Nombre de messages : 3076 Age : 32 Pouvoirs : Controle des maladies, Contrôle de la folie Côté Coeur : Une belle blonde semble y faire sa place... Date d'inscription : 19/10/2008
:::Votre Perso::: Age du perso: 23 ans Relations avec d'autres personnes: Elizabeth Black(+++), Edmond Van Buren(++), Daniel Langton(++), Caïn Ezechiel(+/-), Christie Saymev(+/-),Alexis Kane(-), Sylar(-) Billy Summers(-), Symphony K. Yardley(-), Rory Daniels (--), Elleanore Bishop(--), Nathan Petrelli(--), Peter Petrelli (---) Travail: Révolutionnaire à la retraite et bourreau des coeurs!
Sujet: One of those nights... (Pv Eliz) Jeu 18 Fév - 19:55
Les pièces du puzzle étaient toutes en place, il fallait maintenant solidifier le tableau avec la base de toute organisation : d’autres membres. Rick y travaillais depuis déjà quelques jours, farfouillant sur son ordinateur les bases de données de Primatech, tentant de trouver les parfaits candidats pour parfaire son équipe. Il avait tout son temps, Alexis s’occupant d’en apprendre un peu plus sur cette précieuse Claire. Le Bostonien connaissait bien son bras droit; il ne se jetterait pas dans la gueule du loup sans en savoir un peu plus sur la cheerleader. Ça laissait une marge d’opération pour le recrutement. Rick ne voulait donc rien laisser de coté, scrutant chaque profil à la loupe, cherchant autant des pouvoirs intéressants qu’un caractère qui lui plaisait bien, ou du moins, excellerait dans les tâches à combler.
Pendant quelques jours (et surtout de nuit), Rick avait noté les noms, adresses, numéros de téléphone et autres détails importants sur une feuille de papier. Maintenant que le travail de recherche était accompli, il fallait passer à l’action. Les délicates démarches qui allaient mener au recrutement de chacun de ces New Yorkais devaient s’enclencher. Il devait étudier leurs habitudes, leurs intérêts, leurs résidences et lieux de sortie préférés. Chaque détail prenait des proportions extrêmes pour la suite des choses. Il se concentra donc sur le premier nom de la liste : Elizabeth Black.
Cette belle blonde avait été recruté par l’OWI dans ce que Rick se plaisait bien à appeler la « préparation anti-Pinehearst ». Primatech avait même été jusqu’à le recruter lui, un de leur prisonnier de guerre, pour combattre la compagnie d’Arthur Petrelli. Bref, lorsque Black avait comprit la raison de son recrutement, elle avait dut s’être sentit flouée, trahie. Exactement le genre de sentiment que Rick cherchait chez une future Sons of Liberty. De plus, son pouvoir lui permettait d’avoir quelqu’un pour se rappeler des chaque détail sur chaque personne rencontrée. Et il ne fallait pas oublier qu’elle était très très très charmante. Bref, tous les détails nécessaires étaient comblés. Il fallait maintenant trouver cette jolie demoiselle…
Les informations circulent toujours très rapidement lorsque l’on sait s’y prendre. Après avoir rencontré quelques anciennes connaissances, il avait vite appris qu’Elizabeth avait un problème de drogue. Quoi que « problème », c’était vite dit. La jeune blonde semblait adorer l’abus de bonnes choses : drogue, alcool et fête, c’était ça façon de faire les choses. Et en fouillant un peu, Rick avait déterré une information capitale. Black avait l’habitude de passer ses soirées dans le Dante, un club très hype dans Manhattan. Ainsi, pendant trois jours, le Bostonien se présenta au Dante, sans jamais la voir. Après tout, elle ne devait pas se présenter là chaque soir. Plus le temps passait, et plus Rick se disait qu’il détestait l’endroit. Stroboscopes, musique tantôt électro, tantôt underground, des types de tout les âges, les plus jeunes passant du bon temps grâce au portefeuille bien garni de papa, et les plus vieux tentant de faire partie de la masse, d’éviter de vieillir. Bref, une foule des plus pathétiques. Rick contrastait particulièrement avec la clientèle cible d’un tel club: veston de cuir, verre de whisky à la main, barbe de quelques heures. Rien de semblable aux nombreux buveurs de martini qui taraudaient l’endroit.
Au quatrième soir, il n’eut même pas le temps de la chercher qu’il l’a vu danser sur le rythme infernal que le DJ balançait. Elle semblait très à l’aise, se déhanchant, évoluant parmi une foule de danseurs et danseuse, mais trouvant tout de même le moyen de se démarquer. Elle était dans son élément, le père des Sons of Liberty en était bouche bée. Cependant, cette masse empêchait physiquement Rick d’aller la rejoindre et de lui proposé son offre. Soupirant, le Maître des virus se dirigea vers le bar et se commanda un verre de whisky, au grand déplaisir du tenancier qui semblait irrité de le voir à touts les soirs. Rick retourna son attention vers Elizabeth, qui venait tout juste de quitter le dancefloor. Elle se dirigea vers un type qui se tenait seul. Lorsqu’ils se serrèrent la main, Rick compris immédiatement qu’il venait d’être témoin d’une transaction de drogue. Ecstasy, crack, cocaïne? Elle était friande de quoi notre belle blonde? Probablement un comprimé quelconque puisqu’elle porta rapidement sa main à sa bouche avant de prendre place sur un divan. Quelques minutes plus tard, son regard fixe vers le plafond laissait deviner à Rick une transe des plus intéressantes. Que de souvenir! Lui-même était un utilisateur fréquent de ce genre de friandise, avant qu’il ne parte pour New York. Ça datait un peu…
Le Bostonien fut tiré des ses souvenirs de jeunesse lorsqu’un trio d’homme dans la trentaine s’approchèrent du divan sur lequel était étendu Elizabeth. Déjà, Rick comprenait se qui allait se passer. Une colère brulante l’envahi. Comment osaient-ils s’en prendre à une jeune femme loin d’être en état de se défendre? Bon, ils n’avaient encore rien fait, mais ce n’était qu’une question de temps. Justement, un des hommes déposa sa main sur la cuisse d’Elizabeth, la remonta lentement…
Rick avala son whisky d’une traite et se leva brusquement. En moins de temps qu’il en fallait pour dire « truite », il s’était retrouvé derrière le type qui semblait être sur le point d’exposer certaines parties du corps de la future recrue des Sons. Il le saisi par les cheveux avant de lui envoyer une droite directement sur le nez, puis une autre. Craquement sonore lorsque l’os se brisa, suivit d’un ruissèlement abondant de sang. Les deux acolytes de la nouvelle victime de Rick s’emblèrent vouloir initier une contre-offensive, mais ils tombèrent rapidement au sol, une fièvre surnaturelle les envahissant rapidement. Avant de s’abandonner à sa colère, Rick lâcha l’homme au nez cassé avant de se retourner vers Elizabeth. Il la souleva du divan et la guida vers une des cabines où les couples un peu pressés vont pour se… satisfaire. Il aida la jeune blonde à s’étendre sur le lit. En essuyant le sang qui recouvrait son poing, il commença à discuter avec Elizabeth, malgré l’état second de cette dernière.
« Elizabeth Black, je suis enchantée de vous rencontrer en personne. J’ai une offre à vous faire, mais avant tout, je dois savoir si vous êtes en état de bien me comprendre. Sinon, ça pourra attendre. Alors…? »
Invité Invité
Sujet: Re: One of those nights... (Pv Eliz) Mar 23 Fév - 22:24
Le sexe, la drogue et l'alcool. La vie de la jeune Elizabeth Black ne se composait que de ces mots, ils résonnaient dans sa tête, emplissaient sa vie et se succédaient dans une cadence infernale. Depuis la perte de son pouvoir, la jeune femme n'était que l'ombre d'elle même, elle était seule et les rares personnes, qui auraient pu l'aider à ce souvenir, n'étaient pas en mesure de vouloir l'aider.
Aujourd'hui, c'était un jour comme les autres. Elizabeth se réveillait à peine et ne savait déjà plus où elle était. Elle repoussa la main qui enpoignait son sein gauche et poussa ensuite le bras de l'homme endormi tout contre elle, en ouvrant les yeux, le soleil l'aveugla et réveilla son maux de tête de la veille, il devait être 15h, la ville était déjà éveillée depuis longtemps. Elle saisit alors sa paire de solaire, signée Ray Ban, noire comme d'habitude. Elle se leva, dévoilant son corps nu et finit par retrouver ses dessous de grand couturier et les mit avec délicatesse pour ne pas réveiller l'homme, elle se souvenait de son nom, Stephen, Stephen Bolen. Son père l'avait nommé responsable du siège de sociale new yorkaise de son entreprise immobilière, il adorait se piquer et prendre les filles par derrière pour relâcher la pression qui pesait sur ses épaules, pauvre petit prince dans un monde si cruel, c'est si difficile de devoir tout payer avec l'argent de papa. La jeune femme s'amusait de la situation. Malgré cela, même en ayant les effets néfastes de l'alcool, la jeune femme avait la malchance supplémentaire de se souvenir de ses mésaventures de la veille. Elle regarda l'homme avec une sorte de mépris et dégoût, elle le trouvait pitoyable et se trouver pitoyable. Elle passa devant un préservatif usagé qui se trouvait posé négligemment sur son sac à main, elle la jeta à la poubelle avec dégoût. La jolie russe se sentait sale, d'être devenue ainsi, pourtant, elle aimait ça.
Aprés quelques secondes de réflexion, elle se dirigea dans la salle de bain et se déshabilla à nouveau. Elle adorait sentir le satin de ses dessous glisser le long de son corps, elle commença à faire couler l'eau et songea. Cela faisait maintenant plusieurs jours qu'elle avait retrouvé son pouvoir et cela ne l'enchantait guère. Le fantôme de la compagnie planait sur elle et lui gâchait l'existence. Durant la période où elle avait tout oublié, elle faisait d'affreux cauchemars mystérieux sur une attaque, elle y voyait des visages, mais ne pouvait les reconnaître. Désormais, elle les reconnaissait, Ethan Sorrow, qui s'était chargé de son recrutement et qui l'avait trahie, Logan Taylor, son partenaire, qui l'avait abandonnée. Elizabeth voulait désormais oublier et vivre comme si elle n'était que la petite blondasse russe qui gaspille le fric de papa. Pleine de ces souvenirs, elle sortit de la salle de bain, elle entra dans le dressing, elle choisit un simple jean Diesel et une tunique blanche Dior. Elle saisit des escarpins Jimmy Choo à lanières dorées et réapparut dans la chambre pour attraper son sac à main. Stephen avait disparu, comme les autres. Il pensait qu'elle l'aurait attendu en sortant de la douche, car évidemment c'est les hommes qui font ça. Et bien, soyons clair, Elizabeth était déjà partis avant lui, à sa manière. Elle découvrit sur sa table basse, une enveloppe. Elle contenait 5 000 dollars, dommage pour la jeune femme, il ne s'était pas montré génèreux. Elle traversa sa cuisine, attrapa une pomme et la croqua, tout en marchant vers l'entrée, elle saisit une nouvelle paire de lunette cette fois rouge et sortit de son appartement. Elle avait rendez-vous avec Misha à 16h, devant Colombus Circle ou ce qui prenait sa place.
La jolie rousse semblait contrariée, à vrai dire, elle avait toute les raisons du monde puisque Elizabeth avait 30 minutes de retard. Misha se mit à hurler durant 10 minutes puis un rail plus tard, elles firent les boutiques comme tout les jours depuis deux semaines. Misha était la petite fille de l'ancienne rédactrice en chef de Vogue et détenait 20% des parts de l'entreprise. La rouquine avait des contacts dans chaque boutique et tout ce qu'elle prenait était gratuit, elle en faisait donc partager sa nouvelle meilleure amie Elizabeth. Après, 3 paires de chaussures, deux robes et un sac à main chacune, elles dinèrent au City Hall Restaurant dans le quartier de Tribeca et filèrent au Dante vers 22 heures, aprés s'être changées.
Cela faisait trois jours que Miss Black n'était pas apparu au club. En effet, Misha l'avait emmené pour le week-end à Paris où elles avaient fait la fête avec de jeunes français. Elle eut également la chance de croiser Stephen sur le vol Première Classe Paris-New York et après s'être envoyé en l'air à plusieurs reprises dans les toilettes de l'avion, ils continuèrent dans le taxi et à l'appartement de la jeune femme. Cela expliqua donc, l'étonnement du barman lorsqu'il aperçut la jeune femme. Il faut dire qu'il devait craquer pour elle depuis le premier soir où elle lui avait commandé de la vraie vodka. Il lui offrit donc son verre, comme tout les autres. Tout était comme à chaque fois, les hommes dansaient contre les jeunes femmes, ils se rejoignaient dans les cabines. Certains se buvaient, d'autres se droguaient. Cependant, cette fois quelqu'un attira son attention avec une facilité déconcertante.
L'homme du bar. Celui là, elle l'avait vu venir de loin. Lexis, héritière d'un empire hôtelier et accro à la coke, lui expliqua qu'elle le voyait tout les soirs assis au bar à guetter, comme s'il attendait quelqu'un et cela durait depuis trois jours. La jeune femme ne fit pas très attention, après tout, elle avait suffisamment ingéré d'alcool pour perdre le contrôle de son pouvoir et ne pas se souvenir de qui il était. Elle continua à danser et finit par apercevoir Greg, son dealer, toujours aussi élégant en complet Armani. Il lui donna trois pilules violettes comme à son habitude à cette heure là, elle lui donna une liasse de billets. Elle en avala une et mit les deux autre dans son Chanel, un sac classique à rabat en agneau matelassé, à fermoir Cc et à chaîne entrelacée, autant être précise lorsque l'on a du goût, déjà que sa silhouette la mettait en valeur, ainsi que sa robe plongeante YSL, mais le sac bleu électrique attirait finalement l'oeil sur les rares personnes qui ne l'avait pas encore eu le goût de poser leurs yeux sur Mademoiselle Black.
Elle commença à sentir les effets, elle partait déjà ailleurs et alla donc s'allonger sur un de ses divans en velours rouge les jambes légèrement entrouvertes les bras tombant sur le côté et les yeux fixés sur le plafond, il avait de belles couleurs et la russe voyait apparaître des créatures sur celui ci, des créatures descendant sur elle. C'est lorsqu'elle regardait l'une de ses créatures se poser sur l'homme du bar. C'est à ce moment que Mitchell, Byron et Ted décidèrent de venir lui rendre une petite visite. Ils l'entourèrent rapidement, ils étaient ivres, comme à leur habitude et comme à leur habitude, ils allaient s'amuser avec Elizabeth en la laissant souillée par la suite puisqu'elle est constamment incapable de se défendre face à eux. Byron, sans doute le plus repoussant des trois, avec son tailleur gris souris Kenzo de la saison dernière, était déjà entrain de caresser la cuisse de la jeune femme qui ne pouvait rien faire. Cependant, elle se souviendrait de tout, tout les détails seraient gravés en elle. Au fond, c'est à ce moment là qu'elle aurait voulu oublier à nouveau, mais elle ne pouvait plus.
La jeune femme sentait à peine contact de la main de l'homme vers son intimité, elle soupira. Puis son regard se posa sur l'autre, Mitchell, elle visualisait son costume d'un vert éclatant, lors qu'il avait été noir quelques minutes avant. Soudain, alors que les rires autour d'elle se troublaient, elle vit l'ombre qu'elle avait déjà aperçu au bar. Il frappa Byron, elle vit du sang et, sans même savoir pourquoi, le sang pour elle devint d'un bleu vif et finit par envahir la piéce. Lorsque cette hallucinations prit fin, on l'avait transporté ailleurs. Elle se sentait déjà mieux, mais son mal de tête était persistant. Elizabeth fixa le jeune homme qui était en train de parler.
« Elizabeth Black, je suis enchantée de vous rencontrer en personne. J’ai une offre à vous faire, mais avant tout, je dois savoir si vous êtes en état de bien me comprendre. Sinon, ça pourra attendre. Alors…? »
Il était charmant, mais son expression accentua la légère inquiétude de la jeune femme. Elle l'avait déjà vu quelque part. Il avait donc un rapport avec la compagnie, selon ces dires et ce qui c'était passé plus tôt, il devait avoir un pouvoir puissant. Elizabeth réfléchissait trop, cela devenait de plus en plus flou. Elle se redressa doucement et avant même de prononcer un mot, vomi juste à côté du jeune homme, qui la laissa faire. Elle se retourna vers la tablette d'elle et sortit du tiroir l'attirail de la gentille droguée, elle se fit un rail puis se tourna vers celui qu'elle pensait connaître sous le nom de Baneson.
Désolée, ça fait toujours ça en début de soirée...
Elle désigna le vomi sur le sol puis sortit un miroir et se repoudra le nez tranquillement comme s'il n'était pas là. Elizabeth tenta de se lever, mais trébucha aussitôt.
Je gère ça va très bien !!
Elle finit par se rasseoir calmement, passant une main dans ses cheveux, elle regarda à nouveau.
Pourquoi venez vous me chercher? Petrelli fait peut être un barbecue avec tout les anciens agents, alors il sort de sa tombe ?
L'accent russe de la jeune femme avait sifflé dans les airs laissant apparaitre sa colère.
Quoi qu'il en soit, je ne ferai plus jamais rien pour eux. Tu peux rentrer chez toi Rick. Et puis, tu n'aurais pas dû t'afficher comme ça juste pour une blonde que tu ne connais pas. Parce que moi je te connais, mais tu ne peux pas dire la même chose de moi. Tu devrais partir, ils risquent d'appeler les flics s'ils te revoient...
Rick Baneson --Down with the Sickness --
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Sujet: Re: One of those nights... (Pv Eliz) Jeu 11 Mar - 20:29
Le rythme résonnait dans tout le club, les basses vibrant jusque dans la poitrine de Rick. Que de souvenirs de sa vie antérieure, lorsqu’il découvrit ses pouvoirs, lorsqu’il se débarrassa de ses parents, le Bostonien devint exactement le genre de jeune homme qu’il avait toujours détesté : un rebelle cruel et égoïste, un brise-cœur impénitent et un fêtard constant. Il avait probablement pris plus de drogue en quelques mois que plusieurs personnes pendant leurs vies entières. Il avait profité des filles en manque d’affection, des dépendantes, de celles qui n’avait aucun respect pour elles-mêmes. Bref, Rick était un trou du cul. Lorsque Rory l’avait libéré de sa folie, il avait pris de bonne habitude, une sorte de conscience que sa vie ne pouvait durer ainsi, mais il finit par se faire rattraper par la facilité de vivre égocentriquement, de façon seulement centrée sur sa propre personne. Cependant, la drogue était maintenant hors de question. Il ne pouvait se permettre une dépendance, du moins pas avant le début des opérations des Sons of Liberty. Au fond, il était devenu un trou du cul, mais plus alcoolique que drogué.
Elizabeth semblait comprendre ce que Rick lui disait, même si les comprimés qu’elle avait ingurgités quelques minutes plus tôt commençaient à l’étourdir intensément. Sans plus d’avertissement qu’un rapide haut-le-cœur et qu’un blêmissement soudain de son teint déjà pâle, la jeune Black se pencha pour vomir au sol, juste à coté de Rick, qui ne put s’empêcher d’arquer un sourcil. Ça commençait bien. Il espérait seulement qu’elle pourrait suivre ses paroles sans les interpréter de manière erronée. La blonde se redressa et s’excusa, désignant le dégât qu’elle venait de régurgiter. Après une petite séance de « repoudrage », elle tenta de se relever, mais la drogue ne permet parfois même pas ce genre d’action. Par orgueil, elle lui assura qu’elle gérait bien, avant de se rassoir. Rick l’écouta parlé. Apparemment, elle savait pour la mort de Petrelli, ce qui était assez impressionnant si on prenait en compte que même Alexis, un des agents de Pinehearst auxquels Arthur faisait (du moins en apparence) le plus confiance, n’était même pas au courant de la mort du Patriarche. Lorsque le discours d’Elizabeth pris une tournure un peu plus colérique, le Bostonien ne put s’empêcher de sourire, du même sourire amusé qu’il abordait en quasi permanence. Il n’avait rien de bien arrogant, mais ce rictus laissait paraître que Rick possédait une longueur d’avance, juste assez pour pouvoir saisir quelque chose d’amusant dans les paroles de son interlocuteur. Lorsqu’elle arrêta de parler, le père des Sons pris place sur le lit, à coté d’elle.
« À ce que je peux voir, tes sources sont très efficaces, être au courant de la mort d’Arthur Petrelli relève de l’exploit. Même ses plus fidèles agents ne sont pas encore au courant du décès de cet homme. Mais bon, comme je peux voir, tu le portais dans ton cœur autant que moi. Non, je ne suis pas ici pour Pinehearst, mais bien en mon nom personnel. Et comme tu me connais bien, tu sais que mes intérêts à moi ne sont pas les mêmes que ce supposé géni. »
La fluidité des paroles de Rick laissait paraître une assurance hors de l’ordinaire, tel un businessman devant des investisseurs, ou un gourou devant ses sectaires. La douceur du miel marquait sa voix, la texture du velours enrobait chacun de ses mots. Il était à l’aise, dans cette cabine où un nombre incalculable de couple (de trios, de quatuor, etc.) complètement bourrés s’était adonné à des pratiques sexuelles souvent malsaines. Il se pencha d’une façon qui semblait vouloir paraître amicale, mais qui était trop proche pour ne pas cacher d’autres intentions.
« Et je ne veux pas te décevoir, mais je n’ai pas l’intention de retourner chez moi si tôt! On commence à peine à s’amuser. Elizabeth, je peux t’appeler Elizabeth, non? Bref, tout ça pour te dire, que si je suis ici, c’est parce que les ères Petrelli, autant celle d’Angy que celle d’Arthy, sont terminées. Et bien sur, c’est pour le mieux. Ses gens, avec leurs connections et leurs portefeuilles gigantesque croyaient pouvoir se servir de gens comme nous comme de simple pantins. Et bien une fois que Primatech s’est fait défoncer, où elle était, Angy, pour ses agents? Elle avait disparue, poof! Je te le dis, pour eux, nous ne sommes rien, et il est temps que ça change. Il est temps que tous ensemble, nous leur prouvions que nous en avons assez des magouilles dans nos dos, nous en avons assez d’être de simples marionnettes dont on peut disposer lorsque le plan est terminé. Nous pouvons être nos propres patrons, Elizabeth. Nous pouvons être libres, entièrement, complètement libre de toutes contraintes sociales et juridiques. Certes, tu t’amuses bien pour l’instant, à te faire tripoter par des types qui se prennent pour des ladies man alors que tu hallucines, mais imagine maintenant une société où en plus de pouvoir agir ainsi, rien ni personne ne pourraient t’en empêcher, rien ni personne ne pourrait t’arrêter. Tu serais libre, Elizabeth, car peu importe ce que l’on veut bien croire, nous ne le sommes pas dans ce monde présent. Des politiciens tirent les ficelles dans l’ombre, n’en sortant que pour le temps des élections. Dans le monde que je veux, il n’y aura pas de lois, pas de domination. Nous serons libres. Ça t’intéresse? »
Rick venait probablement de piquer la curiosité de la jeune blonde, qu’elle l’aime ou qu’elle ne l’aime pas, elle ne pourrait probablement pas s’empêcher d’être intéressée. Il avait mis le tapis pour le recrutement, il ne lui restait plus qu’à voir la réaction de mademoiselle Black.
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Sujet: Re: One of those nights... (Pv Eliz)
One of those nights... (Pv Eliz)
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