Un autre Heroes [pv Matt Parkman]

Une nouvelle journée ensoleillée début sur la ville de New York, me tirant d'une longue nuit de sommeille calme. Et dire que pour une fois, ce qui est assez rare, j'avais bien dormit et me réveiller en pleine forme. Que vais-je bien pouvoir faire aujourd'hui ? Commencer par le petit déjeuner est une bonne idée, mais ayant oublier de faire les course hier, je décide d'aller dans un café et ensuite je ferais les courses. Fameux programme n'est ce pas ? Mais commençons par le commencement. Après avoir prit une bonne douche et m'être habillé, je passe dix minutes à trouver ou j'ai ranger mon porte feuille. Et voila, huit tout pile du matin, je quitte mon appartement, en prenant soin de bien tout éteindre et fermer la porte à clef.

L'air frais du matin, les rues quasi déserte, pas, ou peu de circulation, la matinée commence vraiment bien.
Je me dirige vers le café dans lequel j'ai l'habitude d'aller et entre en souriant au responsable des lieux.
Je ne passe que rapidement, prenant mon chocolat chaud et le buvant d'un trait. En temps normal, je prend mon temps, mais devant aussi faire les courses je ne doit pas perdre trop de temps. Je dépose l'argent sur le comptoir et ressort aussi vite que je suis entré. Maintenant direction le supermarché. Heureusement pour moi, il y en a un situé non loin de la.

Une fois les courses faite, je sort du supermarché, et me rendant compte que l'heure n'est pas si avancé que ça, je décide de rentrer lentement en prenant les petites rues. Si j'avais seulement pu savoir ce qu'il aller arriver, j'aurai par deux fois réfléchit. Je me rend compte que je ne suis pas seul. Au bout de cinq minute, j'entends des bruit de bas derrière moi. Je me retourne rapidement et voit un homme cachant son visage avec une écharpe, avançai de plus en plus vite vers moi. Je sent alors une main sur mon épaule gauche m'agripper, et me jeter a terre, éparpillant par la même occasion mes courses.

Mon agresseur me réclame alors tout les dollars que j'ai sur moi et voyant que je n'ai plus grand chose, il sort alors une arme à feu et me menace avec. Et avant que je ne puisse réagir, il me tira dessus au niveau de l'estomac avant de s'enfuir en courant. Du coin de l'œil, je voit une silhouette de femme non loin.
N'ayant guère le choix, je me concentre, me faisant alors entouré d'un halo lumineux. Cette fois, le processus prit un peu plus de temps du à la nature de la blessure.

Mais alors que je me relève et récupère mes courses, je voit un policier arriver vers moi avec un collègue. Mince, j'avais pas penser que ça pourrait arriver un jour ça. Quelqu'un à du assister à l'agression et prévenu la police. Le fonctionnaire me montra son badge. Matt Parkamn. Qu'allait-il pouvoir ce passer maintenant ? J'essaie de penser à la suite.

* Mince, je vais dire quoi moi maintenant. Je vais quand même pas dire que je me suis soigner tout seul car j'ai un don, il me prendrait pour un fou, mais en même temps, comment je pourrai expliquer le sang sur le sol. Je n'ai jamais penser une seul fois que j'aurai à faire a une telle situation, assez critique. Car quelqu'un a bien vu que je me suis fait tiré dessus. Et pourtant je n'a rien. Pas même une simple cicatrice. *

New York. Ville grouillante de monde, qui lui a valu son surnom de ville qui ne dort jamais et où n'importe qui peut se cacher en usant un tant soit peu de stratégie et de ruse pour éviter les policiers et autres représentants de la loi. Il s’est passé tant d'évènements ici, certains dont l’existence m’échappent, j’en suis conscient… Les ruelles sont noircies par le sang qui y a coulé plus d’une fois. Certains immeubles sont encore en ruines, offrant un horizon à moitié déchiqueté. Les vautours observent attentivement, attendant le bon moment pour se jeter sur les corps, vivants ou morts, dans le but de survivre ou de simplement attirer des ennuis. La ville n’était déjà pas très sûre dans certains quartiers avant l’explosion, la situation est maintenant pire que jamais, et cela ne s'arrange pas avec le temps. Au contraire. La vermine a étendu ses tentacules jusqu’aux frontières de l’État, tel un parasite profitant de la cohue et du chaos régnant aux alentours pour s'alimenter et grandir, s'emparant du coeur des hommes.

Comme si Sylar, ses alliés et les autres criminels ordinaires n’étaient pas assez, un attentat avait récemment eu lieu à la Statue de la Liberté. Le maire y avait été assassiné, la scène sanglante accompagnée de slogans grotesques à propos de la liberté. Les responsables ne savent sans doute pas que la liberté de l'un se termine où celle de l'autre commence; il est donc impossible d'être parfaitement satisfait de sa vie sans provoquer d'horribles conséquences. Hélas, ce n'est probablement pas ainsi que la plupart des gens voyaient la situation. Un nouveau meneur extrémiste, un nouveau discours, un nouvel « idéal » pour ceux qui devaient apprendre à vivre au quotidien avec leurs facultés hors du commun. C'était apparemment un cycle qui se répéterait éternellement, du moins tant que des gens continuaient à se découvrir des pouvoirs et que celui-ci leur monte à la tête, afin de faire perdurer la loi du plus fort, de maintenir une ère de terreur. Enfin, j’étais bien déterminé à découvrir la cause de ces problèmes et aider à y mettre fin d’une façon ou d’une autre, même s'il fallait que j'utilise mes talents de télépathe pour se faire, sans doute. Heureusement, ce n'était pas tout le monde qui se laissait corrompre... Il suffisait de trouver d'autres personnes qui comprendraient que la situation devait être redressée avant de s'étendre au reste du monde comme les pires catastrophes. Enfin, il ne servait à rien de s'inquiéter pour l'instant, non? Il était encore temps de tuer le mal dans l'oeuf, du moins j'aimais le croire. Également, la vie quotidienne était déjà assez compliquée, surtout lorsqu'il fallait faire son possible pour conserver une vie normale alors qu'on ne l'est pas tout à fait.

Aujourd’hui, les forces de l’ordre devaient intervenir une fois de plus. Un coup de téléphone sonna au commissariat; une voix féminine paniquée expliqua tant bien que mal que dans une rue peu fréquentable se trouvait un homme qui avait été blessé par balle. La nouvelle fut répandue à toutes les voitures actuellement en patrouille par la voie des fréquences radios afin de vérifier si quelqu'un se trouvait dans le secteur concerné. En tant qu’inspecteur, il était de mon devoir d’intervenir, surtout que ma route de patrouille m’avait mené non loin de la ruelle en question. Alors que mon partenaire allait vérifier si le voyou rôdait encore aux alentours, ne pouvant poser des questions à la jeune femme témoin de l'altercation puisque celle-ci avait pris la fuite — probablement qu'elle avait eu peur de mettre sa vie en danger en restant dans le coin — je me dirigeai dans la ruelle pour vérifier si l’homme avait besoin de soins ou s’il était trop tard pour l’aider. Une ambulance devait sans doute être en route, néanmoins certaines techniques sont rudimentaires et peuvent déterminer de la survie ou non d'un blessé. Quelle ne fut pas ma surprise de voir que celui-ci semblait n’avoir aucune égratignure! Il ramassait calmement ses affaires, comme si rien ne s’était passé... Est-ce que tout ceci n'avait été qu'une mauvaise plaisanterie? Il se retourna et sembla surpris de voir un inspecteur. Je sortis mon badge et le lui présentai, avant de demander, après quelques instants de silence :

« Vous n’auriez pas entendu un coup de feu? Que s'est-il passé ici? »

J’étais un peu méfiant; et si c’était lui, le criminel? Pas question de le laisser s’en sortir aussi facilement. Il n'y avait personne d'autre ici en ce moment, donc il était soit le tireur, soit le blessé, c'était évident. Quoique... Il n'avait pas les allures d'une personne venant d'être atteinte par une balle. Pendant qu’il s’expliquerait, je devrais donc être à l’affut de ses pensées pour voir si ce qu'il me racontait n'était qu'un tissu de mensonges. Après tout, le sol était couvert de sang, il y avait donc bel et bien eu récemment une bagarre en ce lieu… En tout cas, cela ne m'en disait pas davantage sur les intentions de l’homme inconnu. Allez, il fallait bien appliquer la procédure habituelle, j'avais déjà eu assez de problèmes avec mon emploi dans le passé, il n'était pas question d’en ajouter maintenant que j'avais été transféré ici. Après tout, quoi de mieux pour se changer les idées que de s'éloigner de la source du problème, dans ce cas-ci le divorce et tout ce qui se rattachait à Los Angeles. Je sais que fuir n'est jamais la bonne solution, mais c'était sans doute pour le mieux que nos chemins se séparent... Je me sortis de ces pensées personnelles et retournai mon attention à l'affaire en cours.

« Vos papiers, je vous prie » lui demandais-je calmement en tendant la main, sachant bien que je n'avais pas de raison de m'énerver pour l'instant. Tout le monde sait qu'il faut collaborer avec les policiers.

La réaction de cette supposée victime quant à la prochaine question pourrait être intéressante à observer et dévoiler s’il était coupable ou non, car le non verbal en dit beaucoup plus sur notre personnalité qu’on ne veut bien le croire. De plus, comme j'étais déjà à l’affut des pensées de mon interlocuteur, il n’y aurait pas de problèmes pour déterminer si cet individu était dangereux. S'il tentait de fuir sans écouter ce que j'avais à lui dire, une balle dans le pied devrait être suffisante si mon collègue s'était trop éloigné. Parfois, les paroles ne suffisaient hélas pas à changer les gens et il fallait utiliser la force. Il était capital pour des gens sensibles de s'assurer de la sécurité des citoyens, particulièrement en situation de crise. Ces pièces d'identité révèleraient le nom de ce gaillard et je finirais bien par savoir s'il s'agissait d'un criminel ou d'un civil. Je mettrais bientôt toute cette histoire au clair.