Il était une fois... Une cuite à la téquila Paf [terminer]

Il était 2 heures du matin à New-York, les bars étaient désert, les rues étaient déserte et Daniel lui... Bin il était bourré. L'homme vagabondait dans New-York pour rentrer chez lui. Il essaya de rentrer chez lui... Il tenta d'ouvrir les portes de son appartement... Cependant, après avoir essayé toutes les portes de sa rue, Daniel passa à autre chose. Le truc c'est que Daniel était juste dans le mauvais quartier...

Daniel était vraiment bourré, c'était le genre de mec qui tenait même plus droit... Après plusieurs tentatives pour marcher droit, il tenta de se rattraper sur tout ce qui pouvait l'aider. Après avoir vomi trois... Non quatre fois. L'homme se retrouva alors sur le toit d'un immeuble. Vous dire comment il était arrivé là...

L'homme matérialisa alors un club de golf à la main ainsi qu'une balle de golf. Vous me direz, rien d'extraordinaire. Cependant, la taille des balles de golfes et du club étaient énormes. La balle avait juste un diamètre de deux mètres.

Daniel se mit en position et commença à tirer un peu partout. L'adolescent regarda partir chaque balle tout en explosant de rire après chaque impact.

Tireli pimpon sur le chiwawa un coup en l'air un coup en bas... A mais quel homme se Carlos...

L'homme alla s'accouder contre le bord de l'immeuble pour aller vomir encore une fois. Mr Langton était pitoyable. Daniel ne se rappellerait surement pas de ce qu'il allait faire cette nuit mais une chose est sur c'est que ça allait être d'enfer.

L'homme eut une hallucination et se retourna alors vers une de ses visions.

Et dit moi tu les aimes comment tes frittes?

Daniel pouffa de rire puis recommença à jouer à son petit jeu. Cela faisait bientôt vingts minutes qu'il avait commencé. Mr Langton commençait déjà à semer le bazar pas possible dans New-York. Quand les gens se réveilleront le matin en ayant une drôle de tête.

Deux heures du matin, encore trop tôt pour se réveiller. Sortit de mon sommeil pourtant si confortable, je prends la peine de connaitre la cause de mon réveil en faisant un petit saut de quelques secondes en arrière. Je faillis sursauter une nouvelle fois en entendant un bruit d'impact sourd, tout près de la sortie du parking.
D'ailleurs, une nouvelle explosion se fait entendre dès que je reviens à la réalité. Plus loin cette fois-ci, mais toujours trop près à mon goût. Cela fait six mois que j'habite dans se parking oublié, et j'ai rarement vu ou entendu d'activité humaine aux alentours. J'aspire à la discrétion, mais ça n'a pas l'air d'être le cas de mon nouveau colocataire.

Je me redresse donc dans ma voiture, enfin mon blouson de cuir, et sort du parking d'un pas rapide. Mes nuits sont déjà assez courtes comme ça, pas besoin d'avoir un réveil mal réglé à proximité.
La brise nocturne me fait frissonner et le ciel dégagé et la lune bien haute me laisse assister à un spectacle pas très commun. A cinq mètres de l'entrée du parking, une énorme forme sphérique blanche est encastrée dans le sol. Encore mal réveillé, j'ai un instant que peut-être, la Lune avait décider de se payer une petite visite sur la Terre. Mais en observant mieux, je vis que d'autres formes sphériques ont atterries un peu plus loin. Mon vieux réflexe est de penser aux extraterrestres, mais quelques secondes plus tard, j'assiste au phénomène en direct. Une énorme boule de 2 mètre de diamètre s'écrase contre le mur un bâtiment, pulvérisant le béton dans un vacarme inaudible.
Ah, c'est vrai. Il y a déjà des extraterrestres sur Terre.

Revisionnant la scène au ralenti à travers mes yeux blanchis, j'essaye de repérer la provenance des projectiles. J'arrive à repérer le toit d'un immeuble beaucoup plus loin dans l'avenue déserte, et commence à courir pour le rejoindre.
Tirer des grosses boules blanches dans tous les sens, tu parles d'un pouvoir…

Quatre explosions ont eu le temps de retentir dans le quartier fantôme avant que je n'atteigne le bâtiment repéré. Bien évidemment, aucun ascenseur de marche dans une partie non rénovée de la Grande Pomme, alors je monte quatre à quatre les escaliers pour rejoindre l'imbécile. Sentant en moi la fatigue et l'exaspération monter à chaque foulée, j'arrive enfin devant la porte du toit et l'ouvre sans grande délicatesse.

- C'est pas finis ce boucan, oui ?!

Ca paraitrait presque banal pour une scène de tapage nocturne, si nous n'étions pas sur le toit d'un immeuble au milieu d'une ville à moitié en ruine. Ca m'a toujours intrigué de remarquer que notre monstruosité est vraiment invisible aux yeux des humains normaux. Moi même, j'arrive facilement à me faire passer pour un humain normal à New York, la ville où se rassemble en ce moment même, la pourriture du monde.

L'homme de dos est un peu plus grand que moi, mais en voyant sa carrure, il ne m'a pas l'air beaucoup plus âgé. Il tient dans la main un club de golf, ce qui me fait m'arrêter dans mon approche. Je place une main sur mon semi-automatique planqué dans la poche de mon blouson en priant qu'il marche si jamais je devais l'utiliser. J'ai jamais utilisé ce truc là.
Soudain, je remarque que le jeune homme est tourné dans une direction qui ne me plait pas. Devant lui, scintille les lumières d'un quartier rénové.

- Tu peux pas aller faire ton sport ailleurs ? Je sais pas… Dans un golf par exemple ? Tu sais, comme tout le monde ?

Par sûr que celui-ci m'écoute, je sors mon arme et la pointe sur lui d'une main ferme. Il ne faut pas qu'il tire sur un bâtiment habité.

C'était vraiment « le gros kiff ». Daniel était complètement mort, il ne savait absolument plus ce qu'il faisait. Daniel avait commencé à remodeler ainsi une partie de la ville à son image. Il faut dire que la téquila avait vraiment jouer sur sa vision des choses..

L'homme planait tout en continuant sa petite partie de golf.... Il faut dire que ce n'était pas pareil que quand il était encore insouciant de ses pouvoirs. Les trous dans les vitres avaient laissé place à des morceaux de mur fracassé.

Il modélisa une pizza avec l'argile et modifia alors son club de golf. Dans un regard plus que divaguant vers la ville. L'homme se parlait à lui tout seul.

Vas-y Daniel , la pizza réclame vengeance!

Mais soudainement une personne apparue derrière lui. Daniel distinguait à peine la personne. Il n'arrivait pas à déterminer la couleur de ses yeux ou encore s'il avait présence d'acné sur son visage. Mr Langton se retourna pour faire face à cet inconnu.
-C'est pas finis ce boucan, oui ?!

Daniel essaya de forcer sur ses yeux pour essayer d'identifier le visage de son interlocuteur. La personne devait avoir approximativement son âge. Sa coupe de cheveux lui faisait penser à Justine beber . Ce dernier semblait protester de part l'activité de Daniel. C'était plutôt le genre de personne qui venait moucharder sur les bonnes soirées et Daniel, bin il aimait pas les mouchards. Jusqu'au moment ou l'homme sortit un semi automatique.

- Tu peux pas aller faire ton sport ailleurs ? Je sais pas... Dans un golf par exemple ? Tu sais, comme tout le monde ?

Vu le calibre pas n'importe qui se trimballait avec un engin pareil. L'homme le regardait d'un regard tendu. Un truc comme ca ne lui ferai rien, C'était seulement une menace parmi tant d'autre qu'il avait vécu. Le facteur d'ivresse cependant venait jouer un rôle vraiment important et dans des moments comme ça, les gens font des choses qu'ils regrettent...
Il aspira la batte dans son corps tout en s'approchant d'une démarche aléatoire de cet invité . Son sourire sur le visage toujours présent. En même temps, après une bouteille de téquila, pas beaucoup de genss ne pourrait pas rire. Cependant, Daniel n'était pas comme tout le monde cela faisait maintenant prêt de 2ans qu'il s'en était aperçu...

Qu'est-ce que tu fais là mon grand ? Tu t'es perdu ? Tu cherches ta maman? Aller range moi ca, tu vas te faire mal...

Son visage rieur commença à s'assombrir, le clown avait'il raison ? Peut-être fallait-faire sa propre place dans ce monde. Cette place, peut être devons-nous la faire nous même? Daniel se retourna alors et regarda alors la ville. C'était évident qu'elle n'était plus si tranquille qu'avant. Est-ce-que le Joker avait raison ou tort... C'était la grande question qui tracassait Daniel.

Si tu veux une bière sert toi.

L'homme sortit alors une cigarette de sa poche ainsi qu'un zippo, il s'agissait d'une mauvaise habitude qu'avait prit Daniel. Mr Langton tira une latte et recracha de la fumée dans l'air. Cet homme avait son arme braquet sur lui. Allait-il devoir montrer les crocs? Lui montrait qui il était réelement?

Le jeune homme se retourne avec des gestes lâchés. Il a l'air bien défoncé et fronce les sourcils pour essayer de m'identifier. Lui aussi doit peut-être se demander ce que fait quelqu'un sur le toit d'un immeuble à deux heures du matin. Alors qu'il établi lentement un jugement du premier aperçu qu'il a de ma personne à la faible lumière de la Lune, j'essaye aussi de me renseigner sur l'identité de l'inconnu. Les cheveux clairs, le visage creusé par l'alcool et un grand sourire niait, tout ce qu'il y a de plus agaçant à voir quand on vient de se faire réveiller.

Il semble s'arrêter de m'observer lorsque je sors mon arme pour être sûr que mon message soit bien clair, mais il n'a pas vraiment l'air effrayé. C'est alors que, comme une réponse à ma menace, il me démontre ses capacités. Ce que je prenais pour une arme potentielle se déforme pour fusionner avec le corps du bourré comme si elle faisait partie de lui-même. Apparemment, son pouvoir ne se réduit pas à balancer des grosses balles de golf, ce qui est un peu plus problématique.

Mais lorsqu'il commence à s'approcher d'une démarche tanguante, je redresse mon arme tout en reculant à l'unisson pour le garder à distance. Face à un mec qui sourit devant une arme pointée sur lui, en pleine nuit, j'ai l'impression de me retrouver dans un vieux film d'horreur.

- Qu'est-ce que tu fais là mon grand ? Tu t'es perdu ? Tu cherches ta maman? Aller range moi ça, tu vas te faire mal...

Le mec n'a pas l'air de vouloir quitter le registre de l'horreur en me sortant la réplique type du méchant surpuissant. Je déglutis avec difficulté en essayant de ne pas montrer ma peur face à l'homme menaçant. En effet, je ne sais toujours pas quelle est l'étendue de ses pouvoirs, mais je sais que les miens sont inutiles en combat. Alors qu'il s'avance encore vers moi, je vois son visage s'assombrir comme si une pensée plus profonde était venue gâcher son ivresse.
Mais alors que je commence à sérieusement envisager de lui tirer un coup dans le crâne (juste pour voir) avant qu'il ne me pousse du toit, l'homme se tourne, ne faisant plus vraiment attention à moi.
Reprenant un peu mon souffle, je le vois se retourner vers la ville. S'est-il rappelé qu'il voulait la détruire avec ses balles de golf géantes ?
Il ne fait plus attention à mon arme, mais je la garde pointée sur lui, difficilement convaincu qu'elle est inutile contre lui. Peu importe le type de monstre, il doit bien y avoir un moyen de les détruire.

- Si tu veux une bière sert toi.

Surprit, je m'arrête dans mon approche discrète. Peut-être ne suis-je pas assez réveillé, mais j'avoue que l'idée d'une bière fraiche, même proposée par un mutant étrange, ne m'est pas désagréable. Mais je garde mon attention concentrée sur l'inconnu qui m'ignore toujours autant. Il sort un cigarette et l'allume d'un geste décontracté. Il n'a plus l'air si saoul que ça, et même si son calme face à mon semi-automatique est horrifiant, c'est toujours mieux que ça joie destructive.

Alors que ce dernier à l'air de bien apprécier son petit moment de fumet, je laisse mon regard dériver vers un coin du toit où, en effet, il y a un pack de bière déjà entamé.
Tuer un monstre ou se boire une petite bière fraiche avant ? J'avoue que la question n'est pas sensée se poser, mais pourquoi se fatiguer plus ?
Mais avant de me débiner, j'observe encore le jeune homme face à mon arme, toujours perdu dans ses pensées. C'est peut-être une ruse pour me défoncer une fois que j'aurais baissé mon arme… Mais alors c'est une ruse pourrie qui marche que pour moi.

- Tu penses à quoi ?

Pas très à l'aise dans son silence, j'essaye de mieux évaluer l'état mental et émotionnel de mon adversaire. Gardant mon attention sur l'ennemi, je ne peux m'empêcher d'entamer mon approche vers le pack de bière posé au sol.

- Euh... J'suis vraiment pas frais... Je... Je t'en prends une et on reprend ?

...
Pathétique.

Daniel était dans une situation plus qu'embarrassante. Il pouvait tuer promptement son adversaire. C'était le plan. L'homme avait juste à faire faire pousser un troisième bras qui se dirige vers l'individu. Les balles que l'inconnu allait tirer ne ferai que rentré dans l'argile encore toute molle et ne ferai donc rien... La deuxième possibilité consistait à dire qu'il allait partir jouer au golf ailleurs... Rien qu'en y repensant le deuxième choix était à exclure... La troisime possibilité consistait à lui faire peur. Dans ce cas là, Daniel devrait sortir le grand jeu, transformation en monstre hideux, démonstration de force pour marquer son territoire... Le soucis c'est qu'il y avait de grandes chances d'attirer l'attention sur lui. Enfin, il pouvait se mettre une cuite avec lui... Au point où en était Daniel le 1er et 4eme choix retinrent sont attention.

Daniel lui tournait toujours le dos durant sa réflexion. Il fumait pour essayer de voir les choses d'une façon plus zen.

Tu penses à quoi ? Euh... J'suis vraiment pas frais... Je... Je t'en prends une et on reprend ?

Daniel n'était pas encore très frais. C'était sûr il puait l'alcool, une odeur invivable. Comme si ses vêtements avaient été immergé dans de la téquila ou n'importe quel autre alcool. L'homme se baissa pour essayer de décuver. Son organisme créer de l'argile pour essayer d'absorber l'alcool dans l'organisme... Ce dernier était en train de s'évacuer de l'organisme par son pied droit. C'était qu'une question de temps. L'homme lui proposait exactement ce qu'il lui arrangeait..

Rien d'important... La possible invasion et domination du monde des pingouins d'ici dix à quinza ans... Si tu veux... On n'a pas fait les présentations... Je m'appels Clayface et toi?

Peut-être avait-il entendu parler de ce nom. Même si c'est essentiellement dans la ville de phénix que les policiers l'ont appelé ainsi. Plusieurs braquages, et seulement des vidéos de sa forme argileuse. C'était le surnom qu'il avait hérité, Clayface soit « gueule d'argile ». Il fallait bien pourvoir à ses besoins quand on était un jeune homme de 17ans. Soudainement, un asiatique lui tendit la main.


-Euh... On peut t'aider?

Il était complètement surpris. L'homme était vêtu d'une façon plus que bizarre. Quand Daniel remarqua qu'il y en avait trois autres. L'homme commença à partir dans un fou rire incontrôlable.

Oh putain! C'est bon je suis en train de badé...

Daniel avait devant lui quatre personnes qui avaient visiblement les mêmes mauvais goût pour les vêtements.... Mr Langton était vraiment mort de rire. On aurait dit une vision actuel « des villages peoples » vu par les japonais...

On punaise vous êtes les Tokio Hotel? C'est ca? On m'a dit que vous aviez des goûts vestimentaires spéciaux mais à ce points... Ce n'est pas possible, la bouteille de téquila devait être mélangé avec quelque chose la...

Le groupe de chinois était armé, d'arme peu conventionnelle. La katana était d'une taille plus qu'impressionnante. Ce groupe venait de changer la donne, Daniel ne savait plus comment se débarrasser d'eux.

La réponse du gars n'est pas très convaincante, mais bourré comme il est et dans cette situation, c'est peut-être plus rassurant qu'il me parle de pingouins plutôt que de techniques ancestrales de torture qu'il pourrait appliquer sur moi. Sa proposition m'attire un fois de plus vers l'alléchant breuvage et je me permet de m'emparer d'une bouteille, pointant toujours mon arme vers l'inconnu qui s'est baissé, essayant sûrement de décuver un peu avant de reprendre la confrontation.

Alors que je décapsule la bouteille d'un coup sec sur le rebord du toit, je l'entend se présenter sous le nom de 'Clayface'. Un pseudo digne des méchants pourris des plus vieilles bandes dessinées se super héros.

- Wow... La classe. C'est parce que ta tête est informe ?

Je ne peux de m'empêcher de lâcher une petite moquerie sur son surnom ringard avant de me désaltérer a grande gorgée. J'en profite d'ailleurs pour penser a ma façon de me présenter a lui. Il est clair que Clayface n'est pas son vrai nom, ou alors il aurait de bonne raison d'avoir l'air d'être capable de tuer ses propres parents. C'est donc tout naturel que je cache ma propre identité sous un pseudo improvisé.  Mais lequel ?
Je suis déjà connu sous un faux nom : John Smith, dois-je utiliser ce nom là ? D'un côté, ça serait comme donner le vrai vie de ma nouvelle vie car il n'existe déjà plus de Zach Quins.
Mais s'il se permet de me pondre un nom aussi ridicule que Clayface, j'ai pas vraiment a me casser la tête...

Mais alors que j'établis cette réflexion en engloutissant ma bière si dangereusement obtenue, la porte de la cage d'escaliers s'ouvre en laissant apercevoir une créature plus étrange encore. 
Un homme ? Une femme ?
En tout cas son accoudement et sa coiffure ne sont pas la pour aider.
Mais lorsque quatre autres "personnes" rejoignent le premier sur le toit je ne peux m'empêcher de recracher par surprise tout le liquide encore non ingurgité sur le sol. Y aurait-il un hallucinant dans la bière ? J'ai pourtant pris une des quatre bouteilles restantes et je suis sûr qu'elle était encore fermée. Et même si un produit aussi puissant existe, je suis loin d'avoir bu assez pour me convaincre que ce Clayface ait pus s'en procurer. Ou alors est-ce un autre de ses pouvoirs inutiles ? En plus d'avoir un club de golf et des balles géantes intégrées dans son bras, il peut faire surgir de nullipare, les Backstreetboys d'un monde parallèle ?

Mais lorsqu'un des spécimens s'adresse au bourré en lui demandant s'il a besoin d'aide, je me fixe enfin sur la sexualité masculine du groupe. D'ailleurs, même s'ils n'ont pas l'air de venir de la même planète que nous, ils semblent venir d'Asie, ce qui explique peut-être leur look… Oriental ?
Un autre du groupe se tourne vers moi et remarque mon arme, toujours plus ou moins pointée vers le jeune homme châtain et place une main sur quelque chose qui ressemble beaucoup à un grand bâton coupant qu'on appelle une épée. Qui se bat avec des épées de nos jours ?! Surtout face à un flingue ?
Mais mon attention fut plus attiré par un détail beaucoup moins important et extrêmement plus intriguant. Même si l'homme à l'épée me regarde avec un air de tueur, amplifié par l'éclairage dramatique de la Lune, il a le ventre a l'air… Même les gamines qui rêvent de devenir des pop-stars ne font plus ça. Et en plus, un scintillement me laisse deviner qu'un joli accessoire, orne surement son nombril. Même pas encore bourré, j'ai déjà bien envie de gerber.

Clayface semble aussi pas mal s'amuser. Je suis au moins sur qu'il n'est pas l'auteur de cette vision horrifiante et que je ne suis pas le seul devoir le supporter. Même mal réveillé et crevé comme un pavé, j'ai le temps de réagir et de prendre une décision qui me semble très judicieuse sur le moment. Je pointe mon arme sur le groupe et me recule de quelques pas en lâchant ce qu'il reste de ma bière qui se fracasse dramatiquement sur le sol.

- C'est quoi votre problème ?

C'est ce que je me demande. Ils comprendront surement ça comme "pourquoi vous êtes sur ce toit", mais je crois qu'intérieurement, je questionnerais plutôt leur complète identité et façon de vivre.
En tout cas, je sais mon problème. J'ai la tête dans le cul, une arme dont je ne me suis jamais servis, un monstre à éliminer et un groupe d'extraterrestres armés bloquant les escaliers.

C'était une soirée qui sortait de l'ordinaire. D'abord, il n'avait pas pu jouer au golf tranquillement. Ensuite, il se faisait braquer par un homme et enfin il y avait quatre emoboys qui venaient se joindre à la petite sauterie. Daniel était toujours mort de rire mais, il commençait à être fort vénère.

Wow... La classe. C'est parce que ta tête est informe ?

Heureusement que Mr Langton était en train de rigoler parce que ca l'aurait presque fait réagir. Daniel avait soif et une bière n'allait pas le rendre ivre d'avantage. Sans faire attention l'homme tendit son bras droit en direction des bières. Son bras prit alors l'aspect de l'argile et se dirigea alors vers les bières tout en attrapant une bière et revenant à lui.

Je pense que vu ta tête de Justine Bieber, quand j'aurai besoin de tes conseils sur un nom je te ferai signe. Ok?

Son bras argileux était toujours présent. Daniel n'avait pas prit la peine de le remodeler normalement. De l'argile encore moue suintait sur le sol. Ce dernier avait la forme d'un bras sauf que sa taille était nettement supérieure à celui qui était resté normal.

La situation commençait à devenir tendu... Les quatre individus étaient armés et l'autre avec son semi automatique commençait vraiment à devenir gênant. Cependant, l'autre asiatique réagissa plutôt bizarrement.

-Tokio Hotel?! Pss... Tu nous confonds à cette merde?! Et puis, tu parles de notre style vestimentaire mais sérieux, va t'laver et on en reparlera après.

L'homme sourira, c'était fini les pincettes... S'il devait attiré l'attention.. Il allait leur donner un show au niveau de leur demande. Le Joker avait peut-être raison finalement... Daniel supportait cette situation depuis trop longtemps. Son entretien avec Kerry Tomas avait éclairci certains points mais il fallait avouer que Daniel Langton était et resterai un sale con.

Et le Niakwe.... Tu veux que je te renvoille en Chine sans avoir le temps de manger un Sushi?

Daniel commença à prendre sa forme de Clayface. Son corps commençait à fondre pour laisser place à de l'argile grise. Ses yeux devinrent d'un vert émeraude pétant. L'homme grandit d'une vingtaine de centimètre. Mr Langton les regardait tous... Il attendait une réaction de leur part. Ses bras prirent la forme de Marteau. Daniel était partit pour faire de l'omelette ce soir...

Trois des cinq asiatiques réagissent positivement au changement de direction vers laquelle je pointe mon arme. Plus nombreux, possédants des armes plus explicitement dangereuses, il est normal que je me méfie plus d'eux que d'un bourré en train de décuver lentement. Mais alors que je concentre mon attention vers les nouveaux venus, une chose informe vient s'entreposer entre moi et mes cibles, s'allongeant en direction du pack de bière duquel je viens de m'éloigner.

Suivant lentement la bière du regard avec une expression d'horreur mélangé au dégoût, je me rend compte que cette chose pâteuse était quelques secondes plus tôt, le bras d'un jeune homme aux apparences inoffensives. "Clayface", face d'argile. J'avoue ne pas m'être penché plus que ça sur ce nom pourri et pourtant si explicite. Il a le pouvoir de se transformer en argile.

-Notre Problème? Puis-je te retourner la question? Nous ne sommes venu que par curiosité, et comme tu a pu l'entendre, nous sommes prêt à vous aider à quelques chose. Oui nous sommes armé, mais cela ne veux pas dire que nous allons vous sauté dessus au moindre mouvement.

- Ah oui ? Ben ça a pas l'air d'être son cas !

J'entend ma propre voix trembler et partir dans les aiguës alors que j'observe incrédule la transformation du monstre. Il n'a plus du tout forme humaine et ressemble plutôt à une grosse masse de dégueuli, surmontée de deux trous verts.
Figé de terreur, je ne sais pas du tout quoi faire avec mon semi-automatique que j'ai naturellement repointé dans la bonne direction. N'ai-je vraiment pas ingurgité d'hallucinatoire ? Je sais que les monstres existent, mais j'ai encore du mal à croire que ça peut déconner à ce point. Que le cerveau déconne et se mette à faire des truc chelou, ok. Mais se changer en quelque chose d'aussi informe…
Enfin informe… Il me semble deviner les contours de quelque chose qui pourrait exister dans le monde normal… Un ? Deux ? Deux marteaux ?

Déglutissant avec difficulté, je me rend compte qu'après le club de golf et le bras chercheur de bière, c'était au tour des grosses masses.
Et puis merde, je suis venu pour exterminer ce monstre non ? Et je n'ai pas grand chose d'utilisable dans ce but à part le flingue qui vibre entre mes doigts. Sans autre cérémonie ou avertissement, je tire deux balles en direction de l'endroit où j'estime que la tête de la créature pourrait se trouver.
Sans perdre de temps et étrangement convaincu que mon attaque n'aura pas grands effets, je pointe directement mon arme en direction du boysband en hurlant.

- Barrez-vous !

Il est clair qu'on est bien loin d'une baston entre mecs suspects, et peu importe leurs intentions, un humain normal reste quelque chose qui ne mérite pas de mourir de la main d'une monstruosité. Dans l'espoir de les faire fuir et d'en faire de même pour avoir plus de temps pour réfléchir à une stratégie pour éliminer Clayface, je me mets à courir dans leur direction.
Au pire, j'en pousserais deux ou trois dans la cage d'escalier et enfermerait les plus malheureux avec le monstre sur le toit. En tout cas, il ne faut pas rester sur un terrain si restreint et entouré de vide.

Je me jette donc à travers la porte des escaliers en emportant le plus de monde possible dans la bousculade et ferme la porte de l'intérieur. L'arme à la main, je n'ai pas vraiment le temps de penser aux rescapés de ma manoeuvre et colle mon oreille contre la porte métallique beaucoup trop fine à mon goût. J'essaye alors d'écouter ce qu'il se passe sur le toit, filtrant le bruit de ma respiration haletante et des battements de mon coeur tout en cherchant une solution.
Comment buter une poupée d'argile ? J'imagine que mes deux balles ont dues le traverser pathétiquement et à part mon semi-automatique, je n'ai rien d'autre pour me défendre. Même si je piquais le sabre du chinois, ça n'aura pas beaucoup plus d'effet. A moins qu'on lui coupe la tête...

Voilà ce qui manquait depuis le début.... Du silence


Mais putain tu es qui toi?

Moi... Je suis Clayface


[Participation au RP fini pour ma part je vous dis à la prochaine ]

Concentré sur ce qu'il se passe derrière la porte, j'entends les deux asiatiques laissés avec le monstre commencer à paniquer et à essayer de rejoindre le reste du groupe en grattant la porte métallique. Les choses s'agitent aussi de mon côté de la porte, mais j'avoue que la créature informe et agressive me fait encore un peu plus peur que le groupe de pokémons plein de bonnes intentions.
Mais alors que j'essaye de capter des indices sonores sur la position du danger, un des rescapés de ma tentative de sauvetage, me prend mon arme.

- Hé mais !

C'est pas vrai ! Que les deux pécores de derrière la porte aient envie de me zigouiller pour les avoir enfermé dehors, je comprends, mais ceux que j'ai sauvegardé d'une mort sale et violente devraient au moins avoir la retenue de ne pas jeter une de nos seules armes dans l'escaliers. Faisant face à la lame qu'un autre avait brandit dans ma direction, je n'ai même pas le temps de réfléchir avant qu'un grand bruit accompagne un gros choc qui m'envoie valser sur le mur d'en face.

Je mets un peu de temps avant de comprendre que les deux oubliés nous ont rejoins, poussé par la créature d'argile qui avait démonté la porte d'un simple geste du bras. J'essaye rapidement de me démêler des autres, en descendant quelques marches.
Mon premier réflexe est de regarder si l'offense du monstre s'arrêtera là, et la vue du mur d'argile matérialisé à la place de la porte m'incite à croire que le summum de l'action est passé. Il a du prendre la bonne décision de nous séparer sans chercher plus de conflit. Un plus pour moi qui, au final, n'a toujours pas de plan pour me débarrasser d'une telle monstruosité.
Ce soucis écarté, je retourne mon attention sur le groupe de cinq, toujours armés de leurs diverses armes coupantes et un gros problème de compréhension du mot "sauvetage". Je cherche mon arme des yeux, mais ne la trouvant pas immédiatement, je décide de la jouer diplomate et montre mes mains aux asiatiques qui se remettent peu à peu du choc.

- Hey ! Euh… C'est bon ? Je euh… Je sais pas me transformer en argile moi.

Après tout, ils avaient bien insisté sur le fait qu'ils étaient là pour aider non ? Entre "pas trop méchants" on devrait pouvoir trouver une solution diplomatique dont le résultat ne finirait pas par un bain de sang. Enfin, MON bain de sang. Parce que sans armes et tout seul, j'ai bien peur de ne pas avoir un grand pourcentage de réussite.

- Smith, je m'appelle Smith. J'essayais de l'arrêter quand vous avez débarqué. Je… Je ne vous veux aucun mal.

Heureusement, j'arrive à contrôler ma voix, ce qui me rend assez convaincant. Cachant du mieux que je peux le fait que j'essaye plutôt de sauver ma peau que de rassurer le boysband de mon inoffensivité évidente. Je fais tout de même un pas en arrière. Par chance, je suis celui qui s'est retrouvé le plus bas dans les escaliers. Si la négociation ne marche pas, je pense encore avoir mes chances dans la fuite, surtout poursuivi par une bande de travelo en collants et talons.

[Aucun d'eux n'a de talons, juste Reno qui porte des bottes. Et encore moins des collants >.<]

L'homme d'argile regardait Iv et Ryouga d'un air méprisant, se qui irrita légèrement Ryouga. Mais l'homme transforma alors son bras en argile et le divisa en deux partie: l'une avait arraché la porte et l'autre avait poussé Ryoga et Iv vers l'intérieur du bâtiment pour ensuite former un genre de grand mur d'argile. Ryoga nettoyait ses habit avec une mou de dégoût pendant que Iv alla rejoindre le reste de son groupe qui avait été propulsé par l'homme d'argile. Pendant qu'il aidait Reno à se relever, l'homme ayant enfermé le reste du groupe s'était relevé et avait levé ses mains:

- Hey ! Euh… C'est bon ? Je euh… Je sais pas me transformer en argile moi.

Une fois le groupe totalement relevé, il s'était présenté:

- Smith, je m'appelle Smith. J'essayais de l'arrêter quand vous avez débarqué. Je… Je ne vous veux aucun mal.

Son ton était assez convainquant, Ko-Ki avait alors rangé l'un de ses Wild Tracker dans son fourreau et Iv avait rentré ses griffes. Ils remarquèrent alors qu'il avait fait un pas en arrière, ce dénommé Smith devait surement se méfier du groupes plus qu'autres choses, il est vrai qu'a cause de Mikaru, il n'était plus armé.

Une fois s'être nettoyé un peu, Ryoga avait eu un long frisson qui lui parcouru le corps, il avait donc fermé son gilet de simili-cuir noir, désormais son ventre n'était plus visible. Il mit alors l'oreille sur le mur d'argile sec et n'entendait plus rien de l'autre côté, l'homme d'argile était surement parti, il le fit alors entendre:

-Il n'est plus là, je n'entend plus rien de l'autre côté...

Il descenda alors les escaliers pour rejoindre son groupes sans regarder ce Smith, il se mit aux côtés de Mikaru avant de parler:

-Tu as peur? Si tu souhaite t'en aller nous te poursuivrons pas.

Le ton que prenait était légèrement provocateur. Ko-Ki eu un léger ricanement, il se mit alors près de Iv et lui murmura quelques choses à l'oreille:

-C'est lui qui dit ça...?

Iv eu aussi un petit ricanement et Reno avait fait un léger sourire, ayant entendu se qu'avait dit Ko-Ki, mais les trois autres n'avait surement pas du entendre. Il est vrai que Ryouga est plutôt du genre fonceur lorsqu'il s'agit de sa battre, mais Mikaru lui, ainsi que le reste du groupe, n'avait pas envie de se battre pour quelqu'un qui ne leurs veut rien. Il regarda alors Mikaru et ce dernier baissa la tête en signe de ne rien faire, il fit alors un pas en arrière pour montrer au groupe qu'il n'attaquera pas ainsi qu'à Smith.

Le groupe a peu à peu reprit ses esprits et ont la réaction que je cherchais et rangent leurs armes. Même si j'ai enfin visualisé ma propre arme sur le sol deux marches plus bas, je ne fais pas l'erreur d'essayer de la récupérer tout de suite. Je n'ai pas encorde raison de m'en prendre à la petite compagnie, alors autant ne pas amener de doute sur mes intentions. 

Un des membres confirme que le silence provenant du toit indique que l'élément dangereux semble avoir disparu. 

- Tu as peur ? Si tu souhaite t'en aller nous te poursuivrons pas. 

Il s'adresse a moi d'un air bien hautain l'immigré en plein apprentissage de la langue américaine. Rejoignant son groupe d'un démarche un peu trop fière à mon goût, il ne semble pourtant pas tenter plus que sont petit numéro de provocation qui marche horriblement bien sur un Zach Quins fatigué. 

- C'est quoi votre problème sinon ? Vous êtes un genre de Spice Girls avec le bonus "sauver la veuve et l'orphelin, et accessoirement les bourrés argileux" ?

C'est vrai que je n'ai rien de quelqu'un de courageux et que seul face a cinq, je n'ai pas intérêt a tenter le diable, mais je jure que si cet individu si irritant n'avait pas eu la décence d'enfin cacher son orifice ventral, j'aurais beaucoup plus de mal à garder ça au niveau de la seule provocation.
Hésitant entre monter d'une marche pour remonter leur regard horriblement hautain ou descendre pour me rapprocher de mon seul outil de défense, je me contente de leur renvoyer mon attitude la plus méprisante.
Ils n'ont beaux pas être des monstres, ce sont de putain de chineurs à se mêler de la vie des gens. N'étant même pas dans leur pays, qu'est-ce qu'il ont à ce balader la nuit, dans les quartiers en ruines de New York ?!
Même si je ne savais pas trop comment m'y prendre, ils m'ont quand même fait rêver une occasion de me débarasser d'un inhumain, et ça, ça a tendance à beaucoup m'énerver.

- Vous avez du assister au discours de Sylar non ? Y a plein de gens pas normaux sur cette planète, comme ce monstre qu'on vient de croiser, et New York est leur point de ralliement. L'explosion s'est passée ici, mais je suis sûr que l'info est passée jusqu'à votre côté du monde, alors je me permet de vous rappeler que vous avez mal choisi votre endroit pour faire du tourisme. Si vous restez trop longtemps ici, vous risquez de vous faire tuer ou pire, de devenir un de ces monstres.

N'ayant pas vraiment envie de continuer la conversation avec la bande d'OVNIs je finis par descendre quelques marche sans leur tourner le dos, et me rabaisse pour reprendre mon arme au sol et la remettre dans ma poche.

[Désolé pour le temps de réponse et l'fait que se soit court.]

L'homme avait l'air assez irrité par les paroles de Ryouga, il répliqua alors de façon énervé:

- C'est quoi votre problème sinon ? Vous êtes un genre de Spice Girls avec le bonus "sauver la veuve et l'orphelin, et accessoirement les bourrés argileux" ?

Personne n'avait envie de répondre, seul Ryouga fit un sifflement en relevant un coin de sa lèvre, Iv tapota alors son bras de son index comme s'il toquait à une porte lui signalant de se calmer, Ryouga détourna alors le regard de celui de Smith et se positionna alors derrière le groupe pour ne plus croiser le regard de Smith, il se mit alors à regarder ses pieds ou à jouer avec le bout de son sabre pour passer le temps. Smith reprit alors la parole:

- Vous avez du assister au discours de Sylar non ? Y a plein de gens pas normaux sur cette planète, comme ce monstre qu'on vient de croiser, et New York est leur point de ralliement. L'explosion s'est passée ici, mais je suis sûr que l'info est passée jusqu'à votre côté du monde, alors je me permet de vous rappeler que vous avez mal choisi votre endroit pour faire du tourisme. Si vous restez trop longtemps ici, vous risquez de vous faire tuer ou pire, de devenir un de ces monstres.

Il recula alors pour reprendre son arme qu'avait lancé Mikaru par dessus les escaliers, Ko-Ki ressorti alors l'une de ses armes et fit un pas en avant pour le lancer en direction de l'arme avant de faire un léger grognement de rage. Il était sur le point de lancer son genre de couteau que Mikaru mit sa main sur son poitrail pour le stopper. Etant donné que Ko-Ki était dans son élan, il était sur la pointe des pieds, il se laissa aller vers l'arrière, Reno le rattrapa alors par les épaules. Pour une fois, Ko-Ki avait l'air énervé, se qui fit sourire d'amusement Ryouga. Mikaru prit alors la parole d'un ton calme:

- Tout d'abord, même si ce n'est pas notre pays d'origine, nous ne sommes pas ici pour faire du "tourisme", venir dans ce pays fait parti de notre travail.

Reno continua alors:

- Et nous sommes bien conscient de se qu'il s'est passé dans votre pays: Sylar, l'explosion... Le discours de ce Sylar a été traduit pour que cela fasse le tour du monde. Mais se n'est pas lui qui va nous empêcher de vivre.

Sur ces mots, un silence s'était fait dans le groupe. Iv regardait le plafond, les mains dans les poches, il s'ennuyait. Ryoga fit claquer ses doigts devant les yeux de Iv, ce dernier cligna des yeux de surprise, Ryoga lui dit alors discrètement:

-Hé, s'est pas l'moment d'rêver, Iv.

-Ou...Ouais.

Iv avait l'air fatigué, tout comme Ko-Ki qui commençait à bailler.

[HRP : Pas de prob' ^^ Moi aussi c'est un peu court >< Il est temps de clôturer ce topic t'en pense quoi ? ]

Heureusement pour moi, le groupe ne réagit pas à la provocation, même si l'homme au nombril percé n'a pas l'air enchanté. Depuis le début, j'ai l'impression qu'une relation étrange lie ces différents membres. A chaque fois qu'un sort des rangs, les autres le rappelle à l'ordre et le groupe se reforme, comme une seule et même masse. Mais il faut dire que je n'ai peut-être pas vraiment envie de savoir ce qui unie cinq travesties asiatiques armés d'armes anciennes.

Lorsque je ramasse mon arme pour la remettre dans ma poche, je remarque qu'un des hommes brandit la sienne pour être sûr que je ne tente pas de la réutiliser, mais une fois de plus, un de ses compagnon l'arrête d'une façon un peu trop tactile à mon goût. Mais la méthode étant efficace pour calmer l'affolé, je ressort ma main vide de ma poche pour clairement montrer que mon arme est dans son "fourreau" et ne devrait pas ressortir de sitôt.

-Tout d'abord, même si ce n'est pas notre pays d'origine, nous ne sommes pas ici pour faire du "tourisme", venir dans ce pays fait parti de notre travail.

Un travail… J'avoue que j'ai du mal à imaginer quel genre de travail ce groupe serait capable de faire. Si je devais répondre tout de suite, j'hésiterais entre psychopathes esthéticiens ou petites gâteries pour milliardaires aux goûts douteux, mais ne fréquentant aucun de ces milieux, mes suppositions restent floues.

- Et nous sommes bien conscient de se qu'il s'est passé dans votre pays: Sylar, l'explosion... Le discours de ce Sylar a été traduit pour que cela fasse le tour du monde. Mais se n'est pas lui qui va nous empêcher de vivre.

Bah, si il y a des idiots dans ce monde, tu ne peux pas y faire grand chose mon pauvre Zach. Disons que tu les as sauvé de l'argileux, ça suffira pour ce soir. Baillant à mon tour, à cause d'un des asiats encore amoché par le décalage horaire, je sens les muscles de mon corps se relâcher lentement. Clayface est surement loin à l'heure qu'il est, et je suis là à perdre mon temps avec des gens complètement inconscients et loufoques…

- Bah, si vous êtes là pour travailler… Dommage pour vous. Sylar ne va peut-être pas vous empêcher de vivre, mais il y en a beaucoup d'autres, et partout, pour qui la vie des humains normaux ne valent rien. Enfin…

J'imagine que vous serez là les uns pour les autres, vous unir dans une forte passion fraternelle… Eurk.
Commençant à descendre quelques marches, je lance un dernier regard à la paroi épaisse d'argile qui bloque la sortie sur le toit en soupirant. Même après avoir vu ça, ces pauvres idiots n'ont même pas la rationalité d'avoir peur. Certains prendrait ça pour du courage, mais si ça mène à la mort, moi j'appelle ça de la débilité profonde.

- Oh ! Et si vous restez longtemps ici et que… vous commencez à devenir bizarre… enfin vous voyez quoi, trainez dans les parages et on se retrouvera. Ca me fera plaisir…

Ca me fera plaisir de loger cinq balles dans vos cinq petites têtes de porc-épic pour remplacer ma cible que vous m'avez fait loupé ce soir. Sur ce, je m'élance dans le bâtiment sans un regard en quittant le groupe étrange pour rejoindre la silence et la noirceur où se cache beaucoup plus que des monstres et des imbéciles. Que la traque commence...