Us and Them (Pv Syl')

Sans pouvoir. Quelle ironie! Le plus jeune des Petrelli, lui qui avait, a une certaine époque, tellement souhaité pouvoir etre un jeune normal, il était maintenant confu devant l’acceptance de cette nouvelle vie: la vie d’un etre humain banal. Peter était assis dans le salon de son petit appart New-Yorkais, contemplant le mur qui lui fesait face, il ne pouvait se faire a l’idée. Il ne pouvait plus voler, devenir invisible, il n’était plus télepathe ou illusioniste. Mais pourquoi? Les seuls moment ou cela lui étaient arrivé, c’était lorsqu’il était en présence de l’Haitien, qui, bien sur, ne pouvait pas etre ici a l’instant.

Peter ne pouvait se faire a l’idée que ses capacités spéciales avaient toutes disparues! Cmétait impossible qu’en une seule nuit, les choses qu’on conciderait comme acquises disparaissent sans laisser de trace. Il devait au moins en avoir gardé une seule qui l’aiderait a retrouver les autres. Mais pourtant, ils les avaient toutes testé et aucunne ne fonctionnaient sauf peut-etre...

La précognition! Ce pouvoir n’avait peut-etre pas disparu, Peter ne s’était pas assis devant une toile quelconque avec l’intention de prédire l’avenir. Mais bon, ou pouvait-il bien trouver une toile, justement? La reponse apparue clairement dans l’esprit du jeune ambulancier. Au meme endroit ou il avait trouvé le pouvoir de précognition: Chez Isaac Mandez.

Alors qu’il marchait sur les trotoirs longeant les grandes avenues de la Grosse Pomme, Peter ne pouvait s’empecher de jeter de nombreux coups d’oeil par dessus son épaule. Pour l’instant, il était vulnérable. Si un type comme Sylar possedait encore ses pouvoirs et qu’il décidait de l’attaquer pendant que lui était aussi innofensif qu’une peluche rosatre, il n’avait aucune chance de s’en sortir. Mais au moins, le Psycho Killer ne l’effrayait pas particulierement; il y avait quelques semaines qu’on avait pas entendu parler de lui, et son dernier grand attentat terroriste avait été a Washington. Sylar n’était donc probablement meme pas dans l’état de New York. Cependant, avec ce genre de type, il faut toujours se méfier...

Peter arriva finalement au loft de Mendez. L’endroit avait été assez agréable a l’époque ou Isaac était encore vivant. Mais maintenant, c’était carrément glauque, digne d’une scene de tension dans un thriller hollywoodien. Les fenetres avaient été détruites en grande majorité et les éclats de verre reposaient encore au sol. Les vandals avaient aussi volés les toiles qu’ils pouvaient peut-etre revendre chez un preteur sur gage, mais la plus grande partie du matériel de peintre de l’artiste était encore la. Au sol, on pouvait voir une grande noiratre tache de sang seché. Le Peter du présent, celui qui était présent dans le loft, ne le savait pas encore, mais son homologue du futur s’était déja tenu ici et avait combatu le Serial Killer, le gelant sur place alors apres avoir convaincu Kerry Tomas de se joindre a lui dans sa quete pour sauver Alex Dumont. C’est fou a quel point les alliances et les objectifs changent rapidement lorsque l’on est confronté a des situations extremes...

Peter s’avança vers une toile. Il chercha un pinceau parmis le matériel de peintre, les nids d’oiseaux squatteurs et les seringues de junkies. Alors qu’il allait se mettre en peindre dans l’espoir de pouvoir découvrire le futur, il entendit des bruit de pas venant de l’entrée. Quelqu’un l’avait suivit, ou du moins, quelqu’un se rendait au loft. Quelle coincidence tout de meme...

Peter déposa le pinceau et regarda autours de lui si quelque chose pouvait bien lui servir d’arme. Il ne trouva pas a temps, un silhouete se découpa dans la pénombre. Un silhouete impossible a ne pas reconnaitre.

“Sylar!”

Invité

Le serial killer était partie de chez les Hall, et s'était rendu à son ancien appartement. Bravant une fois de plus les bandes jaunes de la police pour pénétrer dans ce qui fut jadis son logis, il remarqua avec stupeur que rien n'avait changé. Cette dernière affirmation n'incluant pas l'épaisse couche de poussière qui s'était posée sur les meubles, ni les moutons qui courraient sur le sol. Qu'importe, il n'était que de passage. Il fonça dans son ancienne chambre, et ouvrit l'armoire. Certains de ses vêtements étaient toujours là, même si ça ne correspondait pas à son traditionnel ensemble noir.

Il fallait faire contre mauvaise fortune bon cœur, et redevenir pour un temps Gabriel Gray. Remettant ses lunettes en place, il revêtit un polo bleu par dessus une chemise blanche. Il fit ensuite un tour à la salle de bain, où il changea sa coiffure. Désormais, il était quasi-méconnaissable, et passerait plus aisément inaperçu dans la rue. Il resta un long instant immobile devant le miroir. Il voyait là tout ce qu'il détestait, un être normal, simple, faible, insignifiant. Ce n'étaient pas les adjectifs péjoratifs qui manquaient pour le décrire.

Il finit par sortir de sa salle de bain, habillé et coiffé comme l'était Gabriel Gray il y a de cela trois années encore. Tant de choses avaient changé ... ou plutôt évolué. Il s'assit sur une chaise en bois, dans son salon. Il fixa un des meubles, avant de se lever pour l'ouvrir. Il en sortit une vieille bouteille entamée de whisky. Il l'ouvrit, essuya brièvement le goulot avec sa main, et en descendit une gorgée. C'était atroce ... Lui qui ne buvait jamais d'alcool, en boire un aussi fort cul sec. Il manqua de s'étouffer. Il reprit son calme, respira, et but une nouvelle gorgée. Cette fois-ci elle passa mieux. Une troisième gorgée.

Il se concentra alors sur une petite horloge posée sur le meuble du salon, elle ne marchait plus. Les piles avaient du lâché avec le temps. Il pointa sa main, et simula un mouvement d'attirance. Mais rien ... pas de télékinésie .... Il ré-essaya ... encore ... et encore ... en vain. Il regarda alors sa bouteille de whisky, fixa le liquide, et lui ordonna de façon télépathique de se geler. Mais il n'en fit rien. Sylar jeta la bouteille qui s'explosa contre un mur.

" RAAAAAAAH !!! C'est pas possible ... Je ne peux pas rester comme ça. Il doit y avoir quelque chose à faire. "

Il se mit à réfléchir, il l'avait vu venir. Ce jour là dans le hall de l'OWI peu avant l'attaque de Pinehearst, Peter lui avait montré un dessin qu'il avait dessiné, il représentait trois personnes qui semblaient vidées. Sylar savait que ça allait se produire, et il s'en était moqué. Voilà où ça l'avait mené. Soudain, le déclic. Si il avait pu voir dans des dessins la catastrophe arriver, alors il pourrait voir la solution aussi. Il fallait qu'il retrouve Peter ... Ou mieux ... Il fallait consulter les dernières parutions d'Isaac Mendez, avant que ce dernier ne meurt il avait laissé derrière lui pas mal de numéros inédits. Si l'un d'entre eux racontait cette histoire, alors Sylar saurait comment faire pour recouvrir ses pouvoirs. La possibilité que ceux-ci soient disparus pour toujours n'entrait même pas en ligne de considération. Ils devaient revenir !

Il se leva en trombe de la chaise et sortit en courant de l'appartement. Arrivé dans la rue, il garda le même rythme de course jusqu'au métro du Queens. De là il se déplaça jusqu'à Manhattan. Il se précipita vers le loft du peintre, et poussa la porte de façon nerveuse et bruyante. C'était étrange ... Il avait juste eu à la pousser, pas à l'ouvrir, comme si quelqu'un l'avait précédé. A en juger par l'état des vitres, les vandales et les pillards avaient déjà fait leur chemin. Le loft était vide de toute œuvre, tout avait été volé. Sylar descendit les escaliers de l'entrée et se retrouva au centre du loft.

" Sylar ! "

Sylar sursauta, et reconnu tout de suite Peter.

" Nom de Dieu ... Peter ... Tu m'as foutu les jetons "

Il tenta de se calmer, retrouva une respiration normale. A en juger par la mine du jeune Petrelli, ce dernier traversait sans nul doute les mêmes épreuves que son ennemi de toujours.

" Pourquoi es-tu là ? Tu fais un pèlerinage aux sources ? Tu viens admirer ton œuvre ? "

Cette question était posée sur un ton malsain, et Sylar désignait la toile peinte sur le sol au milieu duquel il était debout:

Spoiler:

" Mhmh ha ha ha ... "

Un petit rire diabolique, Sylar devait faire bonne figure, surtout ne pas laisser croire qu'il était sans pouvoir. Il avançait à pas malicieux vers Peter.

" Toutes ces personnes Peter ... Tous ces gens que tu as tué. Ça ne t'a jamais empêché de dormir dis moi ? D'imaginer ces hommes femmes et enfants hurler devant les flammes qui dévoraient leur foyer, avant de finir eux mêmes carbonisés vivants ? Quand je pense que si seulement tu avais été plus fort tu aurais pu te maîtriser ... Mais bon ... Je ne peux pas te blâmer de ne pas être aussi bon que moi. Ah, au fait ... j'ai tué ton père. Ça dérange ? "

Il éclata à nouveau dans un rire démoniaque.

L’arrivé du Serial Killer compliquait grandement les choses. Mais du moins, sa réaction prouvait qu’il n’avait pas suivit Peter, qu’ils se retrouvaient la par hazard. Quand meme, Peter restait sans arme contre ce puissant adversaire. Ça ne présageait absolument rien de bon. Le Serial Killer, quant a lui, semblait parfaitement a l’aise.

" Pourquoi es-tu là ? Tu fais un pèlerinage aux sources ? Tu viens admirer ton œuvre ? "

En effet, Peter ne pouvait s’empecher de jeter des regards furtifs vers la toile prophétique de Mendez : l’explosion de New-York. En fait, l’explosion de Peter, celle qui avait détruit la moitié de la Cité qui ne Dort Jamais. Malgre tout les mois qui avaient passé depuis ce moment fatidique, le souvenir brulait encore dans l’esprit du cadet Petrelli.

Bien évidemment, Sylar accompagna ses moqueries d’un rire maléfique. Peter avait envie de lui faire perdre son sourire de la manière la plus violente possible, mais il ne pouvait pas courir le risque de se mettre a dos trop rapidement une vraie machine a pouvoirs. Il se contenta de serrer imperceptiblement les poings.

" Toutes ces personnes Peter ... Tous ces gens que tu as tué. Ça ne t'a jamais empêché de dormir dis moi ? D'imaginer ces hommes femmes et enfants hurler devant les flammes qui dévoraient leur foyer, avant de finir eux mêmes carbonisés vivants ? Quand je pense que si seulement tu avais été plus fort tu aurais pu te maîtriser ... Mais bon ... Je ne peux pas te blâmer de ne pas être aussi bon que moi. Ah, au fait ... j'ai tué ton père. Ça dérange ? "

Chaques rencontres avec Sylar avient été relativement éprouvantes, mais ce simple monologue de la pars du Serial Killer était probablement le plus inhumain enchainement de parole jamais prononcé par un Homme. Peter fut envahi d’une dizaines d’émotions, l’amalgame de sentiment le rendant des plus confu. La culpabilité, la colere, l’impuissance mais aussi un minimum de soulagement. Arthur Petrelli était un véritable monstre, un danger pour l’humanité et s’il avait bien été éliminé, ce n’était pas nécessairement un mal. Mais tout de meme, le patriarche Petrelli était tout de meme le géniteur de Peter et, monstre ou pas monstre, il demeurait son père.

Peter ne pouvait s’empecher d’éprouver une haine intense envers l’homme qui lui faisait face. Certes, Sylar avait changé, avec ses vetements d’homme normal mais il demeurait tout de meme un etre immonde a l’intérieur.

« Sylar, tu mens. Mon père était instoppable, ses pouvoirs étaient quasi-infinies. Je ne connais personne sur Terre qui aurait pu en venir a bout. Alors explique moi comment tu as bien put faire cela…"

Invité

" Sylar, tu mens. Mon père était instoppable, ses pouvoirs étaient quasi-infinies. Je ne connais personne sur Terre qui aurait pu en venir a bout. Alors explique moi comment tu as bien put faire cela…"

" Mentir ?? moi ??? Jamais. Ton père est juste comme nous tous, si on nous enlève nos pouvoirs on ne vaut plus grand chose. Dans ma quête de pouvoirs j'ai réussi à développer une aptitude similaire à celle de notre ami commun le Haïtien. Je l'ai utilisé sur ton père pour le rendre aussi inoffensif qu'un vieillard au derrière décharné. Après quoi je l'ai criblé de balles, pour finir par brûler son corps. Tout le travail d'une vie réduit en fumée par un psychopathe. J'aime cette philosophie, pas toi ? "

Tout en parlant, Sylar se déplaçait autour de Peter d'un pas lent, malin, un rictus sadique collé sur ses lèvres.

" Mais tu ne pas pas répondu Peter. Pourquoi es-tu ici ? "

Il s'éloigna ensuite de Peter et commença à s'approcher des meubles, soulever des vieux dessins, ouvrir furtivement des tiroirs pour regarder à l'intérieur.

" Tu ... cherches quelque chose ? Tu attends quelqu'un ? "

A force de distraction et de fouille, Sylar recommençait à oublier qu'il n'avait plus de pouvoir et qu'il devait être vigilant dans ce qu'il faisait, car tout pouvait lui arriver en tant qu'humain normal. Alors qu'il tournait le dos à Peter, il souleva une pile de papiers jaunis par le temps, et découvrit une feuille intitulée "9th Wonders, the Powerless Tale".

" Bingo. "

Il prit la feuille, et en se retournant sa main heurta une boite de conserve rempli de pinceaux. Il sentit une douleur au dos de sa main, et quand il se retourna vers Peter, les deux purent voir que le sang coulait ... mais qu'aucune régénération ne se produisait. Le regard du tueur croisa celui du jeune Petrelli ...

" Est-ce que toi aussi tu éprouves certains problèmes avec tes pouvoirs en ce moment ? "

Peter écoutait ce que Sylar lui disait, un sourcil légerement arcqué. Un pouvoir semblable a celui du Haitien? C’était valable comme moyen, mais comment l’avait-il obtenu? Non, ce n’était pas le moment de se poser des question sans importance, car la découverte de cette nouvelle arme dans les mains impitoyables du Serial Killer ne présageait rien de bon. Peter venait probablement de trouver la source de son manque de pouvoir…

" Mais tu ne pas pas répondu Peter. Pourquoi es-tu ici ? "

« Je pourrais te poser la meme question. Tu t’amuses souvent a revenir sur les lieux de tes meurtres. Moi qui croyais que les retours en arriere n’étaient pas vraiment ton style, tu me déçois. Je ne t’imaginais pas comme un type nostalgique…

" Bingo. "

Le Psycho Killer dégagea une feuille de la célebre BD que dessinait Isaac Mendez a l’aide de son pouvoir de précognition : 9th Wonder. La feuille avait été abimée par le vent, les squateurs et certains oiseaux curieux, mais on pouvait toujours voir le titre : Powerless Tales.Le dessin accompagnant la page couverture était frappant de réalisme. C’était une représentation parfaite de la scene présente. Tout y était : Peter se tenant visiblement au aguet au centre du loft de Mendez, Sylar tenant une copie de la BD, une coulisse de sang au dos de la main…

Du sang? Le cadet Petrelli regarda le dos la main de son adversaire de toujours. En effet, il y avait bien du sang, dut a une blessure faite sur une de boite de conserve servant de porte-pinceaux. Mais elle était sensé se refermer! A moins que…

Le regard de Peter croisa celui de Sylar. Ils étaient donc tout les deux de simples humains. Lentement, Peter saisit une paire de ciseaux qui trainait sur une des tables de travail. On est jamais trop prudent lorsqu’on fait face a un tueur frénétique…

« Je suis prêt a parier que c’est en partie dut au meurtre de mon père, je me trompe? Tu nous as tous mis dans de beaux draps… Gabriel Gray. »

Car il ne faisait plus face au terrible Sylar, mais au simple horloger, faible et intimidable. Peter le regarda avec un petit sourire en coin. C’était a son tour d’avoir un vilain rictus au visage.

« Car c’est bien ton nom, Gabriel. Tu n’es plus Sylar, il n’existe plus. »

Invité

Le regard de Sylar vacillait entre la plaie sur le dos de sa main et le regard de Peter. C'était une évidence maintenant, ses pouvoirs étaient endormis, ou envolés.

« Je suis prêt a parier que c’est en partie dut au meurtre de mon père, je me trompe? Tu nous as tous mis dans de beaux draps… Gabriel Gray. »

« Car c’est bien ton nom, Gabriel. Tu n’es plus Sylar, il n’existe plus. »

Gabriel qui avait perdu le sourire retrouva un petit rictus fier.

" Non je n'ai rien à voir là dedans. Quand j'ai tué ton père nos pouvoirs respectifs avaient déjà disparus. Je t'ai un peu menti, j'avoue. Je le tenais effectivement avec le pouvoir du Haïtien, et je m'apprêtais à le découper avec ma télékinésie. Mais soudain je ne le tenais plus, avec aucun de ces deux pouvoirs. Et lui ne semblait pas capable de riposter non plus. Le temps de réaliser ce qui se passait il a couru vers son bureau où il avait rangé une arme à feu. Je l'ai rattrapé, plaqué au sol, et j'ai vidé son chargeur sur lui. Après quoi j'ai brûlé son cadavre avec une bouteille de scotch et un briquet. Voilà la vérité toute nue, telle que ça s'est produit. "

Il ria légèrement, bouche fermée.

" Tu vois, même sans mes pouvoirs je peux faire encore le mal. Tu crois que ma personnalité repose entièrement sur mes pouvoirs ? Tu crois que c'est parce que j'ai changé de look que je vais me transformer en enfant de coeur ? Détrompe toi Peter. Je suis et resterais Sylar, pour toujours."

Pendant qu'il parlait, sa main se dirigeait dans son dos vers un cutter qu'il avait repéré sur le meuble tout à l'heure en fouillant. Il sentit l'arme blanche dans sa main. Les deux hommes étaient maintenant armés, Peter avec des ciseaux, Sylar avec un cutter.

" Et une fois de plus tu as esquivé la question que je te pose depuis le début. Pourquoi es-tu ici ? Boh, au diable la raison. La conséquence sera bien plus amusante. Sans toi dans les parages, je serais définitivement l'homme le plus puissant au monde quand nos pouvoirs reviendront. Alors je vais devoir me débarrasser de toi maintenant que tu es aussi mortel qu'un humain. Et une fois que tu seras mort je brûlerais ton cadavre, tout comme celui de ton père, afin de m'assurer que le pouvoir de notre chère Claire ne vienne pas te remettre sur mon chemin. "

Sylar se tourna brusquement et attrapa le conserve remplie de pinceaux avec laquelle il s'était coupé, et il jeta le tout en direction de Peter, avant de se ruer à son tour vers le jeune Petrelli. Il sortit la lame de son cutter et frappa un coup en diagonal vers le visage de son adversaire.

" Non je n'ai rien à voir là dedans. Quand j'ai tué ton père nos pouvoirs respectifs avaient déjà disparus. Je t'ai un peu menti, j'avoue. Je le tenais effectivement avec le pouvoir du Haïtien, et je m'apprêtais à le découper avec ma télékinésie. Mais soudain je ne le tenais plus, avec aucun de ces deux pouvoirs. Et lui ne semblait pas capable de riposter non plus. Le temps de réaliser ce qui se passait il a couru vers son bureau où il avait rangé une arme à feu. Je l'ai rattrapé, plaqué au sol, et j'ai vidé son chargeur sur lui. Après quoi j'ai brûlé son cadavre avec une bouteille de scotch et un briquet. Voilà la vérité toute nue, telle que ça s'est produit. "

Était-ce la vérité? Avec le Serial Killer, rien de moins sur! Son esprit torturé par les idées tordues qui y reposaient pouvait tres bien avoir préparé un mensonge simplement pour créer une diversion, que se soit pour fuir ou pour attaquer. Peter demeurait donc sur ses gardes, a l’affut du moindre mouvement suspect de la pars de Sylar. Un simple tréssaillement, un clignement des yeux suspect ou une respiration délinquante et le cadet Petrelli était prêt a agir, mais surtout a réagir. Meme s’il n’avait plus ses pouvoirs, il ne faisait pas face au Sylar tout puissant, capable de faire imploser n’importe qui en bougeant le petit doigt, mais bien a un simple mortel, un homme simplement armé d’une folie et d’un sang froid monstrueux.

Cependant, malgré son état d’alerte constant, Peter ne remarqua pas le lent mouvement de la main de Sylar qui se dirigeait, protégée visuellement par le corps du Serial Killer, vers un cutter qui avait du servir a couper du carton ou de la toile.

" Et une fois de plus tu as esquivé la question que je te pose depuis le début. Pourquoi es-tu ici ? Boh, au diable la raison. La conséquence sera bien plus amusante. Sans toi dans les parages, je serais définitivement l'homme le plus puissant au monde quand nos pouvoirs reviendront. Alors je vais devoir me débarrasser de toi maintenant que tu es aussi mortel qu'un humain. Et une fois que tu seras mort je brûlerais ton cadavre, tout comme celui de ton père, afin de m'assurer que le pouvoir de notre chère Claire ne vienne pas te remettre sur mon chemin. "

Peter était prêt pour l’attaque, mais il ne s’attendait pas a recevoir une conserve emplie de pinceaux en pleine gueule. A peine avait il reprit ses esprits qu’il put voir l’inévitable. Le cadet Petrelli leva le bras, dardant l’épaule de son adversaire de toujours avec les ciseaux, mais le mal avait déjà été fait. La lame du cutter trancha la peau du visage de Peter en un ligne traversant sa face. Il pouvait sentir son propres sang lui couler sur la figure, une puissante plainte de douleur s’échappant de sa gorge sans qu’il ne puisse se controler. Avec un force tirée de son instinct de survie, il poussa sur les ciseaux qu’il avait réussit a enfoncer juste en dessous de la clavicule du Serial Killer. Malheureusement, il n’avait pas touché d’organe, mais la sensation devait etre tres douloureuse. Dans une puissante bourrade, Peter fit tomber Sylar a la renverse, le suivant dans sa chute. Pour éviter toute autre blessure, il saisit le poignet de la main qui tenait le cutter et cogna celle-ci contre le sol jusqu'à ce que le Serial Killer lache prise sur son arme.

Ils étaient la, les deux, étendus sur le sol du loft de feu Isaac Mendez, le sang de Peter dégoulinant lentement sur Sylar. Aucun ne voulait lacher prise sur l’autre et lui permettre ainsi de pouvoir utiliser son arme. C’était le genre de moment ou les mots sont les plus utiles…

Invité

Dans le même temps que son bras s'affaissait vers le visage du jeune Petrelli, le tueur sentit une grosse lame lui pénétrer la chaire au niveau de son épaule, en dessous de la clavicule. Il cria de douleur avant de se retrouver au sol, terrassé par le poids de Peter. Instinctivement il avait voulu lui remettre un coup de cutter dans le dos cette fois ci, tenter de le poignarder, mais son ennemi avait pris le devant. Non seulement il lui bloquait le poignet, mais en plus son épaule lui faisait atrocement mal, la paire de ciseaux y était encore plantée. Il sentit sa main cogner plusieurs fois le seul avant de devoir lâcher prise. Le cutter glissa un peu plus loin. Le liquide rubis qui coulait de la plaie de Peter goutta sur le visage de Sylar.
Il serrait les dents, les ciseaux lui faisaient atrocement mal.

" Haaaaaa !! Haaa bordel !! ... Bien joué ... Super .... Un partout, égalité ... Aaaaaaah merde, ça laaaaaaannnnce bordel... "

Vociférer des injures le calmait mine de rien.

" Allez ... Achève le boulot, tues moi, vas-y. Le cutter n'est pas loin, tu peux l'attraper et mettre fin à mes jours. Fais le, fais le vite. Parce que si c'est moi le premier à l'attraper j'te jure que je t'égorge comme un vulgaire porc. "

Il commença alors à rire, difficilement car chaque montée de son diaphragme relançait sa douleur.

" Nom de Dieu si j'avais mes pouvoirs tu serais déjà mort, tu n'es rien, tu es juste pitoyable. C'est moi qui doit te tuer, c'est toujours le plus fort qui doit gagner, toujours ! Même avant Darwin c'était comme ça. "

Il eut alors une idée en crachant le sang de Peter qui lui ruisselait à présent vers la bouche. Seul un être comme lui pouvait avoir des idées en crachant du sang.

" Mais attends Pet' ... Pourquoi on devrait se battre ? Toi et moi, on peut tout faire, on est les êtres les plus puissants sur cette Terre, tu réalises ? Tu réalises que rien ne peut nous arrêter ? Pourquoi gâcher cette occasion à cause de mon égo ou de ta conscience ? Après tout, regarde, je ne fais que prendre la place qui est la mienne. Bien sur il y a quelques pertes, mais hey, on ne fait pas d'omelette sans casser des œufs. Mhmh ha ha ha ha ha ha ha "

Il ria à nouveau, un rire plus sadique cette fois-ci, mais toujours aussi douloureux pour lui.

" Tu ne m'as pas tué, c'est trop tard. "

Sa main gauche se ferma en un poing qu'il envoya dans le visage de Peter, tentant de viser la plaie afin que la douleur soit encore plus intense. Le jeune Petrelli fut écarté en direction du cutter. Ni une ni deux, Sylar serra les dents, et arracha violemment la paire de ciseaux de son épaule en poussant un nouveau hurlement. La respiration saccadée, haletante, il se releva, la main gauche sur sa plaie. Sa main droite s'était refermée sur la paire de ciseaux tâchée de son sang, pointée vers Peter.

" Finissons-en, tout cela doit cesser, il ne peut rester qu'un seul d'entre nous deux "

Sa vision brouillée par un mélange de douleur aigüe et de sang, Peter ne parvenait pas à faire le focus sur la situation. Tout ce qu’il voyait, c’était le visage flou et grimaçant de Sylar qui vociférait pour calmer son propre mal. Il savait que le cutter reposait un peu plus loin, tel une menace endormie. Mais la lame semblait de plus en plus prendre une autre symbolique aux yeux de Peter; celle d’une libération. S’il éliminait le Serial Killer, il empêchait de nombreux massacre futur d’avoir lieu, et il se libérait lui-même de cette scène de combat. Quoique combat n’était pas le terme le plus approprié. Certes, il y avait du sang, beaucoup de sang, mais ça ressemblait plus à un match de lutte free style qu’à un combat tiré des grands films hollywoodiens.

" Mais attends Pet' ... Pourquoi on devrait se battre ? Toi et moi, on peut tout faire, on est les êtres les plus puissants sur cette Terre, tu réalises ? Tu réalises que rien ne peut nous arrêter ? Pourquoi gâcher cette occasion à cause de mon égo ou de ta conscience ? Après tout, regarde, je ne fais que prendre la place qui est la mienne. Bien sur il y a quelques pertes, mais hey, on ne fait pas d'omelette sans casser des œufs. Mhmh ha ha ha ha ha ha ha "

Peter eut un rictus dédaigneux qu’on ne lui reconnaissait point.

« Nous deux? Les êtres les plus puissants? Regarde nous un instant! C’est comme ça que tu t’imagines les êtres les plus puissants? Deux types qui rampent dans leurs propres sangs? Je crois que tu n’as pas compris, tu ne comprendras jamais. Nous sommes de simples humains, nous n’avons plus de pouvoir. Et si nous restons comme cela jusqu’à notre mort, mhmm? Tu n’y à pas pensé, non? Et si tu étais condamné à être comme tout le monde. Être condamné à prendre le métro chaque matin, à bosser pour un patron trop exigeant et trop peu reconnaissant. Gabriel Gray, commis d’épicerie. Gabriel Gray, fonctionnaire. Ça colle au personnage, je trouve. »

Mais Sylar n’en avait pas finit. Brutalement, il envoya son poing vers le visage de Peter, avec la ferme intention de causer le plus de douleur possible. Le choc fut violent et le jeune Petrelli tomba sur le coté, sonné. Le Psycho Killer en profita pour enlever la lame qui était enfoncé dans son épaule. Peter eut tout juste le temps de saisir le cutter qu’il était déjà provoqué. Quelques secondes passèrent, sans mouvement de la pars des deux opposants. Puis, une jeune voix résonna dans le loft. Peter jeta un rapide coup d’œil vers la porte avant de ramener son attention à Sylar. Deux adolescents, apparemment deux gosses de riches venus se droguer dans le studio abandonné, les fixaient sans trop comprendre.

« Heum… Je voulais vous prévenir. Billy, il a…heum… il à appelé les flics. On venait ici pour… être tranquille et on vous a surpris. On à pas trop compris de quoi vous parliez, mais ça à foutu les jetons à mon pote et il à appelé les flics. Il à pris peur et il s’est enfui, mais je croyais qu’on devait vous prévenir… Vous voyez… »

En effet, une sirène de voiture de police se faisait entendre dans le lointain, s’approchant rapidement. Un sourire vilain s’afficha sur le visage de Peter.[/i]

« Apparemment, ils sont sur le point de chopper l’ennemie publique numéro un. »

Les portes des voitures claquaient déjà dans la rue. On pouvait entendre les bruits de pas précipités monté les marches de l’escalier de fer à l’extérieur.

« Fait un choix Sylar. Soit on y passe tout les deux, moi par ta main et toi par les tirs nourris des flics, ou soit on vit tout les deux, jusqu’à la prochaine fois »

Invité

« Heum… Je voulais vous prévenir. Billy, il a…heum… il à appelé les flics. On venait ici pour… être tranquille et on vous a surpris. On à pas trop compris de quoi vous parliez, mais ça à foutu les jetons à mon pote et il à appelé les flics. Il à pris peur et il s’est enfui, mais je croyais qu’on devait vous prévenir… Vous voyez… »

Il y a encore quelques semaines de ça, si on avait annoncé à Sylar que la police arrivait là où il se trouvait, il se serait réjouit comme un enfant à l'approche de Noël. Mais maintenant que ses pouvoirs étaient inhibés, les cartes changeaient de mains. Et Peter renforça cette idée:

« Apparemment, ils sont sur le point de chopper l’ennemie publique numéro un. »

Sylar grimaça en entendant les portes des voitures de la NYPD claquer au bas de l'immeuble.

« Fait un choix Sylar. Soit on y passe tout les deux, moi par ta main et toi par les tirs nourris des flics, ou soit on vit tout les deux, jusqu’à la prochaine fois »

Le regard du tueur s'assombrit. Il se retourna vers le jeune toxicomane qui était venu les prévenir:

" Toi j'te donne une dernière chance de foutre le camp d'ici, et tout de suite. Et cette chance je la prendrais si j'étais toi, avant que je ne change d'avis. "

Il se tourna ensuite vers Peter, tout en entendant les pas pressés qui montaient l'escalier de fer à l'extérieur de l'immeuble.

" Ce n'est que partie remise, et la prochaine fois j'aurais retrouvé tous mes pouvoirs, et je t'écraserais comme un cafard avant de te prendre ce qui fait de toi un homme si puissant. "

Il se dirigea vers la porte du loft d'un pas pressé.

" Mais je ne suis pas clément à ce point, je te laisse expliquer tout ça à la police "

Il sortit du loft, ferma la porte derrière lui et arracha violemment la poignée. Ainsi on ne pouvait plus l'ouvrir ni de l'intérieur, ni de l'extérieur. Sylar prit ensuite la direction des étages supérieurs pour éviter la police, il se cacherait jusqu'à ce qu'ils partent.

D’après la grimace qui passa rapidement sur le visage du Serial Killer, la nouvelle de se retrouver face à quelques hommes armés d’armes à feu ne le réjouissait pas du tout. Sylar se retourna vers l’adolescent qui était venu les prévenir et le menaça, sincèrement. Sans demandé son reste, il fuit, probablement pour aller retrouver les policiers du NYPD. Il se sentirait plus en sécurité avec les flics à sa défense. Ensuite, le Psycho Killer prédit des retrouvailles sanglantes pour lui et Peter avant de s’enfuir pour trouver refuge aux étages supérieurs, prenant bien sur le soin d’empêcher toutes poursuites.

Peter regarda autours de lui, sa vision toujours brouillée par son propre sang. Il se dirigea rapidement vers la fenêtre qui donnait sur une ruelle. Jetant un dernier coup d’œil au loft, il sauta. Fort heureusement, il y avait des containers plein à craquer et ouvert en contrebas, sinon il aurait probablement succombé à sa chute. L’odeur nauséabonde des déchets en décomposition lui donnait la nausée, mais il devait mettre le plus de distance possible entre lui et la police. Et surtout, entre lui et Sylar…

(Voila, post plutôt court pour clore le topic!! Il va falloir impérativement qu’on se retrouve, soit vers la fin de Powerless, soit après!!)