Phénomène

"Nous parlons encore de cet attentat terrible que les Sons of liberty ont provoqué au coeur de New-York ! Ce petit groupe de mutant se fait craindre dans le monde entier, même par les continents jusqu'à maintenant innaffecté par la menace de ceux qui possède des pouvoirs. Les dirigeants désignent les Sons of Liberty comme des êtres fous et fanatistes tels des terrorristes, et suggère même que Sylar pourrait faire partit du groupe. Nous sommes de jours plus très sûr de la..."
Une télévision fonctionnant très mal anime des programmes parasités qui occupe le temps de ma sinistre existence. Peut-être que j'avais eu tort de m'abriter dans ce todis de Brooklyn. Après tout, ça pue, c'est petit, des rats mangent mes chaussures et je n'arrive même pas à dormir, la peur de me voir assassiner par un de ces vils "mutants" pendant mon sommeil.
Mais au moins, se qu'il ya de bien à Brooklyn, c'est qu'on y trouve pas mal de nourriture dans les poubelles et les quartiers sont peu fréquenté.
Ma vie de solitaire n'est pas génial, je dois l'avouer, mais c'est la seule que j'ai. Et il faut se rendre à l'évidence, je suis misanthrope et agoraphobe. Je déteste la socialisation, je haie l'amitié et j'ai une véritable répulsion pour l'amour.
Je ne suis pas fait pour être en compagnie d'autres personnes. Je préfère sans aucun doute, venger ma famille en... en fait, en ne faisant rien puisque je n'ai pas d'armes et je ne sais pas me battre très bien. Seul mon frère était a la hauteur d'une bonne vengeance, lui qui m'a quitté. Lui que j'ai détruit par un accès de rage.
J'éteind la télévison qui continuait à me barber avec ses phones of liberty qui aurait commis un crime ou je ne sais quoi. En tout les cas, pour moi, ils ne représentent rien d'autres que de la vermine de plus.
Je fouilles dans les poubelles comme d'habitude, dans les gravats, et des fois même un peu dehors: on ne sait jamais.
Alors que je fouille dans des débris aux alentours de "maison", je touche un objet dur et froid.
Je sort alors un canon en fer lisse, puis sa gachette et son manche. C'est un fusil.
Une arme épargné par le carnage en ce monde piteux.
Je trouves rapidement le moyen de l'ouvrir pour regarder les munitions. Il est complètement chargé ! Coup de chance. J'ai de quoi tiré 6 fois.
Je m'empresse de ramener ma trouvaille quand... c'est bizarre. L'arme est comme collé à mes mains, elle est attiré par une force. Cette puissance inconnu qui réchauffe mon corps passe par mes doigts. Le fusil ressens lui aussi cette force, ça ne fait aucun doute. Il frémit.
Comme si un nuage entourait le fusil. Soudain, je paniques. Je jettes l'arme.
Cette dernière tombe légèrement au sol, se muant en matière translucide, presque transparente !
Je sens une goute de sueur perler sur mon visage. Ca ne peut pas être... ?
Le fusil se tord, se distorse, toujours transparent. Il se met à flotter tel un fantôme.
Je tombe sur les fesses, abasourdit. Tout à coup, le fusil stagne et tombe sur dans mes mains. Il est à nouveau matériel, solide, froid. C'est à nouveau un fusil tout se qu'il y a de plus normal.
La logique voudrait que j'exploses de peur, lâchant l'arme et fuyant chez moi. Mais finalement je suis comme attirer par se qui vient de se passer. Et je ne suis pas encore assez bête pour abandonner une arme comme celle-ci.
Je garde donc le fusil et je contemple mes mains. Celles-ci avait produit un vrai miracle. J'espère que ma force n'est pas semblable a celles des mutants.
Mais je sais même si je ne me l'avoue pas que c'est évident. Mon frère en était un. Pourquoi je n'en serait pas un moi aussi ?
Et puis une phrase résonne dans ma tête encore et encore: "On combat le feu par le feu"
Je serre les dents. J'empoigne fermement le fusil dont je me sert pour taper en sol et m'écriant pour moi même:
-A présent, il faut arrêter de se cacher. Autant mourir que de rester planquer jusqu'à la fin de sa vie ! Je suis prêt à affronter mon cauchemard, même si il faut devenir comme le monstre que je combat.
Pour moi, un tel phénomène ne peut être qu'un signe.