l'appel de la meute [PV: alison]

Invité

Dans l'antre de la bête il est d'usage généralement de pas attirer le regard du prédateur. Ses crocs pouvant vous broyer tel un misérable bout de chère fraiche que vous êtes...

Le Joker sortait a peine de l'affrontement avec l'agent du FBI et il en avait profiter pour se reposer dans sa tanière. Comme à son habitude il se terrait dans une vieille usine désaffecté de produit farce et attrape. C'était une planque parfaite pour Joe et elle lui avait déjà servit par le passé en la rachetant pour trois fois rien à son ancien propriétaire sous le nom de Mr White. Le bâtiment dégageait quelque chose de malsain en lui même car Joe en avait profiter pour refaire la décoration intérieur avec une série de gadget plus ou moins loufoque et étant plus ou moins dangereux pour tous le monde.

Le braquage avait marché à la perfection mais à une exception près une partie de ses hommes étaient morts durant l'escalade de la violence. Cela ne faisait ni chaud ni froid, il allait juste devoir une petite annonce sur le journal de New-York « Psychopathe et meurtrier en série cherche jeune acolyte pour sortie voir plus si affinité ». Non en vérité Joe allait devoir passé du temps à agrandir son groupe et commencer ainsi la purge de New-York dans un premier temps puis l'état tous entier. On pouvait facilement qualifier ça de folie des grandeurs mais c'était cette sensation d'adrénaline qui emplissait les veines de Joe et lui donnait ainsi se frisson qu'il recherchait tant.

Le clown faisait alors joujou avec des expériences qu'il appréciait tant. Ce dernier n'avait pas vraiment des gouts de luxe mais il se donnait à coeur joie dans des mélanges explosifs qui pourraient ainsi le faire mourir de rire en entendant les gens crier au désespoir tous en suppliant qu'on les sauve.

Cependant quelque chose clochait dans l'usine, d'habitude il y avait des bruits, il y régnait une certaine harmonie mais la non quelque chose n'allait pas... Joe regardait par dessus son épaule mais rien... Il n'allait pas ce faire du mauvais sang bien au contraire, le reste de la journée promettait d'être des plus passionnant.

(dsl pour le début j'ai toujours du mal ><)

L'inquiétude du clown était peut-être du au simple fait que sa protégée n'était pas présente sur les lieux. Depuis combien de temps ne l'avait-il pas vu ? Gabrielle semblait avoir tout simplement fuguer, la raison qui laissait croire à cet hypothèse était ce mot qu'elle avait laisser derrière elle à l'attention du clown et son chapeau haute forme qu'elle avait offert avec le mot en guise de garantie de son retour prochain. La raison de son départ ? La perte de son pouvoir, Gabrielle l'avait très mal vécu, si mal vécu qu'elle avait tout simplement peur que Joe soit déçu d'elle, ne l'aime plus comme avant, ne voit plus en elle qu'une petite fille sans intérêt. Une peur tout a fait inexpliqué mais elle n'était qu'une enfant, malgré son jeune âge, elle comprenait beaucoup de chose de la vie mais la vie restait complexe parfois.

La route lui semblait interminable, ses mains faces à elle, elle aurait presque ressemblé à une zombie mais en réalité, elle essayait désespérément de faire revenir ses fils malicieux et tranchant qu'elle pouvait faire sortir du bout de ses doigts. Mais rien ne venait, elle était résigné à la perte de pouvoir mais vivre un jour de plus sans la présence du clown ne lui était pas possible. Son attachement pour ce psychopathe était bien trop important et la perte de son pouvoir semblait avoir rendu la demoiselle encore plus sombre et morbide qu'elle ne l'était déjà. Elle prouverait à ce père qu'elle était toujours capable, trainant derrière elle un sac, sa main livre se trouvait dans la poche d'un pantalon deux fois trop grand pour elle. Ainsi que le pull qu'elle portait, donnant un air de camisole de force.
Dans la poche se trouvait un couteau, arme de fortune qu'elle c'était résigner à utiliser à défaut de ne plus pouvoir créer les siens.

Qu'est-ce qui se trouvait dans son sac, un peu de tout, elle était retournée dans les ruines de Pinehearst récupérer ce qui pouvait être récupérable...Un exemple tout simple était les dossiers de quelque malfrat qu'utilisait la société et qui pouvait être encore vivant, d'autre était des armes, par la suite, elle avait aussi prit diverse trucs qu'elle avait trouver en chemin et qu'elle savait que cela pourrait être utile à l'homme qu'elle revenait voir.

Les minutes s'écoulaient une à une alors que sa route se stoppait enfin face à cet usine un peu à l'écart de la ville, face à l'immense porte un peu rouillée, la petite fille c'était figé.

Etait-il présent ? Difficile de le savoir en restant à l'extérieur...Comment réagirait-il en la voyant ? Voulait-il seulement encore d'elle ?

Elle passa ses mains dans ses cheveux, entièrement décoiffée, elle voulait peut-être paraître présentable pour l'unique personne qui avait une importance dans sa vie et qui avait le don d'éveiller chez elle des envies d'art meurtrier, qui avait le don d'éveiller tout son potentiel sordide et cruelle. L'unique professeur qu'elle souhaitait avoir, l'unique qu'elle écoutait et qu'elle suivait avec brio.

C'est avec un petit sourire malicieux qu'elle fit le tour de l'usine, elle ne prendrait pas la porte principale...Observant à droite et à gauche, elle fit basculer une poubelle en la poussant de toute ses forces, dégageant un tout petit passage dans le mur, un passage qu'elle seule connaissait et pouvait franchir. Elle y fit glisser son sac, non sans difficulté avant de s'y engouffrer à son tour...Se retrouvant bien assez vite de l'autre côté du mur au milieu des créations de son enseignant déséquilibrer.

Elle le voyait, se tétanisant sur l'instant...Se sentant basculer dans un souvenir de plusieurs mois à présent...Revoyant cette route, cette rencontre...Le silence régnait sur les lieux, il ne semblait pas l'avoir remarquer, trop concentré sur son travail.
S'approchant doucement, elle le contourna en silence, observant ce qu'il faisait en silence, comme elle avait toujours eu l'habitude de faire.

« Pourquoi cet air si sérieux ? »

New York...
Voici la ville qui accueillait actuellement la jeune Alison et celui qu'elle considérait comme son mentor, le meurtrier Liam Caldwell, un homme qu'elle appréciait particulièrement et ce peut-être parce qu'il l'appréciait aussi pour ce qu'elle était. Il avait sut rapidement gagner sa confiance, profitant peut-être de sa naïveté d'adolescente. Dans tout les cas c'était sans craintes qu'elle le suivait, qu'elle agissait avec lui comme s'il était son 'maître', le chef dominant. Et lorsqu'il s'était organisé un allé pour New York, il avait accepté qu'elle l'accompagne ce qui suffisait à la rendre heureuse, et ce même si elle avait du mal à supporter d'être enfermée dans un avion si haut dans le ciel. Elle préférait de loin se trouver sur la terre. Mais si ce n'était que le seul désagrément, elle pouvait faire un effort non?
Alison savait que si Liam était parti de Las Végas pour se rendre à New York ce n'était pas dans le but de faire du tourisme. Il venait chercher, d'après ce qu'elle avait compris, une explication rationnelle à la perte subite de leurs pouvoirs. Une chose qu'elle n'arrivait toujours pas à accepter, redoutant que ce ne soit permanent. Sans le loup qui vivait en elle, la jeune enfant ressentait un sentiment de vide en elle, comme s’il lui manquait quelque chose… Elle se sentait inutile, ne se considérant plus que comme fardeau pour Liam…
C'est donc après les quelques recommandations habituelles du genre "ne fait pas de bêtises" qu'il la laissa partir de son côté et lui du sien. Faire des bêtises? Comment le pouvait-elle? Elle n'avait rien qui lui permettait d'en faire. Il n'y avait donc, pour l'instant du moins, aucune raison qu'elle ne fasse des choses dites 'insensées'. Et puis, son esprit était occupé à autre chose qu'à chercher un moyen de se mettre en danger ou dans des situations critiques...

La première chose qu'elle fit une fois qu'elle eut quitter son mentor fut de se rendre à l'endroit qui l'avait hébergé durant plusieurs moi. Ce lieu qui lui avait servit de lit et qui comme une mère l'avait nourrit par les quelques individus cherchant à couper par l'ancien quartier, par les Ruines de Brooklyn. Au fond d'elle même, elle espérait que comme avant l'endroit était encore laissé à l'abandon, que la ville n'avait pas cherché à le remettre sur pied.
Alors qu'elle marchait, traînant ses pieds sur le sol et sa tête abaissée, quelque chose attira son attention. Elle se pencha en avant et elle ramassa une pièce qu'elle fourra dans une de ses poches se jurant de passer par un magasin pour la dépenser une fois qu'elle aurait fait ce qu'elle désirait faire...
Lorsqu'enfin les silhouettes irrégulières des ruines se dessinèrent devant elle, l'adolescente se mis à courir afin d'y parvenir le plus rapidement que ses pieds lui permettrait de le faire. Étrangement, lorsqu'elle dépassa le premier bâtiment détruit elle s'arrêta pour regarder autour d'elle, troublée. Tout semblait pareil mais en même temps si différent. Rien n'avait réellement changé à part quelques graffitis et pourtant elle ne reconnaissait pas grand chose. Elle ne ressentait plus la même chaleur qui autrefois lui remplissait son corps lorsqu'elle errait à travers ces restes de constructions humaines.

Ce fut sans réelle difficulté qu'elle parvint à retrouver le lien qui l'avait abrité et servit temporairement de maison. Elle alla se loger contre l'angle d'un mur cassé mais encore debout et elle resta là, immobile, à fixer loin devant elle. Un sourire quelque peu sadique fini par se dessiner sur ses lèvres en repensant aux humains qu'elle avait tué et qu'elle avait ensuite manger. Depuis combien de temps n'avait-elle pas goûter à ce repas qu'elle aimait temps? Bien trop longtemps. Mais elle savait que temps qu'elle ne retrouvait pas son pouvoir elle ne pourrait pas chasser cette race d'animal, qu'elle ne ferait pas le poids...
Finalement, Alison se releva et d'un pas lent elle quitta les ruines, ne savant pas quand elle aurait l'occasion d'y revenir faire un petit tour. Dans longtemps certainement.
Gardant encore son petit sourire elle retourna à la 'civilisation' empruntant une rue au hasard avant de pénétrer dans un petit supermarché. Malheureusement pour elle ce qu'elle désirait acheter était trop cher pour elle, ou du moins la pièce qu'elle avait trouvé n'était pas assez coûteuse pour le lui payer. Abandonnant l'idée d'acheter un morceau de viande elle se plaça sur un petit paquet d'allumette dont elle ignorait encore à quoi il lui servirait. Puis elle retourna dans la rue, prenant des directions qui la menait dans des lieux qu'elle ne connaissait pas. C'est ainsi qu'elle se retrouva devant un bâtiment apparemment désaffecté, ayant sans doutes servit d'usine. Laissant sa curiosité l'emporter sur l'étrange sensation que lui procurait la construction de ciment. Sous l'obscurité présente, la gamine craqua une allumette espérant que la petite flamme lui permettrait de voir un peu mieux ce qui l'entourait. Malheureusement le petit bâton de bois fut rapidement consumé. Tant pis!

Soudainement un petit bruit attira son attention. Abaissant son regard sur le sol, l'enfant fut ravit de constater la présence de rongeur. Quitte à gaspiller son temps, mieux valait qu'elle le gaspille en faisant quelque chose de censé. Les rats grouillaient sur le sol, elle n'eut donc aucun mal à en coincer un dans un coin. Un instant elle l'observa, se demandant comment elle pourrait l'attraper sans qu'il ne la morde. Ces bêtes là étaient porteuses de beaucoup de maladies et elle tenait pas à être atteinte de la rage. Retirant son gilet elle le jeta sur le rongeur, avant de saisir le tout entre ses mains. Lorsqu'elle sentit le petit corps se débattre à travers le tissus elle se mis à le tordre jusqu'à ce que plus rien ne gigote dans ses doigts. Ce ne fut qu'à cet instant qu'elle libéra le rat de l'étreinte du gilet qu'elle laissa tomber sur le sol et qu'elle saisit le corps inerte dans ses mains. Alison se mis ensuite à déchirer la peau du rongeur, laissant le sang couler sur ses bras, avant de mordre à pleine dent dans la chaire mise à vif du misérable animal. Le sang jaillit dans sa bouche tendit qu'elle s'acharnait à arracher un bout de viande avant de se mettre à le mâcher, gardant le rat dans sa main, laissant le sang s'écouler de la déchirure. Elle quitta la pièce sombre bien décidée à continuer sa petite visite, ne se doutant pas un seul instant que l'usine était occupée par d'autres humains.

Laissant ses yeux se balader sur les murs et les vieilles machines, elle fut surprise d'y voir des objets semblant être posé récemment ou du moins bien après l'abandon du bâtiment. Alison s'approcha d'une petite boite reposant tranquillement parmi d'autres objets. Mais à peine eut-elle touché le couvercle que celle-ci s'ouvrit faisant jaillir un clown monté sur ressort. Sous l’effet de surprise elle sursauta avant de reculer de plusieurs pas n’ayant pas encore réaliser ce qui s’était passer. Mais alors qu’elle s’approchait du gadget qui venait de l’effrayer un son parvint à ses oreilles. Une voix, quelqu’un venait de parler.

"Pourquoi cet air si sérieux ?"

Laissant une nouvelle fois sa curiosité prendre le dessus Alison se remis en marche, resserrant un peu sa main sur le rat mort, comme si elle craignait ce qu’elle allait découvrir. Quelques secondes plus tard seulement deux individus entrèrent dans son champs de visions: un homme apparemment et une personne, plus petite. N’arrivant pas à apercevoir ce qu’ils étaient en train de faire, l’enfant se contenta de rester debout et immobile, fixant les inconnus de se doutant pas un seul instant qu’elle pouvait être ‘chez eux’, et ne sachant pas encore à qui elle avait à faire...