Rencontre décisive (Libre)

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Comme tous les midis depuis quelques semaines déjà, le jeune Samuel avait droit à quelques heures de repos dans son petit boulot de serveur. Après quelques jours il s'était trouvé ce poste grâce à un de ses amis, cousin du propriétaire de ce petit café qui avait été tranquille. Hélas pour l'employé et par bonheur pour son employeur le café recevait, après l'explosion du reste de la ville un flot continue et de plus en plus gros de client, le chef miraculé du drame s'était relâché et en confiant le café au jeune homme débordé, profitait maintenant de son âge d'or.

La clientèle se composait la plus-pars du temps de bruyants lycéens du campus d'à côté, d'ouvriers fatigués travaillant à la reconstruction et de quelques habitués du coin papotant entre eux. La foule venait le matin puis repartait quelques instants après avant de revenir en général sur le coup des quatre heures, c'est entre ces moments là que Samuel pouvait prendre le temps de faire une pause n'ayant à servir que de rares clients.

Aujourd'hui il ne comptait que cinq personnes assises dans la pièce, un petit groupe de trois étudiant ayant certainement terminés avant les autres leurs cours, une jeune femme dans un coin de la pièce occupé à siroter le café qu'il venait de lui servir et enfin un homme en costard cravate, épaisses lunettes, la quarantaine voir un peu plus, face à lui, attendant patiemment, bien plus que certain, sa commande. Un grand café, noir, sans sucre, sans lait, sans crème et sans eau.

Le garçon s'était découvert récemment un certain don pour bien doser le café, qu'ils faisaient dans ce commerce, à l'ancienne. Il était en fait capable de percevoir au jugé le taux d'eau présent dans un liquide. Étrange mais sans plus, tout le monde à un don non ? Que ce soit la musique, le dessin ou autre lui c'était le café, pas de quoi en faire un plat. Il savait donc en portant le café devant lui combien de centimètre cube d'eau exacte celui-ci contenait. Parfais ! C'était près, il se tourna alors vers l'étranger et avec un sourire commercial annonça l'addition.

Récemment le jeune homme avait noté de plus en plus de chose bizarre chez lui, depuis son départ de la maison familial en faite. En premier lieu cet étrange dons, puis venait son manque de sensation envers la chaleur comme si ses nerfs n'identifiaient plus très bien la chaleur, à cela s'ajoutait l'étrange durée que mettait l'eau à sécher sur lui, il en était certain pour avoir observé le phénomène plusieurs fois. Alors qu'il aurait dut être sec depuis quelques minute il se retrouvait toujours humide une ou deux heures après sa douche et enfin le dernier et le plus étrange il avait remarqué la vielle en rentrant sous une averse que l'eau de pluie se retrouvait attirée vers lui comme par un aiment.

Malgré son ignorance il se mit en tête que quelque chose liait ces évènements avec la disparition de son frère et même plus anciennement avec le secret de sa famille. Que lui avaient-ils cachés ? Quel lourd secret ses proches avaient-ils gardés ?

On aurait put croire son morale au plus bas mais même si l'enquête sur son frère le désespérait de part le manque de nouvelle piste, la sensation d'être diffèrent et celle d'être à part pour une autre raison que le manque de confiance, insufflaient en lui une espèce de lueur d'espoir.

Samuel revint bientôt au présent et en souhaitant la bonne journée à son dernier client encaissa la somme payé, puis au son de clochette que fit la porte se tourna vers la nouvelle personne, impossible de voir quoi que ce soit, juste une silhouette noir se profiler dans la lumière du soleil mais il sentait au plus profond de lui que les dès du Destin se mettaient à rouler pour sa vie.

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Vitolio mit ses 2 mains en porte-visière, il faisait trop beau et le soleil luisant de l’après-midi lui brûlait atrocement les rétines. Il ferma ses volets et mit quelques secondes à voir de nouveau dans la pénombre profonde de la pièce, des points lumineux dansant toujours devant ses yeux il s’avança de quelques pas et s’effondra comme une masse sur une chaise en cuir.Il bailla à s’en décrocher la mâchoire avant de pousser un long étirement en dépliant ses bras. Des larmes lui vinrent ensuite aux coins des yeux, mais il les essuya d’un revers de sa main. Il déplia ses jambes et fixa devant-lui d’un air pensif. Aujourd’hui était une journée calme comme il pouvait y’en avoir des milliers à travers toute l’Amérique, suite à l’explosion d’une bonne partie de new-York par le dénommé « Sylar » une partie du lycée s’était effondrée et dans cette partie il y’avait le bâtiment de tous les cours de la journée de notre jeune adolescent, ce qui faisait donc que le principal avait appelé ce matin pour prévenir que les cours de cette journée serait annulée pour cause de travaux. Toujours pensif vitolio changea de sujet de réflexion. Pourquoi ce « sylar » avait-il fait exploser new-York ? Ne valait-il pas mieux pour lui de rester caché et de tenter de rallier les « spéciaux » dans l’ombre ? Plutôt que de se dévoiler au grand jour et de devenir ainsi l’ennemi publique N°1 de toute les forces de police du pays ? Il devait sans doute avoir un plan…Détournant les yeux le jeune Hampton fixa sa main droite et la plia et la déplia dans un mouvement léger, sans doute que ce plan l’incluait, lui et d’autres personnes aux capacités si étrange. En existait-il beaucoup d’autres ? Etait-il tous comme lui ? Etaient-ils capable de hauts-faits encore plus extraordinaire que lui ? Le mystère qui les entourait s’épaississait à mesure que lui-même se posait des questions, mais qui ne pourrait jamais y répondre ? Sans doute personne hormis ce « sylar »…S’arrachant à ses réflexions le jeune adolescent leva la tête, devant-lui s’étalait son bureau, un ordinateur de couleur noir ébène trônait dessus, un bordel indescriptible l’entourait : balle de base Ball, téléphone, briquet, crayons et tout un fouillis qu’il ne pouvait totalement apercevoir. L’esprit vide il contempla ce fouillis sans même vouloir tenter d’y remettre un peu d’ordre.

Soudain une sorte d’idée lui vint à l’esprit, il chercha du regard un petit objet posé non loin, et il tomba sur son bonheur, un crayon posé sur son étagère sur sa droite. Il tourna sa chaise et fixa le crayon de son regard las, il continuait de fixer le crayon qui trembla légèrement, accroissant sa fixation dessus l’objet vibra encore plus. Puis il bondit littéralement de son étagère, s’envolant comme une fusée dans la direction de vitolio, celui-ci se pencha sur le côté et le crayon vint se planter, mine en avant, dans le mur. Se relevant le jeune hampton regarda le mur où le crayon était fermement implanté, encore quelques centimètre et c’était-lui qui y passait. Il se leva et retira le stylo du mur quand quelquu’n vint frapper à sa porte

Vitolio ça va ? J’ai entendu comme un bruit bizarre.

EUH…Oui oui grand-mère, j’ai juste fait tomber mon pot à crayon contre le mur

Il y’a quelqu’un pour toi au téléphone descends vite répondre

Quelqu’un pour-lui ? Il posa le crayon sur le rebord du bureau et ouvrit la porte avant de descendre l’escalier et de décrocher le combiné noire qui était poser à côté de l’escalier

Yo mec ça va comme tu veux ? On est au café sur Hamilton Street avec les potes, on t’attend faut que tu viennes

Salut Ricky, ouais d’accord je viens j’arrive tout de suite.

Vitolio raccrocha le combiné et parla à voix haute pour prévenir sa grand-mère qu’il allait partir

Grand-mère je vais rejoindre mes copains, je ne sais pas si je rentrerais ce soir.

Il prit la porte de devant la maison et sortit dans la rue, prenant soin de refermer le portillon du jardin il entama une longue route jusqu’au café. La route fut vite fait car hamilton street n’était pas loin de chez lui, il arriva devant le petit bar miteux, une enseigne indiquait un nom mais 2 lettres étaient déjà tombés et la porte ne donnait pas plus envie d’y aller au vu de sa couleur qui avait dû, à un moment, être du bleu électrique. Il poussa la porte, le soleil dans le dos et le serveur au comptoir se tourna. Un jeune homme, 17 ans pas plus, le crâne rasée, une chemise à carreau sur le dos et un air soucieux sur le visage le fixa, lui rendant un regard chargé d’ennui vitolio laissa la porte se refermer et aperçut ses 3 potes non loin de lui, assis sur une table à discuter. Il fit rapidement le tour de la salle, lui, le serveur, ses amis, des clients normaux qui discutaient et un étrange homme qui le fixait d’un regard bizarre. La petite quarantaine, un complet gris, des lunettes il n’aurait pas pu en dire plus, il se voulait sans doute mystérieux. Le regard insistant et étrange qu’il lui jetait le gênait, mais que voulait donc cet homme ? S’approchant de la table de ses amis il s’assit et salua tout le monde, ils l’accueillirent en stoppant ce qu’ils étaient en train de faire, puis la conversation repris une fois les salutations faites

Yo mec, moi je te dis que jamais tu pourras battre chucky, et surtout pas avec freddy krueger !

Moi je te dis que si ! Tu lui arrache sa jolie petite tête et hop plus de poupée !

La conversation lui échappa, le jeune homme se concentrait sur cet homme à l’autre bout de la salle, mais que pouvait-il donc bien lui vouloir ? Et pourquoi le fixait-il donc comme ça ? Visiblement il n'était pas le seul, l'homme fixait aussi le serveur d'un air étrange, mais que voulait-il donc ?

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La silhouette se détailla bientôt comme elle entrait dans le café en fermant la porte derrière elle, lui enfaite puisqu'il s'agissait d'un jeune homme du même âge que notre serveur, brun, les cheveux mi-longs, des yeux bleus, il portait sur lui la tenue passe partout du jeune en weekend prolongé, un teeshirt noir et un jean il n'avait comme ornement qu'une petite chaine autour du coups comme ne put s'empêche de remarquer le sens du détail de Samuel. Ils partageaient une autre chase que l'âge en commun, en effet le jeune homme avait plusieurs fois intercepté les regards furtifs que leurs lançait le "costard-man", comme si cette homme froid les analysait, mais que pouvaient-ils avoir en commun ? Ce pouvait-il que les phénomènes étranges se produisent aussi chez l'autre ? L'esprit torturé par cette question, Sam' se dirigea vers la table de jeun's après avoir préparé un petit mots à glisser à l'autre sous le couvert de son job, il ne faisait que prendre la commande bien-sur...

Les bavardages à peu-près normale des ados rassurèrent étrangement le serveur, comme si ils allaient parler entre eux de tel bizarrerie...
Pour punir son esprit un peu tordue du moment Samuel s'infligea une petite claque sur la joue avant d'atteindre la tablé. Il s'approcha et demandant d'un air serein retrouvé et avec une pointe de convivialité commercial.

-Bienvenue, vous désirez prendre quelque chose ?

Il se tourna vers les autres en répétant la question, puis déposa le petit papier pendant qu'il attirait les regards pensifs des autres jeunes. Le communiqué porté une simple phrase. Venez prendre quelque chose au bar pour que nous parlions seul de l'homme à lunette.
C'était assez timoré mais après tous Samuel s'en fichait, au pire des cas il passerait pour un con, comme si c'était la première, toute sa vie on l'avait pris pour l'indigne de confiance lui cachant un énorme secret au sein même de sa famille alors pourquoi s'en faire maintenant ? Et puis si ca lui permettait de trouver une piste concernant la disparition de son frère. Gregory lui manquait, il aurait certainement trouvé une explication à ces phénomènes au pire il l'aurait certainement aidé à comprendre. Désormais impatient le jeune "spécial" ce rendit avec les commandes en tête au bar, préparant sans grande conviction et avec une lenteur étudiée les boissons.

Pendant ce bref instant le bizarre inconnu n'avait pas lâché des yeux les deux jeunes hommes, gardant au moins toujours un œil au dessus de son journal, pas très discret comme tactique surtout depuis que la télévision c'était sentie obligé de médiatiser cette façon ancestral de surveiller une personne...

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Vitolio restait perdu dans ses pensées, il avait cessé de suivre le fil des paroles de ses camarades à côté, ils parlaient sans doute de banalité. Dans quelques secondes cela allait tourner à la bagarre si lui-même n’intervenait pas, généralement c’est exactement ce qu’il se passait. Ricky disait quelque chose et charly le contrariait toujours en trouvant quelque chose de mieux ou d’encore pire, la discussion s’alimentait autour du débat et ricky, lassé du négativisme de son interlocuteur, finissait toujours par traiter charly de demeuré et celui-ci le prenait toujours mal, puis le 2 le prenait à témoin en le sollicitant pour les départager, vitolio prenait rarement parti et ricky retombait toujours sur sa chaise avant que charly ne se mette à se moquer de lui, et c’est généralement la qu’il fallait intervenir avant que ricky ne se lève et n’en colle une à son pote. Le ton de la conversation monta d’un cran et le bruit des éclat de voix ramena vitolio à la surface, il émergea juste à temps pour voir ricky pointer son doigt vers vitolio avant de tourner la tête et de lui demander

Yo mec charly il comprend rien à la vie, qui c’est qui est le plus fort, freddy krueger ou chucky ?

Vas-y mais ferme-ta bouche toi ! C’est chucky qui va défoncer ton petit minou avec ses griffes de lopette !

Le jeune Hampton tourna es yeux et regarda chacun des protagonistes de la conversation, il ne savait réellement pas quoi répondre, mais s’il ne prenait pas parti cela allait mal terminer. Il réfléchit alors à toute vitesse et balbutia une réponse vite-fait

EUH…Ben chucky déchire…Mais d’un autre côté freddy Krueger c’est quelque chose…Je dirais que freddy décapite chucky d’un revers de griffe ?

Tiens tu vois ce que je te disais ? Chucky c’est rien qu’une poupée tarée

Mais tu ne reconnaitrais pas la réalité même si tu l’avais devant les yeux toi ! Vitolio il a pas d’opinion alors chucky il est meilleur !

Et les voila replongés dans leur questionnement idiot, vraiment il en fallait un minimum pour qu’ils se battent ces 2 là. Souriant un bref moment le jeune garçon laissa ce moment de joie s’évanouir sur son visage avant de détourner subrepticement les yeux dans ses orbites, l’homme qui le surveillait précédemment n’avait pas changé de place, bien qu’il ait croisé ses jambes dans l’autre sens ses yeux ne le lâchaient plus d’un pouce, mais que lui voulait-il donc ? Bougeant légèrement sur sa chaise pour avoir le serveur en angle de vision l’adolescent s’aperçut bien vite que lui aussi se sentait gênée au vu du regard insistant de l’homme au complet gris, bien qu’il vaque à ses occupations habituelles de serveur il semblait plus stressé et très pensif, mais que se passait-il donc dans cet endroit ? Soudain l’ome derrière le comptoir bougea, il attrapa quelque chose que le jeune Hampton ne pût apercevoir et il le glissa dans sa poche avant de s’approcher de la table du groupe et de demander avec un grand sourire ce qu’ils allaient prendre. Sa réflexion eût au moins le don de stopper la conversation de ricky et charly, ceux-ci se regardèrent un court instant avant de commander

Moi un soda bien frais !

pareil !

Le troisième larron de la bande ne se décida pas et il fit un signe de la tête pour signifier qu’il ne désirait rien. Vitolio ne prit même pas la peine de répondre, il avait au creux de la main un bout de papier. Lorsque le serveur avait demandé ce qu’ils allaient prendre le papier avait glissé des doigts de l’homme et vitolio s’en était saisi avec une rapidité surprenante, le serveur repartit donc avec sa gentillesse et sans son papier. Regardant en direction de l’homme pour voir s’il s’était aperçu de quoi que ce soit il déplia doucement le papier sous la table en voyant qu’il n’avait rien vu car le serveur avait fait tomber le papier alors qu’il se trouvait de dos. Le bout de feuille contenait une phrase concise, claire et très précise : Venez prendre quelque chose au bar pour que nous parlions seul de l'homme à lunette. Vitolio replia le papier, il le prenait pour un gay ou quoi que ce soit ? Il mit le bout de feuille dans sa poche et s’adressa à ses potes

Bon je vais au bar me chopper un truc alcoolisé plus fort que du soda

Se disant il se leva et jeta un regard à l’home qui le surveillait, derrière son journal il ne bougeait toujours pas. Ses potes rigolèrent et reprirent leur discussion. Le jeuen adolescent s’approcha du bar et du deuxième adolescent-serveur derrière le comptoir, vérifiant une dernière fois que l’homme ne pouvait avoir dans son champ de vision ce qu’il faisait de ses mains il sortit le bout de papier et le jeta sur le comptoir d’un ton désinvolte avant de regarder le jeune homme d’un air las. Il se passa quelques instants où personne ne parla puis ce fut lui qui entama la conversation

Déjà on va être clair :Je suis pas gay. Je veux dire je suis pas venu pour faire mon coming-out ou quoi que ce soit qui y ressemble…Parce que votre mot là il laisse un peu à désirer…

Regardant à droite, puis à gauche il se pencha légèrement vers l’autre avant de continuer plus bas

…Par contre si on est la pour parler du mec qui me fixe depuis que je suis entré et qui vous suis du regard depuis plus longtemps, je pense, je suis d’accord.

L’adolescent se releva et reprit une position normale avant de s’accouder nonchalamment au comptoir en attendant la réponse de l’autre jeune

Invité

L'occupation lassante qu'était la préparation des deux soda, laissa un arrière gouts de mauvaise humeur chez Sam', ce plan boulot n'était pas si accommodant finalement, il aurait put vivre sur les bourses et les aides de sa mère, pourquoi mais pourquoi c'était t-il mit en tête de bosser ici ? Mais bon la bonne humeur revint en pensant au petit matin, sa première paye en poche il sentait le poids psychologique de l'argent, quand ferait t-il ? Il le savait pertinemment, économe il le garderait pour la suite de son enquête. Il en était au point de se demander si il quitterait dès ce soir son job' quand l'autre victime des regards intempestif de l'inconnue se ramena d'une démarche nonchalante, comme pratiquement tout les jeun's blasés. Le jeune homme jeta négligemment le petit bout de papier chiffonné sur le comptoir avant de scruter la réaction de Samuel. Ce dernier ne bougea pas d'un cil n'offrant qu'un sourire interrogatif à son vis à vis. La tirade enleva pas mal de charme à ce sourire qui devient limite froid, accentué par les dents serrer du jeune HÉTÉRO quand il répondit.

- Désolé je vous croyait assez malin pour comprendre mon désire de discrétion, j'ai quelques raison pour croire que cette homme est dangereux.

Il avait lui aussi baissée la voix et papotait à la façon des conspirateurs. Puis partie finalement d'un grand rire.

- Je vais pas me battre avec toi, soit tu m'écoute, soit je te laisse dans ta merde puisque tu semble en connaitre moins que moi...

En effet, une suite logique c'était faite dans l'esprit de Sam', d'abord ce Sylar et ses pouvoirs, puis la disparition de son frère, suivit de ces évènement étranges et maintenant ce bonhomme qui le surveillait. De quoi mettre la puce à l'oreille de n'importe qui même sur une infime partie du problème. Il paraissait évident que la disparition de Greg était lier à Sylar et ses pouvoirs, peu-être même à ces phénomènes entourant depuis peu Samuel...

Il ne vit pas l'ombre d'un mouvement chez son vis à vis et décidât donc de continuer sur sa lancé, en nettoyant des verres déjà propres avec un chiffon.

- Je pense que tu verrait de quoi je parle si je te disait que depuis quelques temps il m'arrive des truck bizarres, depuis l'éclipse enfaite pour moi, je ne sais pas trop pourquoi ni comment mais nous somme liée d'une certaine façon à ce Sylar tu sais ? Celui des infos. Pour en revenir à c'mec là.

Il fit un signe de tête en direction du vieux.

-Je le soupçonne d'être impliqué dans la récente disparition de mon grand frère, juste après le discourt de ce psychopathe. Bizarre non ? Ce dont je ne sais rien c'est qu'est-ce qu'il peu bien te vouloir à toi ?

Il se doutait bien d'un petit truck mais il était encore loin de la vérité, pour lui l'autre jeune devait connaitre une mauvaise personne, avoir était témoin d'un truck à pas voir, mais rien ne l'approchait vraiment de l'énorme vérité. Les "Spéciaux" n'étant qu'une lointaine menace pour lui.

Invité

Accoudé au comptoir le jeune hampton regardait d’un air las toute la salle, il était heureux, la petite phrase qu’il avait prononcer avait fait son petit effet sur le jeune serveur du bar, il l’avait visiblement pris au sérieux et il avait répondu d’un ton qui se voulait froid

Désolé je vous croyait assez malin pour comprendre mon désire de discrétion, j'ai quelques raison pour croire que cette homme est dangereux.

Et en effet cette homme semblait dangereux.Selon la propre expérience du jeune vitolio les hommes qui peuvent paraitre inoffensifs mais qui agissent aussi étrangement sont des hommes dangereux, très très dangereux, le souvenir de la mort de ses parents et de l’explosion de sa maison lui revint en mémoire par un flash lumineux, il crispa le poing et serra les dents, si cette homme travaillait dans la même compagnie que l’autre vitolio n’hésiterait pas à faire usage de son pouvoir pour le tuer ! Même s’il ne contrôlait encore rien du tout l’autre ne comprendrait sûrement rien à ce qu’il allait lui arriver. Mais pour le moment l’heure n’était pas à l’action, il fallait réfléchir et se concentrer sur la meilleur attitude à adopter. Un rire tonitruant fendit l’air, tournant les yeux vers son interlocuteur vitolio aperçut l’adolescent en face de lui qui rigolait, il ne comprit pas de suite et n’y prêta pas garde avant que le jeune au crâne rasée ne reprenne son discours.

Je vais pas me battre avec toi, soit tu m'écoute, soit je te laisse dans ta merde puisque tu semble en connaitre moins que moi...

Vitolio regarda toujours le serveur, effectivement il pouvait sembler qu’il n’en connaissait pas beaucoup, mais en réalité il dissimulait habilement une très grande partie de ses connaissances, cela permettait généralement que l’adversaire ou l’autre le sous-estime et de cette manière il pouvait toujours surprendre ceux qu’il affrontait. Ne réagissant pas et ne relevant pas l’expression désobligeante de l’autre il écouta le restes de ses paroles sans broncher, il fallait qu’il compare ses théories aux siennes…

Je pense que tu verrait de quoi je parle si je te disait que depuis quelques temps il m'arrive des truck bizarres, depuis l'éclipse enfaite pour moi, je ne sais pas trop pourquoi ni comment mais nous somme liée d'une certaine façon à ce Sylar tu sais ? Celui des infos. Pour en revenir à c'mec là.

D’un mouvement de tête discret en direction de l’homme assis derrière son journal il le désigna

Je le soupçonne d'être impliqué dans la récente disparition de mon grand frère, juste après le discourt de ce psychopathe. Bizarre non ? Ce dont je ne sais rien c'est qu'est-ce qu'il peu bien te vouloir à toi ?

Regardant celui qui se dessinait maintenant comme son alliée vitolio ne broncha pas, pourtant une joie intérieur énorme lui lacérait l’estomac, il avait enfin trouvé quelqu’un comme-lui ! Il avait enfin trouvé quelqu’un qui pouvait le comprendre, quelqu’un qui souffrait des mêmes problèmes que lui. Peut-être même qu’il possédait aussi les mêmes pouvoirs. Pourtant face à toutes ces révélations le jeune hampton restait tout de même très sceptique, lors de la mort de ses parents il avait bien trouver quelqu’un « comme-lui », quelqu’un avec des aptitudes très spéciales, et pourtant ce quelqu’un avait tué sa mère de sang-froid et sans hésiter, qu’est-ce qui n’assurait pas au jeune garçon que l’homme qui se présentait en face de lui ne travaillait pas pour cette fameuse « compagnie » et qu’il ne le traquait pas ? Et qu’est-ce qui l’assurait que l’homme qui l’épiait n’était pas un clodo qu’il avait-lui-même payer pour se rapprocher de lui ? Le tirant de ses songes une voix grave le réveilla de ses pensées

Yo vito ! Tu fous quoi ? Ya un blème avec le type ? Il veut pas te servir ?

Ricky ? Ah oui Ricky ! Il l’avait complètement oublié. Se tournant vers-lui il lui répondit

Nan, c’est bon y’a pas de lézards, on discute juste, c’est un vieux pote à moi on fait que parler.

Regardant un moment le serveur et son ami, ricky détacha un regard plein de soupçon et reprit sa discussion avec les 2 autres membres de sa bande. Vitolio le regarda un instant avant de revenir à son nouvel « allié ». Il l’observa un instant, il fallait lui mentir, c’était la seule solution. S’il apprenait que lui-même avait des pouvoirs et qu’il était en réalité un membre de la compagnie cela lui attirerait des problèmes. Mais il fallait tout de même trouver un point commun pour les rapprocher, sinon la discussion en resterait la et l’homme derrière le journal, qui savait-lui, continuerait de l’épier.Son cerveau se mit à tourner plus vite qu’une turbine de moteur électrique, soudain une idée lui vint.Il se pencha vers le jeune homme et parla à voix basse

Moi ? Je ne sais pas non plus ce qu’il me veut…Mais je suppose que cela à un rapport avec ma mère et mon père. Mes parents sont tout les 2 morts dans une explosion de gaz que les agents d’une organisation qui s’appelle « La compagnie » ont allumés. Ils sont venus chez-moi et après avoir questionnés mon père devant-moi il l’ont tué, ma mère ma libéré et il a tiré dans une conduite de gaz pour tenter de nous stopper. Ce qui a fait exploser ma maison, par pure chance j’en suis sorti indemne, mais mes parents eux ne s’en sont pas sortis…Ils doivent en avoir après-moi car ils pensent sans doute que je détiens des secrets que mes parents leur auraient cachés. Ton frère devait lui-aussi détenir des informations, et comme tu as des liens de sang avec-lui ils te cherchent sans doute.

Se relevant un peu il regarda le jeune homme mais à cause d’une ombre de voiture qui passait dehors et qui l’aveuglat un court instant il ne vit pas l’expression qu’il adoptât. Il laissa quelques instants s’écouler avant de recommencer à parler

Tu parlais donc de : trucs bizarres qui t’arrivaient. Dis m’en plus sur ça s’il-te-plait.

Il observa l’homme qui se tenait en face de lui, qu’allait-il répondre à cela ?

Invité

La réponse à sa question du souffrir le temps de l'intervention d'un collègue du jeune, rappelant à ce dernier leurs présence et au serveur son job'. Samuel écouta avec attention la façon qu'eut Vito' ? De régler le problème. Astucieux celui-ci inventa vite fait, un peu trop même une histoire bidon d'amitié de longue date. Il revint à son vis à vis non sans s'arrêter un instant sur le vieux, journal en mains observant le dialogue d'un regard étrange.

Finalement, Vito, puisqu'il semblait se faire appeler ainsi répondit à sa question en se penchant. Selon lui cela avait un rapport avec la mort prématuré de ses parents orchestré et camouflé par un soi-disant groupe nommé "La compagnie". Il devait certainement en être ainsi aussi pour son frère...
Pas convaincu pour un sous Samuel ne dit pourtant rien. Lui qui accordait une si grande importance à la confiance ne pouvait pas vraiment rester de marbre face à un mensonge et avait donc inconsciemment classé après l'astuce de la vielle amitié, Vito' dans la catégorie des menteurs il ne pouvait donc pas boire si facilement toute ses paroles, cependant il crut discerner de la sincérité quand il en vint à la mort de ses parents. Samuel pensa qu'il avait très probablement gardé une partie de vérité dans sa réponse, mais comment démêler le vrai du faux ?
Autre chase le gênait, son frère, si ce dernier avait eu un soucie dans ce genre là Sam' douta qu'il est agis comme cela, sans compté sur le lien qu'il entrevoyait avec le tristement fameux Sylar.

Donc c'est les rares défauts du discours du jeune Vito' qui le protégèrent des mensonges. Ce dernier revint après un clignement des yeux sur le sujet de Samuel. Demandant plus de précision au serveur.
Sam' profita de cette question pour se lever en apportant les commende des jeunes à leurs tables et souriant aux lycéens retourna lentement vers le bar réfléchissant à toute vitesse, il avait déjà confié pratiquement tout ce qu'il savait à un inconnu et ce denier lui mentait ou lui cachait des choses en retour le voila bien récompensé de son changement d'attitude, comment pouvait-il se faire encore avoir. Le mal étant fait il prit la décision de continuer sur sa lancé.

-Des évènements étranges ont commençaient à se produire autours de moi un peu après l'éclipse, je sèche plus lentement que la normale, je craint de moins en moins la chaleur et lorsqu'il pleut les goutes sont comme attirées vers moi créant une espèce de zone où il pleut plus fort autour de moi. J'ai vraiment aucune idée de ce que c'est, j'ai mit un moment à m'en rendre compte aussi, ce n'est pas très évidant il faut vraiment chercher pour le voir.

Il se faisait l'impression d'un patient parlant à son psy' et apprécia assez l'expérience que fut ses confession, dommage qu'il ne put compter sur Vito' pour apprécier en ami l'instant. Samuel était obsédé par l'idée que ce jeune homme soit un espion d'une quelconque organisation, voila une chose qu'il avait gardé à l'esprit, c'était tellement farfelue pour un mensonge qu'il l'avait prit pour réalité.

Le bonhomme n'avait pas bougé et continuait patient son observation, mais que faisait-il là, pourquoi Sam' se retenait-il d'exprimer son mécontentement à coup de poings ? Il l'avait pourtant déjà fait.

Invité

Vitolio regardait son interlocuteur d’un air assez étonne, celui-ci ne semblait pas broncher au son de la question, peut-être ne l’avait-il tout simplement pas entendu ? Non il l’avait bel et bien entendu, mais alors qu’est-ce qui le poussait à ne pas répondre ? Fixant le mur derrière-lui le jeune homme revint bien vite à l’autre adolescent. Celui-ci semblait soucieux, il réfléchissait, mais à quoi pouvait-il donc bien penser ? Soudain une sorte de déclic sembla s’opérer dans sa tête, il était toujours serveur dans un petit café de Hamilton street et maintenant cela commençait à faire longtemps que la bande de vitolio lui avait passé commande. Se saisissant de 2 sodas dans le frigidaire il laissa la porte se refermer et apporta leurs boissons à Ricky et charly, ceux-ci ne le remercièrent pas pour l’attente et ouvrirent leur 2 canettes dans un « pschiit » pétillant. Revenant lentement derrière le comptoir le jeune au crâne rasée sembla se perdre dans ses pensées à un tel point que vitolio crût bien qu’il n’éviterait pas le bout du comptoir et foncerait directement dans le mur. Le regardant sortir de sa concentration vitolio le vit relever le visage et s’adresser directement à lui.

Des évènements étranges ont commençaient à se produire autours de moi un peu après l'éclipse, je sèche plus lentement que la normale, je crains de moins en moins la chaleur et lorsqu'il pleut les goutes sont comme attirées vers moi créant une espèce de zone où il pleut plus fort autour de moi. J'ai vraiment aucune idée de ce que c'est, j'ai mit un moment à m'en rendre compte aussi, ce n'est pas très évidant il faut vraiment chercher pour le voir.

Une expression étrange avait pris place sur le visage de ce jeune adolescent. Une expression qu’il n’y avait pas auparavant, mais qu’était-ce donc, en le regardant bien le jeune crût interpréter cela comme…De la méfiance ? Oui c’était bel et bien de la méfiance. Même s’il elle semblait cacher derrière d’autres sentiments elle ressortait bien dans ses traits. Mais pourquoi se méfiait-il ? Aurait-il découvert le mensonge du jeune Hampton ? Pourtant il était un menteur hors-pair et ne se laissait pas facilement découvrir. Mais cela prouvait bien une chose, s’il éprouvait de la méfiance envers-lui c’est que quelque part il avait peur de lui et donc par logique s’il avait peur de lui il ne pouvait le traquer. Dans la nature un lion a rarement peur lorsqu’il bondit sur une gazelle pour la dévorer. Donc dans la situation cette méfiance signifiait donc que le jeune au crâne rasée n’appartenait pas à la compagnie, où même à une tout autre organisation qui cherchait à le trouver et à le capturer. Il était réellement un jeune homme qui venait de se découvrir des dons hors-norme. Mais la méfiance pouvait aussi signifier qu’il était un agent qui se croyait découvert, ainsi il éprouverait la peur d’être découvert. Non ce n’était pas la méfiance de la découverte, mais plutôt la méfiance du mensonge, la méfiance du fait qu’il lui ait menti sur ses propres origines alors que, visiblement, lui s’était confié à lui sans retenue.

Fallait-il alors lui parler oui ou non de son pouvoir ? Lui en parler, même s’il n’était pas un ennemi pour le moment, amènerait quelqu’un de plus dans le secret et cela risquerait de le trahir. Jaugeant du regard le jeune homme et d’un nouvel œil vitolio jeta un dernier coup d’œil à l’homme au journal avant de se tourner et de se pencher à nouveau vers cet inconnu. Pour réparer le mensonge il lui fallait ne plus mentir, mais il fallait tout de même garder certains points obscurs…

Je t’ai menti il ya quelques instants. J’ai cru que tu étais un agent de la compagnie envoyé en mission pour me chercher, mais après un rapide examen je vois bien que tu n’es pas capable de faire preuve d’une telle force de caractère…

Il fallait le provoquer un petit peu, il fallait qu’il se passe quelque chose, si la situation restait bloquée ainsi toutes les issues de secours étaient bloquées. S’ils sortaient l’homme le suivrait, et s’ils se divisaient rien ne leur garantissait qu’un deuxième homme ne surgisse pas de l’ombre pour les suivre chacun personnellement. Non il fallait qu’il se passe quelque chose…Se repenchant vers l’homme il lui murmura autre chose

Tout comme-toi je me suis senti étrange en me réveillant au lendemain de cette éclipse. Mais je ne contrôle pas ce que je fais…J’ai détruit la maison de mes parents à l’âge de 15 ans, sous le coup de la colère. Sous le coup de la peur j’ai été capable d’arrêter un camion me fonçant dessus à pleine vitesse, je suis capable de faire voler des crayons et de les bloquer dans les airs. Je ne sais pas ce qu’il se passe mais je ressens une immense force quand je ressens un fort sentiment de haine, de colère ou de peur, mes pouvoirs entrent en action, mais je ne les contrôle pas. Je ne dois pas même me concentrer trop fort sur un objet ou sur un être sinon il lévite dans les airs ou se retrouve propulsé avec force dans la pièce…

Il redressa l’échine et se ré accouda au comptoir, il venait de tout déballer, ça y’est c’était fait. Ce qui lui semblait plutôt bon signe c’est qu’il ne se jetait pas sur lui ou qu’il ne cherchait pas à fuir en hurlant dans tout les sens et en criant comme un fou qu’il était devenu taré, c’était quelque part un signe qu’il ne se moquait pas de lui. Mais qu’il lui est dit ou non la vérité sur lui ne changeait absolument rien à la donne, ils se retrouvaient tout 2 coincés dans un bar, 2 « spéciaux » coincés par un étrange homme qui semblait ordinaire. Peut-être possédait-il lui aussi des pouvoirs ? Allez savoir. Détournant la tête un court instant vitolio sentit une sueur froide lui couler le long de l’échine, l’homme venait de bouger et la veste de son complet gris venait de bouger, dans la lumière de l’après-midi un faible rayon de soleil venait éclairer la crosse de ce qui ressemblait fort à une arme le long de ses côtes. S’ils faisaient ne serait-ce que mine de s’échapper, vitolio en était sûr maintenant, il n’hésiterait pas à dégainer son arme et à leur vider le chargeur dessus. Mais ils avaient un atout majeur sur lui maintenant, et même 2, ils possédaient tout 2 une capacité unique et ils avaient l’effet de surprise pour eux. Le pan de la veste glissa, cachant la crosse de l’arme aux rayons du soleil, vitolio se retourna lentement vers son « ami » et ouvrit la bouche pour parler

Ecoute-moi bien…L’homme au journal possède une arme ! Je viens de l’apercevoir quand le pan de sa veste s’est soulever et le soleil l’a éclairé. Il nous faut coopérer pour sortir de la, sinon on n’en sortira pas vivant tout les 2, visiblement nos dons ne se manifestent que dans des situations plutôt spéciales, donc il ne faut pas compter dessus, il nous faut soit sortir par la grande porte en tentant de le ralentir un maximum, soit une diversion et nous fuyons . Au fait je m’appelle vitolio, Vitolio Hampton, et toi ?

Invité

Une journée enseillé, le landemain d'une journée chargé... Enfin une journée de repos ! Qu'il est dur d'être pompier dans une ville qui flambe tout le temps... Ceci dit, aucune journée ne sera aussi brulante que celle de l'explosion... Ce Sylar, si Phil' mettait la main dessus... Non, il ne doit pas tuer, ce n'est pas son genre. En plus, rien ne lui qu'il en serait capable... pour se révéler à pleine jour comme ça, il doit être fort, vraiment fort.
Le costard et l'habit classe habituel, Phil' le pompier en jour de repos se baladait dans les quartiers qui n'avait pas été complètement détruit... De plus, ce qu'il adorait particulièrement, c'est se balader sur les toits... Il était donc sur le toit d'un immeuble, un petit immeuble... Comment l'avait-il atteint? Ahah... par les escaliers monsieur. Il s'était assit au bord, regardant les gens passés, ceux qui rentre et sorte du café qui se trouvait en face de lui. Il n'y avait pas grand monde à l'intérieur mais il faut dire que ce n'était pas une heure de pointe... Tient, d'ailleurs, l'idée de boire un café bien chaud lui plaisait bien. Pourquoi ne pas en boire un ? Il se releva donc et s'éloigna du café et de la route... Derrière l'immeuble se trouvait une ruelle vide et assez sale. Il l'observa, cela faisait longtemps qu'il n'avait pas jouer avec le feu à proprement parler... Le phénix dormait depuis bien longtemps... Bien sûr, il se servait souvent de sa capacité dans son boulot, pour éloigner les flammes discrètement... le feu est tellement imprévisible que cela ne se voit jamais... Mais par contre, il ne s'en était plus servit pour autre chose depuis des lustres... Alors pourquoi pas? Après tout, avec les évènements récents, il devait se remettre dans le bain. Il se retroussa donc les manches et écarta ensuite les bras. Il plaça ses paumes de façon à ce qu'elles ne soient pas dirigé vers lui, mais vers le bas tout de même.

" Attention mes chers amis, voici le vol du phénix ! " Fit-il en se murmurant à lui même.

Il fit apparaitre deux minuscules flammes puis se laissa tomber dans la ruelle... Les deux minuscules flammes devinrent ensuite assez grosse pour l'empêcher de descendre plus bas... Elles éclairaient assez pour que tous les coins de la ruelle soit mis à jour... Mais pas assez pour que ceux qui ne sont pas dedans le remarque. L'attérissage se fit en douceur, déclanchant en passant un incendit dans une poubelle qu'il s'empressa d'éteindre. Il marmonna ensuite un rire en s'éssuiyant ses mains pleins de suit.

" C'est pas encore ça, eheh... "

Il replaça ensuite ses manches en jettant son mouchoir dans la poubelle, recouvrant ainsi les marques témoignant la présence d'un feu. Par la suite, il se dirigea vers le café avec une marche normal et pressée. Il voulait un café, l'envie était devenue encore plus forte, il lui fallait un café ! Mais cela ne l'empêchait pas de sourire, il n'allait pas en mourir s'il n'en buvait pas... Il ne comprenait d'ailleurs pas ce qui le poussait autant à en vouloir un... mais bon. Il poussa la porte du magasin, faisant raisonné le son de la cloche, lâchant en passant un "oh!" étonné aussi enfantin que celui d'un enfant de 10ans. Il referma la porte et la rouvrit encore deux ou trois fois avant de lacher un rire et de se diriger vers le comptoir en saluant les personnes d'un geste de la tête et d'un sourire... Phil' était de bonne humeur !

" Bien le bonjour les jeunes, c'est une belle journée, vous devriez sortir aller draguer des minettes non? " Fit-il en riant, le ton qu'il avait montrait bien qu'il disait ça gentiment.

Il se plaça ensuite au bar, entre l'homme mystérieux et les deux jeunes hommes. Phil' s'amusait intérieurement, il était, en age d'apparance, entre celui de l'homme qui donnait vers les 40ans et les deux ados. Cela l'amusait... certes, un rien ne l'amusait... mais avec tant d'année de vie, il fallait bien cela pour ne pas qu'il meurt d'envie.

" Bonjour bonjour, un café très très chaud s'il vous plait ! " Lança-t-il aux deux personnes avant de remarquer qu'il les dérangeait.

" Enfin, finissez votre discution avant, je ne suis pas pressé. " Dit-il, en souriant toujours.

Il tourna ensuite son regard vers le vieil homme, il lisait la même page depuis qu'il était entré dans la café, soit celle-ci contenait des jeux compliqués, soit il ne le lisait pas réellement. Il lâcha donc un sourire en coin, avant de regarder les deux ados de nouveau.

Invité

[HRPG] :[Désoler samuel je suis obliger de faire bouger ton personnage pour que le rp continue ^^"]

Vitolio regardait toujours samuel de face et l’homme en coin du côté de son œil. Cet homme la le mettait vraiment mal à l’aise, il les fixait tout les 2, lui et le serveur, d’un œil vraiment étrange et il avait une arme. Et d’après les dernières paroles que le jeune homme au crâne rasée avait prononcé il se trouvait dans la même situation de confusion que lui, visiblement l’homme cherchait les gens avec des pouvoirs ou des dons plus ou moins spéciaux, mais pourquoi cela tombait-il sur lui ? Il devait bien en exister d’autres tout à travers le monde alors pourquoi forcément lui ? Il avait déjà assez souffert avec la mort de ses parents pour que des gens tel que cet homme au journal cessent de le pourchasser, c’est ce que l’on aurait pu croire mais non il semblait s’acharner sur lui. Relevant le regard sans lâcher l’homme des yeux vitolio sembla s’apercevoir que l’homme en face de lui était nerveux, très nerveux, il ne cessait de respirer et de gesticuler discrètement, la nervosité se lisait clairement sur son visage, il n’était visiblement pas si douée que l’on aurait pu le croire pour cacher ses émotions et ses sentiments. Pour sa part le jeune homme semblait tout à fait décontracter, posture avachie sur le comptoir et aucun signe de nervosité apparente, par contre il avait le cerveau qui turbinait plus vite qu’un moteur de Ferrari, il réfléchissait à une vitesse hallucinante pour tenter de trouver une solution à cet situation, mais à moins d’un miracle ils se faisaient avoir dans tout les cas.

La situation s’éternisait, l’homme avait sans doute remarqué que les 2 jeunes l’avaient repéré mais il ne pouvait rien faire sans risquer de voir des témoins l’accuser dans son futur procès. Soudain une clochette retentit dans le magasin calme, le bruit soudain interrompit la conversation du jeune couple quelques sièges plus loin et la table de Ricky s’interrompit même pour regarder le nouvel arrivant. Tournant la tête légèrement et ne laissant entrevoir que le coin de son œil droit vitolio regarda l’étranger d’un œil las. Un homme de la petite trentaine, costar noir, barbe de trois jour, un air jovial et des cheveux noir qui se battaient en duel sur la tête venait de faire son apparition, on aurait pu le croire sérieux et juste venu prendre un déjeuner avant de repartir, mais l’homme fraîchement débarquer lâcha un « Oh » d’exclamation, il ferma la porte et ne bougea pas avant de regarder la clochette et d’ouvrir de nouveau l’huis puis de le refermer une nouvelle fois, il réitéra l’opération avec un air d’enfant qui s’amuse avec un nouveau jouet avant que, sans doute lassé par le jeu, il ne referme définitivement la porte en laissant échapper un sourire de gosse. Tout le monde repartit dans ses occupations et dans ses discussions, il était visiblement un homme tout à fait normal, légèrement gamin même, qui s’amusait en entrant dans un café avec une sonnette de prote, c’était d’un navrant…Le suivant toujours du regard vitolio le vit passer devant sa bande et regarder Charly avant de lui lancer d’un ton qui se voulait jovial

Bien le bonjour les jeunes, c'est une belle journée, vous devriez sortir aller draguer des minettes non?

Puis il emit un petit rire devant l’air interloqué des gens devant-lui. L’home avança de quelques pas, toujours en souriant. Derrière-lui Ricky le regarda d’un œil étrange, puis voyant que vitolio le voyait dans son dos avec son angle de placement il le regarda et tapa 3 fois légèrement avec son index sur sa tempe avant de le faire tourner dans un cercle concentrique, le geste était clair, il le croyait toquer. Vitolio sourit à la blague de son ami et tourna la tête vers le comptoir, l’arrivée du nouvel homme avait, semble-t-il, déstresser un peu l’adolescent au crâne rasée. Celui-ci le regardait arriver avec plaisir car il savait qu’il allait commander et qu’il aurait ainsi une chance de s’échapper, même si c’était juste pour quelques instants. L’homme s’approcha du comptoir et dans un air ravi et heureux de lui il s’assit avant de poser les coudes sur le bar et de commander, un sourire aux lèvres.

Bonjour bonjour, un café très très chaud s'il vous plait

Regardant tour à tour vitolio puis le serveur il réagit peut après sa phrase, comme une sorte de complémentaire

Enfin, finissez votre discution avant, je ne suis pas pressé.

Levant de nouveau la tête vers-lui vitolio le fixa toujours avec son air las, il avait au moins l’impression de déranger, peut-être son cas n’était-il pas tout à fait désespéré. L’homme regardait maintenant devant-lui. Bougeant ses yeux en direction du serveur vitolio attendit sa réaction, celui-ci regarda le visiteur et acquiesça avant de disparaitre par une porte dans une pièce situé juste derrière, quelques secondes s’écoulèrent et un grand bruit de fracas se fit entendre, sans doute cherchait-il quelque chose. Toujours sans dire un mot le jeune Hampton grattait devant-lui d’un air las, il ne savait toujours pas ce qu’il fallait faire, le moindre faux pas le conduirait au devant de très gros soucis, que fallait-il faire ? Regardant l’homme assis à côté de lui il l’épia rapidement sans qu’il puisse sans rendre compte, exécutant une rapide description descendante il s’arrêta néanmoins sur ses mains. Le dos était parfait et propre comme il le fallait, mais quelque chose retenait son attention, comment un homme d’environ 35 ans habillé classe, donc avec un revenu confortable, pouvait-il avoir, ce qui ressemblait fort à de la suie, sur les mains ? La marque était infime mais elle était bel et bien présente, ne s’arrêtant pas à ce détail notre ami continua sa description rapide, il arriva aux aux chaussures et la quelque chose attira de nouveau son attention, quelque chose d’infime mais qui avait tout de même son importance et qui trahissait tout de même le porteur. La pointe de la chaussure semblait déformer, pas déformer par l’usage, mais déformer par la chaleur ! La marque était réellement minuscule et un observateur extérieur n’y aurait jamais prêté attention, mais vitolio oui. Terminant son inspection l’adolescent repartit dans ses songes. Un pyromane donc ? Fort peu probable, mais alors quoi ? Il fallait en savoir plus….Se tournant légèrement vers le nouvel arrivant il ouvrit la bouche

Salut…Je m’appelle vitolio, et vous c’est quoi votre nom ? Vous êtes venu uniquement ici dans le but d’avoir un café ?

Invité

Phil' aspirait l'air de la salle avec ses narines... l'odeur du café dont il raffolait était très présente, entre les odeurs d'alcools et d'autres boissons diverses. Il adorait réellement ça, et pour ça qu'il n'en buvait pas souvent, afin de préserver cette saveur et ne pas anesthésier son palais à ce gout sublime... Car c'est un fait, le palais ignore les saveurs dont il a trop pris l'habitude de ressentir. M'enfin passons, après tout, notre pompier n'est pas qu'un fin gourmet dégustateur de café, loin de là. Il observait les deux jeunes jusqu'à ce que celui qui semblait être le serveur, après tout il est derrière le comptoir donc il n'y avait pas besoin d'hésiter longtemps, se rendre à une porte derrière pour, semblait-il, préparer la commande du vieil homme. Le silence qui suivi était assez pesant, le vieil homme qu'était Phil'... d'ailleurs, il n'était pas si vieux ! il n'a même pas encore 40ans... enfin... Il les a largement en faite... donc oui, il est vieux.... bref... le vieil homme qu'il était observa la collection de produit affiché derrière le comptoir... Il n'aimait pas l'alcool, vraiment pas... C'était un peu trop inflammable à son gout, eheh. Il observait toujours, jusqu'à ce qu'un bruit le sorte légèrement de son laissez allé spirituel. Il lança son regard vers l'homme au journal, celui-ci semblait pressé que le serveur reviennent... Son index battait une mesure sur le journal... Mais passons, son observation fut coupée par les paroles du garçon qui se trouvait à son autre côté. C'était un jeune homme très observateur, ça se voyait dans son regard, un regard fin et pointu, celui de quelqu'un de curieux. Il avait surement dût franchir des obstacles difficiles, surement plusieurs deuils.... Mais passons aussi. Il lui donnait son nom, Vitolio?

" Salut, Vito' ! C'est un nom que j'ai très peu rencontré dans ma longue vie... " Fit-il en se coupant avec un rire murmuré... Sa longue vie de trentenaire... Ça c'était d'apparence... mais en vrai c'était une vie extrêmement plus longue que ça.

" Un prénom très peu commun donc... pour quelqu'un de spécial je suppose. " Fit-il en souriant, sans relevé le spécial, il ne savait pas que les gens comme eux était appelé comme ça... Par contre cela titilla l'homme au journal qui eut un léger frisson, ce qui se sentit dans sa respiration que devint audible quelques secondes... comme s'il reprenait une grande inspiration, surement dût à l'étonnement causé par les paroles de Phil'. Celui-ci fit comme s'il n'y prêtait pas attention, pourtant, il prenait cela en compte... Le garçon était spécial et c'est ce qui faisait que l'homme était là pour lui.

" Moi c'est Phil', c'est juste un diminutif, mais mon prénom est seulement pour ceux qui le mérite, eheh. " Fit-il d'un air prétentieux... Après tout, sa nature fait qu'il se sent supérieur aux autres... mais pourtant, il aime les autres plus que tout, c'est un contraste étrange, mais réaliste.

Il se retroussant les manches lentement tout en discutant, il remarqua d'ailleurs en passant qu'il avait encore de la suie sur la paume d'une de ses mains... rien d'énorme bien sûr, mais assez pour être vu pour ceux qui étaient assez près pour ça. Cela le gêna puisqu'il n'aimait pas ça du tout... ce qu'il détestait dans le feu, c'était la noirceur qu'il créait quand il brule quelque chose... C'est tellement laid.

" Et pour ce que je fais ici, et bien... Je suis un très grand dégustateur de café ! Et puis, j'ai ma journée de repos, je l'avais demandé depuis longtemps. Je devais l'avoir aujourd'hui... Je ne sais pas trop pourquoi d'ailleurs.... Tout comme je ne sais pas pourquoi je devais venir boire un café ici. M'enfin bon. Et toi? Je suppose que tu es avec ceux de la table derrière nous? D'où le fait qu'il ai fait ce geste dans ta direction ? " Fit-il, un air sérieux dérangeant sur le visage avant de lâcher un rire pour montrer qu'il taquinait le garçon. Bien sûr, il était observateur, lui aussi, c'était quelque chose qu'il devait être.... Il avait appris à se cacher aux yeux du monde, et ce don était seulement ce qu'il dût acquérir avec exercice. La bouteille qui était affiché derrière le comptoir avait simplement reflété le jeune homme qui semblait être l'ami de Vitolio.

Par la suite, il attendit les réponses du jeune homme, n'engageant pas trop la conversation, le laissant ainsi être le maitre pour qu'il soit à l'aise... Bien que ça n'avait pas l'air d'être utile... Ce jeune homme n'avait même pas l'air d'être dérangé par le fait de parler avec un homme plus âgé... Il l'avait même interpellé d'un salut ! Et Phil pouvait en mettre sa main au feu, sans risque d'ailleurs dans tous les cas, que ce n'était pas par irrespect mais seulement par pure confiance en lui-même.

Invité

[HRPG] :[Bon retour parmis-nous, j’espère que ta convalescence c’est bien passé et que tu t’es bien remi s ^^]

Vitolio observait le visage de l’homme à se droite d’un œil las, celui-ci était enjoué et confiant de lui, il semblait…guilleret. Cela donnait un résultat assez étrange quand on ne connaissait pas la raison de cette gaieté étrange. L’homme inspira un bon litre d’air par les narines, restant quelques instants en l’air sa respiration se bloqua et plus rien ne se passa, un des clients toussa et il expira le contenu de ses poumons silencieusement, l’arôme de café lui plaisait ? Quel homme étrange, il arrivait tout content, des traces de suie sur les mains, avec le bout des chaussures brûlés et il respirait à grand coup l’air du petit café qui humait fort le déca et les arômes d’un petit boui-boui banal comme on pouvait en trouver à chaque coin de rue de New-York, peut-être que vitolio s’était tromper, peut-être que cet homme n’était pas aussi étrange qu’il le laissait paraitre, peut-être était-il simplement un voyageur un peu farfelu. Mais cela ne résolvait en rien son problème avec l’homme au journal. Jetant un œil rapide le jeune homme aperçut que l’étranger au journal n’avait pas bougé d’un millimètre, mais l’œil toujours vif il remarqua un léger mouvement du journal, remontant à la source du tremblement il s’aperçut que son doigt tapait sur le coin du papier dans un signe de nervosité très visible.Mais alors, si cet homme était nerveux, cela supposait la résolution totale de son problème ! Mais cela entrainait aussi une foule de question sur le nouvel arrivant dans le petit bar...L’arborescence des pensées du jeune homme étant parfois compliqué je vais vous résumer le fil de sa réflexion, cela se résumerait à cela :

Pourquoi était-il nerveux ? Pourquoi un homme serait-il nerveux alors qu’il est censé être le prédateur qui pouvait fondre à n’importe quel moment sur sa proie ? La question se poserait plutôt sous un autre angle : qu’est-ce qui pourrait énerver un prédateur en chasse ? Le fait que sa proie lui échappe sans qu’il ne puisse intervenir par exemple. Dans la situation c’était cet exemple qui convenait le plus. Donc en poussant plus loin la réflexion pourquoi cela énervait-il ce prédateur en ce moment précis ? Sans doute car il ne pouvait pas le rattraper sans laisser échapper le ou les autres proies, cela apportait déjà une donnée de plus : Cet homme chassait en solitaire, sinon il n’aurait pas pris cet air anxieux tout en sachant parfaitement que son collègue pouvait rattraper le serveur dès qu’il sortirait du café. Au premier abord un esprit simple pourrait croire que l’échappatoire est maintenant fermé, mais continuons de réfléchir: Pourquoi cet homme ne s’est-il pas jeté à la poursuite de ce serveur ? En effet d’après la conjoncture actuelle l’homme avait plus de chance de coincer et de capturer un serveur qui s’enfuyait seul dans une ruelle sans témoin que d’attraper un jeune adolescent dans un bar bondé de témoin et à côté de ses amis sans doute prêt à le défendre contre les dangers. En reformulant la question cela donnerait : Qu’est-ce qui intéresse plus un prédateur qu’une proie sans défense ? La réponse coulait d’elle-même : 2 proies sans défense ! D’après les dires de l’homme qui se trouvait avant derrière le comptoir il était spécial et vitolio aussi, ce qui semblait intéresser ce chasseur, donc il chassait les « spéciaux ». Et d’après la précédente question, soit vitolio était plus important que le serveur, ce dont il doutait fort, soit l’homme à côté de lui était tout aussi spécial…

Donc la possible porte de sortie s’entrevoyait assez facilement, en lâchant cet homme et en se séparant cela donnerait à cet étrange personnage 2 choix possible, 3 s’ils faisaient assez vite pour que le serveur compte comme s’étant enfui récemment. Soit il poursuivait vitolio, où l'homme qui était guilleret où le serveur, une seule solution était possible... Voici donc la pensée et le fil des réflexions qui traversa donc l’esprit du brillant jeune homme en à peine une à deux secondes.

Salut, Vito' ! C'est un nom que j'ai très peu rencontré dans ma longue vie...

Les yeux dans le vide le jeune homme sembla émerger un court instant, la phrase l’avait tiré de sa pensée. Il tourna légèrement la tête et regarda l’homme en coin, les questions se bousculaient dans son esprit, si sa réflexion était correcte, et elle l’était sûrement, il était plus « anormal » qu’il ne voulait l’admettre. L’homme émit un petit rire puis un sourire avant de reprendre à parler

Un prénom très peu commun donc... pour quelqu'un de spécial je suppose..

Le sous-entendu était clair, mais pas étrange, c’était un compliment dissimulé pour faire avancer la conversation. Un tel esprit analytique causait parfois de graves lacunes en matière sociale à vitolio, sans même qu’il le veuille il analysait tout et trouvait les réponses et les vérités cachées des dires, des paroles, des gestes, des pensées, des actions des gens qui l’entouraient, c’était quelquefois handicapant dans les situations gênantes ou prêtant au secret…Mais il fallait vire avec, il était né comme cela et on ne le changerait pas maintenant, pas à 17 ans…

Moi c'est Phil', c'est juste un diminutif, mais mon prénom est seulement pour ceux qui le mérite, eheh

Le revoila qui parlait ? Décidément il tenait vraiment à se confier. Ceux qui le méritent ? Que signifiait cette fin de phrase ? Sûrement sa famille, ses proches et son travail, bah encore un cadre qui venait se reposer dans un café…Toujours rien d’extraordinaire à cela. Le seule petit détail que le jeune homme attendait c’était un petit quelque chose qui lui permettrait de connaitre la vérité de son interlocuteur. Il se releva légèrement et retroussa ses manches avant de regarder la minuscule trace de suie dans sa main et de l’essuyer discrètement. Il reposa ses mains le long de son pantalon et reprit la discussion

Et pour ce que je fais ici, et bien... Je suis un très grand dégustateur de café ! Et puis, j'ai ma journée de repos, je l'avais demandé depuis longtemps. Je devais l'avoir aujourd'hui... Je ne sais pas trop pourquoi d'ailleurs.... Tout comme je ne sais pas pourquoi je devais venir boire un café ici. M'enfin bon. Et toi? Je suppose que tu es avec ceux de la table derrière nous? D'où le fait qu'il ai fait ce geste dans ta direction ?

Le début de la phrase s’annonçait potentiellement crédible, mais ne connaissant pas beaucoup de personnes acceptant de payer des « dégustateur de café » pour boire des cafés toute la journée, et ne voyant surtout aucun intérêt à accorder à un homme qui devait déjà pas mal glandouiller dans une journée une « journée de congé » la suite de la tirade sonna un peux faux. La fin de ce qu’il venait de dire le fit s’enfoncer de quelques centimètres dans son tee-shirt, une lueur de rouge passa sur ses joues, ainsi il avait donc vu…L’homme sourit et lâche un petit rire, preuve que c’était une blague. Remettant sa tête à la bonne place le jeune Hampton sourit et garda ses yeux mi-clos. Il se tourna vers l’homme légèrement et répondit avec lenteur

EUH..Je suis désoler que vous ayez assister à la scène, vous savez comment c’est les potes des fois…Enfin pas besoin de vous faire un dessin je suppose, excusez-moi encore pour ça

Continuant de sourire l’adolescent regarda en face de lui, son cerveau continuant de tourner. Si cet homme avait bien des pouvoirs il fallait deviner lesquelles avant de pouvoir commencer une quelconque autre discussion. La suie sur les mains indiquaient qu’il pouvait : soit crée du feu, soit crée de la suie, mais le bout de sa chaussure ne le trompait pas. Il savait contrôler le feu. Une telle pensée pouvait certes laisser perplexe, mais après ce qu’il venait de voir dans sa vie plus rien ne lui semblait illogique : sa mère était capable de fusionner avec n’importe quelle surface, ce « sylar » était capable de faire exploser une bonne partie de New-York tout seul, un homme qui semblait pouvoir contrôler l’eau l’avait servi à son arrivée au bar, lui-même était télékinésiste, et maintenant un étranger qui le suivait sans raison pour le tuer ainsi qu’un nouvel étranger qui pouvait crée du feu. Où voulez-vous arrêter l’illogique ? Tournant encore légèrement la tête il observa l’homme un court instant avant de revenir devant-lui . Il aperçu à quelques centimètres de lui à peine un petit bol de cacahuète, il l’approcha doucement de lui en faisant coulisser le bol sur le bar avant de piocher nonchalamment dedans et de jeter une cacahuète dans sa bouche. Il plongea à nouveau sa main dans le bol puis il ouvrit la bouche et parla à voix presque basse dans un ton tout à fait neutre et détacher, presque sans sentiment pour la petite honte qu’il venait juste d’effacer de son visage. Détacher de tout sentiment il parla

Bon maintenant on va arrêter de se mentir…Vous êtes quelqu’un de spécial, et par là j’entend pas « spécial » dans le sens que vous vous appelez Phil ou quoi que ce soit d’autre. Non vous avez un don, un don tout comme-moi, vous êtes un pyromane en puissance, la suie sur vos mains et votre bout de chaussure brûlée ma clairement indiqué votre vraie nature. Vous savez contrôler le feu . Vous voyez cet homme derrière-vous ?

Toujours sans lâcher son bol du regard il désigna d’un faible mouvement de la tête l’homme au journal et continuer de parler de sa voie sans émotion ni ressenti

Et bien il est là pour vous tuer. Pour nous tuer plus précisément, il à une arme, je l’ai vu. Vous n’auriez pas dû venir maintenant vous êtes piégés, tout comme moi, mais j’ai un plan pour nous sortir de là, mais pour que je vous le dise et pour que je le termine il faut que je sache tout de vous. Vous allez me dire votre véritable profession ainsi que votre pouvoir en entier.

La phrase paraissait froide et dénué de tout sentiment mais c’était une sorte de relâchement de toute la pression froide que son cerveau avait accumulé pour fonctionner correctement. A vrai dire le stress n’avait même pas saisi vitolio quand il avait vu l’arme, il n’était toujours pas stressé, il n’y avait pas de quoi après tout…Avalant son amuse-bouche il le croqua et regarda son nouvel « Ami » en relevant légèrement la tête et en la penchant légèrement sur le côté.

Invité

L'homme à l'âge spirituel bien plus grand que tout ceux qu'il avait cotoyé avait été démasqué, en partie. Comment un jeune homme aussi... jeune... avait-il pu découvrir aussi vite certain détails? Phil avait beaucoup d'expérience... et s'il n'en avait pas, avec son âge, sa aurait été une honte... mais cette jeune pouce, qui n'avait même pas deux décennies à son actif, elle avait réussie à découvrir ce qu'il avait réussie à cacher pendant plusieurs centaines d'années... Et bien, cela était amusant. Lorsqu'il eut tout déballé, Phil ne put s'empêcher de rire et de donner une petite tape amical au garçon, avant de soupirer.

" Il en met du temps pour revenir avec le café ce garçon... Peut être que la cafetière d'ici ne permet pas de chauffer plus qu'une certaine température... Boarf... " Il s'étira et il tourna son regard vers le jeune avec un air vicieux et amusé. Sa voix se fit assez basse pour que même une oreille bien entrainé ne puisse l'entendre dans le bruit de fond de l'ambiance. Seul le jeune homme devait y arriver. Phil n'en doutait pas. " Je pourrais toujours le réchauffer, au pire." Avant de reprendre avec une intonation plus haute, histoire de ne pas éveiller les soupçons de l'homme au journal dont les pages sont assez interessante pour qu'il les fixe aussi longuement. "Et je suis pompier, en ce moment. "

Il marmonna un léger rire... si seulement un seul humain avait fait un centième de tous les métiers qu'il a fait... Il avait même fait de la politique ! Ben oui, il a été un pharaon... eheh. Par la suite il s'étalla complètement sur le comptoire et se tourna vers le jeune homme... Enfin, dans cette situation, le plus jeune semblait être le plus sage alors que le plus vieux était le plus enfantin. Mais c'est une image qu'il se donne, son vieil âge le travail... Il déteste se sentir vieux.

" En passant, ne t'en fais pas, j'ai été jeune aussi, jadis... Et il est vrai que je suis sûrement un peu cinglé... " Il soupira avant de lâcher un sourire. Il plaça l'un de ses doigts entre son visage et Vito, de façon à ce que l'homme au journal ne puisse rien voir, d'où le fait qu'il se soit affalé sur le comptoire, et que personne d'autre ne puisse le voir. Enfin, si le serveur revenait, lui le verrait directement par contre... mais bon, c'est un gentil, n'est-ce pas?

" Si ça, ça peut te servir dans tes "plans"." Fit-il tout en laissant une mini flamme apparaitre telle la chandelle d'un briquet.

" Mais il est hors de question que je tue quoi que ce soit. Même si ma vie en dé.... pendait."

Son dernier mot fut plus difficile à sortir, et il n'avait pas vraiment pu le contrôler... L'expérience ne le laisse pas immunisé aux erreurs, et puis après tout, qu'est-ce que cela pouvait éveillé? Beaucoup de chose chez ce jeune homme sans doute... Aille aille aille... Phil' qui ne voulait rien dévoilé... D'ailleurs, son air joyeux sombra encore plus à l'idée qu'il ne pouvait pas mourir... C'est une chose qui le gêne. Même en tentant de se noyer, il avait revécue... certes, cela lui avait prit trente ans avant que le courant ne amène ses cendres sur un rivage, mais il avait survécu. Se redressant après avoir éteint la flamme, Phil' s'étira et se frotta le visage tout en continuant à parler.

" Alors, que propose notre petit génie à qui rien n'échappe ? "

Il continua ensuite après avori finit de s'être frotté le visage, signe d'une certaine fatigue. Le café lui ferait le plus grand bien, éhéh.

" En passant, le jour où on piègera Phil' n'est pas près d'arriver. "

Invité

Vitolio releva le doigt avec un air las et l’abattit sur le bord de la cacahuète qui vacilla sous l’assaut inattendu du jeune adolescent. L’amuse-bouche s’immobilisa après quelques tremblements puis il glissa et tomba sur le côté. La regardant sans y toucher vitolio fixait plus le vide que la nourriture en elle-même. Quels étaient les chances qu’un être « spéciale » entre dans un bar et croise un autre être « spécial » ? Probablement d’une sur 50, et quels étaient les chances que ces 2 êtres se parlent et découvrent chacun que l’autre possède, tout comme lui, un don ? A vu de nez une sur 105. Maintenant quels étaient les chances pour que, par pure coïncidence, un chasseur de « spéciaux » tombe pile dans ce bar et se rende compte que les 2 personnes qui conversent sont « spéciaux » ? Environ d’une sur 250, si on continue dans cette voie : quels étaient les chances qu’une troisième, personne toute aussi « spéciale » rentre dans ce même bar et tombe pilepoil sur justement ces 2 êtres « hors-norme » ? Probablement d’une sur 275 Donc au totale il y’avait 4 chance sur 680 pour que les événements qui se sont produits se produisent par hasard et qu’ils ne soient pas liés entre eux. Deux choix possible : Soit vitolio ferait très bien de jouer au tiercé car il serait sûr de gagner avec une chance comme ça, soit quelqu’un tirait les ficelles derrière tout cela, mais qui ? Certaines hypothèses méritaient déjà d’être écartés, le serveur qui s’était enfui n’était pas dans le coup, sinon il serait resté, ou il n’aurait tout simplement pas fait son apparition dans le bar. Vitolio lui-même était hors de tout, il était venu ici sur une simple impulsion, peut-être que quelqu’un avait prédit son arrivée ou quelque chose comme ça, mais sa conduite n’était pas dictée par quelqu’un ou quelque chose. Restait l’homme au journal et briquet-man. Peut-être qu’en interrogeant la lampe-torche on en saurait plus, quand à l’interrogatoire de l’homme au complet cela restait un peu compliqué.

Sentant du mouvement à côté de lui vitolio sortit de ses songeries et regarda le visage de l’homme à sa droite, une expression d’étonnement passa sur son visage un court instant. Est-ce que la performance de rapprochement entre la nervosité de l’homme de la compagnie et son pouvoir l’avait ébahi ? Bah pour l’adolescent c’était tout à fait banal, il faisait cela tout les jours…Maudit cerveau ! Mais « phil », puisqu’il fallait l’appeler comme ça, se ressaisit, il se redressa légèrement et sourit avant d’émettre un petit rire et de taper légèrement dans le dos du New-Yorkais

Il en met du temps pour revenir avec le café ce garçon... Peut être que la cafetière d'ici ne permet pas de chauffer plus qu'une certaine température... Boarf...

Et le revoila parti dans ses phrases débiles, il avait une attirance pour le banal ? Vitolio souffla un moment avant de repartir dans son cerveau, il lui fallait trouver comment accoster le sujet.

Je pourrais toujours le réchauffer, au pire.

La phrase le surprit au plus au point, il en releva même la tête. Prononcée tout bas cette phrase sonnait extrêmement ambigu dans les oreilles du jeune garçon qui se voyait déjà très mal à l’idée que cet homme, pour le moins étrange, ne vienne lui faire con coming-out en plein bar. Il le visualisait déjà un genou au sol avec une bague et un bouquet de fleur en train de lui déclamer son amour éternel. Foutu cervelle trop imaginative !

Et je suis pompier, en ce moment.

Cette phrase-ci était déjà largement mieux. En y réfléchissant un minimum c’était tout à fait logique, une phrase pour l’intimider ou l’impressionner ou l’intimider balancer pour qu’il n’y ait que lui qui l’entende suivi d’une phrase des plus banales pour que l’homme au journal ne se fasse pas d’idée sur leur conversation. Enfin bon il aurait quand même pu éviter le coup de l’homosexualité…Bougonnant quelque chose l’homme qui se prénommait « phil » s’étala sur le bar comme s’il avait s’agit de son propre canapé. Il aurait très bien pu s’allonger sur la table puis danser la lambada tout nue avec juste un string pour cacher son intimité que ça aurait été la même chose, mon dieu mais sur qui était-il encore tomber ?!

En passant, ne t'en fais pas, j'ai été jeune aussi, jadis... Et il est vrai que je suis sûrement un peu cinglé...

Le fait qu’il ait été jeune un jour ne surprit pas l’adolescent, c’était plus le fait qu’il soit adulte qui le surprenait enfaite. Quand au « Un peu cinglé » Il fallait rajouter un « excessivement ». Après un petit sourire au jeune Hampton, ce qui eu pour effet de lui faire tourner la tête et de le faire regarder l’index qu’il lui présentait à mi-distance de son visage, l’homme élargit encore son sourire avant que le bout de son index ne vire au rouge, puis à l’orangée avant que de petite flamme n’apparaissent au bout de ses ongles. Ainsi son don était bel et bien le contrôle des flammes. Eteignant son doigt l’homme enchaina sur un de ses phrases mystérieuses

Mais il est hors de question que je tue quoi que ce soit. Même si ma vie en dé.... pendait.

Il mentait ! L’homme mentait ! C’était une brèche dans sa défense dans laquelle le jeune hampton allait s’empresser de s’engouffrer pour appuyer ses théories. Le dicton voulait que « Celui qui ment et toujours celui qui a quelque chose à cacher » Mais quel était donc cette chose ? Comme énoncé plus haut le cerveau de vitolio était une formidable machinerie capable d’analyser, de quantifier, de numériser, de coordonner toute sorte de donées. Hors son cerveau lui annonçait ici que l’affirmation de son interlocuteur était fausse. L’attitude corporelle était parfaite, le ton l’était lui aussi, seule les paroles trahissaient. D’après l’analyse des anciens dires qu’il avait déjà faits l’homme n’avait aucun défaut de bégaiement et il ne coupait ses phrases que dans des suites logiques, par exemple pour signifier une blague ou un effet quelconque. Dans nos conversations la parole n’est jamais interrompu : quand on parle nous émettons des sons dans un flot qui se veut quasi ininterrompu, mais la quelque chose avait stoppé ses paroles. Qu’était-ce donc ? La réponse était facile, la pensée ! C’est souvent la peur de l’erreur qui nous pousse à en commettre, la dans ses paroles cet homme s’était cru trahi par ses propos et il s’était arrêter au milieu de sa phrase, comme en appuyant sur pause il avait bloquer ses mots en les laissant en suspens. Mais ses pensées ayant fait le tour des informations qu’il cherchait à cacher il s’aperçut bien vite que cela ne trahissait rien et il continua donc sa phrase là où il l’avait stoppé. Maintenant que la première étape était passé et que l’erreur était trouver il fallait trouver sur quoi mentait cet homme, la phrase tournait autour de tuer quelqu’un, ayant buté sur le fait que « sauf si sa vie en dépendait » vitolio crût un instant qu’il avait déjà tué quelqu’un pour se défendre.

Mais son attitude lui hurlait le contraire, à moins d’être un psychopathe complètement taré ou un tueur en série on ne pouvait pas adopter une attitude aussi enfantine après avoir ôté une ou plusieurs vies, le meurtre était quelque chose qui vous faisait perdre cette innocence de l’enfance et vous plongeait dans l’univers des adultes. Mais alors que cachait-il ? Analysant encore rapidement la phrase il rechercha encore l’anomalie qui lui révélerait la vérité. Peut-être que cette phrase était à prendre au second degré ? Le jeune homme l’avait comprise dans le premier sens du terme : « même si ma vie en dépendait » il l’avait comprise dans le sens « Même si on m’y contraignait », mais peut-être fallait-il voir ça comme « Même si ce qui m’est de plus cher est mis en jeu ». Oui c’était sûrement cela ! Il en était maintenant convaincu c’était comme ça qu’il fallait comprendre ce qu’il venait de dire. Mais dans ce cas sa phrase n’avait toujours pas de quoi être un mensonge, comment mentir sur une phrase avec aussi peu de valeur ? Il ne révélait rien de compromettant, Il fallait qu’il mente quelque part sur cette expression pour que son attitude, ses paroles et ses actes collent les uns avec les autres. Pour débrouiller un mensonge il faut souvent inverser le ou les sans de la phrase en question, donc en transformant « Même si ce qui m’est de plus cher est mis en jeu » cela correspondrait à « Même si ce qui m’est le moins cher est mis en jeu ». Le moins cher ? Qu’est-ce qui correspondait au moins cher ? Hum pour continuer dans la logique de sa phrase il lui fallait absolument se référer au texte d’origne « Mais il est hors de question que je tue quoi que ce soit. Même si ma vie en dépendait. » . L’hypothèse qu’il avait émise un peu auparavant de prendre cette phrase au second degré l’amenait donc dans une impasse, se concentrant du plus qu’il le pouvait le jeune garçon réfléchit à s’en faire péter les méninges. Soudain la solution lui apparut limpide, claire, il fallait les mélanger ! Dans sa phrase il fallait la prendre au second degré et la mélanger avec la phrase originelle !

Ainsi « Même si ma vie en dépendait » fusionnait avec « Même si ce qui m’est le moins cher est mis en jeu » et devenait donc « Même si ma vie, qui m’est le moins cher, en dépendait ». Mais cette phrase était insensée ! Comment cet homme qui respirait la joie de vivre et la bonne humeur ne pouvait-il pas tenir à la vie ? Dans quelles conditions ne tenons-nous plus à la vie ? Lors d’un meurtre particulièrement horrible, lors d’un événement très traumatisant, ce qui se rapportait en somme au premier…Ou tout simplement parce qu’on en a pas besoin ! La 3em réponse parut tout d’abord complètement farfelue, mais ayant exploré rapidement les 2 autres il fallait se rendre à l’évidence, cette 3em réponse était celle qui s’imposait. Mais comment pouvait-on considérer la vie comme obsolète et l’effacer de ses priorités ? C’était tout simplement impossible ! Il devait y avoir une erreur dans ses pensées. Retraçant une-à-une les étapes de sa réflexion il dû se rendre à l’évidence, il voyait juste, encore une fois. Mais pourquoi n’avait-il pas le besoin de tenir à la vie Qu’est-ce qui poussait un homme à ne pas tenir à ce qui lui était, normalement, le plus précieux ? Pour simplifier la question il fallait la métaphoriser : Qu’est-ce qui faisait qu’un gamin ne voulait plus d’un jouet ? Le fait qu’il soit cassé ? Non l’homme n’avait pas l’air de souffrir d’une maladie ou de quelque chose qui entravait sa volonté de vivre. Alors le fait qu’il soit désuet, plus à la mode ? On ne pouvait pas trouver la vie « plus tendance ». Alors on pouvait s’en lasser et garder le jouet par défaut. Mais pour que l’homme soit lassé de vivre il fallait qu’il n’ait plus de volonté par une maladie ou quelque chose qui l’entravait, l’hypothèses avait déjà été rejeté, donc ce qui s’imposait c’était qu’il vivait…Depuis un certain moment. Mais oui bien sûr ! L’homme était immortel ! Il avait balancé sa phrase en se rendant compte qu’il avait parié sa vie alors qu’il ne pouvait pas mourir, voila pourquoi il avait buté sur le mot qui indiquait la mise en jeu de sa vie ! Cet homme ne pouvait pas mourir et il voulait cacher à vitolio cette particularité de ses pouvoirs, sûrement pour qu’il ne le traite pas de momie ou quelque chose dans le genre. Revenons maintenant dans le monde réel ou 20 seconde se sont écoulé, l’homme se frottait maintenant le visage, il enleva ses mains de sa tête et regarda le jeune d’un air enjoué avant de parler

Alors, que propose notre petit génie à qui rien n'échappe ?

Satisfait de sa petite phrase l’homme se remit à se frotter la tête, un brin fatigué sans doute. Puis il reprit

En passant, le jour où on piègera Phil' n'est pas près d'arriver.

Le jour où « on »le piègera ? Quel arrogant ! De toute façon vitolio ne l’avait pas piégé, il s’était piégé lui-même en trébuchant sur les mots et en ne révélant pas toute la vérité. Maintenant que la théorie était établie il lui fallait absolument vérifier ses réflexions. Il avait tout d’abord pensé à prendre la fourchette qui se trouvait à quelques centimètres de lui et à lui planter dans l’œil pour vérifier si ce qu’il pensait était vrai, mais les clients auraient appelés police secours. Il se contenterait d’une bonne vieille phrase à l’ancienne alors. Mais avant de lui parler de son âge il y’avait un sujet qu’il désirait aborder. Se tournant de nouveau vers-lui il ouvrit la bouche

Bien, bien…Donc je vous appelle comment ? Monsieur feux-de-camp ? Briquet-man ? Bon je crois que les surnoms on va laisser tomber…Mais ya un truc qui me turlupine… « Phil »…D’après mes calculs ya environ 4 chance sur 680 pour que nous soyons assis ici tout les 2 par pure coïncidence et que nous nous soyons retrouvés par hasard, donc soit on va direct s'acheter un billet pour le tirage du loto, soit quelqu’un nous manipule. Ce que je voudrais savoir…C’est si quelqu’un vous a conseiller de venir ici, si un objet vous a rappeler cet endroit, où même si n’importe quoi vous a fait penser à venir ici, chaque chose à son importance alors n'oubliez rien

S’arrêtant pour laisser le temps à son vis-à-vis d’encaisser l’information il enchaine quelques secondes après avec un demi-sourire

Oh et…Visiblement vous avez toujours autant de mal à me faire confiance, je ne suis pas votre ennemi vous pouvez me faire confiance ! Donc maintenant quand je vous demande quelque chose j’aimerais que vous me répondiez entièrement, sinon on a une chance de tous mourir…Donc voici une nouvelle question à laquelle vous allez répondre le plus clairement possible. Quel âge avez-vous ?

Revenant devant-lui le jeune adolescent réfléchit un court instant avant de sourire puis de retourner la tête et de parler de nouveau à l’homme, sur un ton plus détendu cette fois. Pourtant bien que la voix soit joviale le fond des paroles indiquait clairement que le jeune homme était déjà au courant du secret

Au fait…Il était comment Buffalo Bill étant jeune ?

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Le jeune homme lança ses mots comme s'il avait eut le temps d'y réfléchir pendant plusieurs jours, comme si tout avait été calculé depuis longtemps... Pourtant il ne devait pas avoir pu faire cela, a moins qu'il ne soit médium, évidemment... Non... il a juste cette faculté qu'on eut beaucoup de grands hommes... Sherlock, si il a bien été réel, aurait surement rien à envier à ce jeune homme.... comment appelle-t-on ça déjà? Ah oui, l'esprit de déduction, la réflexion.... Ce garçon a une très bonne intuition, c'était un fait. Par contre, peut être que les calcules ne sont pas autant son fort.

" Et bien, 4 chances sur 680, ça nous donne une chances sur 170. Ce n'est pas si énorme que ça. Des gens sont bien foudroyé malgré qu'ils aient une chance sur plusieurs millions de l'être. Alors qu'est-ce qu'une chance sur 170 à cotés? " Fit-il, assez bas quand même pour ne pas que l'autre avec son journal puisse tout entendre. Il retira ensuite son manteau et le posa sur le comptoir, du cotés de l'homme au journal. De cette façon il masquait un peu leur "terrain" de discutions.

" Pour le loto, ça me tente bien, un peu de richesse de temps en temps ! " Fit-il en souriant. Cependant, en repensant au reste des mots du garçon, il ne pouvait s'empêcher d'effacer ce sourire niai. Il n'avait pas tord, ce n'était assurément pas seulement une chance sur 170 qu'ils se rencontrent TOUS les trois ici, au même moment. Déjà, qu'ils y viennent tous les trois, c'est gros... mais ils auraient pu venir à une heure différentes, ne jamais se croiser. Surtout que pour Phil', c'était la première fois qu'il mettait les pieds dans ce café. Il y avait peut être quelque chose qui le manipulait... Après tout, c'était une sensation, un besoin, qui l'avait conduit ici. Qui aurait pu lui insuffler? Personne de sa connaissance, assurément pas ses collègues, ce ne sont que de pauvres pompiers.

" Je ne vois pas. Juste ce besoin de venir. "

Il fit ensuite un peu plus choqué par les paroles du garçon, son sourire niai effacé devint maintenant une légère grimace. Ce garçon aurait déduit en quelques minutes ce que Philiologus avait cachés pendant presque un millénaire. Certains s'en étaient doutés, mais jamais ils n'avaient été si près du but... Quel âge avait-il? Il l'ignorait ! Après tout, il ne savait pas quelle année et encore moins quel jour il était né. Il avait peut être tout simplement toujours existé. En plus, ses réincarnations durait parfois plusieurs jours, lorsqu'il ne pouvait pas se réincarnés, dans l'eau par exemple, il perdait donc souvent la notion du temps.

" Je ne sais pas pour mon esprit. Mais mon corps a 37ans. " Fit-il tout bas, avec un air sérieux presque effrayant si on le compare à l'air enfantin qu'il avait encore précédemment. Et oui, il était capable d'être sérieux, parfois.

La suite des paroles de Vitolio fit revenir un sourire en coin sur le visage du vieil homme. Il soupira avant de placer ses bras derrières la tête et regarder le plafond. Il s'étirait, encore une fois. Il était fatigué peut être...

" Moche, mais c'était un brave type. " Lança-t-il avant de tourner son regard vers le garçon avec un air complice. " Enfin, à ce qu'on disait de lui, je ne l'ai jamais rencontré personnellement. " Finit-il en lâchant un léger rire murmurer qui précéda un sourire accompagnant un peu plus apaisé que précédemment.

Invité

Souriant toujours vitolio laissa ce moment de décontraction mourir sur ses lèvres en regardant devant-lui avant de reprendre son air las et morne habituelle. Baissant les yeux le jeune homme aperçut de nouveau cette cacahuète qui était couchée sur le flanc, peut-être que cette amuse-bouche le représentait dans quelques heures une fois que l’homme l’aurait abattu ? Bah qui pouvait savoir, si c’était l’heure pour lui tant pis, sinon tant mieux…Au premier abord cela pouvait paraitre froid, mais vitolio était ce genre de personne, le genre de personne qui ne s’inquiétait de rien et qui vivait sa vie simplement sans se poser de question. Il avançait sur le chemin du destin comme un équilibriste sur un fil tendu, vacillant légèrement sous chaque pas, mais toujours debout malgré chaque épreuve. Malgré ses exceptionnelles aptitudes de réflexion et de concentration on aurait tout d’abord pu croire qu’il était quelqu'un de froid, de calculateur et d’extrêmement nerveux, mais de ce côté-ci son cerveau le laissait en paix, ce qui était bien rare, l’adolescent ne cherchait jamais à calculer ses coups à l’avance ni à prévoir ou à prédire ce qu’il se passait, sa philosophie était simple : « Je vais bien tout va bien, pas de stress et pas de souci sont les clés d’une vie sans ennui », quoi que côté ennui il en connaissait un rayon. Etant surqualifié pour la plupart des travaux qu’il exécutait pour sa classe ou dans sa vie tout lui paraissait d’un ennui mortel et inintéressant, il entrevoyait la solution avant même que la problématique ne se passe, il connaissait déjà les questions juste en ouvrant ses cahiers, alors à quoi bon se fatiguer à chercher ? Il faut dire aussi que son caractère à se lasser de tout à n’être étonné de rien n’allait pas dans le sens de son envie…

Et bien, 4 chances sur 680, ça nous donne une chances sur 170. Ce n'est pas si énorme que ça. Des gens sont bien foudroyé malgré qu'ils aient une chance sur plusieurs millions de l'être. Alors qu'est-ce qu'une chance sur 170 à cotés?

Appuyant sa tête sur son poing qu’il avait accoudé au bar vitolio regarda l’homme prononcer ces paroles. Une chance sur 170 ? Cela voulait tout de même dire qu’une fois toutes les cent soixante-dix personne il se passait une rencontre de ce type dans ce bar. De plus le rapport avec la foudre, bien qu’utilisé à bon escient, ne semblait pas judicieux, une personne sur un million gagnait au loto mais 10 personne sur 10 était heureuse de gagner ou serait heureuse de gagner, toutes ces réflexions étaient stupides et sans fondement, mais le rapprochement que cet étranger avait fait était bien penser. En l’observant d’un œil neuf on pouvait voir une certaine lueur d’intelligence et une présence d’esprit insoupçonnée. Au premier abord cet homme semblait espiègle pus qu’autre chose, souriant à tout bout de champ, rigolant, mentant et rigolant de nouveau. Si on n’y prêtait pas gare cela pourrait passer comme un dicton bien connu : « Bien heureux les simples d’esprits », mais une fois habitué à sa présence et une fois les quelques réflexions habituelles passées sur ses actes et ses dires cet homme faisait peser le poids de son intelligence derrière tout ses simagrés et ses mimiques. Etait-ce une couverture pour que ses adversaires ne le sous-estiment pas et qu’il reprenne ainsi le dessus au moment le plus inattendu ? Pas mauvaise stratégie bien que très ennuyeuse à la longue. Cessant de le regarder l’adolescent souffla un coup en signe d’ennui, c’était vraiment chiant de devoir attendre ici alors qu’il pourrait être à faire d’autre chose, il serait sans doute plus utile dans un magasin de serrure à demander à un vendeur boutonneux où se trouvait l’allée des baignoires, tout ceci était d’un ennui…

Pour le loto, ça me tente bien, un peu de richesse de temps en temps !

Relevant comme une certaine note sarcastique dans sa blague vitolio releva légèrement la tête. Cet homme serait-il dans le besoin ? Après tout il avait clairement spécifié dans sa phrase que quelques richesse ne lui ferait pas de mal, donc par logique elles lui feraient du bien, et dans les langages et les communications classiques de ce siècle il était relativement courant de relater ses problèmes et ses ennuis quotidiens à travers des blagues pour tenter d’ « humoriser » leur propre situation. Pourtant en le regardant de haut en bas il semblait correctement habiller, correctement rasé et avait des manières comme il le fallait. Sans doute qu’il devait traverser une mauvaise période et que la blague tentait elle aussi d « humoriser » sa situation temporaire. C’est d’ailleurs sans doute dans cette idée que le terme « de temps en temps » intervenait à la fin de phrase. Foutu cerveau ! Même dans les phrases les plus banales et les plus normales qu’il soit il fallait toujours qu’il aille tout décortiquer, tout analyser, mais qu’avait-il fait au bon dieu pour mériter ça ? C’était réellement chiant quand, sans s’en rendre compte, il analysait et comprenait tout les sous-entendus et les paroles dites sous capes sans le vouloir.

Cela lui faisait quasiment toujours deviner des choses qu’il ne devrait pas savoir. Dans les situations assez importantes comme celle avec les pouvoirs de cet homme cette aptitude se révélait très pratique, mais dans sa vie quotidienne le jeune Hampton aurait apprécié qu’un bouton « off » apparaisse sur le côté de son crâne pour mettre hors-circuit cette maudite matière grise qui le travaillait.Tournant légèrement ses globes oculaires l’adolescent aperçu son interlocuteur qui semblait, lui aussi, plongé dans une certaine réflexion. A quoi pouvait-il donc tant penser ? Bah de toute façon vitolio avait réussi à éviter le sujet qui fâche, et il en était bien heureux, il tenait à rester mystérieux le plus possible et le plus neutre possible dans cette affaire. Un léger pli apparut sur le front de l’homme, un souci en plus ? Mais à quoi donc pouvait-il bien penser ? Mais cette fois il ne se ferait pas piéger, il ne tenterait pas d’entrer dans son cerveau et de comprendre sa logique, cela n’avait pas de sens dans cette situation et il ne voulait pas se faire surprendre par son cerveau encore une fois !

Je ne vois pas. Juste ce besoin de venir.

« Juste ce besoin de venir » ? Qu’entendait-il donc par-là ? Ah il répondait à la question qu’il avait précédemment posée ! Reprenant l’état d’esprit qu’il avait eu avant que cet homme ne planche sur sa question vitolio laissa sa matière grise travailler cette fois. Donc cet homme était venu, lui-aussi, de son plein gré. Ce qui devenait inquiétant dans tout ça c’est que malgré le fait qu’ils soient venus tout les 3 de leur plein gré, oui le serveur comptait aussi, cet homme était quand même la ! Et c’est la que la théorie première de la chance perdait toute crédibilité. S’ils étaient chacun venus par pulsion cet homme n’aurait jamais pu prévoir leur arrivée et les attendre. Mais peut-être était-il tout simplement tombé dans ce bar ? Mais généralement les gens qui se promenaient dans les rues et prenaient le temps de s’arrêter dans les bars ne prenaient pas des poses aussi inquiétantes en fixant leur « proies » et ne portaient pas d’arme dans leur veston . Mais alors quoi ? L’adolescent réfléchissait, il savait comment sortir de la, il avait tout calculé dans sa tête, mais la seule façon de comprendre réellement ce qu’il se passait et la seule façon d’éviter que cela se reproduise était de comprendre tout les mécanismes, visibles et invisibles, qui les avaient poussés à se réunir devant ce comptoir avec un homme à leur poursuite.

Déplaçant ses yeux pour regarder le comptoir vitolio le fixa pour aussi fixer son esprit. Comment un homme pouvait-il arriver à prévoir les pulsions et les envies de 3 personnes à la fois ? Peut-être avait-il un « spécial » dans sa « compagnie » qui pouvait manipuler les envies et les esprits des gens ? Non dernièrement le jeune Hampton n’avait croisé personne qu’il ne connaissait pas depuis sa plus tendre enfance. Aucune réponse ne venait, la seule solution qui semblait surgir, et ce malgré son intense concentration, était que cet homme était venu pour samuel. Sa propre venue était un mystère, sa réelle concentration était sur cela, comment un homme pouvait-il le manipuler à ce point ? Fronçant un court instant les sourcils vitolio se dit qu’il fallait d’abord comprendre son propre cas avant de songer aux autres. Samuel travaillait ici, donc le tueur était venu pour l’attraper lui. Mais sans doute que vitolio et phil était sur une liste avec leur adresse, donc en se rendant compte qu’ils n’étaient pas loin de ce café un piège avait dû être tendu. Qu’est-ce qui avait poussé vitolio à venir ? Mais bien sûr ! Ses amis ! Relevant la tête avec un air d’étonnement vitolio regarda le dos de ricky qui était en pleine discussion avec charly. C’est…C’est donc Ricky qui l’aurait trahi ?...C’était impossible ! Il le connaissait depuis le primaire, jamais il n’aurait pu le trahir comme ça, c’était tout simplement impossible ! Néanmoins c’était son coup de fil qui l’avait fait venir ici…Oui c’était bien sa voix qui l’avait poussé à venir, mais peut-être que ce n’était pas son corps…Repoussant légèrement son siège vitolio se tendit sur sa chaise, il fallait qu’il vérifie. Mais la voix de son interlocuteur, qui n’avait rien remarquer, résonna dans ses oreilles.

Je ne sais pas pour mon esprit. Mais mon corps a 37ans..

Ainsi il n’était donc pas aussi vieux qu’on aurait pu le croire, du moins son corps. Sans doute que l’esprit avait vécut plusieurs bons millénaires.

Moche, mais c'était un brave type...Enfin, à ce qu'on disait de lui, je ne l'ai jamais rencontré personnellement.

Souriant à la réflexion vitolio laissa ses pensées se disperser en l’espace d’un instant, cet homme n’était pas immortelle à proprement parler. Il avait en quelques sortes plusieurs vies, comme les chats, non enfaite comme les phénix…La légende raconte que lorsqu’un phénix meurt il abandonne son enveloppe charnelle et se consume de lui-même pour reparaitre quelques instants plus tard sous une nouvelle apparence, mais l’esprit restait le même. C’était une sorte de variante d’une régénération instantanée, cet homme ne pouvait pas mourir mais à chaque renaissance son esprit délaissait ses souvenirs pour en fabriquer de nouveaux, sinon il se serait souvenu d’un homme comme william cody, surnommé « Buffalo Bill » en louange de sa témérité et de son courage, enfaite son surnom ne devrait pas être briquet-man ou lampe-torche, mais plutôt phénix. Laissant la ses contes de mythologie zoologique et ses idées de surnom l’adolescent se leva de sa chaise en la repoussant légèrement. Il fallait qu’il sache. Tournant son corps il s’approcha lentement de la table de ses amis. Il avait bien sûr pris soin de prendre les commandes pour ne pas revenir les mains vides, le serveur ne les avaient même pas apportés, il les avaient laissés sur un plateau en-dessous du comptoir. Déposant les boissons et laissant ses amis foncer dessus avec un « merci » prononcé à la va-vite il tira sa chaise et s’assit à côté de Ricky. Prenant son verre il le sirota tout en observant à la dérobée son voisin qui, pour l’occasion, ne disait plus un mot. Une fois que tout le monde eût reposé son verre le jeune homme se laissa aller contre le dossier de son siège et lança comme si de rien n’était

Alors les gars ça va ? Désoler d’avoir été si long, mais je connaissais aussi le gars qui vient d’entrer, oui c’est un ami de ma famille, alors il ma bassiné avec des histoires de boulot enfin voyez le genre quoi…Sinon pourquoi on est là au fait ? Parce que le bar est un peu dégueu, y’en avait un pas mal aussi au coin de maker et de leonardo…

Les jeunes tournèrent vers-lui une tête interrogateur. Ricky regarda les autres d’un air étrange avant de revenir sur vitolio puis d’ouvrir la bouche pour parler

Qu’est-ce que tu racontes ? Dis pas n’importe quoi c’est toi qui nous a dit de venir au télépone…On voulait pas venir mais tu nous as dit que tu avais des entrées et puis que c’était cool

Ne bougeant même pas vitolio regarda ricky dans les yeux, puis il regarda tour à tour les autres avant de répliquer

Ah bon ? Bah j’ai dû me tromper d’endroits alors je parlais de l’autre bar…Mais bon maintenant qu’on est la…Je retourne au bar on avait commencer une discussion avec l’autre mais on a pas fini…

Se levant vitolio se tourna et retourna à saplace aux côtés de l’homme au bar. Ainsi cette homme l’avait délibérément attiré ici. Il aurait dû s’en douter. Jamais Ricky ne l’aurait trahi, donc la raison de sa venue ici était maintenant réglée: Cet étrange inconnu au journal avait appeler ses amis et grâce à un modulateur de voie et, sans doute, une fiche avec des informations sur lui il leur avait donner rendez-vous ici-même, dans le bar de ce cher samuel, ensuite il l'avait appeler-lui pour refermer la porte de la cage et tenir ses proies dans le piège, ne restait à expliquer que la présence de phil’…Mais au vu du personnage cela l’importait peu, tout ce qui comptait c’était qu’il devait maintenant faire attention à ceux à qui ils parlaient. Appuyant sa tête sur son poing qu’il avait accoudée de nouveau au bar il fixa le vide devant-lui avant d'ouvrir la bouche et de parler à voix plutôt basse

Désoler pour cette interruption, je devais vérifier la raison de ma présence ici...Donc revenons-en à votre pouvoir, si je le comprends bien je peux vous tuer mais vous renaitrez sans souvenir de moi ou de ce bar donc ? Comment cela fonctionne-t-il ? Expliquez-moi en détail s'il-vous-plait,Je dois savoir...

[HRPG]:[Désoler post médiocre au niveau qualité mais vraiment aucune idée ^^"]

Invité

[HRP: Toujours rien en vue... c'est lourd... ^^', ceci dit, j'essaie de te répondre quelque chose, j'en ai marre de faire des recherches inutiles >.< Et ton post est très bien, aucunement médiocre.]

Phil' s'étira en voyant que le jeune homme se décida à bouger. Peut être en avait-il marre des vieux comptes et des paroles incompréhensibles de ce sacré Ignis... Il devait être lourd, c'est un fait. Après tout, un homme âgé qui joue avec une cloche, qui rigole pour rien, qui s'étale comme un enfant... Quel insouciance... Ce n'est pas de sa faute s'il aime jouer, s'il aime s'occuper. S'il devait être un peu plus sérieux, cela se passerait comme lorsqu'il avait été largué par une demoiselle qu'il aimait beaucoup pour immaturité, qu'elle disait... Imaginez, un homme se fait largué par celle qu'il aime le plus que tout parce qu'il serait, dit-elle, immature... Il ne lui aura pas fallut longtemps pour tenter de se refaire. Il changea du tout au tout, il était exercer pour changer sa personnalité, aussi. Il arrêta les jeux, malgré les envies incessantes, et devint enfin ce qu'on appelle quelqu'un de sérieux. Le premier mois ne fut pas trop dur, cependant le deuxième fut tout autre chose... C'était le mois de la mort, il l'appelait. Imaginez, un être immortel, quelqu'un qui a fait tous les jobs, quasiment, qui a coucher avec tout type de femme, qui a jouer tous les jeux possibles... imaginez cet être couper la seule chose qui l'occupe, les gamineries. Et bien, devinez ce qu'il tentera de faire lorsqu'on le lui retire... Vous ne voyez pas ? Et bien, il tentera de mettre un terme à sa vie. Lorsqu'on contient en soit des envies de jeux, de joie et d'amusement, ces envies finiront forcément par vous faire céder. Ce mois fut le mois le plus sanglant de la vie d'Ignis. Décapitation, lacération, vidage de son sang... tout, tout, tout, il a tout essayé... mais rien à faire. Il revivait, toujours. Il n'y avait pas de cotas, il n'avait pas un nombre de vie limité comme les chats, ou alors le phénix en a un nombre que même les mathématiciens n'osent pas s'imaginer calculer.

Une secousse, un léger tremblement automatique de son dos dût à inconfortable tabouret le fit sortir de ses pensés. Le garçon était encore là? Oh, et bien, il allait juste voir ses amis... Peut être allait-il ensuite revenir ici. Ignis en profita pour observer, grâce aux diverses surfaces réfléchissantes devant lui, la salle puis l'homme au journal. Il était toujours sur cette même page... Quel idiot. Cela le titillait, il fallait qu'il pense à autre chose, qu'il évite de sortir une bêtise sur ce détails... Retiens toi, retiens toi, retiens toi, retiens toi... C'est dur... Il faut qu'il le dise, il faut qu'il le dise... Que faire ?

Son tourment fut soufflé par les dires d'une voix qui devenait petit à petit familière. Celle de Vitolio qui était revenu. Cela le fit sourire, il était content. Il posa ses doigts sur la table et tapota un air de musique tiré d'un album qu'il aimait beaucoup. Tiens, la musique, il ne l'avait peut être pas dis, mais il aimait l'écouter... Remarque, qui voudrait le savoir?

" Pas de problèmes. Notre génie a remarqué quelque chose ? "

Fit-il avant de poursuivre sur la question que lui avait posé le dit génie. Il lui avait posé une question intéressante. Lui qui ne voulait rien avouer au départ, sur son pouvoir... lui qui n'avouait jamais, d'ailleurs... Il voulait lui dire, lui expliquer ce qu'il avait eut le temsp de comprendre pendant ces siècles, non, ces millénaires.

" Je ne peux pas mourir. Quand on me transperce, qu'on arrête mon coeur, qu'on touche atteint mon cerveau, je tombe en poussière quasiment instantanément. Ensuite, je ressort de ces poussières, dans un âge différent ou proche de celui que j'avais... Ce détails est complètement hasardeux ! J'ai essayé de voir si c'était lié à l'heure, la date ou ce que j'avais mangé avant, mais rien! ça change à chaque fois sans rythme... Il arrive même que je revive bébé.... Mais généralement je re-meurs peu de temps après... Je ne veux pas revivre mon enfance. " Fit-il en marmonnant un léger rire... Se tuer parce qu'on ne se plait pas dans l'état actuel des choses. Si les gens cédaient aussi facilement que lui, la terre serait très peu peuplé. Bien sûr, lui a un argument de poids... il ne meurt pas vraiment.

" Après, je suis complètement normal... Non, en faite, ce n'est pas normal d'être capable de contrôler le feu à ce point là. Je ne peux pas mourir bruler ni étouffer par de la fumée. "

Il se massa ensuite le menton tout en reprenant son souffle. Il n'avait pas terminé... Il réfléchissait à comment lui expliquer la suite et ce qui pouvait être le plus dur à comprendre pour quelqu'un qui n'était pas dans son cas... Puis il se redressa légèrement, une expression satisfaite, signe qu'il avait trouvé une solution à son petit problème.

" Umh umh, alors, en ce qui concerne les souvenirs, je les garde. Si tu me tuais, certes je revivrais et les quelques minutes qui suivent ma mort je ne me souviendrais pas de ce que j'ai fais la veille ni dans la mâtiné... mais je me souviendrais à peu près de ce qui s'est passé avant ma mort. C'est comme si tu te réveillais après qu'on t'ai assommé... Enfin, je ne sais pas si tu as déjà eut le droit à ça... " fit-il en lachant un léger rire bref avant de reprendre " ... et puis, ensuite, quand je suis redevenu bien conscient, je me souviens aussi bien que les gens normaux de mon passé. C'est à dire, que je ne me souviens quasiment de rien si ce n'est les évènements très marquant... Comme mes conquêtes les plus marquantes... Le fait que j'ai été un pharaon et un roi... la mort d'un de mes fils... le viole d'une de mes filles... le meurtre de ma belle-soeur par mon propre meilleur ami... " Son regard fixa le vide, il était en train de repenser à tout ça pendant quelques secondes, avant de secouer la tête et de conclure. "mais sinon, rien... Les gens ne se souviennent surement pas de leur enfance, de leur premier pas, de ce qu'il faisait il y a quelque jour pendant qu'il réfléchissait au moyen de coucher avec leur collègue... Et bien moi, c'est pareil, mais à plus grande échelle. Je ne me souviens pas de ma création, de ma naissance. " Il soupira, à la fin, un soupire de satisfaction avant de lacher un regard involontaire vers l'homme au journal. Il avait peut être tout entendu de ce qu'il avait dit... après tout, il n'était pas loin. S'il ne connaissait pas Ignis avant, maintenant ce doit être le cas.

" Ça t'aide, petit homme? " Fit-il avec un sourire taquin aux lèvres.

[HJ: Mon dieu, j'ai mis trois semaines à répondre... le temps passe trop vite T.T, désolé >.<]

Invité

[HRPG] :[La recherche d’emploi n’est pas facile…Pauvre ignis ^^", bon courage pour ta continuation et un grand bravo pour reprendre le rp alors que tu es si occupé =]

Vitolio bougea légèrement dans son tee-shirt, un frisson le parcourra de haut en bas, il trembla légèrement. Baissant les yeux sur son avant-bras l’adolescent regarda ses poils de dresser, baillant à s’en décrocher la mâchoire le jeune homme laissa les larmes perler au coin de ses yeux avant de se réaccouder sur le comptoir avec un air ennuyé. D’une vision extérieur on aurait pu croire que le jeune homme s’ennuyait à mourir, et c’était réellement le cas, il s’ennuyait. Il s’ennuyait de tout et se lassait rapidement d’une chose qui était amusante pour lui. La situation ne présentait aucun intérêt, ou tout du moins elle en avait perdu, la solution était trouvée, toutes les énigmes étaient résolus et cela n’avait poser aucune difficulté au jeune homme, ses facultés extraordinaire de concentration et de pensée étant mise à profit. Décalant ses yeux vers la droite l’adolescent regarda l’homme, il semblait observer quelque chose devant lui, déplaçant ses globes oculaires vitolio pût voir que grâce à un astucieux jeu de miroir réfléchissant on pouvait avoir une vue sur toute la salle, et plus particulièrement sur une certaine personne qui tenait un journal et qui continuait de les fixer d’un air énigmatique tout en tapotant son journal, avec son doigt, en signe de nervosité. Revenant à son vis-à-vis le Hampton le regarda détourner les yeux pour qu’il revienne à lui, il ouvrit la bouche, sans doute pour répondreà sa précédente question.

Pas de problèmes. Notre génie a remarqué quelque chose

Souriant à la remarque le jeune homme montra le bout de ses dents dans un sourire léger. Un génie ? Il ne s’était jamais senti comme telle. Pourtant il s’était toujours senti légèrement différent au niveau de l’intellect, non pas que cela soit une flatterie qu’il se lançait, mais n’étant pas aveugle il s’était bien rendu compte que dès les premières années de scolarité il était capable de résoudre des problèmes que beaucoup de jeunes de son âge n’arriveraient même pas à envisager. Et avec les âges cela avait énormément empiré, les années collège l’avaient poussé à se perfectionner : il arrivait à terminer et à trouver une solution aux problèmes mathématiques et de tout poil qui tombait, et ce avant-même que le professeur ne finisse d’écrire la question, il était aussi capable de prévoir et de trouver des solutions aux problèmes qui se poseraient dans le futur. D’aussi loin que sa mémoire remontait il n’avait jamais éprouvé de difficulté à l’école, mais pourtant les notes ne suivaient pas le cerveau, c’est-à-dire que vitolio comprenait le problème, l’étudiait, trouvait la solution en quelques secondes à peine, mais que faire ensuite ? Donner les solutions à toutes les équations, toutes les questions et tout ce que demandaient les profs serait d’un ennui mortel et serait passablement inutile puisqu’ils oublieraient la réponse pour passer à autre chose juste après. Et puis pourquoi se forcer à écrire des réponses à un stupide test sur lequel il serait sûr d’avoir au moins tout juste ? Le principe de l’école n’était-il pas de comprendre plus que de retranscrire ? Lors des contrôles vitolio dormait, faisait un dessin, regardait les mouches volés étalé sur sa table, comptait les moutons et bien d’autres choses encore, il fallait bien passer le temps en attendant la fin de ces tests idiots.

Atterrés par cette fainéantise exacerbé les professeurs lui intimaient l’ordre de répondre au test, il répondait alors à toutes les questions, c’était plus fatigant de se faire engueuler que de répondre au test, et terminait 30 minute avant les autres. Les résultats et la moyenne de vitolio tournait autour des 3 voir 2 sur 20 car il lui arrivait de répondre aux questions de temps en temps. Une fois la fin de l’année arrivant les professeurs lui disaient qu’il ne passerait pas, mais il s’en fichait royalement, tant pis s’il ne passait pas cela ne le dérangeait pas il était déjà suffisamment intelligent pour connaitre toute une année avant qu’elle n’arrive, alors pourquoi continuer ? Et bien juste pour avoir ce foutu diplôme au final. C’était réellement d’un ennui….La voix de Phil le sortit de sa rêverie

Je ne peux pas mourir. Quand on me transperce, qu'on arrête mon coeur, qu'on touche atteint mon cerveau, je tombe en poussière quasiment instantanément. Ensuite, je ressort de ces poussières, dans un âge différent ou proche de celui que j'avais... Ce détails est complètement hasardeux ! J'ai essayé de voir si c'était lié à l'heure, la date ou ce que j'avais mangé avant, mais rien! ça change à chaque fois sans rythme... Il arrive même que je revive bébé.... Mais généralement je re-meurs peu de temps après... Je ne veux pas revivre mon enfance. Après, je suis complètement normal... Non, en faite, ce n'est pas normal d'être capable de contrôler le feu à ce point là. Je ne peux pas mourir bruler ni étouffer par de la fumée. "

Il pouvait mourir ? Enfin pas mourir au sens où il l’entendait, mais il souffrait tout de même. Vitolio doutait que si on lui coupait un doigt il ne souffrirait pas. Marrant ça, un homme qui ne peut jamais mourir. L’homme se massa légèrement le menton, puis une expression de réflexion passa sur son visage un court instant, sans doute pensait-il à la suite de ce qu’il allait dire. De toute façon l’adolescent en savait déjà assez pour pouvoir s’échapper du bar, mais bon toutes information était bonne à prendre

Umh umh, alors, en ce qui concerne les souvenirs, je les garde. Si tu me tuais, certes je revivrais et les quelques minutes qui suivent ma mort je ne me souviendrais pas de ce que j'ai fais la veille ni dans la mâtiné... mais je me souviendrais à peu près de ce qui s'est passé avant ma mort. C'est comme si tu te réveillais après qu'on t'ai assommé... Enfin, je ne sais pas si tu as déjà eut le droit à ça ... et puis, ensuite, quand je suis redevenu bien conscient, je me souviens aussi bien que les gens normaux de mon passé. C'est à dire, que je ne me souviens quasiment de rien si ce n'est les évènements très marquant... Comme mes conquêtes les plus marquantes... Le fait que j'ai été un pharaon et un roi... la mort d'un de mes fils... le viole d'une de mes filles... le meurtre de ma belle-soeur par mon propre meilleur ami... mais sinon, rien... Les gens ne se souviennent surement pas de leur enfance, de leur premier pas, de ce qu'il faisait il y a quelque jour pendant qu'il réfléchissait au moyen de coucher avec leur collègue... Et bien moi, c'est pareil, mais à plus grande échelle. Je ne me souviens pas de ma création, de ma naissance.

Le regard de phil avaitn basculé dans le vide un court instant et vitolio aurait même pu jurer que s’il avait continuer à parler une larme aurait couler le long de sa joue, il ne mentait pas. Ces événements il les avait vraiment vécus, sa douleur était bien réel…Pas si cool que ça de vivre éternellement, les guerres se succèdent mais l’âme du soldat reste éternelle comme dirait l’autre. Sans dire un mot vitolio regarda phil, celui-ci jeta un coup d’œil discret à leur observateur, il espérait sans doute qu’il n’ait rien entendu. Quelques secondes s’écoulèrent ainsi, dans le silence le plus complet, interrompu seulement par les bruits du bar. Levant ses yeux vers l’homme violio ouvrit la bouche.

Je suis désoler pour vous…Il nous faut maintenant sortir d’ici. Donc si je comprends bien vous vivez normalement jusqu’à ce que quelque chose vienne vous tuer, par exemple une hémorragie, mais vous ne mourrez qu’une fois que votre niveau de sang dans votre organisme devienne critique, comme pour un homme normal, et au moment où vous mourrez vous tombez en poussière juste avant de renaitre, en somme comme les phénix de la mythologie.

Déplaçant ses yeux sur le comptoir vitolio était à la recherche de quelque chose, il déplaça légèrement sa tête et aperçut ce qu’il cherchait. Se concentrant légèrement dessus il réussit à le faire bouger et à le placer plus près de lui, aucun mouvement et la position de cet objet était caché aux yeux de tous, seul lui pouvait savoir ce qu’il avait fait. Il le déplaça hors de la vue de tous et fixa l’homme devant-lui, taille moyenne, corpulence moyenne, les signes vitaux étaient donc bon et aux bons endroits, et la graisse faible donnait une bonne circulation sanguine. Une artère c’était trop gros, il fallait plus petit.Dans les choix à éliminer : la carotide, le cœur, le cerveau, les poumons restaient un bon choix bien que trop rapide et donc à éliminer, donc restaient : le foie, les reins, l’estomac, ces organes n’étant pas très difficile à toucher du doigt il fallait tout de même éliminer les reins, position trop incertaine dans le corps selon vitolio. Le foie était un bon compromis. Se grattant le bas du ventre vitolio passa son coude sur sa poche dans un geste tout à fait naturelle, très bien tout était en place, son pouvoir ferait le reste. Tournant la tête vers l’homme il baissa les yeux et le regarda, position face au comptoir parfaite. Relevant les yeux il jeta un regard sur le côté, très bien son pote charly avait une vue sur lui mais il ne verrait sûrement que ce que vitolio voulait qu’il voit.Tapotant le comptoir pour faire du bruit et attirer l’attention de ses amis cela fonctionna charly le regarda un instant. Revenant à phil il le regarda et une question lui trotta dans la tête

Vous êtes résistant à la douleur ?

L’autre ne répondit pas, sûrement interloqué par sa question et c’est la que vitolio intervint, ce court moment de surprise était exactement ce qu’il lui fallait. Son pouvoir de télékinésie lui permettait de pousser et de déplacer de petits objets car il ne le contrôlait pas encore, un couteau glissa de l’endroit où vitolio avait posé un objet quelques secondes auparavant avec une vitesse ahurissante et toujours avec cette même rapidité il se planta dans le bas du plectrum de phil, exactement à l’endroit où se trouve le foie. Une énorme tâche de sang se forma autour du couteau, la position face au comptoir avait permis un meilleur angle de pénétration. Le sang commença à dégouliner sur la chemise de l’intérieur. Vif comme le vent vitolio glissa son pied sous le tabouret de son compagnon et dans un habile mouvement il renversa le siège et l’homme dessus, dans un fracas épouvantable ils s’effondrèrent tout les 2 au sol, le sang giclant à flot au passage. De leur positions les amis de vitolio n’avaient pu voir que les mains de vitolio, prouvant bien au passage qu’il n’avait pas lancer de couteau et qu’il n’avait tué personne, un alibi en béton, il n’avait pas toucher au couteau pour le planter. Toujours aussi vif il prit une pose horrifiée et prit son portable dans sa poche, il avait évidemment pris soin de vérifier son emplacement dans sa poche en passant son coude dessus en faisant mine de se gratter le dos juste avant. Composant le 911 il appela les urgences. Prenant son ton le plus tragique il répondit aux questions du secouriste tandis que les gens du bar se jetaient sur l’homme au sol qui commençait à perdre beaucoup de sang.

Vite venez ! Mon dieu c’est horrible ! Mon ami est blessé ! Il à un couteau dans le corps venez vite ! Il perd beaucoup de sang ! Oui ! Nous sommes au bar sur Hamilton street ! Le « key-key » venez vite je vous en supplie !

Raccrochant vitolio se pencha sur le corps de son compagnon, Il avait bien calculer son coup, le couteau avait planter en plein dans le foie et phil ne perdait pas son sang assez vite pour mourir rapidement, il ne mourrait donc pas de suite et ne tomberait pas de suite en poussière, cela devait tout de même être horriblement douloureux, mais pas d’autres choix pour se déplacer et échapper à leur chien de garde. Les sirènes de l’ambulance retentirent et les portes du bar volèrent sous la pression des secouristes qui écartèrent tout le monde y compris l’homme au journal qui s’était approché. Les urgences transportèrent un phil agonisant, quel bon acteur tout de même, dans l’ambulance L’homme voulut suivre les ambulanciers mais ils le repoussèrent, portant une main à son étui le jeune homme crût qu’il allait sortir son arme et les menacer, mais il n’en fit rien et reprit son calme. L’ambulance repartit toutes sirènes dehors, et une fois la peur générale retombée chacun reprit sa place dans une grand agitation, l’homme au journal, toujours sur le trottoir, se tourna vers les portes béantes du bar et chercha vitolio, son deuxième « spécial » des yeux. Mais rien, rien de rien, il avait pris la fuite ! Derrière le bar vitolio observait son mystérieux observateur d’une fenêtre dérobée, il l’avait bien eu cette fois-ci, ça avait été d’une facilité déconcertante, mais cela ne serait probablement pas toujours comme ça…Se laissant glisser derrière le mur le jeune homme enfila ses mains dans ses poches et reprit tranquillmeent le chemin de chez-lui, cela ne serait pas toujours aussi facile….

[HRPG] :[Bon ben post de clôture final pour moi vu que tu es occupé je ne vais pas te retenir en rp plus longtemps ^^ il te reste juste ton post à faire pour indiquer ta sortie et puis fini et chacun repart pour un autre topic ailleurs=]