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 L'histoire recommence [Pv Terry'fic]

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MessageSujet: L'histoire recommence [Pv Terry'fic]   L'histoire recommence [Pv Terry'fic] I_icon_minitimeMar 2 Juin - 21:50

Le soleil brillait sur Las Vegas aujourd'hui. C'était une journée presque comme les autres. Presque. Les gens s'étaient rapidement rués dans l'immense piscine que le casino proposé, n'arrêtant pas d'appeler les serveuses pour obtenir un verre. A l'intérieur, la climatisation tournait au maximum, et la plupart des clients étaient rouges de sueur, ou de coups de soleil. La peau dénudée et brûlée de certains faisait peine à voir, tandis que le teint hâlé ou chocolat d'autres faisait rêver, rendant vert de jalousie les premiers. Le plus dur lorsqu'on servait les gens, c'était de répondre à leurs attentes en moins de deux minutes, le temps qu'il faut pour faire ne serait-ce qu'un aller de la piscine au bar. Les gens commençaient à s'impatienter avant même que la jeune femme soit hors de leur vue.

Trop de monde à travers, se frayer une petite place, pour l'aller, c'est très simple, mais pour le retour, le plateau en équilibre sur la main, le bras levé le plus haut possible, évitant les diverses obstacles, essayant de ne rien renverser, de ne rien faire tomber, de ne rien briser. Déjà les cris d'indignation lui parvenaient. Elle devait faire vite, sinon, qui sait que qui l'attendrait au tournant. Elle accéléra le pas, se félicitant d'avoir refusé catégoriquement les chaussures à talons aiguilles, évitant de plus belle les clients qui s'agitaient tout autour, la frôlant, la bousculant. Le plateau tanguait, mais rien ne se renversa, pour le moment. Se tortillant, elle parvint à s'extraire de la masse transpirante de baleines et autres petits joueurs. La sueur perlait sur son front, son souffle était court, mais elle continua d'avancer. Elle arriva enfin devant le client, un homme d'une cinquantaine d'années, des dents en or à certains endroits, une Rolex platine au poignet, des RayBan à 300€ la paire sur les yeux. Malgré cela, on voit la blancheur de ses paupières, comparée au rouge cuivré de ses joues. Elle lui tendit le verre, il but une gorgée qu'il recracha immédiatement sur le sol, à quelques centimètres des pieds de la serveuse. S'entreprit ensuite un longue monologue de vociférations que la jeune femme ne prit pas la peine d'écouter. Elle reprit le verre qu'elle reposa sur son plateau et repartit. L'homme la rattrapa alors, lui comprimant le bras. Elle se retourna vivement et vit le seul visage qu'elle ne pouvait plus voir : Liam Caldwell. La haine s'appara d'elle, mais elle n'eut le temps de rien faire. Déjà un autre homme était là, il appliqua sa main contre la peau du cou de la jeune femme, et parla. Des paroles incompréhensibles, mais on pouvait sentir le mécontentement qu'il en découlait. Le coeur de la serveuse battait à tout rompre, agitant la veine qui passait sous la main de l'agresseur. Il en était content. Sa poigne se resserra et une vive douleur se fit sentir. Le plomb se fichait dans le sang de la victime qui retint un hurlement de douleur. Avant de sombrer dans l'inconscience, la dernière image qu'elle vit fut celle de l'immortel, le sourire aux lèvres, et le geste d'adieu de sa main.


*BIIIII BIIIII BIIIII !!* *BIIIII BIIIII BIIIII !!*

Las Vegas, 11h30

Une chambre, tout ce qu'il y a de plus commun. Un lit deux places, une seule personne, sur le ventre, enveloppée dans un drap blanc, la tête sous l'oreiller. Elle tend la main vers la table de chevet beige et attrape le premier objet qui lui tombe sous la main. D'un geste de maître, elle l'envoya valser à travers la pièce. Visiblement satisfaite, elle laissa retomber son bras sur le matelas, la main pendant dans le vide.

*BIIIII BIIIII BIIIII !!* *BIIIII BIIIII BIIIII !!*

- Et zut !!

Elle s'était apparamment trompée d'objet. D'un geste rageur, elle frappa sur le réveil qui étouffa un dernier "BIIII". Elle n'avait pas envie de se lever, et ce pour plusieurs raisons qui lui paraissaient à elle complètement évidentes : elle avait bossé jusque quatre heures du matin, et devait prendre son service à midi aujourd'hui ; et elle était obligée de le faire, sous peine d'une sanction qu'elle ne préférait pas imaginer, même si on ne le lui avait pas dit. Etirant son corps sur toute la surface du lit, elle dégaga d'un coup de pied le drap, qui tomba mollement au sol. Elle s'assit sur le matelas et attendit que son cerveau se prépare à diriger un corps debout. Elle se redressa, étirant ses muscles endoloris. Elle alla directement tirer ses lourds rideaux de velours foncés. La vue de sa chambre n'était pas exceptionnelle, mais elle donnait quand même si toute la ville de Vegas. Le soleil brillait encore ce jour-là, la chaleur de ses rayons se faisaient sentir à travers la vitre. La jeune femme, blonde aux yeux bleus, en short gris clair et en débardeur blanc, déposa doucement le bout des doigts de sa main gauche sur le carreau déjà chaud et soupira : une longue journée s'annonçait. Mais pas le temps de flâner, le boulot avant tout, comme disent certains travailleurs. Un plateau avec son petit déjeuner l'attendait déjà sur la table basse dans la pièce d'à côté. Elle évita de justesse son téléphone portable, la victime du lancer de poids à la place du réveil. Elle saisit un croissant au passage et croqua dedans à pleines dents. Il n'avait, pour elle, qu'un goût fade et sans saveur, un goût de prison. Elle quitta son pyjama pour passer sous la douche, restant de longues minutes sous l'eau presque brûlante. Alors qu'elle apportait la touche finale à sa tenue, son regard se planta sur la tâche orange dans son cou, le signe qu'elle appartenait au Monte Cito, qu'elle appartenait à Alan Anderson. Elle reprit ses esprits en faisant glisser son gloss sur ses lèvres. Elle était prête. Elle prit le verre de jus d'orange et le but cul-sec. Elle vérifia qu'elle avait la clé de sa chambre et ferma la porte. Il était midi dix.

Son retard passa inaperçu, ou peut-être avait-on tellement l'habitude de la voir arriver quelques minutes après le début de son service qu'on ne faisait plus attention, et qu'on ne faisait plus de remarque. La seule chose qui prouvait aux autres employés que Meryem Braut n'était pas présente à son poste était souvent le bruit du verre qui se brise, ou le cri indigné d'un client qui vient de se faire arroser de boisson alcoolisée. La blondinette arriva en trottinant, sans bruit à cause de ses ballerines. Arborant un débardeur noir à écritures argentées, une jupe à mi-cuisses de la même couleur ainsi que son habituelle sourire, la jeune Braut réjouissait le reste de l'équipe par son arrivée. Elle salua chacune des serveurs et le barman d'un signe de la main et attrapa son plateau, son blonc-note et son stylo avant de se diriger vers une des tables. Elle prit la commande et retourna au bar, avant d'aller reprendre une commande. C'était toujours ainsi. Certes un peu monotone sur le début, mais les journées au Monte Cito ne se ressemblaient jamais. Elle s'estima heureuse de ne pas avoir de mission aujourd'hui, ou du moins, pour le moment. A tous les coups, Alan l'aurait encore mise avec Liam, qu'elle devait considérer comme son mentor, étant donné qu'il était le plus ancien, dans tous les sens du terme. Mery se demandait même si l'homme sièclénaire avait connu Lucy, la première "humaine" ou non. Elle était dans ses pensées, mais gardait précieusement la clé dans sa tête. Elle devait cesser de penser à cet "immonde", comme elle aimait l'appeler, sinon le cadenas cèderait, et il serait dur de le remettre, vu qu'elle aurait sûrement perdu la clé dans sa panique.

Il ne s'agit bien évidemment pas d'une vraie boîte avec un vrai cadenas et une vraie clé, mais tout simplement d'une image dans la tête de la jeune blonde pour canaliser son pouvoir, le mystérieux don de la torture, un autre joli surnom donnée à cette capcité par sa détentrice. C'était au départ une idée d'Heaven Cook, le véritable mentor de Meryem. La jeune femme lui avait conseillé de voir la douleur comme un courant chaud, et de le mettre dans la colère. La jeune blonde avait alors vu une boîte, avec marqué en gros et colorisé "COLERE" et y avait mis la douleur, un long filament rouge et chaud au toucher. Pour s'assurer que la boîte ne s'ouvrirait pas sans autorisation, Meryem avait pris soin de mettre un cadenas, et de garder la clé dans un coin éloigné de son esprit. La pensée de Liam lui faisait généralement prendre la clé et ouvrir le cadenas, libérant la douleur, et la propageant dans ses mains vers de nouvelles victimes.

La jeune femme était tellement ailleurs qu'elle ne s'était pas encore rendue compte que l'une des baleines venait de lui toucher les fesses. Il lui fallut un nouvel essai pour comprendre ce qu'il se passait. Elle se tourna vivement vers l'homme, la cinquantaine, des dents en or, une Rolex platine au poignet et la trace des Ray Ban sur les yeux. Une bizarre impressiont de déjà-vu. Meryem le regarda et lui sourit, avant de lui verser son verre sur les cuisses. L'homme commença un long monologue de vociférations. La blondinette posa le verre sur son plateau, lequel revint sur sa main et repartit. La colère commençait à l'envahir. Être traitée de la sorte, comment avait-elle pu être aussi bête ? Elle souhaitait plus que tout retourner à Pinehearst, mais n'avait pas encore trouver de moyen fiable pour émettre un appel au secours sans que le grand maître ou son chien-chien s'en rendent compte. Elle continua à avancer, tentant de garder la clé loin de la boîte. Une main lui aggrippa le bras, la jeune femme se stoppa. Encore du déjà-vu. Elle se tourna, renversant par la même occasion le deuxième verre qu'elle avait sur le plateau sur le bas du pantalon ainsi que les chaussures de la personne. Toujours accrochée par le bras, elle se baissa pour ramasser le verre et le posait sur le plateau, lequel se retrouva sur la table la plus proche. Meryem leva son regard bleu vers l'attrapeur, et constata avec soulagement qu'il ne s'agissait pas de Caldwell. Malheureusement, cette tenue trop propre sur elle lui rappelait douloureusement les costumes des membres de l'administration du Monte Cito. Un des dirigeants ?! Probablement. Dans ce cas, il allait sûrement en parler à Alan. Tant pis. Néanmoins, elle ne voulait pas faire de mal, c'est pourquoi elle ouvrit la bouche, non pas pour s'excuser, mais simplement pour prévenir.


- J'ai perdu la clé... Faites attention...
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