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Invité Invité
![• Behind The Mask • [ with my Lovely T ] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) | Sujet: • Behind The Mask • [ with my Lovely T ] Ven 3 Juil - 20:10 | |
| Il ne faut regarder ni les choses, ni les personnes. Il ne faut regarder que dans les miroirs, car les miroirs ne nous montrent que des masques.
Oscar Wilde
Ce soir, contrairement au soir où sa vie avait commencé – étant amnésique, on peut dire qu’il est né ce soir là – ou du moins recommencer, la ville qui ne dort jamais, portait cette fois bien son nom. Les rues s’étaient transformées en fourmilière humaine… Quelle métaphore si commune, si peu originale. Et pourtant, il n’y a pas d’autres manières de dire les choses. Appelons un chat un chat. Ce soir, c’est Vendredi soir. Tout le monde sort, d’ailleurs que ce soit dans une ville ou dans une autre, ici ou ailleurs, sur ce continent ou sur celui à l’autre bout du monde, tout le monde sort le Vendredi soir.
Le fait est que tout le monde ne sort pas pour les mêmes raisons. Certains sortent pour draguer, pour le sexe, pour rencontrer l’âme sœur, pour dîner avec leur âme sœur, pour boire, s’enivrer, se droguer, ou encore pour gagner leur vie, car il faut bien que certaines personnes travaillent afin que d’autres puissent sortir s’amuser. Et il y en a d’autres encore, qui ne font partie d’aucune de ces catégories. Car, voyez-vous, ces types de personnes respirent l’amusement et la joie, alors qu’il existe des individus qu’on ne remarque que lorsque l’on fait attention, car nous somme trop ivre de notre joie pour les voir, qui ne sortent pas pour s’amuser, ni même pour travailler. Ils sortent, c’est tout. Ils n’ont aucun but particulier, sinon laisser le destin faire les choses, parce qu’ils sentent complètement perdus. En général ils marchent seul sur les trottoirs, et ne s’arrêtent que quand ils ne veulent plus marcher. Alors bien souvent ils rentrent dans le bar le plus proche. Voilà en quoi ils laissent faire le destin : ils n’avaient pas de destination particulière, alors ils ont marché au hasard en regardant leurs pieds, puis se sont arrêtés dans un endroit sans connaitre le pourquoi, sans savoir le comment.
Cet homme qui ne ressemblait à aucun autre semblait aller mieux depuis quelques temps. Il avait rencontré un autre homme, cette nuit où la ville de New York semblait devenue fantôme. Cet étranger avait aidé cet inconnu à lui-même. L’amnésique avait ainsi retrouvé comme par miracle ses cheveux, comme ils étaient avant qu’ils ne soient brûlés, comme à peu près tout le reste de son corps. Mais il avait également moins mal. Son corps, avant de rencontrer cet homme étrange, lui faisait extrêmement mal. Désormais c’était plus la tête. Mais il avait fini par réussir à le convaincre de le laisser sortir prendre l’air. Et de ce fait, le voilà dans les rues de Manhattan.
Depuis qu’il s’était échappé de l’hôpital, il avait beaucoup avancé, en si peu de temps. Du moins c’était son sentiment. Déjà, il s’était trouvé un nom. En effet, son amnésie ne lui permettant pas de retrouver son identité passé, il avait décidé de se trouver une identité. Alors il a pensé à quelque chose d’à la fois passe partout, et qui pourrait avoir du sens. Au final, il s’était auto-nommé Daniel Ment. Ca sonnait plutôt bien. Daniel Ment… Et puis, après une fois qu’il avait réussi à accepter « ce qu’il pouvait faire », il sentit plus humain, avant quoi, il sentait comme un monstre. Du coup, il ne s’est pas privé et a enfilé un très beau costume pour ce sortir. Il sentait mieux, comme après une bonne douche suite à une dure journée.
Quoi que, il n’avait pas fait des pas en avant partout. En effet, depuis qu’il avait ouvert les yeux à l’hôpital, pas une seule fois il ne s’était regardé dans un miroir. « Daniel » avait trop peur de ce qu’il pourrait y découvrir. Mais devinant plus ou moins à quoi pouvait ressembler son visage, il avait entreprit de porter constamment un masque afin de pas effrayé ou écœuré les gens. Il portait un masque blanc. Un simple masque blanc. Ce qu’il y a de bien à New York, c’est que les gens excentriques ne manquent pas, alors un homme qui porte un masque alors que ce n’est pas halloween, ça passe comme une lettre à la poste, surtout lorsqu’il est habillé au plus chic. Les gens devaient penser qu’il allait à un bal costumé de chez des personnes plutôt du genre bourgeoises.
Mais en faite non. Il ne faisait que prendre l’air, découvrant le monde – une nouvelle fois. Le ciel était clair, seuls quelques nuages passaient au dessus des buildings, ici et là. La demi-lune rayonnante leur donnait une lueur argentée sur le dessus. Cependant, à cause des lumières de la ville, il était très difficile d’observer les étoiles. Dommage. Il n’y avait qu’une très légère brise qui ne rafraichissait pas vraiment le visage de Daniel, étant donné qu’il portait un masque, mais il sentait le souffle dans ses cheveux. Lorsqu’il rentrerait, il irait sur le toit, retirerait son masque, et sentirait le vent sur ses brûlures. Ca lui ferait du bien. Il avait déjà hâte. Il croisa des jeunes femmes sur le trottoir. Elles étaient très belles. Il tenta de leur sourire, mais bien sûr, elles ne purent s’en rendre compte à cause de ce fichu masque. D’un autre côté, s’il n’avait pas ce fichu masque, elles seraient parties courant. Enfin, après tout, qu’est ce qu’il en savait ? Mais en y réfléchissant, quel autre réaction pouvait entraîner un visage brûlé, défiguré ? Lui qui voulait avoir une vie tout en recherchant celle qu’il avait perdue, ses chances de vivre heureux étaient d’emblées réduites à néant à cause de son handicap. L’homme sentait des larmes lui couler sur son visage. Il voulut les essuyer, mais c’est son masque que les bouts de ses doigts touchèrent. Alors il pleura de plus belle. Silencieusement.
Alors comme toutes ces personnes qui se promènent seules sur les trottoirs du monde, Daniel Ment décida d’arrêter de marcher. Il fit un tour d’horizon. Sur le trottoir d’en face, des gens faisaient la queue le long d’un mur. Alors il traversa quand le feu fut rouge pour les véhicules et vert pour les piétons. Visiblement cette queue conduisait à un club ou quelque chose comme ça. Daniel tenta de regarder par l’entrée comment c’était à l’intérieur. Visiblement, il faisait sombre et la musique était extrêmement forte. Etait-ce vraiment une bonne idée ? Sans doute pas, mais la curiosité l’emporta.
-Il faut faire la queue, monsieur, lui dit le videur, un homme de race noir très grand et très large. -Ah, oui… La queue, répéta pour lui-même Daniel, tout en continuant de voir à l’intérieur.
Il était véritablement absorbé par ce qui devait se passer à l’intérieur. Il se mettait sur la pointe des pieds, se penchait à droite, puis à gauche, se baissait. Il voulait à tout prix voire ce qui ce qu’il y avait là-dedans. Si bien qu’à force de faire des mouvements, de bouger en tout sens, il finit par se retrouver juste en face de l’entre et le videur le retint par le bras. Curieusement, il ne dit rien. En tout cas pas immédiatement. Il semblait observer les vêtements de ce pauvre Daniel. Puis après un instant :
-Okay, c’est bon, allez-y !
Alors Daniel n’attendit pas que l’homme change d’avis : il rentra en le remercia d’un signe de la tête, car en parlant pour lui-même, il s’était souvenu que sa voix n’était peut être pas très appréciable, tout en entendant des cris de mécontentement de la part des jeunes gens forcés de rester dehors.
Et lorsqu’il arriva véritablement à l’intérieur du club, se fut la surprise. La musique très forte qui n’était pas si inattendu que cela au final, mais il y avait des lumières partout. Des lumières qui clignotaient, plein de couleurs, des lasers qui traversaient en tout sens l’immense salle extrêmement bondée, des flashes lumineux. Etrangement, dès son entrée, des gens se mirent à sourire à Daniel. Des jeunes femmes caressant son masque, lui faisaient des clins d’œil, compressaient leurs seins entre leurs mains comme pour les rendre plus gros, tiraient la langue. Daniel, quant à lui, se laissait entraîner par la musique en faisant des mouvements de tête.
Il rejoignit immédiatement le bar. La nuit promettait d’être longue et il avait soif. Arrivé au comptoir, il prit un tabouret, et regarda toute les boissons qui lui étaient proposées. Jetant un œil à ses voisins de comptoir, il essayait de trouver quelque chose qui aurait pu lui plaire. Les verres colorés n’aidaient pas beaucoup à savoir ce qu’il y avait dans les verres, alors son regard s’arrêta sur un verre transparent et non coloré. Une jeune femme derrière le comptoir lui demanda ce qu’il voulait boire. Alors il se pencha par-dessus le comptoir en s’aidant de ses coudes pour lui parler à l’oreille.
-La même chose que la jeune femme, là bas. Vous voyez ? -Okay ! Une Vodka-Martini, alors…
Daniel se rassit en répétant dans sa tête le mot « Vodka-Martini » comme s’il s’agissait d’un conseil à absolument pour avoir la plus facile, ou d’une blague que l’on veut retenir pour la répéter à ses amis. Après avoir observé un moment la foule dans le club, la jeune serveuse amena à Daniel son verre. Il regarda de nouveau la personne qu’il avait copiée pour voir comment cela se buvait. Et puis il se rendit compte que dans son verre, il y avait une paille, contrairement au modèle original. Il remercia d’un signe de tête la serveuse pour sa délicate attention. Il fit passer la paille dans le trou de la bouche du masque, et la pinça du bout de ses propres lèvres.
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![• Behind The Mask • [ with my Lovely T ] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) | Sujet: Behind The Mask Mer 15 Juil - 10:22 | |
| * J'ai mal aux pieds , j'ai mal aux pieds , j'ai mal aux pieds... bon allez la ferme Téa....*
La jeune femme marchait , seule , dans NY depuis qu'elle était descendu de l'avion qui l'avait ramené à la ville . Ne portant qu'un short de savane et un débardeur à moitier déchiré , Téa avait tout d'abord dépenser un peu de l'argent qu'elle avait sur elle dans une tenue qui serait plus adéquate si elle devait sortir quelque part . Un simple jean clair et un teeshirt bleu marine auront eus raison d'elle . Elle portait des basket , qui à force d'encaisser les pas sur le bitume avaient commencer à se trouer au niveau des talons ce qui commençait à titiller Téa.
A voir la jeune femme , seulement avec un sac et une fleur , avec un air de déprimée , on aurait pu penser qu'elle venait de rompre avec son copain , avait emporter quelques affaires personnelles et avait mis les voiles... vers un autre pays , voir un copine qui pourrait lui remonter le moral ou encore se jeter du haut d'un building en plein Time Square . Mais non , cette jeune femme qui marchait depuis des heures , ne savant pas vraiment où allez , quoi chercher , était complètement perdue .
Parfois , un être humain peut-être perdu , car un ami est décédé , car il s'est trompé de route en allant quelque part , car il peut avoir des sentiments grandissant pour quelqu'un mais cette jeune femme était perdue pour quelque chose de plus grand... elle était seule , seule dans ses pensées , seule dans cette ville... comme une chien que ses maîtres auraient laissé au bord de la route et qui part vers l'inconnu , cherchant désespérément de l'aide....
Téa était perdue dans ses pensées mais une voix chaleureuse , qui lui donnait le sourire à chaque fois qu'elle l'entendait lui redonna courage , sa petite plante jaune qu'elle affectionnait de plus en plus....
* Allez Téa reprend toi , je ne peux pas plus t'aider , je sais que tu adorais NY , tu m'en parlais tout les jours , souviens-toi de quelque chose , une personne ou encore un endroit où tu....*
Elle n'eus pas le temps de finir sa phrase , la voyageuse s'était arrêté devant un bar , tout à fait banal , à part certains jets de lumières et une puissante musique qui émergeaient de l'intérieur...
* Ici , je connais , je suis déjà venue , j'en suis sûr.....*
Téa avança vers le videur , celui-ci lui adressa un grand sourire et un " Bonsoir ma belle.... " . Elle répondit d'un signe de tête mais ne posa pas de questions , ce n'était pas le moment de commencer une discussion et que l'homme ne s'aperçoive de quelque chose .
En arrivant à l'intérieur , des lumières aveuglaients la jeune femme. Celle-ci alla s'asseoir à une table vide , dans un coin à l'abri , le bruit et la foule lui étaient étrangers . Une serveuse un peu rondelette , pas très débrouillarde non plus à voir au prmeier regard , vint prendre commande... Instinctivement , la baroudeuse répondit : " Vodka-Martini " .
* Je suis déjà venue....*
Quand son verra arriva , elle commença à le siroter , perdue dans ses pensées , cherchant à retrouver des morceaux de souvenirs qui pourraient se balader dans sa mémoires mais rien , alors elle observa les gens qui se trouvaient à cette soirées et se replongea dans ses pensées , le regard vide , songeuse.....
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