Come to the Dark Side, we have cookies... [Terminé]

Un trou de cul? Rick? Oui, c’était légitime, il l’avait mérité. Mais de la a dire que la Terre était peuplé de trous de cul « dans son genre », la ça devenait insultant! Rares étaient les etres aussi abjecte que Baneson. Certes, dans un monde ou les gens volent, lisent les pensées ou envois des boules de feu d’une simple pensée, la santé mentale est sur la corde raide. Rick connaissait un lot de spéciaux qui avaient perdus la tete dans leur épopée vers la puissance et le pouvoir. A commencer par lui-même…

Rick savait qu’il était trop prêt de Symphony, physiquement parlant. Elle ne pouvait plus lui envoyer ses effets négatifs grace a son pouvoir, mais elle demeurait tout de meme aussi dangereuse que n’importe quel etre humain, c'est-à-dire mortellement dangereuse. Mais le jeune homme aimait prendre des risque, la récompense n’en devient que plus savoureuse. Et pour l’instant, il voulait etre prêt de la brune, éveiller en elle tout les souvenirs refoulés, ramener a la surface la moindre petite caresse autant que leurs grandes nuits de Passion. Du moins, c’est ce qu’il croyait. Peut-etre ne souhaitait-il, inconsciemment, que de se raprocher d’elle, ressentant le besoin malsain de cette proximité. Rick Baneson était plus que jamais un simple mortel, avec toutes les faiblesses qui en échouaient.

Lorsqu’il évoqua les monstruosités, Sky se retourna pour lui avouer que ce sang était en fait le sien. Dommage, Rick aurait bien voulut apprendre que son ex conjointe s’était livrée a quelques actes diaboliques. Mais cet absence d’évenements funestes faisait d’elle une vierge du meurtre, inconnue du acte de violence gratuite. Et ça rendait la corruption encore plus excitante…

La brune porta sa main a la joue de Rick non pas pour, comme il se l’imaginait, lui assener une gifle, mais bien pour lui la caresser. L’Ex Maitre des Virus crut qu’il avait réussit d’une quelconque façon a briser les défenses de Symphony, mais la suite des évenements lui appris la véritable teneure de ses intentions. Dans une suite de jurons et de mots grossiers proférés d’une voix criarde, la brune lui demandait quand il était devenu immunisé a son pouvoir. Apparemment, elle n’était pas au courant pour le virus qui circulait présentement dans les airs autours d’eux. Rick, la joue maintenant couverte de l’hémoglobine de son interlocutrice, sembla perdre son sourire. Le sujet dont il traitait ne semblait pas l’amuser, loin de la…

« Écoute, il est arrivé des choses terribles chez Pinehearst. Ce type, Sylar, il a tué Arthur Petrelli et, dans la confusion du moment, a libéré un virus qui inhibe nos capacités. »

Devant le regard interrogatif de la brune, Rick ajouta :

« Oui, moi aussi. Des qu’il est entré en contact avec mon organisme, ce putain de virus a désactivé mon contrôle. Et maintenant, le virus voyage dans l’air qui nous entoure, il s’attaquera a tout les etres possedant des pouvoirs sur Terre. C’est ce qui arrive au structure organisé cherchant a devenir plus forte que celle du voisin : l’autodestruction, avec des conséquences inimaginables. La seule façon de pouvoir vivre sans les risques constants de telles conséquences, c’est de se libérer de toute les organisations, vivre avec une seule loi : Ne jamais se plier au loi. Je te sens prete Sky. J’ai toujours sut que tu étais faite pour une vie pareille, mais le potentielle doit parfois etre mis a nu de manière douloureuse…"

Elle ne le croyait pas, bien évidemment. C’était a prévoir, Rick n’avait jamais été la vérité incarnée, le contraire se rapprochait même beaucoup plus de la réalité. Un sourire ironique recouvrit son visage.

« Tu ne me crois pas? Et bien tant pis, que veux-tu que je te dise? Si tu préfères te réconforter dans un mensonge réaliste plutôt que dans une vérité invraisemblable, c’est ton choix. Mais tu devras t’y faire chérie, la trame de notre monde est loin d’être logique, surtout a New York. Il semblerait les scénarios les moins probables ont tendance à se concrétiser. »

Rick aimait ça position. Il ne la dominait pas physiquement, elle était libre de partir si elle le voulait. Il ne la séquestrait pas a cet endroit, ne l’empechait pas de bouger. Elle restait la par choix. Il avait capté son attenti on. De pars ses paroles et ses actions, mais aussi de pars ce qu’il inspirait en elle, il l’avait indirectement convaincue de rester auprès de lui pour discuter. Bon, la conversation n’avait pas été des plus axées sur les mots, mais chaques détails devenaient important dans ce genre de moment.

Apparemment, Sky ne voyait pas les choses du même angle que le Maitre des virus. Lui qui présentait ses actes comme un service rendu, elle, elle percevait la véritable nature de ses actions : une trahison, un manque de respect sans borne, bref, de la cruauté a l’état pur. Et même si la conclusion de la brune était entièrement véridique, la conscience du bostonien continuait de voir cela comme de l’aide de ça pars. Les ongles de Symphony s’enfonçaient dans sa chair, lui faisant perdre un peu du miel qu’il portait dans sa voix jusqu'à maintenant.

« Bon, écoutes moi! Si l’ancienne Sky m’avais rencontré dans ce Park pendant la nuit, comment aurait-elle réagit? Elle aurait probablement fuit, ou se serait mise a pleurer sans pouvoir se contrôler. Et toi, tu as une seule envie présentement, tu ne veux que ma souffrance, de la pire façon possible, le plus longtemps possible. Tu es plus forte que tu ne l’as jamais été Sky, et cela même sans ton pouvoir. Et maintenant, que vas-tu faire? Tu es intelligente, je te fais confiance…"

(Whoa, dzl, encore une fois, je tapes ni dans la qualité, ni dans la quantité mais je voulais absolument te repondre, tu le méritais bien! )

Le sourire discret qui s’afficha en coin des lèvres de la brune ne passa pas inaperçu aux yeux de Rick. Le Bostonien savait lire les signes dans le genre, la signification des tics faciaux, des rictus et autres grimaces réactives suite à un évènement ou une émotion. Cependant, malgré toute son expérience dans l’analyse de ces signes, et surtout, malgré à quel point il connaissait Symphony, il ne pouvait percer ce sourire mystérieux, doublé d’un sourcil arqué. Ce visage, qui lui avait été tellement familier à une certaine époque lui semblait maintenant étranger. D’une certaine façon, un tel éloignement de quelqu’un qui était pourtant si près à une époque pouvait paraitre bien triste, mais Rick ne jugeait pas de la même façon que la majorité des gens. La norme l’horripilait, tout simplement.

Les paroles de Sky nécessitaient une petite nuance, que Rick allait rapidement apporter.

« Je crois que malgré tout, tu n’as pas compris la base de mon idée. Salir une âme pure, comme tu dis, m’importe au plus au point et est loin de me laisser indifférent. Tu crois vraiment que je tenterais un acte dont le résultat me laisse indifférent? Ça ne te semble pas illogique? Et pour ce qui est d’en payer le prix, ça me ramène à ma première question : que vas-tu faire par la suite? »

La réponse fut rapide : hanter son esprit, ses rêves, ses pensées. Le torturer par la voie du désir et de l’envie. Finalement, elle, elle le connaissait toujours aussi bien. Elle savait où se trouvaient ses points faibles. Il aurait probablement pu résister à n’importe quoi, mais résister à une belle femme, ça, c’était presqu’impossible et Rick le savait. Et comme pour lui prouver qu’il était cuit, Symphony l’enserra rapidement dans ses bras, ses lèvres s’attachant à son cou de manière sensuelle, provocante même. Rick dut faire un effort pour ne pas la retenir contre lui, et prolonger ses baisers jusqu’à ses lèvres.

Lorsque Sky termina cette véritable séance de torture, Rick ne pu s’empêcher de sourire, comme à son habitude.

« Je vois, je vois, tu as su m’attaquer là où ça fait mal. Mais après tout, tout cela ne reste qu’un jeu, du moins, pour l’instant. Et pour te prouver que je suis bon joueur, je vais te permettre de prolonger le jeu. Vois-tu, j’ai présentement comme projet de créer un groupe de… terroristes. Des révolutionnaires à l’affut de la moindre opportunité de changer les choses. Car tu seras d’accord avec moi sur ce point, nous n’avons pas de contrôle sur nous même. Des gros calibres comme Petrelli, tirent les ficelles pendant que nous, la populace, on subit les décisions. Et bien, je crois que nous avons le potentiel de changer les données. Du moins, nous avions le potentiel, lorsque nous avions nos pouvoirs. Mais nous travaillons pour retrouver nos pouvoirs, trouver une solution quelconque. Bref, je t’offre une place à l’intérieur de cette organisation, du temps que tu pourras mettre en œuvre pour me voir et tenter de me charmer, de me faire ramper, comme tu dis. »

Symphony était fière de son coup. Elle avait su tirer le meilleur parti d’une vengeance qui allait s’avérer douce et délicieuse. De toute façon, embrasser Rick n’avait jamais eu l’apparence d’une quelconque punition pour la jeune femme. Sans un but précis, la vie n’est qu’une succession de journées vides de distractions et de sens. Maintenant, elle avait une quête personnelle et elle s’y accrocherait comme on s’accroche à une bouée pour ne pas se noyer. Un but… Voilà ce qui différenciait les verbes vivre et survivre. Pour pleinement vivre dans un monde dénudé de logique et ou la chance ne passe plus, il faut avoir un but à atteindre. La folie de Rick semblait, à la brune, être un but tout à fait honorable. Évidemment, elle n’était pas une brute sanguinaire sans cervelle. Elle n’attaquait jamais de front. Sournoise et rusée, elle savait se terrer dans l’ombre et attendre son heure. Elle pouvait attendre des mois avant de savourer une vengeance. La préparation était primordiale. Il faut savoir exploiter les points faibles. Sky pouvait venir à bout d’un humain ordinaire avec la force, lorsque ses pouvoirs étaient toujours en elle, mais avec Rick, elle n’y arriverait pas. Il fallait utiliser une autre méthode. Et elle avait trouvé la méthode parfaite.

Une fois la première séance de douce torture terminée, Symph regardait Rick avec un large sourire. Elle avait le visage angélique d’une jeune fille qui vient de faire quelque chose de mal et qui tente de s’en sortir grâce à son joli minois. Comme pour confirmer le fruit de sa longue analyse, le jeune homme avoua qu’elle avait réussi à piquer son point le plus sensible. « Attaquer là ou ça fait mal » pour reprendre ses propos. C’était la première d’une longue série de victoire pour l’évoluée. Car, oui, elle comptait bien recommencer et recommencer. Elle le torturerait jusqu’à ce que le corps et l’âme du pauvre homme ne puissent plus rien supporter. Ce n’est qu’à ce moment qu’elle pourrait le tuer, de la plus horrible des façons. De la même façon que lui l’avait tuée. La mort de l’âme, quoi que l’on puisse en penser, est tellement plus souffrante que la mort du corps. La mort du corps est une délivrance, celle de l’âme est une prison.

Rick poursuit son discours en expliquant à Symphony qu’il avait une proposition à lui faire qu’elle ne pouvait refuser. Il lui offrait, tout d’abord, une occasion de se revoir, ce qui permettrait à Symph de jouer les bourreaux encore. En plus de cela, il lui offrait l’opportunité de prendre part à un groupe qui serait possible de classifier comme « terroriste ». D’après ses dires, même les évolués n’avaient pas le plein contrôle de leur vie et de leur destinée. Il était vrai que, depuis trop longtemps à son goût, certaines personnes prenaient tout le pouvoir qu’ils leur était possible de prendre et décidaient de tout. Mais pour l’heure, tout cela avait-il encore un sens ? Privés de leurs pouvoirs, ils étaient redevenus de simples humains. Une phrase, cependant, fit briller les yeux de ciel de la brune.

« Tu crois qu’il nous est possible de retrouver nos pouvoirs ? Si j’arrive à transférer à nouveau, je serai ravie de t’offrir mon aide. Ta cause, notre cause me tiens à cœur aussi Ricky. Mais comment peut-on rivaliser contre l’humanité si nous en faisons à nouveau partie ? Avant, j’étais spéciale, évoluée. Maintenant, je ne suis qu’une enseignante. »

Sky soupira et tourna la tête afin d’observer un instant l’horizon. Elle se mordit la lèvre, puis regarda à nouveau son ancien copain.

« Tel que je te connais, Rick, tu dois être organisé. Je suppose que tu as déjà un petit groupe de formé et que tu as déjà quelques idées. C’est d’accord, j’embarque. Mais promet-moi de trouver un moyen de me redonner mes pouvoirs. Ah, Rick… Ça m’a fait beaucoup de bien de te revoir, malgré tout. On fait partie de la même équipe et ton combat est le mien. Quand tu auras besoin de moi, fait moi le savoir. Tu as toujours mon numéro… À bientôt, Rick… »

Symphony s’approcha et déposa ses lèvres sur celles du Maître des Virus et partie. Elle avait le sentiment que, peu importe ce qui pouvait se passer, quelque chose les unirait toujours. L’amour, la haine, le désir… Le lien ne se briserait jamais. Elle ne le dirait jamais, mais cette seule idée la gardait en vie…

[Terminé : Tu peux répondre si tu veux.]