Rendez vous improvisé ! ( RP eclipse)

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Victor avait pris l'adresse de l'appartement via l'annuaire et était sorti du journal. Les rues étaient en même temps bondés et désertes, il y avait certes de nombreux piétons et de nombreuses voitures qui klaxonnaient mais c'était comme un souvenir de l'ancien Manhattan. Les piétons marchaient droit devant eux, les yeux rivés au sol, chacun évitait de se regarder ou de se toucher, chacun était concentré sur sa route. Les voitures étaient certes plus bruyantes mais pour rien, c'était comme une ville fantôme, comme si depuis l'explosion plus rien n'existait, ou comme si cela n'avait plus d'importance, comme si on n'existait plus. Sensation étrange qui parcourait Victor pendant quelques secondes, juste avant de héler un taxi et avec une chance remarquable, réussit à en avoir un du premier coup. Manhattan semblait s'éteindre...Victor mis la main sur la vitre,une fois que le taxi était en route vers la destination, comme pour attraper quelque chose d'invisible, le temps ne pouvait s'arrêter ou ne pouvait être remonter, ou en tous cas celui qui en avait le pouvoir ne l'avait pas fait. Victor eu un pincement au cœur en repensant à la conversation avec Liam, il pouvait lui offrir tout ce qu'il voulait savoir et apprendre, il pouvait surtout lui offrir de vivre comme il est vraiment...mais il fallait quitter New York...Manhattan, Brooklyn, ces villes où il a passé toute son existence, New York, la grosse pomme dont il est tombé amoureux. Il serait de retour un jour...il le fallait. Mais pour le moment, la ville ne pouvait rien lui offrir, il fallait qu'il découvre autre chose, qu'il évolue. Las Vegas semblait un plan parfait, la ville ou tous est permis, pleins d'esprits corrompus qu'il rêve d'étudier si il retrouve son pouvoir. Encore plus macabre mais pour Victor fascinant, il rêverait d'étudier l'esprit des serial killer, psychopathe...comprendre le pourquoi de leur actions. Victor était fasciné par le cerveau humain, il avait déjà étudié un cerveau basique, sans grandes étincelles. Évidemment il étudie grâce à son pouvoir et reste inoffensif, il n'est pas fou, juste pour ses recherches personnelles.

Le Taxi tourna dans l'avenue que lui avait indiqué Victor, restait plus qu'a arriver à la bonne rue. Il repensait à toutes ces questions, il ne savait même pas si elle allait être coopérative, si ca se trouve elle va le fusiller. Il fallait être sur de son coup, Victor savait qu'il était sur du lourd mais il lui fallait découvrir la vérité, son esprit d'énigmes et d'enquêtes pris le dessus, il aurait du être flic...
Il n'avait pris aucune arme, c'était juste un rendez vous imprévu mais complètement amical, de toute façon Victor ne savait pas se servir de ces machins et encore moins se battre, pour se défendre il s'introduisait dans l'esprit d'autrui et le neutralisait, simple et discret.
Maintenant il n'y avait que son charme pour le sauver.

Le Taxi arriva à la bonne rue, Victor mis l'argent dans la main du chauffeur en lui disant de garder la monnaie. Il était à présent devant la porte de l'immeuble fermé par un code. Génial !
Heureusement la chance de Victor ne s'arrêtait pas la et avec sa tête d'ange...il passait partout.
Une vieille dame, qui devait être la concierge qu'a sonné Victor, arriva. Victor fit son grand sourire embarrassé et lui expliqua qu'il vivait avec madame Cruz depuis maintenant deux semaines, qu'il n'avait jamais eu besoin de clefs ni de savoir le code car ils montaient toujours ensemble et qu'il voulait lui faire la surprise.
La vieille dame sourit et après quelques secondes d'hésitations ouvrit à Victor, de toute façon quand on le voit on ne se dit vraiment pas qu'il est dangereux, un bon coup ? surement, mais pas un terroriste...

Il arrivai à la porte de Lila Cruz...

TOC TOC TOC

Le taxi arriva rapidement à destination. Le chauffeur indien lui avait parlé de l'éclipse pendant la majeure partie du trajet, prétendant que de nombreuses personnes attendaient cette éclipse avec impatience. Lila ne comprit pas pourquoi, du moins au début. Cette éclipse n'avait à priori rien de particulier. De plus, une autre éclipse avait déjà eu lieu il y a deux ou trois ans de cela. Elle tendit vingt dollars au chauffeur pour la course et l'invita courtoisement à garder la monnaie. Dehors, l'atmosphère était devenue sinistre, baignée du lumière blafarde. Manhattan ressemblait à un village fantôme, de nombreuses voitures s'étaient arrêtées pour admirer l'éclipse. Cruz sortit et prit son gros sac en soupirant. Si seulement il était moins encombrant... C'est alors que, comme si sa pensée s'était réalisée par le plus grand et le plus inattendu des enchantements, il rétrécit ! Sa taille diminua considérablement pour atteindre celle d'un petit sac à main. Le chauffeur la regarda, interloquée. Elle l'ignora et claqua la porte du taxi avant de se diriger vers l'immeuble où elle logeait. Elle aurait sûrement pas mal de ménage à faire en rentrant : les poussières, les tulipes mortes à jeter, son rat à aller chercher chez sa voisine de palier,...
Welcome back, Lila.
De plus, elle ne savait pas par où commencer ses recherches. Son pouvoir venait de revenir, d'accord, mais en quoi cela l'aiderait donc à trouver sa voie ? Angela Petrelli l'avait en quelque sorte larguée à New-York sans aucune autre indication que "vos pouvoirs vont revenir". Elle est bien gentille la vieille bigotte, mais vive la précision.

L'Anglaise composa le code d'entrée de l'immeuble et y entra, refermant soigneusement la porte derrière elle. Le couloir était devenu lugubre à cause de l'éclipse. Un spectre de fillette pouvait sortir de derrière une porte que ça ne la surprendrait même pas. Elle choisit les escaliers plutôt que l'ascenseur, sportive attitude oblige. Elle cherchait sa clé dans l'une de ses poches quand elle entendit un "TOC TOC TOC" un peu plus haut. Arrivée à son étage, elle remarqua que le bruit provenait de sa porte. Un jeune homme, plutôt beau gosse, poireautait juste devant. Elle ne s'arrêta pas et se dirigea vers lui.

- Salut, je peux vous aid... Mais attendez. Vous n'êtes pas de l'immeuble vous. Comment êtes-vous entré ?

Elle fronça les sourcils. Il n'avait pas l'air bien méchant, mais elle n'aimait pas le fait qu'un illustre inconnu se tienne juste devant sa porte. N'importe qui pouvait entrer, ce qui n'avait rien de rassurant.

- Aah j'y suis ! C'est cette vieille inconsciente de concierge qui vous a ouvert, n'est-ce pas ? Sylar prétendrait venir nettoyer les carreaux qu'elle le croirait !

Elle émit un petit rire étouffé en balançant la tête.

- Sacré Sylar.. ! Bon, je vous écoute. Vous êtes là pourquoi ?

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TOC TOC TOC

Victor attendait devant la porte, pleins de questions dans sa tête, si cette fille savait des réponses, l'enquête serait grandement avancé. Mais en même temps, si elle travaillait pour primatech et que cette société ne faisait pas que du papier, qu'est ce qu'elle faisait de ses journées ? Le pire venait dans sa tête, tueuse à gage avec une prédilection pour le démembrement avant de tuer. Nan ce serait ridicule, pourquoi ? La Victor commençait à paniquer légèrement, il se disait que ce n'était peut être pas une bonne idée après tout, pourquoi ne savait il pas se servir d'une arme ou encore savoir se défendre....enfin il savait quand il avait son pouvoir, qui a mystérieusement disparu. Son seul pouvoir maintenant, c'était sa petite tête d'ange, sa compréhension des gens grâce à sa licence de psychologie. Wouhou ! c'est vrai que il y a de quoi être rassuré. Mais après tout, il imaginait le pire, si ça se trouve c'est une vieille dame qui adore les chatons et en à partout dans son appartement.
Il entendit une voix dans l'escalier, une jeune femme, elle se plaignait de ses fleurs, de tulipes mortes, que l'endroit était lugubre...mais pourquoi personne ne lui répondait ? Elle semblait parler toute seule, étrange...

Victor se retourna et vit une jeune femme...plutôt attractive...mais avec un visage effrayant, belle mais très effrayante. Le problème c'est qu'elle ne parlait pas....elle pensait !

*C'est pas trop tôt*

Victor avait retrouvé son pouvoir, enfin...il se sentait maintenant plus sur de lui, il pouvait anticiper...il avait beaucoup de mal à retenir sa joie, il faillit même crier, se retint, paraissait naturel. Maintenant, si quelque chose se passait mal il pouvait l'anticiper et l'empêcher d'arriver, son cerveau est à Victor (parait un peu psychopathe comme phrase...mais c'est pas méchant)

Elle prit cette fois ci réellement la parole, surprise, ce qui était normal Victor se tenait devant sa porte en train de frapper, elle avait déduit que la concierge l'avait laissé rentrer, apparemment elle laissait rentrer tous le monde, merde, Victor pensait que c'était grâce à son charme. Maintenant il fallait montrer à Lila qu'elle avait les cartes en main, lui montrer qu'elle avait le pouvoir, une technique risquée, mais Victor pensait qu'il avait mieux se soumettre plutôt que de tenter un élan de supériorité pour impressionner ou de faire le journaliste basique, cela ne marcherait pas. Il fallait que Victor lui montre qu'il était soumis pour ne pas qu'elle se braque.

"Je suis désolé, je n'aurais pas du passer à l'improviste mais j'ai besoin de votre aide...Et je pense que vous pourriez vraiment m'aider, je fais une enquête personnelle sur Primatech, j'ai besoin de quelques réponses aux questions que je me pose...je sais bien que c'est plus qu'une entreprise"

Beaucoup de répétition de mots, elle va sentir le trac, enfin Victor espère...

Le jeune homme, bien que d'apparence tout à fait normale, se conduisait d'une façon plutôt étrange. On aurait dit qu'il était content, ses yeux aux limites du pétillement de joie, alors que dans ses mots il était plutôt hésitant et peu sûr de lui. La jeune femme avait déjà rencontré des personnes étranges tout au long de son existence, et elle était d'avis que celui-ci n'allait pas faire exception à la règle.
Elle aurait espéré avoir un peu de quiétude avant de repartir à la chasse aux sensations à travers New York, mais le destin en avait voulu autrement. Elle n'aurait décidément pas de repos. Il lui restait plein de choses à faire, il y avait sûrement une tonne de courrier que la concierge avait gardé pour elle... du moins si elle ne l'avait pas donné au premier inconnu qui se présentait. Tout en écoutant la réponse du jeune homme, elle passa devant lui, imperturbable, et glissa la clé dans la serrure. La porte s'ouvrit d'un claquement et elle lui fit à nouveau façe.

"Je suis désolé, je n'aurais pas du passer à l'improviste mais j'ai besoin de votre aide...Et je pense que vous pourriez vraiment m'aider, je fais une enquête personnelle sur Primatech, j'ai besoin de quelques réponses aux questions que je me pose...je sais bien que c'est plus qu'une entreprise"

Agacée, elle soupira longuement et leva les yeux au ciel.

- Ecoutez, vous êtes bien gentil mais je n'ai pas le temps. Je vous aurais bien invité à entrer mais je viens de rentrer d'un voyage de plusieurs mois et l'appart doit être sans dessus-dess...

Elle s'interrompit et fronça les sourcils, intriguée. Sa fatigue lui jouait peut-être des tours, mais il lui semblait ne pas avoir rêvé sur ce coup-là. Elle s'était apprêtée à gentiment lui fermer la porte au nez, mais au lieu de le terminer son geste, elle la rouvrit. Elle resta quelques instant silencieuse, hésitant à poser sa question par crainte de faire une boulette.

- Vous avez bien dit... Primatech ? Comment savez-vous cela ?

Perplexe, elle tenta de poser un nom sur ce visage, peut-être travaillait-il comme ouvrier dans l'entreprise de couverture, ou comme livreur. Mais elle ne l'avait jamais vu, elle en était sûre. Ce jeune homme était extérieur à tout cela, et c'est justement pour ça qu'il avait des questions. Elle espéra de tout coeur qu'il ne soit pas de la police ou un truc du genre. Elle rouvrit la porte en grand d'un geste sobre mais accueillant.

- C'est bon, entrez.

Elle lui tourna le dos et entra dans le salon pour y déposer ses affaires. Dieu merci, la femme de ménage avait reçu ses versement bancaires et était passée faire un peu de nettoyage et de rangement.

- Je vous sers quelque chose à boire ?

A vrai dire, elle crevait de soif et espérait qu'il accepte. Ce voyage l'avait non seulement fatiguée, mais en plus les repas dans l'avion se limitaient souvent au strict minimum. Elle savait qu'elle aurait dû partir en première classe, mais la précipitation l'en avait empêchée. Foutue Angela avec ses projets tordus !

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A peine avait il fini sa phrase, qu'elle soupira, elle n'était pas très coopérative, est ce que Victor devrait utiliser son pouvoir ? Il pourrait facilement placer une pensée pour le laisser rentrer. Non, Victor n'aimait pas trop ce viol de cerveau, il le faisait rarement en cas utile seulement. Il pouvait se débrouiller seul, enfin il pensait pouvoir...

Lila Cruz commençait à fermer la porte sur lui, apparemment elle n'était vraiment pas destiné à parler, ce qui était dommage, Victor devait insister, la persuader, et en derniers recours utiliser son pouvoir. Mais il n'eut pas besoin de toutes ces techniques qui l'avait élaboré dans sa tête, car la jeune femme ouvrit la porte et lui demandai si il avait bien dit primatech. Ha ! On tombait sur quelque chose d'intéressant ! Elle savait que c'était important. Elle regarda Victor quelques moments, peut être pour l'identifier, aucune idée puis d'un geste le laissa rentrer. Victor lut furtivement ses pensées, effectivement c'était bien pour l'identifier, elle craignait qu'il ne soit de la police. Il valait peut être mieux garder le statut de journaliste pour soi même...

Victor entra dans l'appartement de la femme qui était contrairement à ce qu'elle avait dit bien rangé, c'etait un appartement de femme, cela était très claire mais il y avait cette ambiance un peu masculine qui se trahissait un peu dans son caractère. En tous cas la décoration était réussi.

Lila s'avança près du bar en proposant un verre à Victor. Pourquoi pas, un verre ne se refuse pas quand on vient de retrouver son pouvoir.

"Ce n'est pas de refus"

Victor regardait à présent Lila, elle savait se tenir droit et rester classe. Même lorsque il s'agissait de servir des verres. Victor décida de commencer avec les questions ou du moins d'en répondre à quelques unes qui trottaient dans l'esprit de Mademoiselle Cruz.

"Mon nom est Victor Gray, j'ai d'abord fait des recherches sur PineHearst puis je suis tombé dans un cul de sac, aucune information, immeuble détruit...C'est alors qu'on m'a indiqué la compagnie Primatech et votre nom, j'ai fait des recherches sur Primatech, les mêmes mystères entoure cette société que PineHearst. Quelque chose s'est clairement passé, mais je n'ai pas assez de renseignement. Et non je ne peux pas vous dire ma source...désolé..."

Victor accepta sobrement sa requête et Lila se dirigea vers le bar avec l'agilité féline dont elle faisait preuve à son habitude. Elle sortit une bouteille de Jack Daniel's et en servit une portion dans chacun des verres cubiques qu'elle emplit ensuite de glaçons.

*Une bonne manière de renouer avec les vieilles traditions* pensa-t-elle avec un brin de nostalgie.

Son pays natal ne lui manquait pas énormément, mais elle avait conservé dans certains de ses traîts de personnalité cette culture british tellement marquante pour ceux qui y sont confrontés la première fois. Cette classe, cette élégance mêlés à l'arrogance et l'amour du risque. C'était gravé en l'aristocrate au même prix que son accent chantant. Ce jeune homme l'intriguait. Il avait l'air d'être venu pour son propre compte, sinon il ne se serait pas permis d'accepter son invitation.
Elle alluma les plafonniers du salon pour mieux le voir. L'ambiance de la pièce contastrait désormais radicalement avec l'obscurité qui recouvrait Manhattan dehors. Alors qu'il lui parlait et qu'elle n'avait pas encore fini de servir les glaçons, elle s'amusa avec l'un d'eux, le rétrécissant puis l'agrandissant à nouveau. Comme il était bon de retrouver toute sa puissance. Alors c'était ça, c'était cette éclipse qui changeait tout ? Comment agissait-elle sur le virus, quelle était son influence exacte sur l'organisme des êtres spéciaux ? Tant de questions sans réponses qui venaient se greffer à celles qui se posaient déjà avant.

Le garçon se présenta. Victor Gray, un nom qui n'évoquait absolument rien dans les souvenirs de l'Anglaise. Il ne prit pas la peine d'introduire sa profession, mais apparemment ils n'avaient a priori pas de connaissances en commun. Il recherchait des informations sur PineHearst, ce qui l'a directement mené à Primatech, à la Compagnie et de ce fait, à Lila. Cette dernière maudissait les médias et autres supports d'information obscurs par lesquels il était possible pour n'importe quel individu d'en savoir beaucoup sur la vie privée de quelqu'un. Beaucoup trop. Elle n'aimait pas cela. Mais visiblement, tout ce qu'il venait chercher étaient des informations. Rien de plus innocent en outre.
Elle décida d'arrêter de jouer avec le glaçon et vient apporter l'un des verres au jeune homme. Elle s'assit en face de lui et but une gorgée avant de parler. Ah, ce bon vieux Jack Daniel's...

- Mon cher monsieur Gay... Gray, pardon. Je crois que vous êtes tombé sur la bonne personne.

Elle lui lança un sourire espiègle. Et attendit quelques secondes pour faire durer le suspens.

- Il se trouve que j'ai démissionné de mon poste chez Primatech quelques temps avant sa destruction. Ce sont des agents de PineHearst, dirigés par Arthur Petrelli (que tout le monde croyait mort, mais le vieux millionnaire était plus coriace qu'on ne le pensait), qui sont les acteurs de cet attentat. Je le sais parce que j'y étais, même si je n'y travaillais plus. Un sacré carnage...

Elle repensa au superbe affrontement qui avait opposé le groupe de Sylar et quelques agents de la Compagnie aux sombres sbires d'Arthur. Dommage que la fin ait été moins réjouissante, même si au final ils avaient atteint leur objectif. Un objectif qui avait coûté beaucoup de vie et la Compagnie toute entière. Encore une fois, Lila doutait des procédés douteux d'Angela Petrelli. Elle se demandait s'il n'y aurait pas eu d'alternative moins sanglante. Elle reprit calmement son récit.

- Pour la destruction de PineHearst, j'en sais un peu moins par contre. J'étais en voyage à ce moment-là, mais je sais de source sûre que c'est Sylar et ses sbires qui ont lancé l'offensive. Ils étaient déjà présents à Primatech et voulaient leur revanche. Gabriel Gray a...

Elle s'interrompit brièvement, intriguée. Le jeune homme n'avait-il pas dit qu'il s'appelait Victor Gray ? Même nom de famille que le tueur en série, c'était une drôle de coïncidence... à condition que c'en fût une bien entendu. Cela augmenta sa méfiance d'un cran. Elle reprit, d'un air impassible.

- Il a tué Arthur Petrelli de ses propres mains (qui ne sont pas si propres que ça d'ailleurs). C'est ce qu'on appelle combattre le mal par le mal. Arthur n'était pas vraiment ce qu'on peut qualifier de type bien. En plus d'avoir des buts obscurs et nocifs pour l'humanité, il a répandu à cause de l'explosion de ses bâtiments la souche modifiée d'un virus qui a inhibé tous les pouvoirs existants.

Elle avait pris un risque en dévoilant cette dernière information qui mettrait probablement la puce à l'oreille de ce cher Victor. Si elle n'aimait pas Arthur parce qu'il avait causé la disparition des pouvoirs, il pouvait deviner aisément qu'elle en possédait un. Mais après tout, "risque" était un mot courant de son vocabulaire et elle était assez grande pour se défendre si le brave garçon venait à la dénoncer ou lui faire un coup bas. En effet, depuis le discours de Sylar au monde entier, les gens se méfiaient des êtres spéciaux. Ils étaient craints, parfois traqués et même enfermés sans raison valable. Les valeurs morales avaient changés. Face au danger, la bête féroce qu'était l'humanité s'était braquée, prête à tout pour vivre sa petite vie paisible dans sa tanière.
Mais d'un autre côté, le fait de révéler que tous les pouvoirs avaient été supprimés rassureraient peut-être les humains ordinaires. Après tout, rien ne laissait voir qu'ils étaient revenus. Lila ignorait bien évidemment que Victor le savait, puisqu'il avait lui-même retrouvé son don.

- Si je vous révèle toutes ces informations, ce n'est pas pour votre beau petit minois ou parce que j'aime les commérages. C'est tout simplement parce que j'ai eu quelques accros avec Primatech et que j'ai envie de mener la vie dure à certaines grosses têtes qui dirigeaient cette Compagnie avant la disparition. -elle eut une brève pensée pour Angela- Ceci dit, sans trop m'étendre sur le sujet, je suppose que vous avez bien compris que Primatech n'était pas qu'une vulgaire industrie à papier, et que la nanoctechnologie n'était qu'une couverture pour PineHearst...

Là par contre, elle ne préféra pas parler de leur traque d'êtres dotés de pouvoirs, de la façon dont ils opéraient et de leurs buts à long terme. Elle estimait qu'il en savait suffisamment sur la question. Mais quelque chose lui disait qu'il ne s'arrêterait pas en si bon chemin. Il était évident que tant d'événements suscitaient des interrogations. Cependant, parfois il valait mieux rester dans l'ignorance.

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Victor accepta le verre puit suivit Lila. Il prit place dans un canapé confortable et moderne, en face de lui une table basse blanche, aussi moderne que les autres meubles de l'appartement, ceux qui vaut cher et qui sont généralement acheté non pas par les flambeurs, mais par les véritables riches. Ceux qui savent reconnaitre le vrai du faux, le marbre à la pierre...ect... Victor se rappellait l'arbre généalogique de sa famille, aristocratie anglaise, mais ce n'était pas suffisant, si elle avait travaillé pour Primatech, elle devait faire quelque chose de spéciale pour être bien payé.

Il prit une gorgée, le whisky n'a jamais été sa boisson favorite, mais il n'en refusait jamais un avec des glaçons, la fraicheur mélangé au degré d'alcool de ce whisky donnait un ressentiment de puissance et de richesse...oui il fallait voir comme lui pour sentir cela. C'est qu'il à toujours vu les grands hommes d'affaires sur leur canapé, avec leur cigare et leur verre de whisky avec glaçon. Depuis, il a toujours cette idée reçu...

La nuit était tombé sur Manhattan, Victor adorait cette ville de nuit, enfin il l'adorait avant l'explosion. Avant la tragédie, un soir à Manhattan était toujours agréable, en hiver lorsque que la température le permettait. Il y avait autant de monde que la journée, voir plus, et pour une raison que Victor ignorait Manhattan la nuit était tous simplement magique. Mais depuis l'explosion, cela avait bien changé, tout était devenu triste, sale, abandonné. Même si il avait du mal à le faire, c'était le moment pour lui de quitter la grosse pomme, de découvrir une nouvelle ville. Il tomberait en ruine comme la ville sinon.

Victor retourna la tête vers Lila qui commençai à parler, elle semblait disposer à lui donner des informations, elle avait clairement été en froid avec ceux qui tirent les ficelles pour lui donner autant d'informations.
Elle lui confirma que ces deux entreprises n'étaient pas ce qu'elles disaient être, leur couverture avait cependant très bien marché. Arthur Petrelli était donc un génie du mal, qui l'aurait deviné ? En même temps, plus rien ne choquait Victor à présent.
Ces doutes se confirmèrent, Lila lui révéla que Sylar avait bien tué Arthur Petrelli. Mais pourquoi un serial killer voudrait tuer un PDG d'une entreprise douteuse qui...faisait quoi d'ailleurs ? Mise à part le fait que Lila travaillait à Primatech, Victor ne savait pas ce qu'elle faisait ou à quoi sert PineHearst.

La suite se révéla très intéressante, Pinhearst aurait libéré un virus qui aurait inhibé les pouvoirs des spéciaux, cela expliquait tout, il fallait qu'il en sache plus sur le virus et pourquoi n'était il pas actif pour le moment ? Grâce à l'explosion de Pinehearst, le virus s'est répandu. Mais qu'est ce qu'il foutait dans cette entreprise ? Cela devenait de plus en plus louche. De plus, Lila devait être spécial, sinon elle aurait eu du mal à savoir l'inhibition des pouvoirs des spéciaux, de plus elle ne semblait pas inquiète à propos d'eux

Lila semblait tout ce qu'elle voulait dire, mais il en fallait plus à Victor. Il fallait la convaincre, pas de pouvoirs, en derniers recours seulement, c'était deux êtres humains ayant une conversation tranquille, rien de plus. Elle semblait honnête lorsqu'elle disait vouloir se venger de ses boss. Pourquoi ne pas l'aider ?

" Tout ça est....whaou...un virus ? Serieusement, cela explique tout..."

Il ne continua pas sa phrase, même si il était possible que Lila soit une spéciale, il valait mieux être prudent...

"Mais contre qui voulait vous venger ? Qu'est ce que vous faisiez pour eux, je veux dire pour Primatech ? Je pense qu'on peut s'entre aider, même si je ne vois pas pour le moment comment je pourrais vous aider...mais je suis débrouillard. "

Le jeune homme était passé de l'assurance et le défi à un état proche de l'ahurissement. Le flot d'information qui venait d'envahir son esprit tentait encore de se frayer un chemin à travers les méandres de son cortex afin qu'il intègre tous les éléments qu'il venait de recevoir d'un coup. Certes, certains passages pouvaient rendre incrédule plus d'une personne extérieure à toute cette histoire de guerre inter-sociétés, de meurtres et de massacres. Lila avait, pour sa part, été ravie de participer à l'une des attaques majeures qui avait boulversé le destin de l'Amérique à jamais. Elle avait rencontré des adversaires de taille et s'était battue jusqu'à son dernier souffle. Elle serait morte si un certain Peter Petrelli, le fils même des deux dirigeants des camps adverses, n'était pas venu la sauver en la soignant puis en l'emmenant à l'hôpital. Pourtant, l'Anglaise ressentait un profond dégoût pour ce jeune homme lâche et faible, impulsif et aveuglé par ses émotions. Il l'avait abandonnée presque sans aucune réponse, sans répondre à ses attentes. Il n'était passé à la Compagnie que pour faire le ménage, sa petite BA du jour histoire de se donner bonne conscience. Depuis ce jour, elle s'était jurée de le lui faire payer, de même qu'à sa chère mère qui la retrouvait partout, qui manipulait les gens à sa guise et qui se prétendait garante de l'intérêt général, se permettant à ce titre de changer le cours des choses de manière déterminante. C'était en quelque sorte sa faute s'ils étaient sans pouvoirs... du moins jusqu'alors. Peut-être avait-elle calculé tout cela. Mais on ne change pas l'avenir, il fait partie de l'ordre naturel du monde. Ce don ne devrait pas être à la disposition d'un seul être humain à qui appartenait le pouvoir de tout décider. C'était trop arbitraire, trop dangereux. Trop restrictif. Et Lila n'aimait pas les restrictions.

Comme elle s'y attendait, le dénommé Victor Gray demanda davantage d'informations. Il lâcha un "cela explique tout" qui n'échappa pas à la subtilité de la jeune femme. Connaissait-il donc quelqu'un frappé par le virus, peut-être lui-même ? En tout cas, elle savait que sa réponse n'avait pas été sans utilité. La suite de son interrogatoire fut davantage centré sur Lila. Il voulait savoir contre qui elle voulait se venger, quel était son job à la Compagnie. Il proposa même une entraide, qui surprit quelque peu l'Anglaise. Comme il semblait l'avoir compris, elle ne voyait pas en quoi il pourait lui être utile. Tout ce qu'elle voulait, s'était reprendre sa place dans l'échiquier, et pas en tant que simple pion. Elle voulait s'amuser.
Elle but lentement une gorgée de Whisky. L'un des glaçons vint caresser sa lèvre supérieure alors qu'elle la plongeait dans le verre. Qu'il était bon d'être chez soi, même si c'était pour se taper la compagnie d'un illustre inconnu aux mille questions.

- Je n'ai pas dit que je voulais me venger my dear, s'exclama-t-elle avec le détachement dont elle seule avait le secret. J'éprouve juste quelques désaccords avec la PDG de Primatech. Même si son entreprise a coulé, elle continue à faire des siennes et ça ne me plait pas. Quant à ce que je faisais là-bas, il va sans dire que cela ne vous regarde pas. Vous en savez déjà bien assez, et savoir si je pliais des feuilles de papier crépon ou si j'étais un agent top secret ne vous avancera à rien.

Il était vrai que Lila n'était pas du genre à crier sur tous les toits qu'en dehors de son job de tueuse en série, elle capturait, recrutait ou éliminait des êtres dotés de pouvoirs surnaturels. Elle lui sourit et d'un air aguicheur, reprit la parole.

- Mais en quoi donc pourriez-vous m'aider, Monsieur Gray ? Il me semble que c'est vous qui soyiez venu me demander des informations, je me trompe ? Pour ma part, je suis une grande fille et je me débrouille très bien toute seule. Cependant, vous pouvez toujours me laisser votre numéro. Qui sait, ça peut toujours servir... Mais avant toute chose, j'aimerais bien savoir qui vous êtes. Que faites-vous donc, et pourquoi avez-vous besoin de toutes ces informations ?

Elle se pencha en avant, toujours assise dans son fauteuil, et le fixa du regard pour appuyer ses propos de manière encore plus lourde et insistante. La lueur du plafonnier créait sous ses yeux des cernes d'ombres, rendant son visage imposant et énigmatique.

- Et puis surtout, comment savez-vous autant de choses alors que je ne vous ai jamais vu auparavant ?

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Lorsqu'elle s'exprimait, elle avait un certain détachement, comme si elle parlait mais n'avait que faire de ce qu'elle disait, comme si toute cette affaire, ces questions, était pour elle une habitude. Elle ne prenait pas vraiment au sérieux Victor, elle le considérait probablement comme un petit joueur dans une vaste arène ou les maitres regardent de haut sur leur places royales les guerriers s'entre tuer. Une sorte de remake de Gladiator en ajoutant quelques effets spéciaux et la vie moderne avec ses avantages et ses inconvénients. Elle avait été un de ces soldats, surement pour Primatech, une guerre moderne entre deux compagnies, mais pourquoi ? L'argent ? Le pouvoir...il y a certainement une question de pouvoir dessous, c'est toujours à propos de pouvoir, mais pas des pouvoirs, le Pouvoir. La puissance, régner telle un roi après avoir vaincu ses ennemies, en l'occurrence une des deux compagnies en question. Toujours plus de pouvoir, c'est ce qui nous attire, nous fait peur, nous fait avancer en même temps reculer. L'argent vient après le pouvoir, en complément, et quelque fois la célébrité se dévoile après un certain temps passé à diriger.

Elle n'avait pas non plus confiance, en même temps c'est normal, un étranger vient vous poser des questions sur votre emploi supposé secret, cela amène le doute sur la personne.
Elle lui sourit et enchaina. Elle n'avait pas besoin d'aide, oui il est vrai que maintenant cette proposition d'entre aide semblait stupide, mais sur le coup...Victor voulait avoir des connexions, des personnes sur qui il pouvait compter. Lila en faisait partie, elle était dangereuse, Victor le savait mais elle pourrait être utile.

Elle lui posa des questions, sur lesquelles il n'avait lui même pas réfléchi. Il fallait jouer carte sur table, dire la vérité serait maintenant le meilleure atout.

"Je suis un ancien journaliste, mais...je n'ai pas trouvé ma place dans ce monde, j'appartiens à un autre, lequel ? je n'en sais rien, je ne sais pas si vous pouvez comprendre. Je sais que quelque chose m'attend, un autre chemin à suivre, et pour le connaitre je vous pose ces questions, je n'ai pas d'ambitions d'écrire un article ou autre, j'ai pour ambition de...mieux me connaître..."

Cela à du sembler bizarre, mais c'était honnête. Il n'appartenait pas à ce monde normal, il était différent, alors autant l'accepter, cesser de prétendre être un citoyen lambda et faire ce pourquoi il avait reçu son don...changer le monde était l'objectif final, comment...est la première question.

"Je reconnais que je n'ai rien à vous apporter, mise à part, que quelqu'un m'a informer de votre existence et de votre connexion à Primatech, ce n'est pas un hasard si c'est vous vers qui il ou elle m'a envoyé."

Le jeune homme avait l'air sincère, mais cela ne plaisait pas pour autant à Lila. C'était un ancien journaliste en quête d'identité. C'est apparemment dans ce but qu'il était venu la voir pour lui poser ces questions. Il n'avait pas l'intention d'écrire un article... encore heureux, sinon l'Anglaise aurait été contrainte de mettre les points sur les i. Elle se fichait de la Compagnie et de ce qu'elle avait pu lui raconter, mais il savait pas mal de choses à son sujet qu'un inconnu comme lui n'était même pas censé savoir. Heureusement, ses intentions n'étaient pas mauvaises. Mais si un psychopathe tel que Sylar apprenait autant de choses à son sujet, venait sonner et que cette inconsciente de concierge le laissait entrer ? Lila envisagea sérieusement de déménager, voire de changer d'identité. Une idée un peu folle mais qui contenait un quota de prudence assez raisonnable.

Encore une personne qui cherchait sa place dans ce monde, qui s'écrivait une histoire, se construisait une identité, un rôle sur la scène de l'humanité. Ce n'était pas le premier que Lila croisait. Il y avait eu Ethan Sorrow à l'hôpital, Kerry Tomas qui oscillait d'un camp à l'autre, ou encore Peter Petrelli. Ca n'aurait pas étonné la jeune femme que ce Victor Gray ait lui aussi un don. Elle avait vu suffisamment d'être doté de capacités extraordinaires tout au long de sa carrière pour être capable en reconnaître un quand elle en croisait. Mais elle n'allait pas faire sa curieuse et tenter de l'étrangler comme elle l'avait fait avec Mila dans l'avion qui les menait à New York. A vrai dire, elle avait agi de la sorte pour provoquer Angela Petrelli, pour briser ses airs mystérieux et son petit jeu de manigances obscures. Elle n'attaquait pas n'importe qui pour le plaisir, elle avait ses limites encore un minimum de courtoisie. Héritage familial.

Elle but une nouvelle gorgée de Jack Daniels mais celle-ci passa mal : Victor venait de lui avouer qu'une personne l'avait envoyé à sa porte. Quelqu'un s'amusait donc à envoyer des gens à sa porte. Si elle mettait la main sur ce petit rebelle, elle aurait quelques mots à lui dire.

- Qui est cette personne qui vous envoie chez moi ? demanda-t-elle spontanément. Comment vous a-t-elle contacté ? Sachez que je n'apprécie guère ce genre de petit jeu. Certes, ce n'est pas votre faute, mais si vous pouviez en informer votre informateur secret, ce serait gentil de votre part. Si je trouve la personne qui dévoile ainsi ma vie privée à des gens qui me sont inconnus, ce n'est pas un jeune homme que je lui enverrai, mais mon pied dans les valseuses.

Elle n'avait pas perdu son sang froid mais avait du mal à dissimuler son courroux. Elle n'en voulait pas du tout à ce brave garçon en quête de vérité, mais le principe lui déplaisait.

- En tout cas, voici mon numéro au cas où vous devriez me contacter. Le vôtre me serait peut-être utile, sait-on jamais.

Elle fouilla dans son sac à main et en sortit une carte de visite qu'elle tendit au jeune homme. Une carte de couverture bien entendu, offerte généreusement par feu Primatech Paper.

Invité

Victor contemplait Lila, assez perplexe, elle semblait réfléchir et ne plus se préoccuper de lui. Il regardai une nouvelle fois par la fenêtre, il faisait nuit noir, temps pour Victor de rentrer chez lui, le temps était passé si vite. C'était comme si il n'avait été la que quelques minutes seulement. Lila repris la parole après avoir bu sa gorgée, elle était évidemment étonnée et légèrement énervée sans perdre pour autant son sang froid, qui avait sans doute du faire sa réputation, cette femme pouvait envoyer des vagues de colère sans hausser le ton, faire peur sans bouger le doigt. Son coté mystérieux accentué la chose, elle devenait une menace et avait peut être été une menace pour Primatech, mais que faisait elle pour eux ? Probablement pas du ménage, ou peut être que si mais dans un sens beaucoup moins propre que l'on sous entend quand on évoque ce mot. Une tueuse à gage ? Peut être, elle avait définitivement le profil et l'entreprise avait aussi l'audace d'engager ce type de personne. Peut être aussi que Victor délirait complêtement et qu'elle était juste employée de bureau...non elle devait faire quelque chose de spécifique, au moins avocate si c'etait un travail légal, ce mot est bien choisi pour ce métier.

Elle voulait le nom de la source, le problème c'est que Victor ne l'avait pas et aurait bien voulu savoir qui c'est également. Mais elle était bien dissimulé derrière ses liens internet sur Sylar et Kerry Tomas, et ses coups de téléphone anonyme avec voix déformé.
Il n'avait aucune idée du rebelle, et était désolé pour Lila. Après tout, elle était en danger si quelqu'un savait dans quoi elle était impliquée. Elle devait être importante pour cette source. Mais après...

"Je n'en ai aucune idée, la source m'a appelé avec une sorte de dispositif pour déformer la voix...oui je sais...cliché, j'y ai pensé aussi. J'aimerais bien vous aider mais sur ce terrain la je ne peux rien faire"

Lila lui donna sa carte avec son numéro

"Si j'en apprend davantage je vous contacterai, Merci encore pour ces informations...."

Hors RP : désolé pour le retard, les fautes dans mon post, je suis un peu débordé en ce moment :S

[Très bien, de toute façon je pense qu'on peut clore le RP maintenant. Ca m'a fait plaisir de RP avec toi Wink

]

Tout portait à croire que cette mystérieuse source d'information qui épaulait Gray désirait rester dans l'ombre. Lila en conclut que ce devait être quelqu'un de faible, mais d'extrêmement bien informé et, en ce sens, de dangereux. Ses agissements et ses paroles semblaient guider les gens tels les pions d'un échiquier.
Victor n'avait donc plus aucune information à lui offrir. Il en avait l'air sincèrement désolé. Il prit sa carte de visite et la remercia, lui précisant qu'il l'appellerait si jamais il obtient davantage d'informations.

- Très bien. Je vous souhaite bonne chance dans vos recherches et une bonne continuation.

Elle se leva et lui serra la main avec toute sa sobriété d'aristocrate. Elle le conduisit poliment jusqu'à la porte.

- Peut-être nous reverrons-nous très bientôt. Qui sait, le destin peut parfois nous réserver des surprises.

Lila salua Victor une dernière fois puis ferma la porte derrière elle. Elle soupira sans vraiment s'en apercevoir, soulagée d'être enfin chez elle, et seule. Lentement, elle se rapprocha de son sac de voyage devenu minuscule. Elle posa délicatement la main dessus et se concentra. Mais un lancement fulgurant lacéra son crâne, et elle recula de quelques pas, surprise par ce choc si violent. Dehors, l'éclipse était terminée et le ciel redevenait bleu. Pourtant, elle n'avait pas totalement retrouvé ses pouvoirs. Fallait-il un temps d'adaptation ? Allaient-ils revenir progressivement ? Et pourquoi ce mal de crâne si soudain ? Elle ne se sentait pas très bien et décida d'aller prendre une douche et d'aller faire une sieste. Une fois bien réposée, elle allait recommencer à s'entraîner afin de retrouver toutes ses capacités. Et redevenir aussi puissante qu'elle l'était devenue avant la propagation du virus.