trop… trop… Je ne sais pas, c’est étrange. **

Symph plongea à nouveau ses yeux de lumière dans ceux de son cavalier. L’alcool, la musique, l’ambiance… Surtout le physique de rêve d’Erik… Tout était en place pour un début de film érotique. La brune prit une gorgée de sa sangria. La lumière se tamisa un peu plus, rendant les yeux turquoise de la belle encore plus brillants. En riant un peu, la jeune femme s’adressa à son futur amant.

«Bon sang que le service est lent ici… Je n’ai certainement pas l’intention de passer ma nuit dans ce restaurant. J’aime beaucoup l’ambiance, mais il y a sûrement mieux à faire la nuit. Peut-être pourrais-tu me montrer les charmes du sud…»
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MessageSujet: Re: My name is Pestilence [Topic #2]   My name is Pestilence [Topic #2] I_icon_minitimeSam 26 Mar - 13:16

Inutile de dire que l'entrée de Nathan Petrelli dans le bar exotique ne passa pas inaperçue. Plusieurs regards se tournèrent vers eux à leur entrée. Mais ce ne fut qu'à deux d'entre eux que Peter attacha de l'importance. Pendant que les deux frères discutaient de leur plan devant l'établissement, ils avaient dû louper l'entrée de Rick Baneson lui-même. Impossible de se tromper sur ce visage qui avait fait la une des News ces derniers jours sur tous les posts de télévision. Il discutait déjà avec sa séduisante future conquête, mais il n'y avait aucun doute sur le fait qu'il avait reconnu les Petrelli. Le cadet murmura à l'attention de son frère :

- Bon sang, Nathan, ta réputation te précède ! Ce n'est pas grave, faisons comme si de rien n'était pour le moment.

Ils s'installèrent à une table située non loin de celle de leur cible, faisant mine d'examiner attentivement la carte à la recherche de mets délicieux ou d'une boisson rafraîchissante. Peter tenta de mettre tous ses sens en éveil afin d'en savoir un peu plus sur ce couple mystérieux. La femme dégageait une certaine nervosité, son coeur battait dans sa poitrine à un rythme de plus en plus élevé. Elle savait que quelque chose clochait dans cette scène aux allures naturelles, même si elle ne l'exprima pas clairement. Il put tout de même l'entendre penser clairement :

** Deux hommes seuls dans un tel lieu. L’ambiance est trop… trop… Je ne sais pas, c’est étrange. **

Quant à Baneson, tout ce qu'il pouvait dire ou faire suintait le mensonge et l'inauthenticité. Chacun de ses mots était comme le son d'une note de piano mal accordé, le tout formant une mélodie disgracieuse aux oreilles de Peter. La lecture de la vérité dont il avait hérité de Kerry ne laissait aucun doute là-dessus : ce Rick jouait un rôle monté de toutes pièces devant cette charmante demoiselle. Après tout, un vice de plus ou de moins, il n'en était plus à cela près. Le frère de Nathan commençait à ressentir un sentiment de révolte de plus en plus fort.

- Ce mec ment comme il respire. Ca ne lui a pas suffi de faire souffrir des innocents et semer la terreur. Il continue de faire du mal autour de lui en ne pensant qu'à sa propre personne. Ce type est un véritable parasite. Il ne va pas s'en sortir si facilement.

L'approcher n'était pas une idée très judicieuse, étant donné qu'ils n'avaient encore nulle idée du pouvoir de cet individu dangereux. S'il avait réussi à semer autant de peur et de folie à New-York, il ne fallait pas négliger sa puissance. De plus, il ne voulait pas qu'il arrive malheur à une innocente qui s'était laissé prendre dans ses filets. Il y avait déjà eu trop de victimes ces dernières années, trop de sang qui avait coulé à cause de monstres tels que Sylar, Alexis Kane ou Rick Baneson. Ils méritaient de payer pour les atrocités qu'ils avaient fait subir aux autres, et de vivre dans la peur à leur tour. Même s'il fallait s'abaisser à leur manière de faire pour y arriver, Peter était prêt à le faire. Ce Rick Baneson voulait se cacher derrière une identité factice ? Hé bien, le cadet Petrelli allait lui rappeler qu'on échappe pas à sa véritable personne, que nul être ne peut prétendre ne pas être lui-même sans que cela le rattrappe un jour. Chaque acte avait une incidence. Celui-ci était celui de trop, la goutte qui fit déborder le vase. Il était temps que Baneson paye pour ses crimes.

Sans bouger de sa chaise, accoudé à la table, la bouche planquée derrière ses poings unis, Peter leva l'index et le majeur. Un geste commis tant de fois par son némésis, le diabolique Sylar. Lentement, le bras de Rick se souleva contre sa volonté et il saisit le couteau déposé devant lui, à côté de son assiette. Les cinq premiers boutons de sa chemise se défirent tout seuls, devant le regard surpris de la demoiselle en robe rouge. Les deux doigts de Peter s'inclinèrent légèrement vers la gauche et le couteau se planta un ou deux centimètre sous la peau de la poitrine de Baneson. La pointe descendit lentement en une ligne parfaitement droite, alors que plusieurs cris d'horreur commençaient à retentir dans le restaurant. Quelques clients avaient déjà pris la fuite, horrifiés. La pointe du couvert continua à tracer courbes et droites dans la peau de Rick, sans que celui-ci ne pût se débattre. Il était captif de cette emprise invisible qui contrôlait le moindre de ses mouvements. Épais et chaud, le sang s'écoulait le long du ventre du criminel comme des larmes pourpres. Une fois le tracé terminé, le couteau tomba à terre dans un tintement sinistre, davantage marqué depuis que la musique latino s'était arrêtée. Fier du résultat, Peter laissa quelques secondes s'écouler, le temps d'admirer son oeuvre : dans la peau de Baneson était maintenant gravé son prénom en lettres majuscules : RICK. Plus jamais il n'oublierait ni ne renierait son identité désormais. Il portait une marque lui rappelant qu'il n'échapperait pas à son destin, celui d'être vaincu par ceux qui combattent pour le bien de l'humanité.
A ce moment-là seulement, Peter se leva lentement et s'approcha du couple. Après avoir longuement fixé son ennemi, il lança d'une voix glaciale.


- Fini de jouer, Baneson. Si tu crois que tu vas pouvoir continuer à te jouer du monde de cette façon, à semer la souffrance et la peur derrière toi, tu te trompes largement. Nous sommes venus pour mettre un terme à tout ce chaos, l'heure de la justice a sonné.

Le restaurant était devenu presque désert, et Peter ressentait encore la présence du personnel dans les cuisines. Ne voulant pas être dérangé par la police, il sectionna un câble téléphonique disposé devant l'entrée de l'établissement. Tout à coup, quelque chose attira son attention. Ce même don, celui de ressentir les énergies vitales qu'il devait à son ami Alex, s'était à nouveau concentré sur quelque chose. Au milieu de ce mouvement paniqué et confus de personnes effrayées, une seule restait statique, parfaitement calme. Mais cette source d'énergie avait quelque chose de particulier, comme si elle était inépuisable, un peu à la manière de Claire. Mais il ne s'agissait pas de la cheerleader, ni même de quelqu'un que Peter connaissait. C'était une personne spéciale, qui les observait depuis un point situé en face du restaurant. Était-ce un complice de Baneson ? Mieux valait se méfier. Par la pensée, il envoya à Nathan :

*Méfie-toi, il n'est peut-être pas venu seul. J'ai remarqué une présence bizarre de l'autre côté de la rue*
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Caïn Ezechiel
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MessageSujet: Re: My name is Pestilence [Topic #2]   My name is Pestilence [Topic #2] I_icon_minitimeDim 3 Avr - 12:00

[Petit post. En espérant que vous aimerez.]

"Pour prévoir l'avenir, il faut connaître le passé, car les événements de ce monde ont en tout temps des liens aux temps qui les ont précédés. Créés par les hommes animés des mêmes passions, ces événements doivent nécessairement avoir les mêmes résultats." [Nicholas Machiavel]
"Le déroulement d'un événement est plus révélateur que l'événement lui-même." [Vincent Delerm]
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L'immortel assista à tout ce qui se déroula de ses yeux, depuis son point de surveillance et derrière une bien bonne paella. Cet enchainement d'évènements n'était certainement pas l'œuvre du hasard et l'homme sourit devant les promesses qui s'accomplissaient et que lui avait promis le Destin. Il discerna tout d'abord le jeu d'émotions qui s'animait sur le visage de Pestilence, tantôt charmeur, joueur ou encore démoniaque manipulateur. Il aimait véritablement l'idée de s'emparer à nouveau du cœur de celle qui lui faisait face, de la posséder encore charnellement. Rick Baneson se présentait à ses yeux comme une sorte de Dom Juan sadique et diablement égocentrique, qui, à cet instant, ne pensait qu'à sa petite personne et à ses envies salaces. C'était bien un personnage intéressant, mais parfois trop irrégulier... Qui pourrait dire quand il apparaitrait sous une forme définitive ou s'il en avait même une ? L'un des fondateurs des Sons avait en tout cas le mérite de valoir son rôle de personnage de premier plan et d'acteur célèbre à présent de par le monde. Seulement et cela, il ne le découvrirait que dans quelques instants, deux obstacles comptaient bien se dresser sur son chemin et briser ses rêves de fornication avec son ancienne amante. Pauvre, pauvre Rick Baneson, condamné à ne pas pouvoir assouvir ses bas instincts comme il l'entendait. La Fatalité était véritablement cruelle avec ce misérable bougre, qui ne demandait qu'à folâtrer gaiement dans la chaleur estivale de la nuit. Nul n'entendit le soupir mental de l'éternel être qui se remit à fixer son plat à peine touché. Prenant de sa main semblable aux pattes d'une araignée blanchâtre sa fourchette, il piqua dans une gambas qui trainait au coin de l'assiette colorée et fortement pimentée, puis la mit dans sa bouche, son sourire s'étirant en se délectant de la scène qui se déroulait sous ses yeux.

Contrairement à ce que les bien-pensants et le commun des mortels pouvaient penser, la jeune femme n'était aucunement dupe des manœuvres sans doute peu subtiles de son tentateur particulier et affichait même avec un dédain presque choquant ses envies semblable de finir dans une chambre d'hôtel minable dans les environs et de faire grincer les vieux ressorts défectueux d'un lit bas de gamme (ça y est, vous pouvez reprendre votre respiration). Ce devait être là bas une charmante ambiance pour que les barrières de la raison soient aussi facilement franchi par la passion et le désir d'une nuit de délices en compagnie d'un homme qu'elle venait à peine de rencontrer -enfin, pas tout à fait. Le climat tropical et l'atmosphère du lieu pleine d'une chaude nonchalance devait, en plus du fiévreux alcool qu'elle s'empressait d'ingurgiter avec des yeux pétillants d'exaltation, la mener sans aucune incertitude à la couche tant désirée. Cet acharnement à rechercher le désir l'avait toujours amusé chez autrui et lui qui ne connaissait pas la date exacte de sa mort, ni celle de son espérance de vie ne pouvait que les complimenter pour leur envie irrésistible de copuler sauvagement comme des gorets voraces. Il avait hâte de voir la tête de cette chère Sky lorsque la supercherie de Rick Baneson lui serait révélée ; Et aussi de voir quel figure elle arborait quand tous ses espoirs de luxure disparaitrait lorsque la famille Petrelli entrerait en scène. Le déroulement de tous ces évènements allait se dérouler dans peu de temps et il en salivait d'avance tandis qu'il engloutissait son riz noir à l'aide de son ivoirin couvert.

Savourant la saveur de son plat, Caïn constata que les évènements se mettaient en branle en la personne d'un Petrelli n'arrivant vraisemblablement pas à contenir sa rage et son envie de faire cesser la mascarade de Rick Baneson. Et la personne si naïve qu'il avait cru avoir à rencontrer semblait être beaucoup moins plaisante qu'au premier abord. Faisant un mouvement de main qu'il reconnaissait comme étant la signature de Sylar, Peter Petrelli infligea une punition inventive et théâtrale qui montrait toute la résolution morbide dont il était capable. Finalement, qui était le pire entre Sylar et lui ? Celui qui était honnête avec soi-même et qui se qualifiait d'aberration ou celui qui utilisait ses pouvoirs en infligeant des sévices terrible et qui se prenait tout de même pour un Jésus ressuscité une énième fois ? Certes, le plus célèbre des Hippies avait bien dit qu'il n'était pas là pour apporter la Paix, mais bel et bien le glaive, mais delà à jouer les héros pleins de bons sentiments tout en découpant allègrement dans la chair du premier ennemi venu était signe d'une haine qui allait submerger l'homme aux multiples pouvoirs. Lui aussi se révélait plus intéressant qu'il n'y paraissait... Il traça à l'aide de la télékinésie les lettres R-I-C-K sur son torse, dévoilant par la même sa véritable identité à sa proie qui devait être abasourdie et confuse. Le sang coulait, torrent écarlate qui avait fait fuir jusqu'aux plus téméraires des clients, laissant le restaurant quasiment vide, le personnel ne sachant comment réagir à cette situation. Son regard bleu acier vit ensuite l'auteur des blessures de Rick Baneson se levait et adresser des paroles dont il pouvait percevoir des bribes grâce au fait qu'il savait lire sur les lèvres, qualité indéniable qu'il avait dû maitriser pour être sûr de ne jamais manquer un évènement historique important.

Il était à présent temps pour lui d'entrer en scène, la situation de Rick semblant bien précaire aux yeux de l'homme aux mille noms. Caïn, au moment où il finissait enfin son plat et où il se levait eut une drôle de sensation, une sensation qui lui rappelait des souvenirs, comme le fait d'être épié, observé, cette sensation qu'il avait maintes et maintes fois éprouvé lors des deux Guerres Mondiales et qui pressentaient toujours que l'ennemi l'avait découvert. Était-ce une capacité d'un des deux frères ? Fortement probable. Il était donc repéré. Son entrée n'en serait que plus commode. Il posa l'assiette et mit le prix demandé sur le menu dans la petite coupelle prévue à cet effet. Ses longues jambes se déplacèrent doucement en direction de la cause de tout ce tumulte, fendant la marée d'âmes qui s'enfuyaient comme il l'avait fait tant de fois par le passé. Sans peurs, les munitions de l'ennemi transperçant son corps de milles trous disgracieux, Caïn continuait toujours à avancer inexorablement, alors que les autres soldats de son unité s'enfuyaient sous le feu nourri des Allemands. Non. Il n'était pas l'heure de penser aux similitudes que le présent offrait avec le passé. Rouvrant les yeux après s'être remémoré le souvenir d'un champ de bataille de la Première Guerre Mondiale, l'immortel atteignit enfin la porte du restaurant qu'il ouvrit doucement. Ajustant son vieux borsalino sur son crâne, l'homme qui était habillé comme dans un roman noir s'approcha de sa démarche fantomatique et irréelle et, sans un mot, ni un bruit, il s'assit non loin de Rick Baneson. C'était de loin l'entrée la plus discrète qu'il avait faite. Relevant son couvre-chef et dévoilant son regard bleu métallique qui ne cillait pas, l'homme adressa un sourire communicatif à l'assemblée, puis de sa voix mélodieuse et naturellement hivernale, il prit la parole et s'adressa à tout à chacun:

« Bonsoir à tous. Charmante soirée, n'est-il pas ? Sky, je ne sais absolument pas si vous vous souvenez de moi, mais j'espère au moins que vous saurez vous remémorer la promesse que je vous avais faite. Vous pourriez mourir ce soir, alors savourez votre sangria, s'il vous plaît. Rick Baneson, je vois que votre mascarade n'a pas eu l'effet escompté, comme dit le diction "La Vérité triomphe toujours". Vous êtes toujours aussi imprudent qu'autrefois. Quant à vous deux... Les fils Petrelli, c'est cela ? Je vois que vous avez hérité de la puissance de vos parents et de leur acharnement. Enchanté de vous rencontrer ou de vous revoir, chers amis, je me nomme James et j'espère que nous allons tous passer une agréable soirée ensemble. Je répondrais avec plaisir aux questions qui doivent s'entasser quelque peu dans vos esprits, mais avant tout... Ne soyons pas des barbares. »

Il se tourna vers le torse ruisselant de Baneson et, levant distraitement sa main blanche, il activa son pouvoir, les blessures se résorbant d'elles-mêmes pour ne devenir qu'un souvenir confus et lointain, alors que le sang s'arrêtait de couler. Qu'allait faire le reste de l'assemblée, cela, nul n'aurait pu le prédire...
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MessageSujet: Re: My name is Pestilence [Topic #2]   My name is Pestilence [Topic #2] I_icon_minitimeLun 4 Avr - 23:59

I’m on a roll,
I’m on a roll this time.
I feel like my luck could change.
Kill me Sarah,
Kill me again with love.
It’s gonna be a glorious day
.

Rick avait beau être en plein cœur d’une chasse épique où le chasseur et la proie étaient des rôles loin d’être définis, il se permettait de sombrer le temps de quelques secondes à un vagabondage mémoriel. Alors qu’il était là, assis au Las Teclas Blanca à savourer un verre de rhum du bout des lèvres en très charmante compagnie, il se laissait aller à songer au passé, et ça ne lui permettait qu’encore plus apprécier le moment. Jamais, en quittant son Boston natal, ville pluvieuse et endormante, il n’aurait pu croire qu’il serait un ennemi publique numéro un, réfugié dans le Sud du pays, portant des traits qui n’étaient pas les siens. Et évidemment, l’esprit insouciant de Rick aimait cette conclusion. De zéro à… bon, peut-être pas « héro », mais à quelque chose de grand, de puissant et d’imposant sur la scène publique. (NDLA : Un double sens? Naaah What a Face )

Il avait évolué, c’était le moins qu’on pouvait dire. Ce qui était assez étonnant, c’était l’aisance avec laquelle il avait réussi à s’éloigner lentement de son coté plus humain, celui qui mettait les prédispositions morals et éthiques en premier plan, pour se tourner vers son pouvoir, vers le monstre qui le dominait totalement maintenant. Certes, on ne pouvait aller à comparer le tout à deux personnalités distinctes, mais très clairement, Pestilence lui permettait d’accomplir des actes inhumains sans même avoir à éprouver des remords, ou même considérer les conséquences morales de ses actions. De Rick Baneson à un être de mensonge, de tromperie, de puissance et d’orgueil. Maintenant, ils ne faisaient plus qu’un, et rien ne pourrait les séparer. Ça n’avait plus d’importance.

Rick fut sorti de ses songes malgré lui par un mouvement subtil de la main de Sky, et lorsqu’il croisa son regard azur empli de mille et un désirs, son esprit vagabonda vers un tout autre horizon, plus chaud et moins sombre. La belle brune avait clairement mordue à l’appât, la chasse allait bon train pour le jeune homme, qui s’efforçait de ne pas succomber au rythme infernal qu’elle tentait d’imposer. Il fallait que le tout soit calculé à la perfection, que le désir devienne une torture, que le temps s’écoule au ralenti jusqu’à ce qu’ils puissent finalement atteindre le paroxysme de leur fantasmes respectifs. S’il rendait le tout trop facile, le plaisir ne serait que purement physique, et Rick désirait plus, beaucoup plus. Le groupe termina la chanson qu’il venait de jouer, se méritant une salve d’applaudissements sincère. Le Maître des Virus en profita pour murmurer, de sa voix suave, des promesses illusoires à l’oreille de sa conquête d’une nuit.


« Si tu imaginais toutes les idées que le rhum fait passer dans ma tête lorsque je te regarde, nous serions déjà en route vers chez moi… »

Rick aurait pu continuer sur cette lancée pendant un bout de temps, à attiser la flamme de la passion pour faire flotter l’esprit de sa proie dans les vapes de l’impatience, mais le destin en avait décidé autrement. Destin qui prenait, dans ce cas-ci, forme physique en le corps de Peter Petrelli. Il ressentit une curieuse impulsion au niveau de son bras, une espèce de soubresaut qui fut accompagnée d’une pression qui força son bras à se soulever lentement, sans qu’il ne puisse y faire autrement. En pleine confusion, le Bostonnais resta là, à fixer son bras qui saisissait contre sa volonté l’ustensile tranchant qui, d’ici quelques minutes, lui aurait probablement servie à couper un bout de viande dans son assiette. Il son premier reflexe fut de lever le regard vers Symphony, s’imaginant pendant un cours instant qu’elle avait peut-être développer un aspect de son pouvoir qui impliquerait, d’une quelconque façon, un contrôle sur les gestes et mouvement. Si c’était le cas, il était plus que cuit… mais la brunette semblait aussi confuse que lui, fixant avec incrédulité la main de Rick qui s’animait mollement, comme si un marionnettiste tirait d’imaginaires ficelles pour la contrôler. Brusquement, les boutons de la chemise de Pestilence s’ouvrèrent d’eux même, comme contrôlés par une volonté propres. Rick fut saisi d’une froide panique lorsqu’il réalisa enfin ce qui allait se dérouler malgré lui.

*Non! NON! *

Rick se leva avec violence, sa chaise tombant à la renverse avec un grand bruit qui attira rapidement les regards vers l’homme qui se menaçait lui-même d’un couteau. Lentement, sans moyen de la stopper, la main s’avançait, imperturbable, vers le torse du père des Sons. Avec son autre bras, il saisi son poignet, tentant tant bien que mal d’arrêter le processus infernal qui venait de s’enclencher, mais rien ne semblait y faire. Les musiciens avaient arrêté de jouer, la foule murmurait en fixant ce fou qui semblait avoir perdu le contrôle d’un de ses membres et Sky ne pouvait détacher ses yeux de lui, mais tout cela, Rick s’en foutait éperdument, car le couteau venait d’entrer en contact avec son torse, et la vive douleur qui traversa son corps ne lui permettait plus d’évaluer son environnement. Il ne pu s’empêcher d’échapper un grognement sourd, étouffé par la contraction involontaire de ses muscles qui se débattaient contre se traitement contre nature. Contrairement à ses attentes, il ne s’était pas poignardé lui-même. La force qui le contrôlait l’avait plutôt obligé à se scarifier, traçant une ligne verticale bien nette à l’extrême droite de son torse. Apparemment, ce n’était pas terminé, car la main remonta lentement, puis fini traça le reste de ce qui était un « R » majuscule. La douleur était insoutenable, et chaque fois que le couteau plongeait dans la chair de Rick, ce dernier tombait était secoué d’un spasme et poussait un horrible grognement étouffé qui semblait s’échapper d’un être à mi-chemin entre l’homme et l’animal.

Combien de temps ce cirque perdura? Dur à dire pour Pestilence. Lorsque l’on souffre physiquement, chaque seconde prend des proportions démesuré, et à ses yeux, les quelques minutes qu’il avait fallu pour accomplir ce chef-d’œuvre avait semblés durés pendant des heures. Lorsque ce fut enfin terminé, Rick était agenouillé au sol, le souffle court et chaque muscle de son corps endoloris par les contractions involontaires qu’ils avaient subis sous les poussés de douleur. Le Bostonnais baissa le regard pour constater l’étendu des dégâts, surpris d’être toujours vivant. Sur son torse ensanglanté, ses plaies formaient un mot, ou plutôt un nom, qui ne pouvait lui être plus familier : R-I-C-K. Rick. Décidément, c’était l’œuvre d’un esprit tordu, malsain, un sadique qui avait voulu apprendre une bonne leçon au Maître des Virus. On ne peut pas fuir éternellement, la vérité finit toujours par nous rattraper. Le père de Sons se releva péniblement, légèrement tremblotant. Son esprit reprenait le dessus, après avoir été paralysée par le mal. Les Petrelli. Ça ne pouvait être qu’eux. Sky aurait attendu d’être seule avec lui dans sa chambre, probablement pendant l’acte lui-même, question de donner une symbolique à sa vengeance sentimentale de pacotille. Lentement, Rick se retourna vers Peter et Nathan, qui s’étaient approchés du couple, probablement fiers de leur coup. Le cadet le regardait avec intensité, et en plongeant son regard dans le sien, Pestilence n’y trouva que mépris et dégoût. Ce n’était pas pour lui déplaire. Il était tellement persuadé de se battre pour la bonne cause, pour « l’Humanité ». Si quelqu’un pouvait bien se permettre d’être franchement dégoûté, c’était lui. Le visage crispé du jeune homme n’exprima qu’un froid amusement lorsqu’il prit la parole, sa voix dure et enrouée par l’intensité des cris qu’il avait poussés.


« Peter et Nathan Petrelli. Les derniers représentants d’une famille qui semble lié à mon destin, pour le pire. J’ai travaillé pour votre mère, j’ai combattu pour elle dans les chicaneries qui poussa Arthur à se venger de je ne sais quel vieux débat de couple qu’ils avaient pu vivre. J’ai risqué ma vie pour une compagnie qui m’avait jugé fortement dangereux, puis avait daigné me donner une chance, dans sa toute puissance. Dans sa victoire sur Angella, votre père m’avait tendu la main, et avait fait de moi un agent de Pinehearst. Il m’avait promis puissance et respect, tout ce dont j’avais pu rêver à l’époque. Comme vous pouvez le voir, les choses ne se sont pas passées comme prévues, et j’ai été à nouveau dans le camp des perdants. Et croyez moi, j’étais plus qu’amer devant ce fait accompli. J’étais las d’être un pantin, une simple marionnette que les Fat Cats peuvent utiliser comme ils le désirent, sans se soucier de ce qui pourrait bien m’arriver si jamais leurs plans grandioses venaient à échouer. C’est sur cette idée et cette amertume qu’à germé la réalisation que sont les Sons of Liberty. Je dirais donc qu’encore une fois, vous vous retrouvez coincés, pris à ramasser les pots cassés par papa et maman. »

Rick fut interrompu par une voix qui s’éleva de non-loin. Assis à une table, un homme avait pris place discrètement à une table, sans que personne ne le remarque. James. Cet homme avait certainement un don incroyable, et Rick ne pouvait que tenter d’imaginer ce que c’était. Il émanait de lui une froide puissance, il semblait éternel dans le décor éphémère qu’était la vie. Le voir ici présent pouvait autant signifier pour le Bostonnais la fin des problèmes, ou la fin de toutes choses, dépendant de l’humeur de ce personnage mythique.

James termina son introduction en levant légèrement la main dans la direction de Rick. Soudainement, la douleur qui accompagnait chacune de ses respirations cessa, comme si rien ne s’était passé. Pestilence passa sa main sur son torse. Il n’y avait plus aucune trace, pas même de cicatrices, pour prouver qu’il venait de servir d’exercice de charcuterie pour le cadet Petrelli. D’un simple hochement de tête, le jeune homme remercia celui qui venait de le guérir, un froid sourire aux lèvres.


« Barbarisme… C’est bien le mot, James. Les Petrelli semblent s’y adonner de générations en générations, s’excusant moralement par la soi-disant nécessité de leurs actions. »

Le Bostonnais se retourna vers Peter, le fixant de son regard de jade. Il n’avait pas révélé tout ses cartes, et c’était tant mieux. Il en savait long sur les fils Petrelli grâce aux banques de donnés qu’il avait subtilisés chez Pinehearst à la chute de la compagnie, ce qui était un avantage certain. La partie n’était pas jouée. À l’instant même, Symphony n’était même plus présente dans son esprit, lointain fantôme d’une soirée qui aurait très bien pu se terminer chez lui, dans la chaleur enivrante d’une étreinte passionnée. Le bruit de quelqu’un qui laissa tomber de la vaisselle en cuisine, probablement paniqué par les troubles qui se déroulaient présentement au cœur du restaurant, ramena Rick au moment présent. Il s’adressa au cadet, comme si le reste du monde était inexistant.

« Que ce soit la capture d’innocents qui n’étaient coupables de rien d’autre que d’être nés avec des dons potentiellement dangereux qu’à commandité pendant tant d’année, ou bien les expériences contre nature que menait votre père sous le couvert de la science. À moins que vous ne préfériez parler des pots de vins que recevait votre frère de la part d’un bon vieil ami de la famille, M. Linderman. Oh oui, M. Petrelli, j’en sais plus que nécessaire sur votre famille pour savoir que quiconque portant votre nom n’a aucune leçon de moralité à faire à personne. Si vous souhaitez vraiment aider l’humanité en son ensemble, vous devriez fortement considérer un retour au foyer familial. Vous avez grandement besoin de laver votre linge sale, comme on dit. »

Rick déblatérait ses paroles d’un ton dédaigneux, ironique face à ce soi-disant héro qui venait de le faire souffrir plus qu’il n’avait jamais souffert dans son existence. Il se savait observé de tous, et adorait cette condition. Il performait mieux sous pression. Il poussa un soupire, comme forcé d’accomplir un acte qui était contre sa nature propre, puis leva la main droite nonchalamment. Rien ne sembla se produire, mais Rick semblait ravi.

«Écoutez-moi bien, Peter. Je ne suis pas un barbare. Je suis un révolutionnaire, un homme qui cherche à forcer le changement, pour le mieux. Vous avez fait preuve ce soir de barbarisme à mon égard. Si j’utilisais la loi de « l’œil pour œil, dent pour dent », votre frère et la demoiselle en rouge seraient présentement morts. Je suis un brin plus élégant dans mon approche. Je vous apprendrai donc que Nathan ici présent est à une seule de mes volontés de subir en première loge les effets d’une méningite tuberculeuse, que je garde présentement inerte en son cerveau, et qui restera inerte si jamais vous me laissez partir d’ici. Ne pensez pas pouvoir jouer au héro ici, il n’y parait rien, mais la situation est la même que si je pointerais un revolver chargé en plein sur la tempe de Monsieur le Sénateur. Alors, M. Petrelli, allez vous sombrez dans le barbarisme propres à votre nom, ou allez vous agir en être civilisé, et me laissez sortir de ce restaurant en un seul morceau, ce qui sauverait la vie de votre frangin adoré. »

Rick dévoilait certaines de ses cartes. Une goute de sueur coula le long de sa tempe. La balle était dans le camp de Peter. Il savait qu’il risquait gros, que les mises étaient énormes. Peu importe, c’était le genre de situation où ça passe ou ça casse, un Mexican Standoff comme dans les vieux Western Spaghetti, le tout nimbé dans une ambiance Cubaine. Décidément, Pestilence allait devoir espéré être chanceux, très chanceux pour s’en sortir sans se prendre une balle. Au moins, il n’allait pas partir seul.
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Symphony Yardley

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MessageSujet: Re: My name is Pestilence [Topic #2]   My name is Pestilence [Topic #2] I_icon_minitimeVen 8 Avr - 3:07

No stoppin it
Watch me droppin it
Off of me
Another nightmare rocking it
Animosity grows into me
Boy you lost now I made you the enemy


La soirée, dans le coin au sud du pays s’annonçait très chaud. Et la température extérieure n’y était véritablement pour rien. Les effets de la sangria se faisaient de plus en plus sentir dans le corps menu de Symphony. La musique, l’ambiance, tout se prêtait à la fête, au plaisir. Erik était tellement désirable. La brune n’avait qu’une seule idée en tête, sortir de ce restaurant au plus vite et se retrouver chez lui. Faire l’amour comme des animaux du crépuscule à l’aube… Elle en avait besoin, trop. Et il était parfaitement évidemment que l’homme avait les mêmes intentions qu’elle. Il la draguait de façon flagrante et elle lui répondait avec son sourire le plus ravageur. C’était dans la poche…

Soudainement, dans un mouvement maladroit, le bel amant leva quelque peu sa main. Rien d’affolant jusque là, si ce n’est de l’expression sur le visage devenu pâle du bel homme. Il semblait pris de panique et Dieu sait que cet état d’esprit est contagieux. Quelque chose clochait. C’était comme si Erik ne contrôlait plus son corps. Comme si quelqu’un en avait pris possession. Les boutons de sa chemise se défirent d’eux-mêmes comme si une main invisible les avait arrachés. La brune avait déjà vu ce genre de manifestation à la télévision, exercé de main de maitre par Sylar lui-même. Rapidement, la jeune femme se leva et jetta un coup d’œil aux gens assis dans le restaurant. Elle redoutait d’y voir l’ennemi public numéro un : Sylar en personne. Ne le voyant nulle part, elle reporta à nouveau son attention sur Erik qui poussa un grand cri de douleur. Avec toute l’horreur du monde, Sky vit son homme d’un soir planter un couteau dans sa propre chair, se lacérant lui-même contre son gré.


«Erik! ARRETE! »

Les gens qui étaient venu manger et profiter de la musique prirent panique et se ruèrent tels des bêtes vers la sortie. Chacun ayant vu et interprété à sa façon le discours de Sylar, personne ne pouvait nier l’existence des gens à capacité extraordinaire. Tous devaient craindre pour leur vie, se demandant s’ils seraient les prochains à subir les foudres de l’artiste télékinésiste. On se bousculait pour sortir, tant et si bien qu’un homme de forte carrure percuta de plein fouet la jeune femme frêle. La pauvre se retrouva projetée au sol. Elle se cogna lourdement la tête contre une table voisine.

Quand Symph repris ses esprits, le restaurant était presque vide. Elle s’assit à même le sol et regarda vers Erik qui criait toujours de douleur. Elle savait qu’elle avait la capacité de le soulager mais elle ne le voulait pas. Après tout, sa souffrance n’était aucunement la faute de la jeune femme, d’ailleurs, elle ne se connaissait aucun ennemi. Aussi, elle ne le connaissait presque pas ce Erik. Il y a tout de même des limites à l’altruisme. Le regard un peu flou, elle tenta de focusser sur la scène d’horreur qui se déroulait toujours devant elle. Ce qu’elle vit dépassa toute attente.


« Rick… »

Un des deux hommes assis à la table voisine à la leur s’adressa à Erik. Ce qu’il dit raisonna dans les oreilles de la brune tel un écho. Il l’avait appelé Baneson… Comme dans Rick Baneson. La jeune femme s’emplit d’une colère si intense qu’elle en débordait presque. Un petit volcan prêt à entrer en irruption… Rick s’était joué d’elle encore une fois. Il devait en rire intérieurement. Cette seule pensée la frustra de plus belle. Surtout que, parmi les cinq personne qui avaient eu le courage de rester dans ce restaurant, elle semblait être la seule à ne pas avoir percé son ancien amant au grand jour.

Que serait-il arrivé si elle avait couché avec lui comme elle avait prévu le faire? L’aurait-il tué? Probablement pas… Rick est beaucoup plus vicieux que ça. Il se serait amusé avec elle comme un chat joue avec une souris avant de la croquer, sachant pertinemment depuis le début quelle sera l’issu de l’histoire. Pourquoi n’était-elle pas plus puissante? Pourquoi n’avait-elle pas la force de son adversaire, que le combat soit au moins juste et équitable.

Symphony n’avait jamais été du côté du bien ou du mal. Elle n’était pas encore certaine, même à son âge, de bien comprendre ces principes. Elle connaissait les guerres entres les évolués depuis l’annonce de Sylar, mais elle n’avait jamais prit de partie. Pour le moment, l’enjeu n’était pas politique ou social. Du moins, pas pour elle. Il s’agissait d’homme contre d’autres hommes. Elle ne savait pas quel camp elle devait rejoindre, mais elle savait quel camp elle ne rejoindrait pas.

La pauvre se leva tant bien que mal, se maudissant intérieurement d’avoir avalé autant d’alcool. Elle tituba et du se tenir à la table. Le coup à la tête n’aidait en rien son équilibre. C’est alors que James s’approcha de Rick, le guérissant d’un seul touché de la main comme il en avait déjà fait la démonstration auparavant. James semblait tellement froid et dénudé de sentiments. Il s’adressa à Symph dans un parlé courtois mais méprisant. Elle tâcha de répondre de la même manière.


« Si je me souviens de vous James… Difficile d’oublier un homme qui m’a clairement fait comprendre que ma vie tenait entre ses mains. Je suis désolé, mais ce n’est pas ce soir que vous me verrez mourir. Je ne m’attend à aucune fleure de votre part comme la dernière fois. Je suis une grande fille maintenant. Je sais rester en vie toute seule. »

Le discours était là, mais la voix était un peu lente, pâteuse aussi. L’alcool… Symphony s’approcha de Rick, ne laissant que leur table, leur repas, entre eux. Elle tenta de focusser son regard dans les yeux de l’homme. Elle ouvrit la bouche pour parler, mais la referma aussitôt. Il n’en valait pas la peine. D’aucune questions, ni d’aucun commentaire… Elle ne fit que tendre rapidement la main vers lui et l’espace d’un choc, elle lui transféra tous les effets négatifs de l’alcool dans son sang, en plus de l’étourdissement du au coup. Respirant un bon coup, elle s’éloigna rapidement pour se rapprocher des frères Petrelli. Elle parla rapidement.

« Salut, moi c’est Sky. On ne se connaît pas mes les ennemis de mes ennemis sont mes amis comme on dit. »

Possiblement dans l’espoir de s’en sortir indemne, Rick proféra des menace au dénommé Peter. Jamais elle n’aurait pu prévoir de devoir combattre son ex alors même qu’elle s’éloignait de New York pour prendre des vacances. Mais bon… On ne demande pas à la vengeance de se plier à notre horaire. Il faut savoir la savourer quand elle se pointe le bout du nez. Sachant trop bien qu’elle n’avait pas les bonnes armes contre Rick, la pauvre du se rabattre sur une vengeance par personne interposée. Elle parla donc tout bas à Peter.

« Ne t’inquiète pas pour ton frère. Tue Rick si tu en a l’occasion. S’il met sa menace à exécution, je pourrai sauver le sénateur. Alors tue-le… »


(Désolé, je ne fais pas d’aussi long post que vous. J’espère tout de même que ça ira…)

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Peter Petrelli

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MessageSujet: Re: My name is Pestilence [Topic #2]   My name is Pestilence [Topic #2] I_icon_minitimeDim 10 Avr - 12:40

La souffrance encore visible dans chacun des traits de son visage, Baneson se tourna vers les frères, ses membres encore tremblants. Comme il était facile d'infliger de la souffrance, mais cela n'avait rien de comparable au fait d'en recevoir. Peter avait connu la souffrance, le fait d'être redouté de tous, recherché par les autorités, responsable de la mort de milliers d'individus. Il avait absorbé malgré lui un pouvoir extrêmement dangereux que Sylar a eu le malheur de manipuler à ses propres fins. Évidemment, Peter en avait payé le prix fort, mais il n'avait d'autre choix que de vivre avec. C'est pour cela que, depuis plusieurs années, il se battait contre lui-même, afin de ne plus reproduire les mêmes erreurs. Était-ce la première erreur de Rick, ou était-il le genre d'hommes à fuir son ancienne vie pour laisser s'exprimer ses instincts destructeurs sous une nouvelle identité ? Le chef des Sons fixait Peter non sans une certaine insistance. Il était tentant d'essayer de lire dans ses pensées, mais ce serait un manque de fair play. Maintenant qu'il était à vif (dans tous les sens du terme), autant le laisser s'exprimer avec franchise. Visiblement, l'adversité qui régnait entre Baneson et les Petrelli remontait déjà à la génération précédente, une génération qui avait causé bien des torts en pensant agir d'une manière qu'ils estimaient bonne. Ce qu'ils n'avaient pas compris, c'est que les gens ne trouveraient pas l'épanouissement en étant manipulés à des fins qui leur étaient étrangères, sans que l'on se soucie de leurs valeurs personnelles. Peter répondit sèchement à l'homme qui, malgré sa voix enrouée suite aux hurlements, demeurait extrêmement froide.

- Nous n'avons rien à voir avec ce que nos parents ont pu faire par le passé. Il m'est impossible de nier leurs erreurs, et nous sommes les premiers avoir été manipulés par eux. Vous avez bossé pour notre famille ? Dites-vous que Nathan et moi, nous y sommes nés, nous y avons grandi, et Dieu seul sait combien de fois nous avons pu être manipulés, combien de pans de notre mémoire ont pu être effacés, à quelles fins obscures nos parents ont eu l'intention d'utiliser nos pouvoirs. Au lieu de nous reprocher une tare familiale dont nous ne pouvons nous défaire, vous feriez mieux d'essayer de comprendre ce que nous avons vécu. Mais même rongés par la révolte, même face à l'injustice et au sentiment d'être trahi par les personnes qui comptaient le plus à nos yeux, nous ne sommes jamais écartés de notre voie. Je n'ai jamais renoncé à mes valeurs, non pas pour jouer les héros ou pour dorer mon blason. Je le fais parce que j'ai besoin de le faire, c'est dans ma nature...

Le bruit du carillon de la porte d'entrée.
Il n'était plus qu'une simple sensation. L'individu imperturbable à l'aura étrange avant franchi le seuil du restaurant désormais désert et isolé, théâtre d'un spectacle qui s'était ouvert par un bain de sang et n'avait certainement pas fini d'en secouer les protagonistes. Vêtu tel un personnage romanesque tout droit sorti d'une autre époque, l'homme se déplaçait calmement, comme s'il était naturel qu'il se trouve là, à ce moment précis, au milieu de cet affrontement où il n'avait a priori rien à faire. Son attitude fut des plus inattendues. Il se mit en effet à leur sourire, avant de s'adresser à chacun d'eux d'une voix mélodieuse maîtrisant l'art du langage à la perfection. Il semblait tous les connaîtres : la jeune femme, une dénommée Sky et qui avait encore du mal à digérer le fait d'avoir été dupée, l'esprit brouillé par ses verres de sangria ; Baneson, dont il critiqua l'imprudence ; et finalement, les frères Petrelli, avec une nouvelle et inévitable référence à leurs parents. Il se présenta sous le pseudonyme de James. Peter comprit immédiatement, grâce au pouvoir de Kerry, qu'il n'avait pas révélé sa véritable identité. Le monde n'était-il fait que de mensonges, de leurres et de tromperies ? N'y avait-il pas un zeste d'honnêteté quelque part dans ce chaos où la vérité était une notion de plus en plus dénuée de tout sens ? Et comment pourraient-ils passer une agréable soirée, dans de telles conditions ? Cet être était vraiment étrange... Il ne manquait plus que cela pour compléter le tableau et rendre la situation complètement absurde. Comme si cela ne suffisait pas, il leva la main en direction du torse de Baneson, qui vit quasi instantanément sa blessure se refermer, jusqu'à n'être plus qu'un souvenir. Une belle provocation, en somme. La remarque de Rick sur le barbarisme transmis de génération en génération dans la famille Petrelli fut celle qui faillit faire sortir Peter de ses gonds. Mais il s'était promis de ne plus réagir impulsivement, il risquerait encore de causer du tort à des innocents. Le chef des Sons s'adressa directement à lui, comme s'il était persuadé de pouvoir exploiter cette faille dans la personnalité du frère de Nathan. Continuant son petit jeu comme s'il tenait les rênes, Rick utilisa une approche plus subtile mais non moins vicieuse, se contentant de prendre en otage Nathan et Sky grâce à son pouvoir. De cette manière, il pensait pouvoir maîtriser la situation et se mettre à l'abri des foudres de Peter. Que de naïveté, preuve supplémentaire de la mégalomanie de cet homme se croyant au-dessus de tout. De plus, il avait fait l'énorme erreur de dévoiler son pouvoir à l'assemblée, un risque qui pourrait bien lui coûter la victoire.


La réaction de Peter fut quelque peu surprenante, pour quiconque le connaissait un tant soit peu. En effet, le cadet Petrelli se mit à rire, un rire réellement amusé. A moitié hilare, il posa une main sur l'épaule de son frère. Cet acte n'avait rien d'hasardeux. Il s'avança ensuite vers Rick, ne craignant plus le moins du monde ses menaces et passant au-dessus de ses ridicules accusations.

- Comment pouvez-vous nous reprocher des actes que nous n'avons pas commis et dont nous ne sommes pas responsables ? Je sais pertinemment quelles erreurs j'ai commises, et chaque jour je travaille dur pour les réparer. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je me trouve ici, en ce moment. Contrairement à vous, je n'ignore pas quelles conséquences peuvent avoir vos actes pour nous tous. Même pour vous et votre regard hautain, mon cher Caïn.

Comment il connaissait son nom ? Il l'ignorait. La télépathie et le don de Vérité avait parfois une emprise incontrôlable sur lui, de manière à ce que certaines réalités s'imposaient à lui de manière quasi naturelle. Il en allait de même pour ce que sa mère lui avait dit à propos de l'avenir de ce monde, à savoir le néant le plus total.

- Si vous voulez mettre votre vie en jeu, libre à vous. Mais il existe en ce monde beaucoup de personnes qui ont encore en elles la volonté de vivre, malgré les souffrances que l'humanité a pu connaître dernièrement. Si vous continuez dans cette voie, ce qui nous attend est la mort, le vide, la disparition de tout ce que vous voyez présentement autour de vous. A votre place, je prendrais ce fait en considération et j'y réfléchirais à deux fois avant de nous reprocher des fait que nous n'avons pas commis personnellement. Mon père est mort, il ne reste donc plus que ma mère avec qui vous avez la possibilité de régler vos différends. Je vous invite à le faire... lors du jour des visites dans la prison où vous allez terminer.

C'était à présent lui qui adoptait un regard glacial et dédaigneux à l'intention de son interlocuteur.

- Je suis un barbare, d'après vous ? Si j'en étais un, je vous aurais tué sans hésitation. Mais dois-je vous rappeler qui de nous deux a littéralement empalé le maire de New-York devant des milliers de regards terrorisés, incluant ceux de femmes et de jeunes enfants ? Qui a trompé le coeur d'une femme, a fui au lieu d'assumer ses actes, et continue encore et encore de s'enfoncer dans le vice ? A votre place, je me rendrais sur-le-champ. Vos menaces ne m'impressionnent pas le moins du monde.

Voyant que la jeune femme à la robe rouge s'était enfin décidée à se lever, il se tut. D'après les dires de la demoiselle, Caïn n'était pas non plus un être des plus loyaux et civilisés. La vie de cette pauvre Sky avait, par le passé, reposé entre les mains de cet individu étrange. Et voilà qu'à présent, elle dépendait à nouveau de la seule volonté de Rick Baneson, qui avait le pouvoir de la faire mourir instantanément d'une maladie insidieuse. Elle avait l'air d'avoir traversé d'énormes souffrances pour une si jeune femme. L'alcool n'arrangeait rien à son état pitoyable. Sans même s'adresser à Rick, elle tendit une main vers lui et instantanément, elle sembla plus fraîche, plus lucide et regagna toute la grâce et la dignité dont elle pouvait faire preuve, la détermination emplissant ses splendides yeux d'azur. C'était désormais au tour de Baneson de vasciller et d'avoir le regard trouble. Etrange pouvoir que celui d'être capable de transférer son alcoolémie à quelqu'un ! Elle s'adressa ensuite à Peter, d'une voix plus claire et posée. Une fois de plus, il avait l'impression de connaître cette Sky, mais il ignorait d'où pouvait venir cette impression. C'était comme s'ils avaient quelque chose en commun. Bref, de toute évidence, ils avaient désormais les mêmes ennemis. Cela n'avait rien d'étonnant... une femme en colère après avoir été trompée pouvait être redoutable ! D'une manière des plus naturelles, Peter lui serra la main. Cet acte n'était lui non plus pas laissé au hasard. Sky tenta de le rassurer quant à son état et celui de son frère, lui conseillant de ne pas hésiter à tuer Rick si l'occasion se présentait. Le cadet Petrelli lui sourit amicalement.

- Ne t'en fais pas, vous êtes déjà hors de danger.

Une main sur l'épaule. Une poignée de main. Cela avait suffi à contrer les effets néfastes du pouvoir de Baneson.

- Il y a quelques années déjà, alors que j'errais à travers la ville, égaré, sans âme charitable pour me venir en aide et le coeur empli de ténèbres, un événement est venu sauver ma vie incertaine. J'ai été renversé par une voiture. Comment un accident a-t-il pu être bénéfique dans mon existence, me demanderez-vous, mon cher Rick ? Hé bien, tout simplement parce qu'il m'a permis de rencontrer des personnes exceptionnelles, qui m'ont soutenu et m'ont appris à ne pas me haïr pour des actes que je n'avais pas voulu commettre, pour le mal que j'avais infligé malgré moi. L'une de ces personnes, celle qui m'a soigné directement après l'accident, se nommait Rory Daniels. Une charmante jeune femme qui m'a appris l'honnêteté, et m'a montré qu'il existait encore des personnes bonnes en ce monde. C'est pour ces personnes que je me bats. Et savez-vous quel était le don de cette jeune femme ? Le don de guérir, n'importe quelle blessure ou maladie. Comme quoi, le monde est bien fait, vous ne trouvez pas ? A chaque mal, un remède. A chaque part d'ombre, la possibilité d'apporter la lumière.

Peter se tourna vers Nathan et Sky. A deux, ils seraient assez forts pour tenir le coup, si jamais l'énergumène s'étant présenté sous une fausse identité et dont les intentions étaient encore floues décidait de passer à l'action.

- Je vous laisse quelques instants en tête à tête avec notre ami James. J'ai un petit compte à régler avec Baneson, je n'en aurai pas pour longtemps... enfin, pour vous. La perception du temps de notre ami le jongleur aux maladies ne sera plus tout à fait la même que la vôtre.

Sur ces mots, Peter ferma les yeux. Pour Nathan, Sky et Caïn, cela ne dura que quelques secondes. Mais pour Rick Baneson, cela dura bien plus longtemps.



* * *



Une pièce d'un blanc étincelant, presque aveuglant, aux frontières incertaines, comme si les murs étaient proches et lointains à la fois. Peter et Rick s'y trouvaient seuls, face à face.

- Ici, aucune de vos menaces ne pourra être mises à exécution, Baneson. Je pense que nous devons mettre les choses au point, et que vous réalisiez enfin à quel point le pouvoir a pu vous rendre aveugle et faire souffrir les personnes autour de vous. Nous sommes ici dans votre esprit, votre espace le plus personnel et le plus intime.

Tout à coup, ils réalisèrent qu'ils n'étaient plus seuls dans cet endroit étrange. A leurs côtés se tenaient Arthur et Angela Petrelli, Claire Bennet, Billy Summers, Rory Daniels, Elizabeth Black, Kerry Tomas, Sky et Elleanore Bishop. Derrière eux, se tenant assis tel un public venu admirer la scène d'un air imperturbable, se trouvaient Sylar, Alexis Kane, Caïn Ezechiel et Edmond Van Buren. Silencieux, ils ne semblaient être là qu'à titre de simple spectateurs.

- Ils ne sont pas réellement là. Ce ne sont que des productions de votre esprit, et tout ce qu'ils pourront vous dire ne seront que le fruit de votre subconscient. C'est vous qui les ferez parler, et peut-être découvrirez-vous des choses à propos de vous même que vous pensiez savoir mais qu'en réalité, vous ignoriez totalement... Tout ceci est pour vous prouver que je ne suis pas là pour vous juger. Cela va peut-être vous étonner, mais je voudrais vous aider. Vous aider à vous rappeler qui vous étiez vraiment, car vous semblez l'avoir oublié et mentir autant aux autres qu'à vous-même. Je pense que vous vous êtes perdu de vue, et nous avons là tout le temps d'arranger cela. A vous de jouer, Rick Baneson.
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MessageSujet: Re: My name is Pestilence [Topic #2]   My name is Pestilence [Topic #2] I_icon_minitimeDim 10 Avr - 18:23

We won't say our goodbyes
You know it's better that way
We won't break, we won't die
It's just a moment of change
All we are, all we are
Is everything that's right
All we need, all we need
Our love is at a bind


By One Republic


Les choses c'étaient passé si vite ... Je savais que si nous arrivions à trouver Baneson, il serait pratiquement impossible de ne pas se lancer dans un combat Fantastique comme il est possible de voir dans les films à la télévision ou au cinéma ... Peter avait fait preuve d'un peu d'indulgence envers le père des Sons Of Liberty, si j'avais possédé les nombreux pouvoirs que mon jeune frère possède, j'aurais utilisé le plus puissant de tous afin d'éliminé ce monstre sans coeur qu'est Rick Baneson, mais encore une fois, Pete et moi-même sommes assez différents l'un de l'autre ... dans un certains sens, nous nous complétons. Même s'il à surement fait preuve de bonté envers notre ennemi, j'ai eu peur que, à nouveau, mon jeune frère se laisse entrainer par ses émotions et qu'une catastrophe est lieu, mais il a bien géré le truc, après tout, il n'a fait que mutilé horriblement le torse d'une personne qui, certes, n'est pas des plus gentil.

Un deuxième homme fait son apparition dans le restaurant ... un dénommé James. Ce nom ne me dit rien, mais le visage bien, je suis pratiquement certain de l'avoir déjà rencontré il y a de cela quelques années ... ou peut-être que c'était quelqu'un d'autre, va savoir. A peine arriver dans le restaurant que le mystérieux inconnu fait déjà des siennes en guérissant totalement la blessure de Rick ... c'est dommage, nous aurions eu un sacré avantage dans notre combat.

Durant une grande partie de m'a vis, je passais mon temps à faire mon possible pour rendre fière mes parents ... Je voulais toujours essayé de faire de mon mieux, être le meilleur dans presque tout pour pouvoir être digne du nom "Petrelli" ... Enfin c'était bien avant de savoir que mes parents étaient des "spéciaux" et que Peter et moi-même aussi. J'ai appris que mes parents n'étaient pas les gens que je pensais qu'ils étaient ... ma mère était la responsable de toute une série de souci dans ce monde et pareil pour mon père, enfin en moi pire peut-être. Dans un certains sens, je n'avais pas tellement été surpris d'apprendre tout cela sur ma famille, surement parce que j'ai du en prendre conscience plus jeune, mais que mon cerveau avait été agresser pour qu'en j'en oublie la totalité ... Il y a quelques temps, je détestais tous les membres de ma famille, porté le nom de Petrelli me donnait la nausée, mais je n'avais pas le choix, je devais porté ce nom, surement parce que mon plus grand rêve, et c'est surement le même que mon frère, c'est de donné un nouveau sens au nom "Petrelli", Pete et moi-même, un jour, nous y arriverons, et ce jour, le jour ou Rick Baneson sera arrêté, sera un nouveau départ pour notre famille.

La jeune femme qui accompagnait Rick et qui ne savait certainement pas qu'il s'agissait de lui, puisqu'elle n'a pas hésité une seule seconde à faire passé son état d'ivresse dans le corps de ce dernier, prend place à nos cotés. D'après elle, les ennemies de ses ennemies sont ses amis ... Une alliée de plus est avec nous à présent. Une clef de Damoclès est pendue au-dessus de notre tête, puisque Rick menace Peter de nous tués s'il ne le laisse pas partir. J'étais assez étonné de voir que cette annonce fessait rire mon jeune frère, j'aurais pu croire qu'il s'en fichait complètement de me voir mourir ainsi que cette prénommé "Sky", mais je connais bien mon frère, il est confient, il doit certainement avoir un don pour empêché notre mort, et c'est d'ailleurs le cas. Il y a quelques mois, Peter c'était fait renversé par une voiture, il était grièvement blessé et il a été recueillit par une jeune fille qui possédait le don de guérison, inconsciemment, Pete avait du absorber ce pouvoir, car avec le simple contacte de mon épaule et la main de Sky, nous étions sauvés ... les maladies que Rick nous avait transmise, n'était plus qu'un mauvais souvenir, plus aucunes traces n'était dans notre organise, à mon plus grand soulagement.

N A T H A N "Merci Pete ... encore une fois, tu me sauves la vie ..."


C'était tout ce que j'étais capable de dire, il n'était pas temps de laissé place à la gentillesse, même entres-nous. Pete se tourne vers nous, un sourire au coin de lèvre ...

P E T E R "Je vous laisse quelques instants en tête à tête avec notre ami James. J'ai un petit compte à régler avec Baneson, je n'en aurai pas pour longtemps... enfin, pour vous. La perception du temps de notre ami le jongleur aux maladies ne sera plus tout à fait la même que la vôtre."


Après ses paroles, Peter fait face à nouveau à Rick ... Puis plus rien ... Il n'y avait plus aucune réaction de la part de mon jeune frère ou de Mr Pestilence ... Pete à fait fort sur ce coup là, il doit certainement utiliser son esprit afin que le sien et celui de Rick soit dans un autre endroit, dans un monde dit "Spirituel". Sky et moi-même faisons face à notre autre ennemi ... James. J'avais presque oublié sa présence, il était si calme, tranquillement assis sur son siège, l'air confiant ... Tout ce que je savais de lui, c'est qu'il était capable de ce guérir, ou même guérir les autres ... Ce que je savais de mon alliée, c'est qu'elle avait été capable de transmettre les effets négatifs du à l'alcool dans le corps de Baneson ... j'en conclu qu'elle est capable de transmettre les différents points négatifs de sa personne dans le corps d'un autres, que ça soit à cause de l'alcool ou autres ... Cela peut-être utile, mais je dois quand même resté prudent, ne jamais faire confiance à 100% à une personne, surtout quant il s'agit d'une aussi belle femme que Sky.

Je suis juste capable de voler ... je suis donc assez rapide, je peux esquiver sans trop de problème et je peux améliorer les effets de mes coups en prenant de la vitesse ... mais je ne sais que très peux de choses au sujet de cette menace qui est en face de nous ... Il serait bien qu'aucun coup ne soit donné, je suis diplomate avant tout, et je dois faire honneur à mon statut, même en danger de mort ... mais je n'aurais pas peur de me servir de mes poings si je suis obligé ... même si je doute que ma force brute soit suffisante contre un "spacieux" capable de ce guérir ...
N A T H A N " Pourquoi es-tu avec une personne aussi horrible que Rick Baneson? Fais-tu partie des "Sons Of Liberty" toi aussi? Ou bien es-tu seulement une personne qui ce retrouve dans un endroit au mauvais moment ... même si j'en doute."

Je suis confiants, je sais ce que je vaux ... mais je ne sais pas vers ou je me dirige et c'est bien connu, l'inconnu à toujours fait peur ...

Spoiler:
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MessageSujet: Re: My name is Pestilence [Topic #2]   My name is Pestilence [Topic #2] I_icon_minitimeMer 13 Avr - 20:18

[Ne t'inquiètes pas Nathan, c'est amplement suffisant. Par contre, je ne vois pas comment tu peux savoir que mon perso peut se régénerer puisque Peter ne t'a rien dit et n'est de toute façon pas sûr de l'exact pouvoir de mon personnage. J'aimerais donc que tu édites les parties de ton post où tu fais référence à la régénération cellulaire s'il te plait Wink. Sinon, n'oublie pas Peter que l'Expérience fait que les pouvoirs mentaux n'ont aucun effet sur mon personnage, donc connaitre son nom t'est possible via le pouvoir de Kerry+la télépathie, mais pas plus. De toute façon, t'as assez de pouvoirs ou d'imagination, pour me latter la gueule en bonne et due forme xD. Post rapide (record battu !), mais j'espère plaisant.]

"Les discours dans notre culture sont du vent avec lequel nous remplissons du vide." [John Kenneth Galbraith]
"L'humour, c'est de savoir que tout, absolument tout, est drôle ; dès l'instant que c'est aux autres que cela arrive." [Marcel Achard]
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Des gerbes. Des gerbes de mots jetés en touffes, en bouquets informes. Des fleurs fanées de lettres indigestes, de phrases parfois pompeuses et moralisatrices. Et tant de discours, tant de discours enflammés et pathétiques pleuvaient en ce beau soir d'été si doux. L'immortel ne savait pas s'il devait faire mine d'user de ses glandes lacrymales ou devait plutôt enfouir la partie supérieur de son visage entre l'une de ses mains, dans un signe évident de honte. Lui qui pensait trouver des interlocuteurs amusants, à l'image de la délicieuse Duchesse qu'il avait trouvé il y a peu, il ne semblait être tombé que sur une bande de fieffés pamphlétaires ridicules et boursouflés d'une ignorance crasse. Ni quelconque élégance, ni arguments, ni thèses dignes de ce nom n'avaient pu être décelés et dans ces babillages irritants, les poncifs et les arguments lâches et ad hominem n'avaient cessés de tomber comme des lourdes pierres dans un quelconque lac. Chacun y mit du sien dans sa longue descente aux enfers de la parole, à commencer par celui qu'il était originellement venu sauver -il en venait à se demander s'il fallait véritablement l'épargner et le laisser vivre, consterné par sa prise de parole- Rick Baneson faisant montre une fois de plus d'un non-sens total de la retenue et d'une furieuse addiction pour la gueulante bien vibrante et sonore. Le fondateur des Sons Of Liberty s'exprima pendant de longues minutes sur le poids du passé et sur ce qu'il avait subi par les géniteurs des deux Heroes, semblant rechercher une sympathie que nul dans cette pièce n'était ou ne voulait lui donner, y compris l'immortel lui-même, reniant le pathétique et la faiblesse illusoire que montrait Baneson.

Son discours parlait de tout ce qu'il avait subi à travers ses années et Caïn apprit bon nombre de choses qu'il ignorait sur celui qui se tenait à ses côtés. Ainsi, il avait fait partie des nombreux êtres spéciaux capturés par l'O.W.I du temps où l'organisation était encore pleinement active et avait sans doute été fortement traumatisé parce qu'il avait alors vécu. C'était cela la cause de tout, l'homme aux mille noms comprenait enfin toute cette rage, toute cette violence, toute cette colère que Rick Baneson avait et qu'il devait impérativement déversé sur le monde. Oui, elle était là toute l'origine de cette foutaise de "Sons Of Liberty"... La suite de son récit fut l'histoire d'une importante série d'évènements et son appartenance à ceux-ci. Le pluricentenaire apprit ainsi qu'il était devenu un agent de la corporation qui l'avait enfermé et lui avait fait quitté sa petite vie fade et tranquille et que, par la suite, il avait trahi les intérêts d'Angela pour se rallier à son fantôme de mari qui revenait alors d'entre les morts. C'était sans nul doute un des fameux participants de ce que Caïn surnommait la Bataille de l'O.W.I, où agents des deux corporations s'étaient affrontés en un combat éprouvant qui avait fait naître parfois de surprenantes associations. Le puzzle de la ligne du temps se mettait finalement en place dans son esprit et il comprenait à présent bien mieux les motivations et la psyché de Baneson. Il était certain, comme il le disait lui-même, qu'il avait bel et bien souffert de la famille Petrelli et que le Destin avait en effet une rancune tenace contre lui pour lui envoyer ses deux héritiers pour l'arrêter. La Fatalité n'avait de cesse d'avoir un humour particulièrement retors.

La suite de la conversation fut tout aussi agaçante et pitoyable : Rick Baneson s'évertua à rechercher un soutien dans ses paroles, malgré le fait que ses tentatives de collaboration avec Caïn ne lui faisait que lui donner encore plus envie de lui briser une de ces chères et tendres rotules, le fait qu'il ne tue pas les gens directement semblant jouer en sa défaveur. Cela lui apprendra d'essayer d'inculquer à autrui le fait qu'il n'était pas le fruit d'un manichéisme aberrant. Prenant apparemment confiance au fur et à mesure qu'il prenait la parole, il continua et accusa une nouvelle fois les géniteurs de la famille Petrelli avant d'essayer de se chercher des excuses tout en donnant amicalement une maladie virulente à l'ainé de la fratrie. Décidément, tout ceci devenait ridicule, en dépit du fait qu'il avait pu glaner quelques intéressantes informations dans le lot. La suite fut tout aussi ennuyante de son point de vue, hormis quelques intrigants détails : Sky fit encore montre de son pouvoir et se rangea, comme il l'avait prévu, du côté des Petrelli, tandis que le cadet se lança lui aussi dans un discours en signe de réponse pétri de bons idéaux et d'une sagesse inattendue. Bien que naïf, sa vision des choses était somme toute à étudier... Ce qui l'interpella fut le fait qu'il ne l'appela pas par l'un de ses nombreux prénom-pseudonymes, mais par le nom qu'il s'était choisi, "Caïn". La capacité de réflexion de l'immortel se mettant en branle, analysant toutes les possibilités, vint finalement à celle la plus plausible : Peter Petrelli avait acquis le pouvoir de Kerry Tomas. Ce don unique et si puissant qui agissait comme un détecteur de mensonges. Seulement, son Expérience ne lui avait pas permis de remonter plus loin et il avait juste su gratter la surface de l'iceberg. Cela promettait un certain amusement en soi. S'isolant dans ce que l'immortel pensait être une illusion, Peter Petrelli et Rick Baneson cessèrent d'exister en ce lieu pour renaître dans un autre, modelé à la convenance du dernier des rejetons de l'illustre famille fondatrice de l'O.W.I.

Il ne restait désormais que Sky, le politicien et lui dans le restaurant, même si les deux autres étaient physiquement présents, Caïn ne jugeait pas bon de les compter dans les personnes à "taquiner". Quittant sa chaise, il plaça le corps inerte de Rick sur celle-ci et soupira avant de reporter son attention sur les deux protagonistes qui lui faisaient face. Il n'y avait nul tremblement dans sa voix, puisque la peur n'habitait pas son cœur.

« Il n'est pas aussi horrible que vous le pensez. Certes, il n'est pas un saint, mais de là à employer le terme "horrible"... Quant à savoir pourquoi je suis avec lui...? Hmm, parce que je trouvais honnêtement plus intéressant d'intervenir du côté le plus défavorisé en termes numériques, soit, présentement, le sien. Et oui, je ne suis ni son allié, ni un membre des Sons Of Liberty, mais ceci est un secret, ne le dites pas à ce pauvre Mr. Baneson, il s'en trouverait follement alerté. »

A partir de "ceci est un secret", il s'était avancé lentement un long doigt blanchâtre sur ses lèvres purpurines, esquissant un sourire énigmatique comme l'être éternel savait si bien le faire. Cherchant des yeux quelque chose, un nouveau sourire naquit sur son faciès lorsqu'il trouva l'objet de ses recherches. Prenant cinq verres d'une sangria abandonnée, Caïn en posa un à côté de chacun des protagonistes, hormis le sien et celui de Baneson, obligeant le corps figé de celui-ci à agripper tant bien que mal le récipient translucide où dansait le liquide alcoolisé. Buvant une gorgée de son verre, il reprit:

« Vraiment excellente cette sangria, vous ne trouvez pas ? Bon, certes, ce n'est pas de la Vodka, mais enfin... Pour continuer à répondre à vos interrogations, je peux dire que je suis capable du meilleur, comme du pire, Sky, ici présente pouvant aisément le confirmer puisque nous nous sommes déjà croisés. Je suis, bien que je trouve ce terme impropre puisque je n'ai spécialement rien contre vous, votre ennemi, en effet, Mr. Petrelli. Je vous tuerais bien tout de suite tous les deux, mais je pense que le dialogue est aussi amusant que de torturer un enfant devant sa bien heureuse mère. Aussi, si vous avez des questions, des choses qui vous turlupinent, des diatribes, des attaques à me lancer, allez-y, je meurs d'impatience de savoir quelles paroles vous allez prononcez, avant que nous nous écharpions comme de banales brutes. J'ai de toute façon des choses à demander à votre frère et je pense qu'il sera de meilleur humeur si aucun de vous ne baigne dans son sang. Oh, rassurez-vous, cela arrivera sous peu, que ce soit de ma main ou de celle d'un autre. »

Le ton ironique et glaciale de l'immortel se tut enfin, puis l'on entendit le son d'une nouvelle gorgée d'alcool roulant dans sa gorge avant qu'un silence de mort ne s'abattit, comme il avait si souvent coutume de le faire après ses paroles. Lui qui essayait (vainement) de faire de l'humour, pourquoi personne n'appréciait celui-ci ? Peut être était-il trop hautain comme l'avait suggéré Peter Petrelli ? Dommage, lui qui se faisait une joie de discuter autour d'un bon verre d'alcool avec des "amis"...
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Rick Baneson
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MessageSujet: Re: My name is Pestilence [Topic #2]   My name is Pestilence [Topic #2] I_icon_minitimeSam 16 Avr - 5:17

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From my life support
My Iron Lung

Pour Rick, le tout n’était qu’un jeu. Certes, ce n’était pas la plus amusante des activités, mais comme dans un jeu de stratégie, il fallait prévoir chaque coup à l’avance et agir en conséquence, de façon à prendre son adversaire entre les mailles d’un filet imaginaire. Habituellement, le Bostonnais excellait dans cette activité. Il voyait chacune de ses rencontres comme un tel jeu, et il s’était jusqu’à presque toujours trouvé gagnant, sauf peut-être lors de sa capture par Elle Bishop et Billy Summers, ou encore lors de la chute de Primatech et par la suite celle de Pinehearst. Encore là, il n’avait jamais vraiment perdu, puisqu’à la dernière seconde, il s’assurant de se retrouver parmi les rangs de l’équipe gagnante. Le tout était de bien savoir disposer de ses cartes, et lorsque tout avait été joué, là, on pouvait se résigner à perdre. Plus Rick regardait la situation présente, plus il se disait que les cartes commençaient à lui manquer. Il avait chaud, et le stress montait en lui. Il allait devoir jouer solide pour espérer s’en sortir…

Il tenait littéralement Symphony et Nathan en otage, mais il savait très bien que le cadet Petrelli devait avoir accumulé une quantité impressionnante de pouvoir au fil des dernières années, et qu’il avait plus d’un tour dans son sac. C’était une certitude et Rick se savait dans une position précaire. Il savait que la moindre erreur représentait sa mort, tout simplement. Cependant, ce haut niveau de stress ne semblait pas être partagé par tous. Malgré la tension générale, malgré le fait que son frère était menacé pour un débile profond qui se sentait acculé au pied du mur, Peter Petrelli trouva du comique dans la situation au point d’éclater de rire. Non pas d’un simple rire narquois ou arrogant, comme Rick se permettait parfois dans ces moments où il avait le dessus dans un affrontement, mais bien une hilarité complète et totalement amusé, comme s’il assistait à un spectacle d’humour particulièrement savoureux. Ce n’était certainement pas la réaction à laquelle s’attendait Pestilence, et encore moins celle qu’il fallait pour le remettre en confiance. Rouge de colère, Rick essuya la réplique sèche de Peter sans broncher, même s’il bouillait en son for intérieur. Il était enragé à un point tel qu’il ne releva qu’à peine le fait que le cadet Petrelli venait tout juste d’appeler James, Caïn. Caïn… Savait-il quelque chose que Rick ignorait, où était-ce une simple référence au personnage biblique, même si le Bostonnais ne pouvait y voir une logique.

Il ne flancha pas non plus lorsque Sky se leva, la regardant d’un air méprisant. Il savait qu’il avait causé tant de douleurs à cette jeune femme, des douleurs qui déchirent l’âme et changent les êtres au cœur même de leur esprit, le genre de douleurs que personne ne devrait avoir à vivre, mais il était bien trop orgueilleux pour reconnaitre ses torts. Le Maitre des virus se voilait la face, il voyait la Texane comme une victime collatérale pour un bien supérieur. Elle s’emblait s’apprêter à lui dire sa façon de penser, puis se ravisa, indisposée par l’alcool. C’était maintenant au tour de Rick de sourire, simplement pour enfoncer la brunette encore plus creux, la faire se sentir pathétique et faible, mais son arrogance fut rapidement puni lorsque Symphony avança brusquement le bras et le toucha un niveau de son torse. Le contact eux pour Rick l’effet d’un choc brutal. Il savait pertinemment ce que son ex venait de lui faire, mais tout raisonnement était maintenant pour lui plus que pénible. Lui qui était plutôt résistant aux effets de l’alcool, il avait l’impression d’avoir bu de nombreux verres Jack Daniels et de s’être fait sauvagement frappé à la tête, tout ça en l’espace d’une seule seconde. Décidément, Pestilence détestait le pouvoir de Sky avec une passion qui lui était bien propre. Rick massa ses tempes, tentant vainement de faire disparaitre les effets d’un alcool qu’il n’avait jamais bu, puis leva un regard rougeâtre vers le trio qui lui faisait face.

Selon les dires de Peter, ils étaient maintenant hors de danger. Instinctivement, il tenta de mettre sa menace à exécution, mais même dans l’ivresse, il fut forcé de constater que l’infection qu’il avait préalablement mis en branle n’était plus présente, autant chez le Sénateur que chez Symphony. Peter les avait soignés avec un pouvoir qu’il avait emprunté à un nom qui n’était que trop familier aux oreilles de Baneson : Rory Daniels, la première personne à qui il avait adressé la parole en arrivant à New York City, et celle qui lui avait autrefois permis de redevenir sain d’esprit pendant l’espace de quelques semaines. On dit que le destin est une force bien hasardeuse, qui semble avoir ses propres plans pour chaque individu. Il semblerait que ça ne puisse être plus vrai dans la réalité de Rick.

Il n’aurait fallu qu’un seul autre mot, une autre seule parole pour que toute la rage contenue en Pestilence se libère, qu’il explose comme un imbécile heureux contre le titan de capacités qu’était Peter. Cette dernière parole ne vint pas vraiment. En fait, le cadet Petrelli s’adressa plutôt à ses propres alliés, les avertissant qu’il allait tenter Dieu-sait-quelle tour de passe-passe avec l’esprit du Maitre des virus. Avant même qu’il ne puisse faire quelque chose ou simplement dire un mot, la pièce dans laquelle Rick se trouvait sembla disparaitre autours de lui. En un clin d’œil, il n’était plus au même endroit. Lui et Peter étaient maintenant seuls, dans une salle d’un blanc impeccable qui donnait mal à la tête au jeune homme. Rick plongea son regard de jade dans celui de Peter, et s’adressa à lui dans la voix fière, mais tremblante de l’homme qui se sait vaincu mais qui n’a pas l’intention de partir sans causer le plus de dégât possible.


« Où m’as-tu emmené? »

Question faible mais directe, il ne s’attendait pas à une telle réponse de la part du cadet Petrelli. Son esprit. Il était en lui-même, ou plutôt, il y voyait comme s’il s’agissait d’un endroit physique, aux limites plus ou moins fixes. S’il n’avait pas les idées embuées dans l’ivresse et qu’il ne se savait pas en mauvaise posture, Pestilence aurait probablement aimé jeter un petit coup d’œil plus approfondie à son for intérieur, mais pour l’instant, il n’y avait que lui et Peter… ou pas? Sans qu’il ne le remarque d’abord, une dizaine d’autres individus peuplaient maintenant la pièce, tous des visages connus par le Bostonnais. Qu’il s’agisse de vieilles rencontres, comme Arthur et Angella Petrelli, Rory Daniels, Sylar, Billy Summers et Elleanore Bishop, ou encore des rencontres toutes récentes, comme Claire Bennet, Elizabeth Black, Alexis Kane, Edmond Van Buren, et même ceux qu’ils venaient de quitter dans le Las Teclas Blancas, Symphony, Nathan et Caïn, ils étaient tous des gens aillant grandement influencés la vie de Rick, en bien ou en mal. Peter lui expliqua qu’ils n’étaient pas vraiment là, qu’ils étaient des incarnations physiques de l’interprétation psychologique qu’il avait bien pu avoir d’eux. Ils étaient là pour que Rick se redécouvre et fasse enfin face à ses démons intérieurs. Un silence pesant s’installa dès que Peter cessa de parler. Le Maitre des virus le regarda, un sourcil arqué, l’alcool continuant d’affecter son résonnement.

« Non mais une minute là… T’es quoi au juste, un psychologue en devenir? À moins que tu ne veule me faire croire que je suis bien coupable de toute les atrocités de ce monde, comme tu sembles toi-même le croire. C’est plus un tribunal, un jugement final que de l’aide que tu m’apportes. Je n’ai aucun problème, merci bien. »

« Rick, arrêtes de te voiler la face. »

Rick tourna vivement la tête vers la source de la voix féminine qui venait de s’adresser à lui. Il s’agissait de Rory Daniels, timide, mais apparemment décidé à lui faire entendre raison.

« Souviens-toi, lorsque l’on s’est rencontré… Lorsque tu t’es enfin libéré de toutes ses pensées sombres. Tu avais comparé ça au fait d’être mort, puis de renaitre à nouveau. Je crois que tu as à nouveau trépassé, et que tu refuses de voir la vérité en face… »

Rick se souvenait très bien cette métaphore qu’il avait utilisée. Cette folie qui l’habitait à l’époque n’avait cependant rien à voir avec celle qui était en lui en ce moment même. Il savait qu’il était affecté par des troubles graves, qu’il lui arrivait de manquer de sommeil pendant plusieurs jours de suite avant de se laisser mourir dans son lit, de s’abandonner au bras de Morphée dans l’espoir de jamais se réveiller. Ça n’avait rien à voir avec la schizophrénie, les troubles compulsifs qui faisait de lui un vrai déglingué. Il n’était pas mort, mais plus vivant que jamais. Il sourit méchamment à l’intention de la jeune femme, qui semblait déjà connaitre sa réponse avant même qu’il ne l’ai prononcé, si on se fiait à l’expression de déception résignée qu’elle abordait.

« Je ne suis plus le Rick Baneson de l’époque. Mon nom est Pestilence, je suis celui qui précède les changements, qui annonce la fin du monde tel qu’on la connait. Je suis un martyr de devoir passer au travers de tant de souffrance pour prouver que je suis juste. Car oui, je suis juste, j’amène une justice que nous ne connaissons pas dans ce soi-disant pays porte étendard de Liberté que sont les États-Unis d’Amérique. Mon seul problème, c’est de ne pas être plus puissant, pour pouvoir mener mon but à terme. »

Arthur Petrelli s’avança, stoïque. Les mains jointes, il transpirait la confiance en lui-même d’une façon qui puait au nez de Rick.

« Certes, la puissance est un but plus que louable. Pinehearst avait pour but d’offrir cette puissance, surtout à ses agents, à mes agents. Entre mes mains, tu aurais pu accomplir de grandes choses, jeune homme, bien plus grande que ce que les Sons of Liberty ont bien pu faire. »

D’une façon assez robotique, Angella coupa son défunt mari et jugea bon d’apporter son grain de sel.

« Même dans la mort, tu continues de vouloir causer peine et colère dans ton sillage, Arthur. Baneson est un homme dangereux, imprévisible. Il aurait du demeurer dans une cellule au Level 5 et y pourrir, ou bien encore mourir comme tant d’autres lorsque tu as sauvagement attaqué Primatech et ses agents. Il a fallu que tu lui tendes la main dans ta soif de puissance et d’esprit facile à manipuler. Rien de tout cela ne serait arrivé sans toi, Arthur. »

Chicane de couple habituelle de la part des Petrelli. Rick écouta les paroles de la matriarche, incertain de ce que ça pouvait bien apporter à la situation présente, le Bostonnais regarda les autres lurons qui se trouvait autours de lui. Derrière lui, Alexis Kane le regardait, insondable. Il ne faisait que le fixer entre deux mèches de ses cheveux en batailles, les mains jointes dans son dos, un infime sourire à peine perceptible aux lèvres. Rick n’avait jamais vraiment réussi à décoder l’esprit du Ténébreux et probablement que ce qu’il savait sur lui n’était pas suffisant pour le faire parler, comme avait si bien dit Peter quelques secondes plus tôt. Il en était de même pour James/Caïn qui le regardait en se tenant à la droite de Kane. Une main se posa sur l’épaule du Maitre des virus, ce qui le força à se retourner. Elizabeth Black le regardait avec les yeux les plus doux qu’il n’avait jamais pu voir dans sa vie. Il eu l’impression que quelque chose le heurta de plein fouet, mais c’était seulement l’effet psychologique que ce regard eux sur lui. En un flash, il se souvint de la nuit passionnée que lui et la Russe avait pu passer, une nuit aux saveurs de passion et de vodka. Elle n’eut aucunement besoin de placer un mot que déjà, elle l’avait plus bouleversé que n’importe quelle illusion dans cette pièce. Il n’aurait sut expliquer pourquoi, mais quelque chose en Elizabeth venait lui brûler le cœur, non pas comme l’amour qu’il avait autrefois éprouvé pour Symphony, mais de sentiment qu’il n’éprouvait plus depuis des lustres.

Soudainement, une brèche s’ouvrit dans la paroi de la salle. Peter du être surpris sur le coup, mais le pouvoir de Rick lui permettait très exactement de savoir de quoi il s’agissait. Il l’avait déjà vécu, mais de l’extérieur, sans être là physiquement. Plus il gagnait en expérience dans l’utilisation de son pouvoir, et plus il lui arrivait d’avoir un contrôle éphémère et involontaire sur les troubles psychologiques qui étaient siens. Ce phénomène, rare et bouleversant pour Baneson, le poussait dans un état de lucidité, comme lorsque Rory vint à le bousculer accidentellement dans les rues de New York, le libérant l’espace de quelques minutes de ses démons intérieurs. Ça ne durait jamais bien plus que quelques minutes, et lorsqu’il retombait dans sa chaude folie, il retrouvait ses sombres et idées et sa mégalomanie chronique.

Un son s’échappa de la brèche, se qui attira l’attention de Rick. Il s’agissait des échos de bruits de pas, qui furent rapidement suivi d’un toussotement plus que familier. Toute les illusions avaient le regard rivé sur l’ouverture, attendant de voir ce qui se passait avait plus de clarté et d’y comprendre quelque chose. Rick ne fut surpris de se voir sortir de la brèche, ou plutôt, une version émaciée de lui-même avant qu’il n’ai eu recours aux services de Candice Wilmer. Il semblait flou et distant, malgré le fait qu’il n’était qu’à quelques mètres devant lui. Le Rick imaginaire afficha un faible sourire, plus amer qu’autre chose.


« Ne crois-tu pas que tu en as fait plus que nécessaire? Tu sais que nous allons mourir, tu le sais depuis que tu as mis ce plan à exécution, et tu refuses de te l’avouer. Ce que tu ne veux pas accepter, je vis avec. Soit que tu es franchement suicidaire, soit que tu es l’un des pires imbéciles que la Terre n’ai jamais pu avoir la malchance de voir »

Pris d’une soudaine confiance qu’il ne pouvait comprendre, Rick s’avança face à son double imaginaire.

« Qu’aurais-tu fais de mieux, qu’aurais-tu accomplis de plus? Tu serais devenu biologiste, ou encore médecin? Papa et maman auraient été vachement fiers, tu aurais sauvé des vies, mais les gens continueraient de souffrir autours de toi. »

« Nous avions un don fantastique, Rick, quelque chose de formidable, avec lequel nous aurions pu sauver des vies par millier, voir même enrailler des pandémies. Tu as préférés t’autodétruire, et emporter tout ce qui venait à croiser ta route sur ta chute. C’est mal, Rick, et plus qu’égoïste. »

« Qu’est ce que je peux bien en avoir à foutre? Je saurai moi-même juger de la justesse de mes actes et de mes choix. »

« Mais tu n’es pas en mesure de le faire, car tu t’aveugles toi-même, persuadé que si tu ignores le résultat, il ne peut t’affecté. Tu as voulu fuir en Floride, et avait même songé à t’y établir, laissant le monde dealer avec le paquet de merde que tu venais de lui envoyer. Tu n’es qu’un enfant a qui l’on a donné un revolver, et qui s’amuse à tirer sur les gens autours de lui pouvoir voir la puissance de son nouveau joujou. Eh bien tu es à court de munition, Ricky Boy, et tu dois maintenant payer pour tes actions. »

Aux yeux de Rick, la salle blanche semblait devenir de plus en plus floue. Les illusions avaient disparues, et il ne restait plus que son double imaginaire et Peter. Tout se faisait distant, lointain, comme s’il voyait les choses avec de mauvaises lunettes. Le faux Rick se retourna vers le cadet Petrelli, un sourire bienveillant bordant ses lèvres.

« Ne le tuez pas, mais enfermez le. Il devra songer à cette rencontrer et accepter une rédemption s’il veut un jour profiter de sa fameuse liberté. Gardez le bien à l’œil, car il a plus d’un tour dans son sac. »

Il tendit sa main vers Peter, attendant que ce dernier la serre.

« J’espère vous revoir un jour, M. Petrelli, dans de meilleure circonstance. Mais faite bien attention, car notre pouvoir est une arme à double tranchant. Vous avez le pouvoir de Rory pour vous défendre vous, mais saurez-vous maitriser notre capacité pour ne pas infecter les gens qui vous entourent? Nous avons… tué nos parents de cette façon, c’était probablement un des éléments déclencheur de toute cette folie. Bref, vous êtes un jeune homme vaillant et fort, vous trouverez un moyen, j’en suis persuadé… »

Rick n’entendit pas le reste de la conversation. Le tout devint flou, puis complètement noir. Le petit tour de passe-passe de Peter était terminé, mais le Bostonnais demeura dans l’inconscience, entre les chaises renversées et verres éparpillés du Las Teclas Blancas. Il ne le savait pas encore, mais son réveil serait surprenant. Un être ne cherchant qu’à échapper aux lois et règles et d’être libre ne peut trouver pire situation que d’ouvrir les yeux au sein d’une cellule gouvernementale, mais un jour vient le temps où l’on doit payer pour ses actes. Il l’avait découvert malgré lui, au plus profond de son esprit, en se faisait face à lui-même, ou du moins, une part de lui-même qu’il tentait tant bien que mal d’éliminer.

[Bref, merci bien pour ce fantastique RP de conclusion de scénario, j’ai grandement apprécié faire tout cela avec vous. Vous êtes tous, sans exception, des RPGistes hors pairs, et je suis sérieusement impressionné par les bijoux que vous avez pondus ici-bas! Je peux dire avec fierté que j’ai moi-même fait ce que je juge être mes meilleurs posts à vie avec vous, et c’est assez important pour moi. Le corps de Ricky est à votre bonne disposition, s’il manque des morceaux, je vous poursuivrai en cours What a Face Bien évidemment, vous pouvez continuer le nombre de tours que vous jugez nécessaire, mais étant inconscient, je ne crois pas que ma participation sera nécessaire. Je vous souhaite une bonne continuation, et je vais continuer de vous suivre de très prêt Wink ]
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Symphony Yardley

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MessageSujet: Re: My name is Pestilence [Topic #2]   My name is Pestilence [Topic #2] I_icon_minitimeMar 19 Avr - 19:06

Le restaurant, la panique dissipée des clients s’étant ruées vers la sortie, les cinq protagonistes… Le lieu de rendez-vous parfait s’était rapidement métamorphosé en cauchemar vivant. Mais le pire, le pire de toute cette soirée amèrement gâchée, C’était ce sentiment si difficile à avaler. Symphony s’était bêtement laissée berner par Rick. Encore une fois… Jamais il ne la laisserait tranquille. Jamais il ne la laisserait vivre sa vie paisiblement. La pauvre s’en voulait tellement de s’être fait avoir par Rick comme une débutante. Elle ne l’avait pas vu venir. Pourtant, elle ne devrait pas ressentir si fort se sentiment de honte. Qui aurait pu deviner que Baneson se cachait sous le beau visage d’Erik? Qui, mis à part James et les frère Petrelli… Finalement, le manège de son ancien amant n’était peut-être pas si difficile à voir après tout. La brune regarda avec attention le corps musclé et si typiquement floridien de Rick. Ce corps d’emprunt avec lequel il comptait la combler une dernière fois dans une nuit troublante d’anonymat. Durant les quelques secondes d’observations qui passèrent comme des heures pour la jeune femme, elle en vint à la conclusion qu’elle n’avait rien a se reprocher. L’illusion était parfaite. Le trio devait donc avoir eu des informations qu’elle n’avait pas eu la chance d’obtenir.

Après avoir transféré son ivresse dans le pauvre Rick, Sky se recula et vint prendre place aux côtés des frère Petrelli. Non pas qu’elle était avec eux, d’ailleurs, elle ne les connaissait même pas. Mais elle avait des comptes à régler avec Pestilence. Après tout ce qu’elle avait fait pour lui. Elle l’avait aimé, elle l’avait pardonné malgré les coups tous plus méchants les uns que les autres qu’il lui avait fait subir. Elle ne comprenait tout simplement pas ce qu’il cherchait. S’il la détestait, pourquoi revenait-il vers elle à chaque fois que leurs regards se croisaient? Pourquoi s’amusait-il avec elle? La pauvre en avait assez de ce petit jeu que seul Baneson semblait apprécier. Elle ne se rangeait pas du côté des Petrelli, mais bien CONTRE Rick. Il avait dépassé trop de limites. D’accord, Symph était du genre bonasse. Elle pardonnait facilement. Mais il ne faut pas abuser non plus.

Quand Rick menaça le dénommé Peter par l’entremise de son frère, Symphony prit immédiatement sur elle la menace, protégeant du même coup les deux hommes. Plus puissant qu’elle ne l’avait imaginé, Peter posa sa main sur l’épaule de son frère et assura à tous qu’il était maintenant hors de danger. Alors, le plus jeune des deux avait cette faculté de guérir. Rick était bien mal tombé cette fois. C’est avec une joie non dissimulée que Peter expliqua à Rick qu’il avait en face de lui son plus parfait Némésis. Même si la jeune femme ne comprenait pas entièrement l’explication du guérisseur, elle resta accrochée à une phrase qu’il avait dite. C’est dans un souffle qu’elle la répéta, tout bas. Comme si le simple fait de l’entendre encore la rendait d’autant plus véridique.


«À chaque part d’ombre, la possibilité d’apporter la lumière.»

Il fut un temps où Symphony apportait aux autres cette lumière. Elle était, dans sa vie ordinaire, le phare qui guidait les âmes en peine. De profession, elle s’était toujours occupée des personnes dans le besoin. Elle était là pour ceux qui ne demandaient qu’une oreille pour les écouter, qu’une épaule pour pleurer, qu’une main tendue vers eux. Elle savait trouver au plus profond des gens, cette parcelle de lumière et la faire grandir. De sa vie d’évoluée, elle n’était aucunement différente. Elle se servait de son don pour soulager les gens, prenant sur ses épaules toute la misère du monde.

Si la vie était un pendule, Sky se trouvait, avant, à l’extrême, tendant la corde le plus haut possible dans le bien. Ensuite, depuis Rick, le pendule qui suivait son mouvement de balancier s’est retrouver complètement de l’autre côté. La pauvre jeune femme était devenue un être égoïste, mue par le désir de vengeance. Elle ne s’imposait plus de limites. Elle ne vivait que sur une pensée, faire payer à Rick au centuple ce qu’il lui avait fait. Il l’avait abusée, manipulée, laissée tomber, puis était revenue pour lui faire subir encore le même manège qui recommençait et recommencerait toujours. Elle n’avait pas hésité à tuer pour se rendre plus forte, dans le seul but de le retrouver et de le confronter.

Voila qu’il était devant elle, au moment même où le pendule redescendait pour tenter de trouver l’équilibre. Elle n’arrivait pas à le faire souffrir. Elle n’arrivait pas à le tuer, même ai elle en avait la capacité. L’être qui se trouvait devant elle la dégoutait au plus profond d’elle-même. Il lui faisait pitié. Rick Baneson devait être bien malheureux pour se comporter ainsi. Il semblait rechercher la confrontation par tous les moyens et, lorsqu’enfin il l’obtenait, il se positionnait en victime. L’espace d’une seconde, Symph se dit qu’elle pourrait tenter de faire jaillir la parcelle de lumière en Rick afin qu’il puisse vivre libre de ses démons. Cette pensée ne fit que l’effleurer puis, elle disparut. Sky avait déjà mis trop de temps et d’énergie sur le maitre des virus. Elle ne voulait plus essayer de le sauver. Il lui avait fait subir assez de déception.

Dans une formule polie, Peter s’excusa auprès de ses deux alliés, disant qu’il souhaitait s’entretenir en privé avec Baneson. Évidemment, Symphony ne s’en offusqua nullement. Elle avait demandé au plus jeune des Petrelli de tuer Rick s’il en avait l’occasion. À présent, la jeune femme ne savait plus si c’était toujours là ce qu’elle souhaitait. Elle ne prit pas la peine de revenir sur ses paroles et laissa à l’homme le soin de décider du sort de Pestilence. Elle esperait seulement ne pas regretter le choix qui serait fait. Némésis regarda Pestilence droit dans les yeux puis, tout à coup, plus rien. C’était comme si leurs âmes avait quittées pour d’autres cieux. Leurs yeux étaient vides, éteint.

James profita de ce moment d’interruption pour parler. Comme à son habitude, il parlait beaucoup pour dire peu de choses. En résumé, il leur annonça qu’il n’était ni du côté de Rick, ni de leur côté. En fait, il se plaçait volontairement du côté le moins fort pour égaliser les choses. La jeune femme leva un sourcil. Cet homme était vraiment étrange. Puis, ses propos devinrent un mélange de menaces et d’amusement. Tel un enseignant devant ses élèves, il demande si quelqu’un avait des questions à lui poser avant que ne débute le bain de sang. Sky s’avança d’un pas.


«J’ai bien une question à te poser. Pourquoi es-tu méchant? Mis à part l’évidence qu’il est plus facile de n’avoir à se soucier de personne… Il doit y avoir quelque chose qui te motive. Personne ne tue que pour le plaisir, sans aucune motivation. »
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Peter Petrelli

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MessageSujet: Re: My name is Pestilence [Topic #2]   My name is Pestilence [Topic #2] I_icon_minitimeMer 20 Avr - 0:02

Silencieux, immobile et discret comme une ombre, Peter se retira modestement, laissant Rick faire face à ses démons intérieurs. Le jeune Petrelli n'était pas là pour le juger, il voulait juste aider cette âme tourmentée à éclaircir les parts d'obscurités au sein de son esprit. Et puis surtout, il voulait comprendre. Comment un tel individu avait pu en arriver à commettre tant d'actes destructeurs tout autour de lui, vivant d'épicurisme pur et dur, reléguant les autres au statut d'objets de son propre plaisir, sans se soucier des dégats qu'il pouvait leur occasionner ? Le maire de New York, cette pauvre Sky qui semblait avoir le coeur brisé,... combien d'autres personnes avait-il atteintes ?
Sans dire un mot, Peter regarda Pestilence se confronter aux personnages ayant marqué sa vie. Ce petit tour de passe-passe révéla plus de choses que le frère de Nathan ne pouvait s'y attendre. Déjà, il y eut une brève période où Rory Daniels avait réussi à le libérer de l'emprise de son pouvoir, dévoilant une toute autre personne. Mais même devant l'intervention d'Arthur et Angela Petrelli (ou plutôt les représentations qu'il en avait dans son esprit), Baneson demeurait entêté et gonflé par un égo démesuré. Même dans cette période où les Sons of Liberty commençait progressivement à couler, il continuait de délirer à travers ses projets insensés.

Non, Peter n'était pas là pour le juger. Qui serait-il pour oser se prétendre juge, lui qui avait causé la mort de milliers de personnes ? Jamais une idée de ce genre n'aurait pu lui traverser l'esprit, et ce fut pourquoi il était resté silencieux face aux reproches lancés par le maître des maladies au tout début de la confrontation. Cela dit, s'il y a bien une chose qu'il savait, c'était que chaque être humain est tourmenté, qu'il soit qualifié de bon ou mauvais. Chaque acte posé s'imbrique dans cette structure complexe que certains appellent le psyché, entité en perpétuel mouvement, ne cessant d'évoluer, de se fragiliser, de s'entourer de divers mécanismes de défense, d'être traversé de long en large par des événements traumatisants. Personne n'échappait à la règle, et tous y réagissent de manière différente. C'est d'ailleurs ce qui rendait Peter et Rick plus proche qu'ils n'oseraient jamais se l'avouer.

Tout à coup, quelque chose attira leur attention à tous les deux. Alors que l'assemblée imaginaire semblait s'évaporer jusqu'à disparaître comme si elle n'avait jamais existé, une sorte de brèche se déchira dans l'espace clair où se déroulait la scène. Petrelli eut d'abord du mal à croire ce qu'il voyait. Plissant les yeux pour vérifier qu'il ne se trompait pas, il se rappela que dans cet endroit, les perceptions n'avaient rien de semblable à celles de la réalité. Non, il n'y avait aucun doute là-dessus, c'était bien une seconde réplique de Rick Baneson qui venait d'arriver. Mais il avait quelque chose d'insaisissable, de lointain, et avait une attitude fort différente de celui qui se trouvait face à lui.
Ce qui suivit ne fut qu'une suite de joutes verbales où chacun des interlocuteurs restait cloisonné dans sa manière de pensée. La discussion semblait tourner en rond, les deux Rick restant sur leurs positions, défendant leurs valeurs et refusant d'écouter ce que l'autre avait à dire. Qu'est-ce que cela pouvait bien vouloir dire ? Le chef des Sons possédait-il une double personnalité ? Après tout, cela commençait à devenir courant chez les êtres particuliers, à croire que le pouvoir induit une scission de notre personnalité en une part mettant son don à profit pour construire, et l'autre pour détruire. Peter ne put d'ailleurs s'empêcher de penser à Alex et l'entité qui l'habitait. Les deux êtres n'avaient absolument rien en commun l'un avec l'autre, et communiquaient même comme s'ils étaient distincts alors qu'ils habitaient le même corps. Il y avait de quoi se questionner sérieusement. Qui sait, peut-être les moments de pertes de contrôle de Peter reflétaient sa propre seconde personnalité.

Ces réflexions tournaient peu à peu au délire, il était temps de mettre un terme à cette expérience percutante et non moins dangereuse. Alors que le Rick actuel commençait à vasciller et à cligner des yeux à répétition comme s'il allait faire un malaise, sa version bonne, du passé, ou Dieu seul sait quoi d'autre, s'adressa à Peter. Cela eut pour effet de le sortir de ses pensées tordues, et il écouta attentivement le personnage imaginaire. Ce dernier lui demanda d'enfermer son alter ego, tout en faisant preuve d'une grande prudence. Nathan devrait pouvoir arranger cela et faire venir une équipe de mise en quarantaine pour soutenir l'arrestation du terroriste.
La dernière remarque de l'autre Rick fit rejaillir les spéculations de Peter. Chaque don est une arme à double tranchant, pouvant se retourner contre son utilisateur ou ceux à qui il veut venir en aide. Certes, le cadet Petrelli en avait déjà fait l'expérience, mais cela le ramena à l'idée que chez certaines personnes, une certaine manière de contrôler un pouvoir était de diviser son psyché en deux. Pour le décrire d'une manière très grossière, une part bienfaisante détenait la face bénéfique du don, alors qu'un côté obscur s'accaparait l'aspect destructeur, assoiffé de sang. L'une ou l'autre entité prenait alors le dessus, que ce soit en alternance avec l'autre, ou en permanence. Oui, cette théorie se tenait.
Hochant la tête, Peter répondit enfin à l'alter ego de Rick, après ce très long moment de silence.


- Très bien. Je vais tenter de le garder endormi pour quelques heures, le temps que les autorités compétentes se chargent de lui. Je suppose que mon frère n'aura aucun mal à prendre les choses en mains. Merci pour vos conseils, qui que vous soyiez. J'espère que Rick... enfin l'autre version de vous-même, finira par trouver sa place dans ce monde, même si j'ai cessé d'être utopiste depuis un bon bout de temps.

Tournant la tête, il chercha le Rick évanoui du regard, sans succès. Il avait déjà disparu, sans doute dans l'inconscience la plus totale. Peter quitta alors son esprit, prenant soin de bien le sceller temporairement avant de revenir à lui.



* * *



Lorsqu'il reprit connaissances, Sky et le surnommé James étaient en pleine discussion. Encore étourdi et frappé de maux de tête lacérants, il resta immobile plusieurs minutes. Il finit par réussi à capter l'attention de son frère, et lui murmura d'une voix rauque :

- Il est... hors d'état de nuire. Je pense que c'est le bon moment pour appeler la police, ainsi qu'une équipe de mise en quarantaine. Ce mec est une infection ambulante, il ne faut pas risquer de contaminer des innocents. Mais bon, je te laisse faire frangin, c'est toi le pro pour ce genre de décisions.

Il lui fit un clin d'oeil complice et tenta de se relever en s'appuyant sur l'épaule de Nathan, le corps encore engourdi par l'expérience télépathique. Tous ces événements avaient fini par l'exténuer, et il allait avoir besoin d'une bonne semaine de repos au moins. Comme d'habitude, il s'était surpassé, ignorant ses limites, aveuglé par ses objectifs.
Plus passif, assez désorienté, il laissa la conversation entre la jeune femme et l'étrange visiteur se poursuivre sans intervenir, mais prêt à défendre la belle si elle venait à subir les assauts de Caïn.
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MessageSujet: Re: My name is Pestilence [Topic #2]   My name is Pestilence [Topic #2] I_icon_minitimeLun 25 Avr - 18:31

Sky c'était avancée vers le prénommé James, elle avait prit la parole me laissant derrière. Comme rien ne semblait déraper, mon attention se porta sur le corps inerte de mon frère ... les corps respectifs de Peter et de Rick Baneson étaient debout, les yeux grands ouverts comme s'ils étaient toujours là mais qu'ils livraient un combat par l'esprit ... c'est ce qu'il se passait. Je restais un peu inquiet pour mon jeune frère, même si je savais qu'il avait une bonne maitrise sur ses pouvoirs mais il devait tout de même être prudent et ne pas en faire de trop.

Si j'avais été plus puissant, si j'avais eu un autre pouvoir, j'aurais été capable de mieux protégé mon frère ... il n'aurait pas eu besoin de partir avec l'esprit de Baneson, je m'en serais chargé, enfin nous l'aurions battu ensemble ... c'est normalement le grand-frère qui protège le plus petit, mais apparemment ça doit être différent dans ma famille, tout est toujours différent dans la famille Petrelli. Plus le temps passait, plus je devenais fou. Tout ce que je voulais voir, c'était mon petit frère mais mise à part les papotes entre Caïn et Sky, c'est tout ce qu'il se passait.

Après plus ou moins 20 minutes, le corps de Rick Baneson tombe sur le sol et le corps de mon frère revient enfin à la vie, son esprit est de retour. Il manque de tomber lui aussi sur le sol mais j'arrive à le retenir à temps. Il à l'air faible, sans force, je ne pensais pas que ce pouvoir était aussi fatiguant ... enfin je m'occuperais de lui plus tard, le plus important est de bouger le corps de Baneson de là et au plus vite.

N A T H A N " Je vais l'emmener au commissariat de cette ville et de là-bas nous appellerons ce qu'il faut, c'est tout ce que je peux faire ici. Bravo Pete tu peux être fier de ton travail, encore une fois tu empêches un enfoiré de foutre le bordel dans le monde. Quand tu iras mieux, tu penseras à vérifier si mon corps n'est pas contaminer, je ne voudrais pas crever d'un rhume"

Sur ses derniers mots, je pris le corps de Baneson tout en m'envolant vers le commissariat.

Spoiler:
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Caïn Ezechiel
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MessageSujet: Re: My name is Pestilence [Topic #2]   My name is Pestilence [Topic #2] I_icon_minitimeSam 30 Avr - 13:29

[Voilà, j'amorce le dernier tour du topic. Sky, c'est donc à toi. ^^ Désolé pour l'attente.]

"Il suffit de regarder une chose avec attention pour qu'elle devienne intéressante."[Eugenio d'Ors Y Rovira]
"Ce sont toujours ceux qui posent des questions qui sont les plus dangereux. Répondre, ce n'est pas si compromettant. Une seule question peut être plus explosive que mille réponses."[Jostein Gaarder]
-------------------------------------------------------


Les évènements avaient pris une drôle de tournure, rendant en fin de compte son rôle complètement obsolète. Apparemment, Peter et Rick Baneson avaient eu un entretien mental si éprouvant que le cadet des Petrelli devait se reposer sur l'épaule de son frère pour ne pas flancher. Ahanant presque, celui-ci essayait tant bien que mal de garder sa contenance, redoutant sans doute les futurs actions de l'immortel. L'homme aux mille noms comprenait son raisonnement et pour cause, puisqu'il ne semblait visiblement pas en état de s'engager dans un autre combat de front avec un autre possesseur de pouvoirs, même si la supériorité numérique était de son côté. Étonnant comme les gens peuvent paniquer pour peu de choses... surtout lorsqu'ils sont censés être plus puissant que l'opposant dont ils craignent les assauts. Savoir garder son sang-froid était une chose que Caïn avait appris instinctivement. Raisonner dans la hâte n'avait jamais été une épreuve pour lui, puisqu'il n'avait jamais eu à y faire face. Aussi, même face à ce contingent de super-héros autoproclamés sortis d'on ne sait où, l'Ankou ne trahissait ni dans sa démarche, ni dans son attitude, ni évidemment sur son faciès impassible borné dans un sourire énigmatique, ni même dans la moindre de ses pensées un quelconque signe de peur ou de panique. Son talent d'orateur et son comportement paradoxal et sibyllin avaient déjà eu raison par le passé de nombre de gens sans qu'il n'en soit venu aux mains. Et lorsque ce cas arrivait, quel que soit son adversaire, grâce à nombre de facteurs, il repartait aussi vivant qu'il était arrivé, comme si le Destin lui octroyait un sursis temporaire. Sursis qui se répétait indéfiniment...

La rescapée d'une de ses fameuses rencontres où il avait fait preuve de son incompréhensible attitude s'était auparavant avancée pour poser une question, suite à sa tentative d'accélérer les choses et de passer les traditionnelles diatribes. Et quelle question. Décidément, il ne tombait que sur des personnes à l'esprit étriqué. "Méchant ?" Il n'en était rien. Caïn était même quelqu'un qui pouvait se révéler adorable, vous donnant un coup de main de "bon cœur" en dépit du fait que cela soit difficile à obtenir et que ce soit surtout à voir. Plus que la grotesque tentative de la jeune femme d'étancher sa curiosité malsaine, c'était l'aberrant manichéisme qui transpirait de son interrogation qui donnait subitement envie à l'immortel de sortir le magnum présent dans sa poche pour lui coller une balle en plein milieu de son joli front d'albâtre. Il choisirait d'y répondre plus tard, lorsque la situation se serait déverrouillée et qu'un relatif calme se serait emparé de la scène. Du coin de l'œil, l'allié momentané de Rick Baneson jeta une œillade furtive sur le fondateur des Sons avec un dédain désillusionné. Décidément, un gueulard restait un gueulard. L'impression qu'il avait de Rick Baneson était loin de s'être amélioré... L'aider ? Maintenant qu'il avait lui-même perdu son combat et cela aussi rapidement, l'immortel ne comptait aucunement lui venir en aide. Un séjour en prison lui serait extrêmement profitable et peut être qu'enfin, finirait par le changer en un être digne de ce nom qui n'est pas soumis à ses bas instincts... L'incarcération lui serait sans aucun doute profitable et lui permettrait de réfléchir. Du moins l'Ankou l'espérait-il. Quand l'ainé des Petrelli s'avança pour emporter avec lui le fugitif, Caïn resta de marbre, ne montrant aucun signe d'hostilité ou d'envie de l'arrêter. Il n'avait cure de ce qui arrivait désormais à Baneson, ayant déjà prédit l'endroit où il finirait.

Ce qu'il montra alors fut beaucoup plus intéressant : le politicien révéla son pouvoir aux autres membres de cette petite sauterie, s'envolant tel un superman moderne et sans costume avec Baneson sous le bras, selon ses dires en direction d'un commissariat. Le théâtre à présent libéré d'éventuels gêneurs, l'immortel pouvait enfin commencer la dernière scène de cet acte grandiloquent qu'était la chute des Sons. La pièce avait bouleversée le monde, mais elle devait bien prendre fin un jour et Caïn comptait bien tirer partie de cela et obtenir quelque cachet supérieur. Il était désormais temps d'arrêter de faire languir Sky et de lui apporter la réponse qu'elle attendait... Puis ce serait autour de l'homme aux mille noms de poser ses questions au rejeton Petrelli. Un pressentiment insidieux l'avait agité en sa présence et il lui fallait calmer sa curiosité pernicieuse. Il porta une dernière fois son verre de sangria à ses lèvres écarlates, avalant cul sec le liquide alcoolisé et les agrumes présents dedans, puis le reposa dans un petit claquement sec sur une table proche. S'avançant doucement et réajustant une seconde son couvre-chef, l'homme qui avait plutôt l'air de sortir des films noirs avec son trench-coat s'arrêta à seulement un mètre de la jeune femme -distance que certains qualifieraient déjà de pure folie.

« Je vais répondre à votre "question"... Permettez-moi déjà de vous dire que la méchanceté est un terme infantile et un concept bien trop simpliste ou, plutôt, dérisoire pour me taxer de l'être. Pourquoi me mettant du côté de Baneson, suis-je soudain considéré comme un être mauvais ? Caïn s'était avancé de deux pas, tandis que son regard plongeait dans les beaux yeux bleu de son interlocutrice sans ciller. Ne voyez-vous l'univers que comme deux forces opposées, le Bien et le Mal, chacun dans son coin tel des gamins jouant à un jeu fade ? Avez-vous donc une vision si manichéenne de l'existence, Mademoiselle Sky ? De même, dois-je vous rappeler que ce n'est que la deuxième fois que nous nous rencontrons et que vous ne m'avez jamais vu tuer personne ? Certes, avoir une attitude menaçante, mais je n'ai pour l'instant ôté la vie à personne sous votre regard... L'immortel s'avança de nouveau, franchissant quelques centimètres supplémentaires, son regard toujours plongé dans celui de Sky, ne cillant pas, fixes telles les pupilles d'un serpent allant bientôt consommer sa proie. Quant à mes motivations... Je n'en ai tout simplement pas. La raison la plus simple cache parfois quelque chose de plus dangereux qu'une chose compliquée, Mademoiselle Sky. Il franchit cette fois les derniers centimètres les séparant, se retrouvant littéralement face à face et nez à nez avec la demoiselle, comme s'il allait lui offrir un baiser empoisonné. Mais s'il vous faut vraiment une raison... Je tue... Parce que je trouve cela... intéressant. »

Considérant qu'il avait bel et bien répondu -même s'il se doutait que Sky ne comprendrait pas ou ne ferait pas mine de comprendre, comme la plupart des personnes- l'immortel se détourna et se dirigea cette fois-ci vers le dernier Petrelli qui semblait être au bord de l'évanouissement, s'arrêtant à un petit mètre de lui, sachant bien que les Heroes avaient le don d'attaquer autrui dès qu'ils sentaient qu'ils étaient en danger. Une habitude qui avait le don de l'horripiler. Regardant d'un œil indifférent ce spectacle qui était quelque peu affligeant, l'être qui avait surpassé la douleur et la mort de nombreuses fois s'accroupit pour se mettre au même niveau que le cadet, son visage arborant toujours ce sourire un peu moqueur, un peu charmeur. Sa voix grave quitta sa froideur habituelle pour quelque chose qui ressemblait à un peu de compassion :

« Êtes-vous bien sûr de pouvoir arriver à partir d'ici, Monsieur Petrelli ? Vous me semblez un peu patraque. J'aimerais, si vous le voulez bien, à mon tour vous posez une question : puisque vous avez rencontré Sylar, vous avez sans nul doute aussi rencontré celle qui l'accompagnait et qui était alors sa compagne... Je veux bien sûr parler de Kerry Tomas. Je l'ai croisé après l'explosion de la Maison Blanche, en pleine quête de repenti et puisque je m'intéressais à elle, j'aurais voulu m'enquérir de sa santé. A-t-elle réussi à reprendre le chemin de la droiture qui lui avait alors fait tant défaut ? Oh non, ne soyez pas surpris, j'ai bien spécifié que je ne suis moi-même pas quelqu'un de "foncièrement" mauvais. Pour reprendre les exemples des couleurs -et mettre un point final aux interrogations de Mademoiselle Sky- je me qualifierais d'un gris sombre. Bon, pour en revenir à ce qui m'intéresse, j'aimerais également savoir si son enfant se porte bien ? Est-ce une fille ou un garçon ? C'est que je voudrais envoyer des fleurs à la jolie maman... »

Toute sa tirade s'était vu rehaussée d'une teinte sinistre qui pouvait porter à confusion sur ses réelles intentions à cause du sourire funeste qui fendait sa face. Se relevant et s'asseyant tranquillement à la place qui était la sienne lorsqu'il était entré, il ajouta :

« Bien entendu, si vous me livrez ces informations, je vous laisse partir sans une égratignure. Je peux même vous payer l'avion pour rentrer à New York si vous voulez. Je cherche juste à étancher ma curiosité puisque que je ne l'ai pas revu depuis fort longtemps. »

Ne se faisant pas d'illusions quant à ses demandes -c'est fou ce que les gens "biens" vous posaient des questions, mais ne répondaient jamais aux vôtres- Caïn avait un dernier atout dans sa manche, mais il n'espérait tout de même pas avoir recours à cela. Ce ne serait tout de même pas une méthode très élégante...
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MessageSujet: Re: My name is Pestilence [Topic #2]   My name is Pestilence [Topic #2] I_icon_minitimeJeu 23 Juin - 8:55

Une ribambelle désordonnée d'ondes sonores crapahutant douloureusement jusqu'au cerveau quasi anesthésié. Une vue trouble, comme lorsqu'on tente d'ouvrir les yeux dans une piscine dont la densité de chlore est trop élevée. Une attention aléatoire, vagabondant à son bon vouloir sans se soucier de son propriétaire. Et pour couronner le tout, une légère nausée qui montait progressivement, aussi menaçante que la lave d'un volcan sur le point d'entrer en éruption. Le moins que l'on puisse dire est que Peter ne se sentait pas du tout dans son assiette. C'était comme s'il se trouvait loin, extérieur à la scène qui se déroulait à cet instant, coincé dans un monde de douleurs et d'étourdissement. Il dût fournir un effort démesuré pour se raccrocher à la conversation de ce dénommé Caïn, et qui paraissait plus qu'abstraite à ses yeux. Il semblait s'adresser à la belle demoiselle en robe de soirée rouge. De toute évidence, les deux individus n'en étaient pas à leur première rencontre, et la précédente ne s'était pas déroulée dans les meilleures conditions. Qu'étaient-ils en train de se dire ? Quelle tournure prenaient les événements ? Le plus jeune des frères Petrelli était à peine capable de pouvoir répondre à ces interrogations. Sa tête... elle lui faisait tellement mal.

Mais tout à coup, l'homme mystérieux se dirigea vers lui. Peter tenta de rester vigilant, la tête encore dans le nougat. Ce Caïn, il était trop proche, beaucoup trop proche. Il devait... partir, s'éloigner du cordon sécuritaire. Pete' la sentait, il ressentait son aura, imposante, froide et tranchante comme une lame de rasoir. Ce type contenait en lui beaucoup de ressources. Oui, le pouvoir d'Alex ne laissait aucun doute là-dessus, Petrelli pouvait palper cette essence vitale conséquente, cette source intarissable de force. Mais non... il était incapable de la lui prendre. Était-il trop faible, ou l'inconnu était-il trop fort ? Peut-être les deux... Tant pis... Tout ce qu'il pouvait faire pour le moment, c'était tenter de l'écouter sans laisser son esprit s'égarer. Il rassemblait ses dernières forces pour ne pas sombrer dans une syncope douce et moëlleuse comme un édredon empli de plumes. De quoi parlait-il ? De Kerry, oui, il avait bien entendu le prénom de la rouquine. Que lui voulait-il ? Des nouvelles, il demandait de ses nouvelles. Il savait pour son enfant, même s'il en ignorait le sexe. Lui envoyer des fleurs. *Mon cul ouais*. Il ne devait pas savoir où elle se trouvait, ni qu'elle avait donné naissance à une fille. Il le menaçait. S'il lui disait où se trouvait Kerry, il le laisserait partir sans une égratignure. Futilités ! Il se régénérerait, de toute façon.

D'une voix enrouée, il lui répondit, levant les yeux en sa direction, des yeux perdus dans le vague, mais qui ne laissaient aucun doute sur leur expression tout sauf amicale.


- Kerry va bien, elle peut être fière de ce qu'elle est devenue. Il tousse. Autrement dit, pas une putain de fêlée dans le genre de Sylar ou des Sons. Mais vous pouvez toujours rêver pour que je vous dise où elle se trouve en ce moment. Elle se passera de vos fleurs, mais je me ferai un plaisir de lui transmettre le message, si vous le souhaitez.

Cette pointe d'ironie avait pour unique but de provoquer cet homme qui restait de glace, le tester, voir jusqu'où allaient les limites avant qu'il ne révèle sa vraie nature, quand bien même il en aurait une. Kerry aurait fait la même chose pour Pete', il en était persuadé. Lui qui au début ne pouvait pas supporter cette femme qui s'était alliée à son pire ennemi, avait menacé l'une de ses amies les plus précieuses et avait trahi tant de monde, voilà qu'il faisait tout cela... pour elle. Mais la donne avait changé. Il y avait Lisa désormais, ainsi qu'Alex. Il se rappela brièvement cette promesse qu'il s'était faite de les protéger, de ne pas laisser la petite, sa nièce, devenir la pitoyable version future qu'il avait rencontrée quelques jours auparavant. Il était convaincu que, même devant une immense menace, Kerry ferait pareil, elle défendrait Peter, elle ne le trahirait pas. Ironie du sort, il ignorait que ce serait le cas, à peine quelques heures plus tard, lorsque la rouquine se retrouverait face à l'Entité en furie.

- Et maintenant, si vous retourniez tranquillement à votre table pour nous laisser tranquille un moment ?
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Caïn Ezechiel
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MessageSujet: Re: My name is Pestilence [Topic #2]   My name is Pestilence [Topic #2] I_icon_minitimeMer 6 Juil - 1:40

[Fin de topic pour moi, ce fut un grand plaisir de RP avec vous tous ! Sky, tu peux choisir de poster et de boucler le sujet ou alors de ne rien faire, mon post pouvant très bien fermer le sujet. J'espère que vous aimerez What a Face .]

"L'ironie du sort, c'est la face cachée de notre destin." [Paul Guimard]
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Il le regardait de haut, alors qu'il était si faible et si... pitoyable. Il gisait à ses pieds, à sa merci -ils étaient à sa merci- et il trouvait encore la force de lever son regard fade et mou vers lui. Qu'essayait-il de faire ? De lui envoyer des regards noirs qui ne feraient même pas détourner les yeux d'un enfant en bas âge ? De l'impressionner peut être par sa "force mentale" ? D'essayer vainement de lui tenir tête ? L'orgueil était décidément un Péché Capital qui avait encore de beaux jours devant lui. A croire que Mr. Petrelli, à force de pouvoir lutter à armes égales avec Sylar avait fini par croire qu'il était d'une invulnérabilité et d'une puissance sans bornes. Pathétique erreur qui montrait bien que le "Héros" qui se trouvait devant lui n'en était pas un, mais plutôt un ersatz tronqué et corrompu par ses faces à faces avec la lie des êtres à pouvoirs. Devait-il lui envoyer, tel un crachat magnifiquement expulsé de la bouche crasseuse de la Vérité, toutes les erreurs de jugement qu'il avait fait par le passé, ce qu'il avait engendré et lui montrer combien sa fierté mal placé et son orgueil de petit héros froissé et faiblard n'était ici pas de mise, devant lui, ennemi alors présentement tout-puissant, qui avait encore la magnanimité de ne pas les avoir tué sur le champ, lui et Sky, alors qu'ils étaient à sa merci, dans le creux de sa main même ? Dire qu'on disait d'habitude que c'était lui l'arrogant. Hypocrisie mensongère, héros illusoire, péché dramatiquement drôle semblaient s'être donnés rendez-vous en la seule personne d'un individu bêtement fier qui pouvait risquer de perdre la vie pour quelques mots d'une arrogance déplorable. Ah, vraiment, il n'avait pas que cela à faire. Le meurtrier d'Asami courait toujours dans les rues, impuni. Et son crime devait être vengé. Sa patience légendaire commençait à s'effriter et il se disait presque qu'il se devait à nouveau de montrer sa virtuosité au pistolet et au couteau, plutôt que de parler avec un homme borné dans sa compréhension stérile et fausse. Les gens ne réfléchissaient jamais assez en le voyant et il déplorait cet état de fait. En quatre-cent-cinquante-et-un ans, Caïn n'avait toujours pas rencontré de personne qui avait été assez sage pour ne pas lui sauter à la gorge ; croyant bêtement avoir à faire à n'importe quel crétin porté sur le meurtre. Il était las. L'envie de sortir et d'actionner sa petite surprise s'empara de lui l'espèce d'un instant, mais il retint son geste et écouta plutôt les dires de l'éponge pressé et cacochyme qui essayait vaguement de le regarder. Il ne se heurta qu'à son regard insensible et glacial.

Les mots sortirent lentement de la bouche du Petrelli : dans chaque syllabe douloureuse qu'il prononçait, dans chaque lettre qu'il parvenait à grand peine à sortir de sa bouche, l'Immortel lisait une profonde fatigue. Comme il l'avait pressenti, les paroles que Petrelli prononça était dérisoires. Empreint d'une non moins stupide pathétique tentative de défendre sa nouvelle amie -que c'était mignon d’imbécilité- elles cherchaient en plus, dans un élan de suicide semble-t-il influencé par le Nihilisme, à le provoquer. Décidément, il aurait tout vu. Qu'espérait-il faire alors qu'il n'arrivait même pas à se tenir debout, qu'il n'avait aucune armes et que Sky, bien que parfaitement en bonne santé physique, n'en menait pas non plus bien large au niveau mental et qu'elle ne lui serait d'aucun secours d'aucune sorte ? Croyait-il vraiment arriver à s'en sortir vivant s'ils luttaient maintenant ? Néanmoins, les mots qu'il prononça n'étaient pas tous à jeter, car certain étaient d'intéressantes révélations. En quelque sorte, Peter Petrelli avait répondu à sa question. Ainsi, Kerry Tomas n'avait pas replongé, elle avait continué à lentement parcourir le chemin dont elle s'était détournée autrefois. Elle avait même finie par renouer avec ceux qui étaient auparavant ses compagnons. Étonnante et fulgurante évolution. Ce serait donc un plus grand plaisir encore que de constater cette évolution de ses propres yeux, avant de retourner à la chasse au meurtrier d'Asami. Le rôle de Peter Petrelli était désormais terminé. Il devenait à présent obsolète, ainsi que sa conversation. La dernière phrase qu'il lâcha fit soupirer bruyamment Caïn, montrant bien que les vociférations inutiles du Heroes ne provoquaient chez lui qu'un profond ennui.

« Je suis étonné qu'un être si fatigué et si désarmé que vous ait encore l'illusion de croire que vous pourriez gagner si nous nous battions dès à présent. Vos paroles ne font que vous bercer dans vos chimères, je vous dirais la même chose que j'ai voulu faire comprendre à Sylar, maintes et maintes fois : ce n'est parce que vous avez plus de pouvoirs que moi, que vous êtes pour autant plus puissant. La puissance se situe autre part, Monsieur Petrelli. Je pense que vous aviez déjà le potentiel d'être un Héros avant que vous n'acquériez vos pouvoirs. De même que Sylar avait le potentiel d'un meurtrier avant de se lancer dans sa course aux "Brainshakes", ces si délicieuses boissons qu'il adore tant. Avec de la glace à la vanille, j'en suis sûr. Tout cela pour vous faire remarquer, que même si vous seriez immortel -j'ai dans l'idée que vous avez rencontré Claire Bennet à un moment ou un autre ; eh oui, je connais son existence- Mademoiselle Sky ici présente ne l'est pas. Ainsi, si vous, vous pouvez survivre, elle, ne peut pas en dire autant.Il se baissa à la hauteur du Petrelli, plongeant ses yeux hivernaux dans les siens. Un mince sourire en coin apparaissant, tandis qu'il continuait :Vous n'avez absolument pas du tout pensé à elle n'est-ce pas ? Vous n'avez pas pensé que je la tuerais. Et vous n'avez également pas pensé au fait que je pourrais vous torturer à loisir grâce au pouvoir de la Cheerleader et que nous revivrons ensemble pendant des heures et des heures votre longue agonie ? Encore... et encore, et encore, et encore ? Et nous savons tous les deux que vous n'êtes pas actuellement en état de vous défendre... J'en saliverais presque d'avance... Mais, nous avions un accord, Monsieur Petrelli. Caïn se releva tout en obligeant son ennemi à s'asseoir sur une chaise qui était derrière lui. Je vous laisse donc tranquille tous les deux. Et je vous appelle un taxi et vous commande des billets d'avions sur le champ, comme convenu. Vous devriez partir tout de suite, les médias, sinon les gens qui étaient ici risquent bientôt d'arriver. »

Caïn s'éloigna de Peter pour tranquillement se diriger vers la sortie, passant la porte nonchalamment, comme si rien ne s'était passé, puis il s'arrêta juste devant l'entrée. Il empoigna son portable et appela les diverses compagnies promises pour réserver sous divers noms différents. Ils pourraient prendre le prochain avion. Se rendant de nouveau à l'intérieur, il ajouta dans un dernier sourire pour son auditoire -pour faire comprendre à Peter Petrelli toute son impuissance présentement et pour achever sa victoire douce-amère :

« C'est fait. Un taxi et un avion vous attend. Ah et Monsieur Petrelli... Merci de votre sollicitude, mais je porterais moi-même mes fleurs. Je sais où et comment trouver Mademoiselle Kerry Tomas. Je lui transmettrai votre bonjour. Ce fut un plaisir de m'entretenir avec vous... Au revoir et à bientôt. »

Les derniers mots résonnèrent comme un bien mauvais augure tandis que l'immortel sortait une bonne fois pour toute du restaurant, tournait à l'angle de la rue et y disparaissait littéralement dans une fumée noirâtre aussi sombre que ses pensées. Nul ne pouvait à présent prédire ce qui allait arriver à Kerry... Hormis Caïn lui-même.
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MessageSujet: Re: My name is Pestilence [Topic #2]   My name is Pestilence [Topic #2] I_icon_minitime

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