The Compagny Man [PV Noah Bennet]

Kerry courait à en perdre haleine depuis plusieurs minutes maintenant. Elle tentait de garder une respiration fluide malgré sa course qui lui privait d’oxygène. Les fines gouttelettes du brouillard en suspension dans l’air venaient se déposer sur son visage. Pour Kerry, c’était le parfait moment pour faire du footing. A cette heure si matinale il n’y avait pas beaucoup de personnes dans le Parc à part quelques coureurs habituels. La jeune femme profitait de pouvoir courir tant qu’elle le pouvait encore. Bientôt, elle en serait incapable, empêchée par l’enfant qui se formait en elle. Tout en courant, elle regarda sa montre. Elle avait encore le temps de faire encore quelques foulées supplémentaires. De toute façon Alex devait surement encore dormir.

Le soleil continuait de grimper dans le ciel, réchauffant l’atmosphère et chassant les ténèbres de central Park. Les paysages avaient fait un travail fantastique. Bien que rien ne restait du parc après l’explosion, il était cependant presque comme avant. Des arbres avaient plantés, de l’herbe semée, signe que les New-Yorkais voulaient passer à autre chose, aller de l’avant en supprimant le plus possible les traces de la catastrophe. Kerry décida de s’arrêter un moment. Elle prit sa bouteille d’eau et en bu quelques gorgées. Elle marcha et tenta de retrouver sa respiration. Au bout du chemin elle remarqua un homme assis sur un banc. Les gens commençaient à venir. Plus elle avançait, plus elle voyait de manière distincte l’homme. Il tenait un gobelet à café dans la main, un journal ouvert sur les genoux. Il portait un long manteau ouvert qui laissait entrevoir un costume. Kerry le reconnu. Elle afficha un sourire. Elle s’approcha du banc et s’assit à côté de Noah Bennet.

« Contente de voir que vous êtes sortit vivant de l’attaque…On peut dire que ça été une rude journée. »

Elle tourna la tête vers Bennet.

« Que faites-vous encore à New-York ? La Compagnie n’est plus. Vous devriez être à Odessa avec votre famille. »

Invité

Il se réveilla, ou ? Dans un hôtel de New York, quand ? Tôt dans la matinée ? Pourquoi ? Ah ca, demandez-lui. Il sortit de ses draps blanc, et posa sur son nez ses lunettes a monture en écaille, il marcha quelques pas brefs jusqu'à la salle de bain. Une fois la salle de bain atteinte, il se lava le visage, et nettoya le verre de ses lunettes. Il portait un tricot blanc avec un short rayé bleu. Il alla sur la petite table basse qui décorait la chambre près de la fenêtre qui offrait une vue de ce qui restait de Time Square.

Sur cette table était posée une feuille blanche a cote du tazzer de Noah, car il s’agissait de lui. Il s’assit et la regarda, il savait que l’OWI était terminé. Mais tant que lui existera, et tant qu’Angela Petrelli ne sera pas morte, la compagny ne verra pas encore la fin de ses jours. Il en était persuadé. Il se dit qu’aller faire un tour et lire le journal allait lui changer les idées. Il sortit de l’hôtel habillé, et se rendit dans le premier Kiosque a journaux. Si on été a Paris j’aurais put rendre un hommage a la chanson de Jacques Dutronc « Il est 5 heures paris s’éveille » mais avec New York, mais comme il était plus que six heures et qu’on n’était pas a Paris, cet hommage devient totalement inutile !

Il prit le New York Times. Il le lut, plusieurs articles, la majorité des articles parlaient des mutants. Noah avait une certaine nostalgie de l’époque ou seuls certains savaient l’existence des mutants. Aujourd’hui il avait une chose de moins a cacher et pourtant il aimait être un des rares a savoir ca, cela le rendait spécial, exceptionnel au même titre que les Heroes. Marchant dans les rues de New York, il remontait la 7e avenue en direction de Central Park, il y a deux endroit a New York qu’il chérissait, Central Park, pour son jogging et voir le lac du parc, et le sud de Manhattan pour voir le port.

Comme de Time Square il était plus facile de se rendre a Central Park, il choisit la simplicité, a peine était-il a l’entrée du Park le plus célèbre du monde qu’un Starbuck avait déjà réouvert. Remerciant le capitalisme, il lui fit une offrande en achetant un café Moca. La il s’assit sur un banc et commença a lire le journal. C’est alors qu’une voix familière l’obligea a tourner la tête pour voir une personne qui lui rappela des souvenirs… ni bons ni mauvais, juste des souvenirs.

« Kerry… Cela faisait longtemps… »

Il but une gorgée de son café, délicieux au passage, avant de répondre brièvement a la question de Kerry.

« Le jour ou vous apprendrez ma mort ou celle d’Angela, vous pourrez considérer la compagnie morte. J’ai encore a faire a New York, ne vous inquiétez pas pour ca. »

Il la regarda au travers de ses verres de lunettes. Un petit sourire, mêlé de nostalgie et de joie. Sa famille lui manquait affreusement, mais il savait qu’il ne pourrait rester tranquillement chez lui avec tout ce qui se passe en dehors de sa maison, rien que le fait de savoir Sylar en cavale l’empêchait presque de dormir ! Il regarda Kerry une nouvelle fois, et se décala du banc histoire de lui faire de la place.

« Et vous ? Je sais que vous êtes native de New York, que devenez-vous ? »

Kerry sourit au discours de Bennet. L’homme ne considérait pas la Compagnie comme disparue, pas tant que lui ou Angela était de ce monde. Elle le reconnaissait bien là, il n’abandonnerait pas alors qu’il restait tant de personnes spéciales dangereuses en liberté comme Arthur Petrelli et ses acolytes, même si pour faire son travail il devait rester éloigné de sa famille. Kerry le respectait pour cela. Elle rouvrit sa bouteille d’eau et bu une autre gorgée. Elle regarda un instant devant elle. Ils se trouvaient au bord du lac du parc. Des canards nageaient tranquillement sur l’eau. Tout en ne quittant pas cette scène du regard, elle répondit à Noah.

« Je m’efforce de faire profil bas…Moins je vois Arthur mieux je me porte vous comprenez ? Il a déjà ce que je possédais donc pour ça je suis plutôt tranquile… »

Elle s’arrêta un moment puis tourna la tête vers Bennet.

« Il a mes pouvoirs. Je suis comme vous maintenant. »

Kerry eut un sourire au coin de ses lèvres. Elle pensa à Alex. Lui, il pouvait être une cible du patriarche. Si Arthur décidait de venir pour lui, cela pourrait mal se terminer pour son cher français.

« Je ne serais vous dire comment tout ceci va finir mais je sais qu’Arthur Petrelli doit être arrêté. Primatech aurait du pouvoir l’arrêter, être notre ligne de défense face aux agissements de cet homme, ivre de vengeance. Mais ce qui est fait est fait. »

Kerry baissa un instant les yeux.

« Vous savez, je suis passée devant les ruines de Primatech en venant. Ca fait bizarre de voir qu’il ne reste presque rien de ce bâtiment…Vous avez des nouvelles d’Angela ? »

[Désolée, c'est un peu court Embarassed

]

Invité

Il rebuva une gorgée de son café qui refroidissait lentement. Il regardait Kerry avec ce petit sourire. Il avait encore en tête la compagnie et pour lui, elle existait toujours. Il s’en voulait de ne pas avoir été la pendant le raid de Pinehearst… Il s’en voulait d’avoir lâché Angela, il était avec sa femme et Claire lorsque le raid eut lieu, si seulement il avait put être la, il les aurait sans doute arrêté ou du moins, il aurait permis a plus de monde de ‘sen sortir et ainsi la compagnie aurait put se relever après ce choc. Il s’en voulait mais ne voulait rien dire a Kerry a ce sujet, on ne parle pas vraiment de sentiments. D’ailleurs elle aurait parle de son idylle avec le français ou encore du bébé qu’elle attendait s’ils parlaient sentiments.

Elle lui expliqua qu’Arthur avait prit les pouvoirs de Kerry. Ses yeux reflétaient de la nostalgie. Elle avait perdu son pouvoir. La fameuse phrase un des leurs, un des nôtres ne marchaient pas et pourtant a l’époque pour eux deux, elle fonctionnait. Etait-ce encore le faite qu’il l’a mal encadré ? Il s’engouffrait dans de plus en plus de remord, et cela se lisait aisément sur son visage. Heureusement qu’elle avait perdu le pouvoir de faire dire la vérité a tous, elle aurait sut tout ce qu’il avait sur le cœur en ce moment. Mais en tant qu’alliée, Kerry était une perle rare, et un exemple de gentillesse et de loyauté incroyable. Il regarda Kerry et répondit gentiment.

« Vous passez de l’un des leurs a l’un des notre ? Vous avez raison de te tenir loin de cet homme… »

On dirait qu’il parlait a sa fille mais c’était justement ce qui faisait le charme de Noah, ce cote paternel et protecteur qu’il a toujours eut ! Surtout avec les femmes plus jeunes que lui. Il écouta ce que Kerry lui disait sans réel appréhension. En effet Arthur était un criminel et il fallait l’arrêter, il était aussi dangereux que Sylar, mais Sylar avait pour différence que Noah le haïssait et le désirait mort au plus vite. Sylar était l’échec de Noah, pas Arthur, le premier devait être arrêté pour que Noah puisse être en paix avec lui-même, Arthur lui avait besoin d’être arrêté car cela restait le travail de l’homme aux lunettes en écaille. D’un geste de l’index sur la branche, il les réajusta et répondit une nouvelle fois.

« Vous savez Kerry, je ne pense pas que Primatech est besoin d’être la réellement, métamorphiquement, elle existe, je suis Primatech, Angela l’est, et vous ? Ce n’est pas la perte de votre pouvoir qui vous empêche de vous battre. Il suffit que vous trouviez votre un des leurs… »

Il rebut une gorgée de son café, et jeta comme dernier coup d’œil au journal, un œil sur la météo. Il allait faire beau aujourd’hui. Il relança son regard sur Kerry et repensa a Angela aussitôt. Elle avait fait des idioties, mais restait la seule femme apte à diriger l’OWI. Il se demandait ou elle était, mais était confiant dans le fait de la voir très prochainement, cela ne l’étonnerait pas que d’ici la fin de la semaine, Noah soit dans la limousine d’Angela si celle-ci est toujours a New-York.

« Angela doit être occupée… Je dois avouer que ses nouvelles sont rares depuis les ruines. Et vous-mêmes que faites-vous maintenant de votre vie ? Vous restez passive en attendant qu’Arthur prenne le contrôle du monde ? »

Son ton se faisait plus autoritaire, il reprit un ton plus calme, plus doux.
« Je comprends qu’on veuille fuir qu’on ait peur. Mais la destruction du bâtiment signifie vraiment la fin de ses membres ? »

C’est vrai, il n’avait rencontre que des anciens membres, personne dans le tas avait garde les bras tendus face a Pinehearst, tout fuyait, tous avaient peur, tous se cachaient ou tenter de vivre normalement. Un powerless qui se soucie plus de l’avenir des mutants que les mutants eux-mêmes, quelle ironie !