// Into The Dark \\ [Pv Symphony Yardley]

Invité

Citation :: "La nuit, toute chose prend sa forme et son vrai aspect. De même qu'on ne distingue que la nuit les étoiles du ciel, on aperçoit alors sur la terre bien des choses qu'on ne voit pas le jour."
[Selma Lagerlof]

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Dans la pénombre total tout se révèle, et ce soir la pleine lune se reflète d'une beauté étincelante, de tout les astres elle dois être surement la plus belle sans nul doute, du moins pour cette nuit. Dans la lumière se dessine une ombre, celle d'un noble oiseau, pas n'importe lequel, un aigle royal. Il tourne autour de la lune, comme un rôdeur, comme pour guetter quelque chose. Il n'est pas chose commune de voir un tel oiseau dans New-York, qui plus est au dessus de Central Park, il tourne encore et toujours, dansant autour de la lune, ne donnant que quelque coups d'aile régulier.

C'est soudainement que celui-ci se jette alors en piquet, un avion se crashant donne à peu près le même effet, sauf que dans ce cas-ci la vitesse est vertigineuse et contrôlé sans aucun problème. L'oiseau semble se diriger vers un coin de pelouse commune à tout Central Park, l'endroit n'est pas ciblé, non il y a surement quelque chose d'autre de recherché. Alors qu'au bout de quelque secondes la descente se finit l'aigle semble avoir repéré quelque chose de son œil aiguisé, une bête de cette envergure peut repérer n'importe quoi sur un rayon de 700 kilomètre de jour comme de nuit, statistiques effrayante mais bien réel, rien ne peut échapper au regard perçant des grands aigles. Il se jette alors sur sa proie, une proie qui était depuis un moment guetté mais qui se faisait attendre, les aigles sont des prédateurs redoutables, les meilleurs peut-être, attendre une proie pendant plusieurs heures n'est pas un problème pour ces mammifères. La proie en question est un écureuil, très commun a Central Park et répandus, sans le savoir celle-ci était voué à une mort certaine depuis bien longtemps, le cycle de la vie surement, toute chose vivante finit irrévocablement par s'éteindre, qu'elle le veuille ou non.

La vie est cruel, et ce n'est qu'un fait, mais les animaux n'obéissent pas à la règle de la pitié, la survie compte avant tout, ce pauvre écureuil n'avait aucune chance. C'était grisant, c'était fantastiques d'avoir autant de pouvoir en soit, en sachant que personnes d'autres ne le possède. Le rongeurs n'était pas un des mets favori des grand rapaces mais le prédateur avait une faim inlassable, cela faisait plusieurs jours qu'il n'avait rien mangé, il se serait surement attaqué à n'importe quoi. Cette faim que possède chaque mortel était maintenant satisfaite, de l'écureuil ne restait qu'un vulgaire cadavre, on ne pouvait même pas appeler sa un cadavre, ce n'était qu'un tas d'os, un squelette...

L'aigle royal était la, sur la pelouse de Central Park tenant sur ses deux griffes acérés, il ne semblait pas réagir, chose bizarre puisque contrairement aux humains les animaux ne possèdent pas cette capacité à se figer tel des statues sans n'avoir aucune pensées, les humains sont un peu comme des machines, il possède un temps de latence, plus ou moins long selon la vieillesse de la machine, il était donc évident que le rapace pensait à quelque choses. De quelque battements d'ailes il alla se poser sur un banc quelque mètres plus loin... Sur un banc ? Il est vrai que la bizarrerie est une chose commune au monde, mais est-ce qu'un vulgaire oiseau était assez intelligent pour vouloir aller se reposer sur un banc ?!

La lune reflétait sa lumière sur le banc, ne laissant paraître qu'une ombre, l'ombre du rapace. Cette ombre au fur et à mesure du temps semblait se déformer, changer, grossir ! Il ne fallut en réalité que quelque secondes pour que l'ombre de l'oiseau devienne celle d'un humain, un homme. Chose surprenante celle-ci n'avait pas bougé d'un poil, l'ombre de l'animal qui était posé sur le banc c'était transformé en quelques secondes en un humain lui même assis sur ce même banc, comme si la chose était habituelle.

* Je ne m'habituerais jamais... *

L'ombre venait enfin de bouger, secouant sa tête de droite à gauche Liam essayait de faire passer cette douleurs qui le prenait lors de chaque métamorphose. Il n'y avait aucune descriptions possible pour cette sensations, c'était quelque chose que personne ne connaissait à par Liam lui-même, c'était comme venir au monde, sortir d'un profond trou noir pour être aveugler par la désastreuse lumière du monde, une douleur qui vous prend et qui continueras tout le long de votre vie sans que vous ne puissiez rien faire. Justement, Liam pouvait lui y faire quelque chose, être dans la peau d'un animal était réellement quelque chose de fantastiques, tout changeais, tout était plus simple et le monde était vu d'un autre œil, un œil pur et innocent, tout était mieux dans le fait d'être un animal. Il faisait tout de même attention, à trop ressembler à un animal on finis par en être un, sa Liam ne le voulait pas, il voulait rester lui même, se rappeler qui il était. Même si la chose était douloureuse il souhaitait admirer la pleine lune d'un œil humain, au moins pour ce soir, un si beau spectacle dans autant de tranquillité faisait quelque peu oublier la douleur.

* Putain sa caille ici, je vais peut-être pas rester enfin de compte. *

Le ciel était sombre, les étoiles brillait, l'air était glacial... Il n'y a pas de doutes, nous étions bien en hiver, Les saisons n'était pas importante mais dérangeait plus Liam lorsque celui-ci se retrouvait en t-shirt dehors lors d'un froid glacial, a tout le temps être transformé en mammifères il en avait oublié à quel point les humains était faibles face au froid. Il ne souhaitait pas mourir dehors à cause d'une hypothermie, il décida donc de rentrer dans sa modeste demeure, espérant y trouver un peu plus de chaleur que dehors. Il se leva du banc, vu le temps et vu la distance, il arriverait congeler chez lui avant même d'avoir fait la moitié du chemin, si seulement il arrivait à retrouver le chemin dans cette pénombre. Connaissez-vous les attributs du chat ? Le chat est vraiment une créature fantastiques, fascinante même, il ne faut pas s'étonner si celui-ci était sacré dans l'Égypte ancienne. Le chat est un mammifères carnivore de la familles des félidés, l'animal préféré de Liam, mais cela a peu d'importance, celui-ci est surtout capable de grâce à son pelage d'hivers de supporter des températures bien plus froide que l'être humain peut supporter, et malgré les idées répandus il est incapable de voir dans le noir, son œil est cependant beaucoup plus performant que l'œil humain dans ce genre de situation. Peut-être y avait-il une autre alternative, plus discrète, plus performante, tout simplement meilleur, mais dans le cas présent Liam n'avais pas d'autres idées en vue, le chat était déjà une bonne solution.

* C'est parti... *

Il ne fallut que quelques secondes à Liam pour se transformer en chat... Dû moins c'est ce qui se serait passé si quelques chose n'était pas venu interférer dans la tranquillité de cette nuit. La vie est faite telle qu'on ne peut jamais être sure que tout se passe comme prévu, mais la chose était commune à Liam, cet odeur... Ce n'était pas quelque chose, c'était quelqu'un. Il avait surement vécut assez longtemps dans la solitude pour savoir reconnaître une présence humaine. C'est très étrange, l'être humain à cette capacité de se sentir observé même si celui-ci ne le voit pas, en quelque sorte un sixième sens, une capacité assez traitre cela dit car celle-ci peut se transformer rapidement en paranoïa, mais il n'en avait aucun doute, sans même s'être retourner il savait que quelqu'un se trouvait derrière ce banc.

Il est vrai que le hasard est une chose anodine, mais lorsqu'il fais nuit noir en plein milieux de Central Park cela l'est moins, mais après tout, tout est possible. Liam était tout de même intriguée, que lui voulait cette personne, il ne connaissait personne à New-York, dû moins pas sous sa forme humaine, l'homme est un loup pour l'homme et Liam préférait grandement apparaître sous un visage animal face aux hommes, il préférait se moquer d'eux à visage couvert, de leurs décadence, de leurs folies... Mais alors que voulait cette personne, non ce n'était pas un hasard, il ne voulait pas le croire.

« Se retrouver en pleine nuit dans le même lieux n'a rien d'un hasard, tout a une raison et votre visite inopportune doit en avoir une également... »

Liam se retourna, il ne c'était pas trompé, il y avait bien quelqu'un, dû moins une ombre, une silhouette se dessinant dans la nuit, mais impossible de savoir quoi que ce soit. Il n'était pas quelqu'un de craintif mais dans ce brouillard de nuit toute rencontre devenait assez intimidante, dû moins pour un être humain. Si il devait Liam n'hésiterait pas à se transformer, autant pour s'enfuir que pour tuer, la meilleur défense est l'attaque, mais il ne fallait pas être offensant sans n'avoir aucune informations sur la personne. Il attendais justement une réponse, Liam était et resterait quelqu'un de solitaire, râleur et vulgaire, qu'un invité se joigne à lui ne le convenait pas du tout.

In the dark of the night evil will find her
In the dark of the night just before dawn!
Revenge will be sweet
When the curse is complete!

La lune était ronde et nacrée, telle une perle dans les abysses profonds du ciel sans étoiles. Non pas que les astres s’étaient éteint dans un dernier soubresaut de chaleur mortelle, mais les lumières agressantes de la ville camouflaient la voute céleste. Quel manque flagrant de respect pour les yeux et l’âme du monde : le ciel. Comment la Grosse Pomme osait-elle rivaliser avec la plus belle lumière de la vie? Au centre de cette ville froide et arrogante, se trouvait Central Park. Tel le cœur de la cité, le grand parc irriguait l’endroit d’une tentative de pureté apportée par les nombreux arbres. Le peu de nature qui restait après les folies de grandeur de l’homme et l’industrialisation la plus totale avait su résister à tout. Même l’explosion de New York n’avait su venir à bout des géants intemporels. Collés les uns aux autres, rassemblés par troupeaux, les majestueux arbres de Central Park plongeait ce coin du monde dans une pénombre constante, beau ou mauvais temps. Même les puissants et clairs rayons de la lune n’arrivaient pas à percer la barrière de feuilles. Joli repère des ombres… Malheur à ceux qui en avaient peur! Mais qui avait peur des ombres…

Symphony ne contrôlait pas encore tout à fait le nouveau pouvoir qu’elle s’était découvert suite à la période du virus. Elle tentait donc de s’éloigner le plus possible de toute lumière trop forte. Existait-il lumière plus forte que celle de New York? New York avec ses champs de lampadaires, ses pancartes publicitaires lumineuses à perte de vue, ses enseignes agressantes… New York était plus claire la nuit que le jour. Même le soleil avait cessé d’essayer. Pour avoir un peu d’ombre, rien ne valait Central Park. La jeune femme s’y promenait donc. C’était vraiment étrange cette façon de voir dans la nuit comme en plein jour. Point agaçant, elle ne contrôlait pas ce nouveau pouvoir de nyctalopie. Chaque fois qu’elle se retrouvait plongée dans l’ombre, ses yeux se mettaient à briller d’une lueur turquoise intense. Pas très discret. En classe, avec ses élèves, elle tentait le plus possible de garder son pouvoir secret. Elle ne voulait surtout pas perdre son emploi. Mais dans la rue, elle trouvait amusant le regard intrigué des gens qui la croisaient. Elle ne se cachait donc pas. Elle était libre d’être elle-même, liberté dont trop peu de gens jouissent.

Sky marchait dans Central Park, s’amusant à observer chaque détail se trouvant sur son chemin. C’est alors qu’elle accrocha sur un détail du paysage, un détail prenant la forme d’un homme. Toute emmitouflée qu’elle était dans son long manteau rouge sang, la jeune femme quitta la tranquillité de la forêt pour se planter en plein milieu du long sentier. Elle regardait l’homme qui se trouvait devant elle. Elle le voyait, le détaillait comme s’il s’était trouvé sous un puissant projecteur. L’ombre et la nuit n’avaient plus de secret pour la femme. Aucun coin n’était assez sombre pour dissimuler le moindre détail à ses yeux bleu. Elle ne vit donc pas l’intérêt d’avancer ou de se placer en lumière, jouissant elle-même d’une vue sans voile. Elle l’observait. Dans la pénombre de son capuchon chaud, ses deux yeux brillaient comme deux étoiles turquoise dans le ciel noir. L’homme parla, lui indiquant que sa présence, leur rencontre, n’était pas un hasard. Elle ricana.

‘’Certes, tout à une raison d’être. Je connais la mienne. J’ai bien hâte d’entendre la votre.’’

Symphony fit quelques pas vers l’étranger. Ses bottes noires écrasaient la neige au sol comme autant d’insectes que l’on méprise. Le vent faisait voler les pans de son manteau couleur de vie. Les mains dans les poches, elle avança jusqu’à se trouver dans la lumière froide d’un lampadaire. Son capuchon lui couvrait toujours le visage, le camouflant dans l’ombre. Ses yeux n’avaient pas cessé de briller d’un bleu-vert éclatant. Elle s’arrêta à quelque pas de son interlocuteur.

‘’Ma visite vous importune? Libre à vous de vous en aller. Libre à vous de porter plainte. Libre à vous de me tuer. Voila ce qui est bien pour les gens supérieur, ils sont libre. Mais la liberté est toujours accompagnée de son fardeau : les choix. Saurez-vous faire le bon choix?’’

(Désolé pour la longueur, je m'y remet tranquillement)

Invité

Citation :: Un homme est fait de choix et de circonstances. Personne n'a de pouvoir sur les circonstances, mais chacun en a sur ses choix.
[Eric-Emmanuel Schmitt]

L'homme est une drôle de nature, il ne peut pas vivre seul, il faut qu'il se sente aimé au moins un minimum, qu'il se sache accompagné de quelqu'un, qu'il sache qu'il n'est pas seul, contrairement aux animaux qui eux peuvent faire de la solitude un moyen de se ressourcer, d'être en harmonie avec eux-même. Liam devait donc avoir plus de gènes animal que humain, pour lui la solitude était une nature dominante, une façon de se sentir bien... Chose ironique donc que l'homme souhaitant le moins du monde être en compagnie se retrouve justement en cette même situation, lui derrière ce banc et cette silhouette toujours caché dans l'obscurité, tel un fantôme, un spectre se perdant dans la froideur de la nuit.

Cette situation ne lui plaisait guère, ce n'était pas un sentiment contrôlable mais Liam se sentais violé, venir le déranger dans le seul foutu lieux de cette ville qui arrivait à être complètement submergé par le calme et la tristesse de la nuit était une chose inadmissible. Il n'admettais en faite que très peu de choses venant d'inconnus, peu importe maintenant, si il avait eu le pouvoir de remonter le temps il serait surement repartis quelque minutes plus tôt pour changer la donne mais ce qui était fait était fait, il fallait maintenant attendre, attendre que la personne en face souhaite ne daigner qu'une seule parole, pour espérer pouvoir en soutirer des informations qui seront malheureusement inutile, la curiosité humaine surement.

Pourquoi Liam aimait la solitude ? Outre les gènes animal lui coulant dans les veines, celui-ci c'était toujours sentis au dessus de tout le monde, peut-être à raisons. Effectivement, il se sentait bien plus proche des animaux que des hommes, ces hommes putrides qui considérait les animaux à une race inférieur à la leur avait bien tort sur toute la ligne, Liam s'en était aperçut depuis bien longtemps, Tout homme au bout de quelques temps est plus heureux dans la solitude que dans le monde, la solitude ne nous fait penser que aux choses alors que le monde nous fait penser aux hommes, tristes hommes, triste planète...

Pour l'heure l'occupation était tout autre, le mystérieux inconnus venait de lâcher un semblant de rire, un rire qui d'ailleurs avait tout de féminin. Liam ne côtoyé pas les femmes comme il ne côtoyait pas l'espèce humaine, mais ce détachement entre deux monde faisait qu'il savait reconnaître à la perfection un genre humain lorsqu'il en rencontrait un. Imaginez que vous entendiez un bruit de sanglier (certes un sanglier dans la grande pomme est quelque chose de rare je vous l'accorde), automatiquement vous saurez que ce n'est pas un bruit humain, dans le sens inverse c'était donc plus ou moins la même chose pour Liam.

« Certes, tout à une raison d’être. Je connais la mienne. J’ai bien hâte d’entendre la votre. »

Quel charmante voix, une voix douce, froide et subtile à la fois, une voix de femme bien entendus, il était maintenant impossible de faire la moindre erreur sur le sexe de cette personne, à se fier à cette même voix on aurait même put dire que c'était une jeune personne, la vingtaine tout au plus, la fleur de l'âge... Si jeune mais parlant déjà un français très correct, et sachant argumenter lorsqu'il le fallait, la conversation allait peut-être être intéressante après tout.

Enfin, elle aurait surement put l'être si le froid rodant dans cette obscurité ne se faisait pas de plus en plus présent au fil du temps, un froid glacial qui vous gelait tout vos membres, qui vous glaçait le sang au sens propre du terme. Mieux valais être bien couvert et ce n'était justement pas le cas de Liam qui se retrouvais bêtement en t-shirt dehors, les hommes avait décidément plus d'un défaut mais le plus conséquent était que contrairement aux animaux chaque variations climatique avait des conséquence désastreuse sur leur physique, et même sur leur comportement. Car en plus d'être gelé Liam commençait véritablement à perdre des forces, à se sentir mal et grincheux, grincheux sa il l'était tout le temps mais dans le cas présent cette baisse de température constante ne faisait que accentuer ce défaut.

Sans que celui-ci s'y attende la jeune femme fit alors quelque pas vers Liam, la neige crépitait sous tout ses moindre mouvements, la discrétion n'était pas de mise ce soir là. Elle s'avança et encore et toujours pour alors se retrouver à quelque pas de lui, éclairé par la vive lumière d'un lampadaire situé juste au dessus d'elle. Dans la pénombre on pouvait maintenant mieux la distinguer, certes très peu car les parties visibles d'elle restait infime, mais assez pour s'apercevoir que celle-ci avait un goût pour la mode affreux... Non excusez-moi, il ne faut pas dire sa effectivement, non pour Liam ses gouts était affreux, ce rouge sang très vif qui attaquait le regard... Ce n'était vraiment pas sa tasse de thé, c'était un peu un style bourgeois, le style qui tend à se faire remarquer dans la foule par de forte variation de lumière. Là, même dans l'obscurité totale il était difficile de passer inaperçu avec un manteau pareil, mais outre mesure la femme devait au moins avoir chaud contrairement à lui, quitte à se faire remarquer Liam aurait bien préféré avoir ce manteau que d'être comme un imbécile sous la neige avec un vulgaire t-shirt.

Mais ce n'était pas vraiment cela qui se trouvait être choquant chez cette femme, ce visage, ces yeux... Bien que son visage restait à l'abri de toute lumière grâce à la capuche de son manteau la femme arborait dans ces ténèbres deux rond d'une couleur turquoise ayant même tendance a virer au vert, deux rond qui ne pouvait être que ses yeux. Chose étrange et fascinante à la fois, en ce monde il n'était pas rare de croiser toute sorte d'anomalies, mais se retrouver en face de l'une d'elle, en pleine nuit et sans le vouloir faisait beaucoup de raisons de penser que cela n'en était pas une. Ses yeux brillait dans la nuit comme deux lampe torches allumé, si Liam ignorait l'existence des être spéciaux il aurait surement crut à une explication des plus scientifique et rationnelle, mais le fait que lui même était un être dont la science et le rationnelle n'expliquait pas il ne put s'empêcher de penser à autre chose.

* Serait-ce une... *

Une mutante, une des nôtres, un être spécial, un être supérieurs ? En vérité, Liam ne savait pas vraiment comment nommer ces êtres dont il faisait partit, était-ce vraiment encore des humains, des êtres supérieurs aux humains ? Non, du moins « êtres supérieurs » n'était pas vraiment le terme adapté, sans le vouloir Liam avait déjà croisé beaucoup d'êtres de ce type dans toute son existence, beaucoup comme ce dénommée Sylar se croyait supérieurs aux êtres sans pouvoirs, certains ne se considérait a vrai dire même plus comme de simples humains mais tel des dieux. Peut-être des dieux grâce à leur force, leurs pouvoirs, certes, mais au fin fond de leurs esprit il ne restait que de vulgaire hommes faibles, de même pour ce Sylar, Ce croire supérieur à quelqu'un est avant tout une preuve de décadence, on ne sait jamais ce qui peut arriver, la vie est faite ainsi, on ne peut pas prévoir ce qui va se produire mais la seule chose de sure est que à trop se prendre pour un dieux on fini toujours par tomber de l'Olympe... Non en fait il n'y avait pas vraiment de noms pour ce groupe de personnes auquel Liam faisait partie, mais à en juger par la décadence et la fatalité de certains à s'entretuer on aurait put les juger comme de simples hommes, des hommes simplement un peu plus libre que la normale.

« Ma visite vous importune? Libre à vous de vous en aller. Libre à vous de porter plainte. Libre à vous de me tuer. Voila ce qui est bien pour les gens supérieur, ils sont libre. Mais la liberté est toujours accompagnée de son fardeau : les choix. Saurez-vous faire le bon choix? »

Belle intervention de la part de la jeune femme, bien que inutile et très peu cohérente, Liam ne pouvait que saluer le fait, il était chose très rare de croiser de jeunes femme possédant un sens de la répartie en ces temps-ci. Cette remarque le fit toutefois lâcher un léger sourire en coin, même si le froid le prenait au tripes il savait encore reconnaître un certains intellect chez cette personne, ce qui faisait d'elle pour l'instant une des personnes les plus intéressante qu'il ai rencontré, en espérant que la suite de son discours resterait de même envergure. Il restait d'accord avec elle sur un point : Toute libertés même infime soit elle possède des choix, mais cela était une chose évidente, que ce soit la liberté ou les entraves, tout possède sont lot de choix, certains choix plus difficile que d'autre d'ailleurs, mais est-ce vraiment un fardeau ? Pas forcément, il est fréquent que un choix soit difficile et lourd a porter, cependant un homme aguerris peut faire en sorte que ce choix n'ai pas de retombées, la vie est un grand jeux ou tout les chemins mènent à un choix différent, c'est au pion de prendre le chemin...

« Ma raisons, oh vous savez, cela fait longtemps que je ne cherche plus de raisons pour vouloir trouver le calme, c'est une de mes nombreuses nature tout simplement, mais je vous repose la question si toutefois vous désirez y répondre, pourquoi venez vous troubler ce calme tant recherché ? »

Dit-il alors, il grelottait de tout ses membres et cela se ressentait dans sa voix, il parlait comme si celui-ci était assis sur une machine à laver en marche, très peu marrant pour lui mais surement plus pour la personne qui se trouvais être en face de lui. Il contourna le banc puis avança à son tour de quelque pas, il ne se trouvait maintenant qu'à un mètre ou peut-être deux de la personne mais elle était placé de telle sorte que son visage ne se dévoilais pas de cette noirceur, seul demeurait ces deux yeux ovales comme des ballons réfléchissant une lumière d'un très joli bleue. Difficilement il sortit un paquet de cigarette de sa poche droite, des Marlboro, le paquet était de couleur rouge, un peu le même rouge que ce fameux manteau que portait la femme, il était en très mauvaise état, signe que cela faisait un long moment que celui-ci résidait dans la poche du pantalon. En effet, Liam ne fumait guère, que en de rares occasion, ce fut l'une de ces rares occasion, il espérait pouvoir s'occuper l'esprit et oublier ne serait-ce qu'un minimum cette sensation de froid qui le rongeait. Il sortit une cigarette qui après de nombreuses secousses atteignit sa bouche, il sortit ensuite un briquet puis alluma sa cigarette, il rangea ensuite le tout dans cette même poche droite. Après tout cela il décida donc de reprendre la parole, il lâcha une longue gerbe de fumé puis enchaina toujours sur ce même ton grelottant.

« Je ne suis libre de rien, à vrai dire mon corps veut partir mais ma conscience lui en empêche, la conscience est plus forte que tout et irrévocablement c'est elle qui est libre de faire ce qu'elle veut de nous, nous ne contrôlons rien. Voyez-vous, il y a effectivement toujours un choix dans la vie, mais quant à ce que ces choix soit un fardeau, je ne pense pas, du moins pas totalement. Il y a deux sortes de libertés, celle des gens normal qui se lève chaque jour pour aller travailler, et il y a une autre liberté, une liberté comme la mienne ou nous sommes libre de faire ce que bon nous semble, ou chaque matin en nous levant nous ne savons pas ce qui s'annonce, cette liberté échappe à toute règles, bien sur il y a également des choix à faire, mais ces choix aussi dure soit-il, si on sait les anticiper comme il le faut n'ont aucune retombée sur nous même, contrairement a cette fausse liberté que possède les autres, leur vie est destiné à se faire réprimander à chacun de leur choix, je ne veux pas de cette vie la... »

Il prit alors encore une bouffé de cette cigarette qu'il relâcha ensuite dans les airs, celle-ci alla se perdre dans les fin fond du ciel de cette si belle et mystérieuse nuit. Liam esquissa encore un léger sourire, à vrai dire il était assez fière de son discours, il le trouvait assez magistral, même si il restait bien loin d'apprécier cette stupide conversation qui ne mènerait à rien, il avait toujours eu un réel sens du discours dont peu de personnes avait put profiter, il restait modeste, ce n'était pas un génie, mais juste un bon orateur ne narrant jamais rien, triste ironie...

[HS : T'en fais pas la longueur est déjà bien et puis je suis dans le même cas que toi, au passage j'adore ton style d'écriture. <3]

I can't feel my senses
I just feel the cold
All colors seem to fade away
I can't reach my soul

Il faisait froid. Oui, c’était indéniable, il faisait très froid. Si bien que, lorsqu’elle parlait, une sorte de fumée formée par la condensation sortait de la bouche de Symphony. De son regard perçant la nuit noire, la jeune femme détailla l’homme qui se tenait devant elle. Bizarrement, il ne portait aucun manteau, rien pour le protéger du froid. Sky distinguait très bien les frissons qui le parcouraient à tout moment. Elle voyait le poil hérissé sur ses bras. Elle entendait ses dents claquer ensemble à un rythme incroyable. Pauvre homme… Et plus le vent soufflait, et plus il grelottait, et plus elle se lovait dans son manteau rouge. Machinalement, comme si elle avait froid pour l’inconnu, elle attacha le dernier bouton du haut. Pourquoi était-il dehors par ce froid dans cet accoutrement? Ce devait être un sans-abri. La jeune femme se demanda un instant si elle devait perdre son temps à parler avec ce batard, rebut de la société. Elle songea même à tourner les talons et à s’enfoncer à nouveau dans la douce obscurité nouvellement protectrice. Mais elle n’en fit rien. Dans ce monde hostile ou aucune amitié ne semblait perdurer, chaque âme rencontrée est un pion de plus pour Le mettre en échec. Elle s’approcha donc de l’étranger, le dépassa même. Puis elle se retourna vers lui. Sa voix était calme, on pouvait presque sentir sa chaleur.

«Allons dans un autre endroit. Je connais un petit café pas trop loin d’ici qui reste ouvert toute la nuit. Attention, ne vous méprenez pas. Je ne vous drague pas. Seulement, le froid semble vous avoir engourdi la langue et je peine beaucoup à comprendre vos mots. J’ose espérer que ce n’est pas là votre débit normal de voix. »

Doucement, la jeune femme au manteau couleur de sang glissa dans la nuit telle l’ombre elle-même. Elle marcha quelques minutes dans Central Park puis, elle traversa une rue. Cette rue, ou plutôt, ce boulevard était très passant de jour, mais les événements étranges et violent s’enchaînant à une vitesse folle dans ce coin de la Grosse Pomme, les gens qui n’étaient pas parti habiter ailleurs avaient pris comme habitude de ne plus sortir s’ils n’étaient pas enveloppés par les bienveillants rayons du soleil. La pensée magique est tellement belle. Rien de mal ne peut se produire de jour, mais la nuit… Un sourire en coin étira les lèvres rouges de Sky pendant qu’elle traversait le boulevard désert.

De l’autre côté de la rue, Symphony se retourna afin d’attendre son cavalier improvisé. Elle était curieuse, peut-être trop. Cette curiosité lui avait valu son dernier séjour à l’hôpital. Mais depuis cette date fatidique, quelque chose avait changé à l’intérieur de la jeune femme. Elle ne se sentait pas plus forte. Disons simplement qu’elle se sentait moins faible. La différence est mince, mais elle existe. Après l’hôpital, il y avait eu l’éclipse. L’éclipse, et ce nouveau don de l’évolution. Celui-là même qui avait creusé plus profond le fossé entre elle et les humains ordinaires. Là, elle était plus forte. La peur est une faiblesse, tout comme l’amour. Le séjour à l’hôpital avait éliminé définitivement l’une des deux faiblesses, l’éclipse avait éradiquée l’autre.

L’homme l’ayant rejointe, Symph entra dans le Moonlight Café. Pas très chic, limite de la vulgarité, mais leur café est renversant. La jeune femme s’installa sur une banquette et invita son compagnon de fortune à faire de même. Une serveuse rousse, la trentaine avancée, s’approcha de la table. Elle regarda l’homme sans manteau pendant un moment avant de demander ce qu’elle pouvait servir. Sky commanda un café aromatisé à saveur de vanille. Elle prit aussi un morceau de gâteau. Même un adulte mature et responsable ne peut que se laisser tenter par un gâteau au chocolat énorme dont l’odeur parfume la pièce. Elle attendit que son ami commande et que la serveuse «Shirley», comme l’indiquait son badge, parte avant de parler.

«Alors donc… Pourquoi suis-je venu troubler votre calme. La première raison est fort simple : J’aime me promener dans le noir. Attention! Je ne dis pas là que notre rencontre est uniquement le fruit du hasard. Il y a longtemps que je ne crois plus au hasard. Tout est calculé, deviné ou désiré par quelqu’un dans cette ville. Quelqu’un qui en a la… capacité. Or donc, je me promenait au gré des initiatives du destin. La seconde raison est la curiosité. J’aurait pu rester cachée dans l’ombre, et passer mon chemin. Mais plus étrange encore qu’un homme qui fait exploser la ville d’un claquement de doigts, j’ai vu un homme, légèrement vêtu, en plein hiver, grelotter à pleine puissance. J’ai donc voulu savoir. Et je veux encore savoir. Pourquoi…»

Symphony, tout en parlant, avait enlevé son manteau. Du moins, elle avait détaché les boutons et retiré ses bras menus de ses manches. Elle n’avait gardé sur elle que son capuchon sur la tête. Ses yeux, qu’elle ne levait pas vraiment, étaient toujours cachés dans l’ombre, toujours aussi lumineux.

Moment de silence.

Les cafés arrivèrent et Sky en prit une bonne gorgée. Elle du relever la tête, mais elle ferma ses yeux. Elle ne les rouvrit que lorsqu’ils furent replongés dans l’ombre.

«Je suis Sky. Et vous êtes? »