Sujet: In The City Of Destruction [libre] Mar 15 Déc - 18:58
Depuis la destruction de New York, James n'avait pas vraiment de but précis, en fait il n'en a jamais vraiment eut un.Il a passé sa vie a erré et a recherché un assassin qui a disparu dans la nature.Maintenant James ne savait plus quoi faire de son temps.Il passait sa journée à errer dans les rues de NY cherchant une source de renseignements.La vie à NY était devenue maussade, inintéressante et terne comme la vie de James.On ne voyait que des vagabonds courir dans les rues à la recherche d'objets de valeurs à voler.
Aujourd'hui il faisait froid, c'est logique puisqu'on est en hiver.A l'aube de Noël.A l'aube d'une fête familiale que James passerait tout seul, parce que quand on est un tueur on a pas d'amis, on est comme un aigle seul on oublie la notion du mot "groupe" comme les loups qui restent en meute.
James marchait tranquillement dans les ruines de Ny son arme chargé dans l'arrière de son pantalon.Avec la disparition de son pouvoir qui le rendait si extraordinaire il n'était qu'un vulgaire humain vivant au dépend d'autrui.Il n'avait pas cette force qui le poussait au dessus des autre.
Marcher tout seul dans des ruines ça ne vous apporte que des ennuis, telle était l'état d'esprit de ce vagabond qui pensait qu'attaquer par derrière était la meilleure solution.Cette personne était armé d'un barre de fer.Il s'approcha rapidement et furtivement de James.Il brandit son arme et donna à James un coup horizontale au niveau de sa tête... James ayant perdu son pouvoir mais pas ses réflexes se baissa et évita le coup souplement et avec facilité.Il attrapa avec fermeté l'arme de son agresseur et fit un mouvement rotatif avec le poignet de celui-ci qui lui fit faire un bruit rensemblant à un os qui craque.Le vagabond lacha l'arme en hurlant de douleur.James l'attrapa au col et le plaqua contre un mur.
T'es qui pour m'attaqué par derrière?!
Ok, c'est bon je voulais de l'argent...
Ecoute moi bien mon pote, y va te falloir de l'entrainement pour voler de l'argent
James ne voulant pas tuer un vulgaire humain relacha cet homme qui s'enfuit en courant en proférant des injures à cause de son poignet cassé. James continua tranquillement sa route sans qu'il n'y est d'autres accrochage.Et pui tout d'à coup il vit un bâtiment, il n'était pas comme tous les autres buildings, il était comment dire plus imposant.Même si il était presque complètement détruit on pouvait y voir certaines lettres encore présentes:
"Pin--ear-t"
James essaya de se former des mots avec ces quelques lettres.
*Pinatearst, Non, Pinelearst, Non plus*
Et puis il se souvint d'un reportage à la télé: Pinehearst,une entreprise de biologie ou un truc dans le genre.Ce bâtiment donnait la chair de poule.N'ayant rien d'autre à faire, James décida d'y pénétrer.
Il rentra par la porte principale,il sortit son arme, on ne pouvait pas savoir ce qu'il l'attendait et puis avec la perte de son pouvoir ildevait être le plus prudent possible.
Le building était dévasté, la plupart des murs s'étaient écroulés, l'endroit était sombre et lugubre.James s'avança lentement dans ce qui devait être le hall d'entrée.Il se dirigea vers l'ascenseur, bien sur il ne marchait pas.Il dut utilisé les escaliers.James allait le plus lentement possible, il sentait les battements de son coeur s'accélerer dans sa cage thoracique.Il montait étage par étage, arrivant dans des bureaux à l'air,des salles de réunions sans murs ou alors sans plafonds.Et puis il arriva à un étage ou presque rien n'avait été abimé, et puis dans ce couloir lugubre il y avait une porte ouverte,la tension était palpable, il ressentait une présence, James prépara son arme.Il se rapprochait lentement de la pièce quand soudain une personne surgit de cette porte.James ne cria mais tressaillit de peur, il essay de garder son sang-froid.Il essayait de voir le visage de la personne qui était devant lui mais le noir était trop intense.James avait son arme pointé sur l'étranger.
Qui êtes vous?!
Alexis Kane The Man That You Fear
Nombre de messages : 2526 Age : 36 Pouvoirs : Création/contrôle des rêves, Maitrise des ombres Côté Coeur : Darkness Date d'inscription : 23/10/2008
:::Votre Perso::: Age du perso: 30 Relations avec d'autres personnes: Sylar (--), Kerry (--), Alex Dumont (--), Sky (+/-), Billy (----), Caïn (+), Asami (-), Rick (-), Galadriel (+), Edmond (---), Gregory (--), Jaden (-), Mickael (---), Alison (++), Peter (---) Travail: Aucuns
Sujet: Re: In The City Of Destruction [libre] Mer 16 Déc - 7:05
(Avant le sujet Out of the Dark avec Rick)
~ Having hope of shinning through your own reflection is just fake as the life can be... ~
La nuit, sombre ère d'un chasseur en déroute, chassé de son territoire, obscurci par la défaite de la vérité des ténèbres. La nuit, elle était unique, éclatante dans son noir éclat, scintillante de sa beauté incomprise. Une œuvre d'art, un chef d'œuvre, un paysage déchiré entre le sentiment de lassitude et de désespoir, impossible d'y trouver une forme de réconfort quand on ne pouvait comprendre l'essence véritable de ce qu'elle pouvait dégager. Même sous son voile ombrageux et opaque, cette étoile peut être trouvée, celle qui jaillit des cieux éclairant de milles feux, celle qui vous rappelle que la loyauté et la fidélité à une cause ne peut jamais être remise en question. Cette affirmation, cette vérité absolue, une seule personne dans ce monde l'avait compris alors que la nuit était à son sommet le plus intense, le plus profond, le plus terrifiant. Cette personne ne pouvait regrouper les qualificatifs d'humain répondant à la normalité de la race. Cette personne était plutôt représentative d'une expérimentation inhabituelle du destin: la fusion entre l'essence même des ténèbres et un être vivant. Cette personne, cette chose, cette abomination, ce véritable démon, ce messager de la mort prêt à tout pour livrer à temps son message, c'était Alexis Kane. Pourtant, son prestige semblait de plus en plus s'effriter depuis la perte de ses capacités surnaturelles...
Terré dans un coin de son refuge de ciment, le ténébreux avait la tête appuyée contre le mur, et il observait très attentivement son seul véritable ami depuis le début de cette grande histoire: le cadavre qu'il s'amuse à trancher et déguster à chaque jour qui passe. Bien ancré dans son propre désespoir et sa dépression mentale de plus en plus évidente, il avait même eu le loisir de donner un nom à son ami cadavérique: Patrick. Pourquoi ce nom en particulier? Avait-il une signification particulière aux yeux d'un être sans espoir? Absolument pas et dans la situation dans laquelle il se trouvait, ce n'était pas le détail qui allait changer quelque chose. Alors qu'il tenait son fidèle couteau dans sa main droite, ce même couteau dont la lame était chaleureusement entachée de nombreux coulis de sang, Alexis partagea un discours peu commun avec son compagnon...
Qu'est-ce que la vie humaine représente pour toi, Patrick? Qu'est-ce qu'elle peut bien avoir comme valeur face à la fatalité qui est inévitable lors des temps déchus? Qu'est-ce qu'une vie humaine peut accomplir alors que l'astre de leur espoir s'éteint et que la gloire de leur désespoir se soulève pour briller, pour faire éclater les structures de tous ces mensonges que la société s'est tuée à construire de ses propres mains? Ne trouves-tu pas ça ridicule au point d'en mourir de rire? Est-ce que ça ne te donne pas le goût de rire avec les ombres? Rions un bon coup Patrick, rions en l'honneur de tous ces faibles qui ont échouées sur la rive qui sépare le véritable monde du royaume de la faiblesse. Soyons fiers de notre espèce, Patrick! Soyons ceux qui sauront faire mentir l'Histoire, soyons ceux qui auront la plume pour réécrire chacune des pages qui se présent à nous! Soyons les ombres de cette lumière qui s'efface à son propre rythme, soyons ses ténèbres qui plongent telle une cascade sur la surface de nos âmes, soyons les artistes de ce paysage de peur que nous traceront sans crainte, sans retenue, sans morale, sans dégoût.
C'est en donnant un bon petit coup de pied sur le ventre de Patrick que Alexis sourit diaboliquement et laissa échapper ce qui ressemblait d'abord à un rire tout à fait anodin, puis à une démence sonore amplifiée par le déchéance d'un esprit sur la déroute. Un cri qui pourfendait le silence nocturne qui décorait la sombre atmosphère des ruines d'une ancienne supériorité, le chant de l'Enfer qui déchirait la bonté des cieux, rien de rassurant mais si seulement il pouvait s'en empêcher, c'était impossible de l'arrêter. Alexis se bidonnait avec une telle folie, on n'avait jamais pu témoigner d'une telle preuve de déséquilibre de sa part. Se taper un délire psychologique avec un cadavre, il faut dire que ce n'était pas des circonstances très communes au commun des mortels. Mais il faut tomber dans la compréhension, l'homme a tout perdu et fait tout ce qu'il peut pour s'accrocher à la moindre fraction de ténèbres qui peut l'entourer. C'était le résultat pathétique d'une équation inattendue, jamais Alexis aurait donné son accord pour la laisser se perpétuer de la sort. Mais que pouvait-il bien faire? S'échapper de sa prison ne ferait qu'accélérer son processus d'auto-destruction et ce n'était pas son désir immédiat. Après tout, il devait bien lui rester un semblant de fierté quelque part bien enterré. Les secondes se faisaient longues, son rire ne cessait plus mais après quelques instants, le ténébreux cessa toute action avant de s'accroupir et se diriger vers la petite porte de sortie de son refuge cimenté. Il jeta un coup d'œil à Patrick au même moment qu'il rangea le couteau à l'intérieur de son manteau...
Le chasseur retourne sur son territoire, Patrick, le chasseur retourne chasser les souvenirs du passé, les vestiges d'un prestige, prodige de nos propres vertiges, comment l'oublier, comment l'échapper quand il vous hante jusque dans vos rêves les plus pervers, vos fantasmes les plus délirants, vos cauchemars les plus machiavéliques? Je ne suis pas qu'un instrument du destin, Patrick, je trace mon propre chemin, mes propres limites, ma propre morale. Promis, je te ramène un peu de nourriture, tu te fais maigre et ça m'inquiète.
Donnant une bonne tape sur l'épaule de Patrick, Alexis sorti complètement de son refuge et observa ce qui se dressait devant lui. Il faisait noir, très noir, horriblement noir et il ne voyait rien, il avait horreur d'être réduit en aveugle ce qui lui valu quelques jurons à haute voix. Ne se posant guère de questions, il haussa les épaules avant de marcher en direction d'un immeuble spécifique. Une imposante bâtisse qui dominait toutes les autres de par son importante structure. Toutefois, ça ressemblait plus à un ramassis de ruines qu'à une véritable forteresse comme autrefois. Alexis savait très bien ce qui se tenait devant lui mais il s'en moquait, jamais il y tournerait dos. Tant de souvenirs de Pinehearst, tant de bien du temps de sa domination, tant de mal au moment de sa défaite difficile à avaler et pourtant, elle avait tous les ingrédients nécessaires à la recette du succès. Le cuisinier n'était sans doutes pas assez expérimenté pour contenir l'intense saveur de son dure travail, ce n'était pas le cas de Alexis car qui d'autre que lui pouvait prétendre au trône des ombres?
Il ne s'en rendait même pas compte qu'il était déjà à l'intérieur entrain de franchir le pas de plusieurs escaliers, ignorant complètement où il se dirigeait. Tout était si familier et si obscur à la fois, la sensation était véritablement dérangeante mais Alexis avait le besoin de ressentir ce petit quelque chose qui lui rappelait qui il était réellement. Quoi de mieux que de marcher dans son ancienne gloire pour bien se rafraichir la mémoire? Après une longue marche, il s'arrêta devant une porte quelconque et l'ouvrit. Il n'avait aucunement peur de ce qui pouvait arriver, après tout, la mort ne serait qu'un délice impardonnable en ces temps difficiles pour l'humanité. Un bureau, un simple bureau décoré d'une façade vitrée et illuminée par le reflet lunaire, tout ce qu'il y avait de plus anodin. Poussé par sa curiosité, Alexis y pénétra en détaillant du regard tout ce qui se trouvait autour de lui. Quelque chose clochait, quelque chose n'était pas à sa place, quelque chose de brillant et de scintillant, reflétant un éclat qui n'était le sien. Tournant la tête vers la source de distraction, il aperçut un grand miroir plaqué contre le mur. Il ne s'était que rarement observé dans une telle position alors tout naturellement, il s'y dirigea et se planta juste devant la plaque glacée, silencieux et immobile...
Un grand homme aux cheveux bruns, complètement sales et ancrés d'une crasse poussiéreuse. Des yeux verts qui n'avaient plus aucune véritable teinte de couleur. Un visage horriblement pâle couvert de sang, agrémenté d'une barbe très épaisse vieille de quelques semaines facilement. Un grand manteau noir recouvert d'une couche de poussière qui perdait ainsi toute sa beauté vestimentaire. Alexis ferma les yeux, il ne se reconnaissait plus et ne voulait pas se reconnaître dans sa position actuelle, un véritable itinérant, un pauvre, un faible, ce qu'il n'avait jamais été dans sa vie passée, ce qu'il ne sera jamais dans sa vie actuelle. Prenant une grande respiration, il fracassa le miroir d'un solide coup de poing. Aucuns doutes, il n'avait pas perdu sa force de combattant. Nombreux étaient les fragments de miroir qui entaillaient le dessus de sa main, nombreuses étaient les plaies rougies par les vaisseaux humains mais qui n'étaient en rien mortel. Ne s'objectant pas à la douleur qui coursait au travers de son système nerveux, comme si ça pouvait l'affecter dans son état, Alexis observa avec attention sa main gauche qui saignait, puis sa main droite qui tenait un magnifique couteau de cuisine. Dans le petit univers du ténébreux, c'était la seule chose qui était restée totalement intacte. Étrange paradoxe de voir une blessure et une arme juste à coté qui en était pas l'origine...
Suivant une longue réflexion, Alexis se dirigea vers la sortie alors qu'il figea sur place instantanément. Était-ce la peur ou la surprise? Aucunement, c'était seulement un imbécile qui ne savait pas du tout ce qu'il faisait là. Du à la noirceur ambiante, le ténébreux ne pouvait voir qui était l'inconnu mais sa voix ne lui disait rien du tout. Restant à une certaine distance de l'homme, même s'il ne voyait rien du tout, il parla avec un certain calme...
Vous osez me demander qui je suis alors que vous êtes vous même un intrus en ces lieux? Avez-vous simplement la moindre idée sur quelle terre vos piètres pieds sont entrain de marcher? Savez-vous seulement ce que le passé conserve dans ses ruines si prestigieuses, si mélancoliques? Tant de souvenirs, tant de mémoires à notre gloire d'antan, dire qu'aujourd'hui elle est réduit à cet état, c'est incroyable de savoir que la balance peut basculer d'un coté ou de l'autre sans avertissement, la notion de l'équilibre était ainsi réduite à être une désuète alternative. Voyez-vous, en plus, vous vous retrouvez à la merci des ténèbres et de la nuit, n'est-ce pas la le juste retour des choses? Cette immense cage dans laquelle nous sommes enfermées, elle se manifeste seulement lors d'un éveil nocturne, matérialisée de nos pires cauchemars, elle se solidifie à l'affrontement de la vérité. Vous y êtes emprisonné mais vous ne pouvez vous en échapper, c'est la logique de la chose. Dans les ténèbres vous êtes, dans les ténèbres vous resterez, comme si vous aviez une chance de vous en sortir sans vous en écorcher corps et âme, comme si c'était un problème d'ailleurs, les humains sont habitués de se soumettre aux moindres contraintes se rattachant à leur existence sans saveur de reconnaissance. Fatidique vous me direz comme raisonnement? Véridique que je vous répondrai, et vous savez que la vérité, elle réside dans les ombres. Les plus grands secrets de l'Histoire ont toujours été camouflés dans le noir, pourquoi est-ce que ça changerait à cette heure? Expliquez moi pourquoi, un téméraire de votre espèce doit bien le savoir n'est-ce pas? Connaissance, intelligence, ne sont-ils pas des synonymes de courage et bravoure? À moins que vous n'êtes que comme tous les autres, une marionnette soumises aux cordes de ses propre instincts. Quoi d'étonnant, je ne pouvais pas m'attendre à autre chose de votre part...
Même dans la dépression, même dans la folie, même dans le désespoir, il savait se faire dominant en dégageant son opposition. S'avançant sans peur ni sans crainte, il poussa légèrement sur le coté l'inconnu et en se faisant, il sentait le canon d'une arme à feu effleurer son épaule. Poussant un soupir négligé, Alexis lança une invitation à l'homme...
À l'autre bout du couloir, il y a un escalier pour se prendre au toit, sur le sommet de ce monde, une vue à s'y méprendre tellement elle peut être désolation et fascination. Serez-vous capable de résister à la tentation et d'affronter ce que vous méprisez le plus? Éternelle dualité, adversité dans toute sa médiocrité, indécis vous êtes, le problème reste le même, c'est le choix. Quel choix ferez-vous? Qui écouterez-vous? Surement pas la voie de la raison car je doute fortement que ce soit elle qui vous a conduit ici, à moins que vous soyez dans la même situation dans laquelle je me trouve ce que je doute fortement. Vous cherchez la rédemption? Mauvaise adresse. Vous cherchez le pêché éternel, fruit croustillant qui symbolise la piètre humanité? Vous avez frappé à la bonne porte, je peux vous en apprendre beaucoup. Qu'est-ce que vous feriez sinon, me tirez dessus avec votre arme de peureux? Qu'est-ce que ça changerait? Je traine déjà la blessure des maudits, le sort des condamnés... Si le souhait n'est pas que je vous entraine dans ma chute, abstenez-vous de faire feu en ma direction.
Pour appuyer ses dires, Alexis souleva habilement sa lame vers l'arrière pour qu'elle se pointe à quelques pouces seulement du visage de l'homme qui ne l'avait surement pas vu venir. Ses réflexes étaient incroyables, on ne l'avait même pas vu sortir le couteau de l'intérieur de son manteau. Marchant alors vers l'avant, toujours la main gauche bien ensanglantée, la main droite bien armée, il n'attendait aucunement les réactions de l'autre avant de poursuivre.
Tant de noms et de titres que l'on m'a donné par le passé. Appelez moi comme vous voulez, je n'ai guère que faire de vos piètres énoncés. Si en revanche vous êtes encore frais pour vous soumettre aux modalités de la présentation, je ne vous arrêterai pas, peut-être que ça me permettrait de faire la lumière sur votre cas.
Le ténébreux en riait un bon coup de sa dernière phrase tellement elle pouvait être ironique...
Invité Invité
Sujet: Re: In The City Of Destruction [libre] Mer 16 Déc - 12:42
(Eh bah, j'arrive pas à écrire autant de lignes moi^^)
Spécial vous dites?Non complètement dérangé je dirais ou alors drogué vous avez l'embarras du choix.Ce mec devait peut être un problème car il ignorait totalement l'arme que James tenait d'une main fermement.Le fait que ce mystérieux personnage fit son petit laïus pendant quelques minutes fit descendre le stress de James.
James aimait bien écouter, il préférait rester dans le silence, ce qui l'intrigua le plus c'est que ce que disait cet homme était exactement ce que James pensait et ressentait depuis longtemps.Cette antipathie,cette haine incontrôlable mais pas inexpliquable qui l'avait poussé à assassiner des hommes de sang froid, sans pitié comme un porc qu'on égorgerait pour le seul plaisir de le voir souffrir.James s'était lancer dans cet état d'esprit de sauvage, de meurtrier mais il devait cela qu'à un seul pauvre salaud.
L'homme qui lui faisait face s'approcha et le poussa sur le côté.James appuya fermement son arme sur l'épaule de l'inconnu.Il se méfiait quand même de ce mystérieux personnage.Il remarqua du sang sur la main de cette personne, peut être que c'était un meurtrier comme lui, mais qu'en avait t'il à faire puisqu'il n'était pas là pour sympathiser. Et puis il parla de lui donner des informations sur ce qu'il voulait entendre,peut-être qu'il aurait une explication pour la disparition de son pouvoir, peut-être même qu'il avait lui aussi un pouvoir, c'était même plus que sûr.Et puis d'un coup l'homme sortit un couteau et le rapprocha à quelques centimètres du visage de James.James étant habitué à ce genre d'attaque ne tressailit même pas devant l'arme de poing, et puis l'homme se dirigea vers l'escalier pour aller vers le toit.James rangea son arme de son pantalon car l'homme n'avait pas l'air d'être une vraie menace même si pour James il était complètement détraqué.
Qu'est ce que tu faisais dans ce bâtiment?Je sais que vous pourriez me renvoyer la même question.Je suppose que vous êtes des nôtres,si vous voyez ce que je veux dire, vous comment dire, diffèrent, vous détestez ce qu'est devenue la race humaine, une race inintéressante et abjecte qui mérite d'être éradiquée. Vous êtes comme moi, une âme en quête de quelque chose qu'il ne connaît même pas, je traque un tueur qui n'est peut être même plus de ce monde.J'assassine des gens pour trouver des informations à son sujet mais l'explosion a tout anéantie, j'ai perdu ma seule raison de vivre, je suis un tueur froid, amère et sanguinaire qui n'a plus rien à faire.
James décida de se taire.Il en avait peut être trop dit.La chose qui était vrai était qu'il était devenu froid, son corps était froid, son coeur qui battait depuis 24 années était froid, mais son âme,elle,souillée par tant de haine et d'amertume, était glacial.
Ils arrivèrent tous deux en haut de ce building,devant toute cette désolation qu'était devenu New York City.La puissance qu'était devenue cette ville s'était effondrée en un petit instant, et cette ville mettrait des décennies à se relever.Il faisait froid mais James était habitué au froid.Il s'assit au bord du toit les pieds dans le vide.
Qu'avez vous perdu lors de l'explosion?Un pouvoir précieux,qui nous rend si différent,si puissant.La race humaine est arrivée à son apogée, elle doit maintenant vivre son déclin final qui la conduiera à la mort.J'aimerais retrouver cette puissance qui m'habitait il y a peu, cette sensation d'extase qui nous rendait presque immortel, nous étions des dieux sur terre, intouchables mais si fragiles.Je voudrais pouvoir redevenir aussi puissant pour retrouver l'homme qui m'a rendu orphelin.Je voudrais le rencontrer pour faire la même chose avec sa femme et ses enfants, le voir me supplier, qu'il me supplie pour que je lui assène un coup de grâce final qui lui rendra une paix éternelle,mais c'est tellement plus amusant de le voir s'effondrer à cause de la douleur que j'aurais infligé à sa petite et heureuse famille et qui le rendra seul à tout jamais, le rendant pitoyablement inintéressant et c'est à ce moment là qu'il se donnera la mort.
James soupira.Il regarda les étoiles qui scintillaient dans la pénombre de la nuit...
P.S:Juste,je suis désolé mais demain je pourrais pas répondre,je reviens Samedi après midi de Toulouse parce que je vais réenterrer ma Grand mère dans le cavot familial.Si tu veux je t'expliquerais en détails mais Samedi matin ça va pas être très gai.Encore désolé mec.
Alexis Kane The Man That You Fear
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Sujet: Re: In The City Of Destruction [libre] Ven 18 Déc - 7:43
Aucune justice, aucune équilibre morale, aucune égalité en ce monde, seulement le moteur de nos propres émotions qui démarre tumultueusement produisant le plus horrible des boucans. Impact sur le mental, on est conduit dans les terrains les plus épineux pour la tolérance humaine. Mise à l'épreuve, à l'abri des coups d'impact les plus fumants, personne ne peut échapper à cette étape cruciale de la vie. C'est en faisant face à l'adversité que l'on pouvait réaliser à quel point l'on pouvait se retrouver dans une position véritablement unique. Cette constatation que l'on ne mérite après les troubles les plus cinglants de notre existence, c'est ce que Alexis souhaite faire réaliser à ce cher James les choses ridicules qu'il est entrain de prononcer autant sur lui-même que sur le ténébreux. Erreur de parcours ou volonté accrue à provoquer la rage du diable? Tant de préjugés et d'idées préconçues sur les premières impressions qui se dégageant de l'environnement qui nous entoure, les réduire à un état de cendres fortuites serait un véritable jeu d'enfant une fois que James aurait eu la leçon qui le mérite. Rien de sanglant ou de violent, simplement un remue-méninge dans sa structure psychologique. Ce genre de ménage interne n'avait jamais fait de mal à personne et pour cause, Alexis en était devenu un spécialiste, le meilleur concierge cérébral qui peut se faire lors de la nuit sombre et obscure qui se voile sur les cieux remplis d'espoir.
Une fois sur le dessus de l'immeuble, Alexis se tint immobile au beau milieu de l'imposante architecture en ruines. Tapis d'étoiles tissé au-dessus de ses propres pensées, il ne s'en retrouvait que plus dégouté encore quand les éclats lumineux de l'astre lunaire vinrent se percuter contre son intolérance à toute forme d'étincelle se rapprochant d'un éclaircissement quelconque. Tournant le dos à cette manifestation de la voute céleste, James pouvait apercevoir plus explicitement les traits du visage de Alexis s'il était attentif à ce détail. Les traits d'un homme abandonné, d'une créature abominablement monstrueuse, tout ce qu'il pouvait avoir de plus répugnant avait été enfermé à l'intérieur de cet homme, cette chose indigne de faire partie de l'humanité. Tant mieux aurait pu répondre Alexis, jamais il n'aurait voulu être reconnu comme un simple humain, l'insulte mortelle pour sa fierté, son honneur et son prestige, enfin ce qu'il peut en rester de tout ça...
Le monologue qui suivit était à la fois d'un terrible ennui mais d'une étrange fascination. Encore une fois, James semblait se lancer dans une analyse sociologique de la situation qui lui était hors d'atteinte. Désolation et déception aux yeux du ténébreux, mais tout n'était pas perdu dans son cas car ce jeune homme avait un potentiel creux mais bien présent. Ayant connaissance de ce qui poussait l'homme à se diriger sur une ligne de conduite peu enviable mais pourtant présente, Alexis savait ce qui lui restait à faire et à accomplir pour que ce nouveau disciple ne s'illusionne pas avec des raisonnements qu'ils croient logiques et dignes d'un véritable meurtrier. Restant à une bonne distance de James, le ténébreux retira un à un les morceaux de verre qui avaient élus domicile dans la paume de sa main. Cette activité corporelle n'empêchait pas son charmant discours...
Tant de choses dites et pourtant tant de choses à apprendre. Le chemin de votre apprentissage est déjà entamé et faire demi-retour pour retourner se blottir dans les bras d'un espoir impossiblement aveugle serait faire preuve d'une faiblesse d'esprit aussi pathétique que les cœurs vivants se laissant bercer par le rythme saccadé des émotions humaines. Ne faites pas ce que vos prédécesseurs rêvaient de faire en secret, voyez en ce qui est arrivé, aucuns de ces imbéciles n'est ici pour vous livrer un vibrant témoignage sur leurs impitoyables exploits! Serez-vous le premier à défier la normalité et à remettre les pendules à l'heure? Commencez d'abord par tempérez vos propos sur mes réelles intentions que vous ignorez encore jusqu'à présent. La race humaine, espèce en voie d'extinction qui ignore tous sur sa propre évolution, oubliant ses origines au point de renier ce qui devrait être respecté comme principe de base de la vie de tous les jours, comment mieux décrire ce qui glisse vers l'oubli dans les plaintes et lamentations des faibles s'apitoyant sur leur sort? Sachez une chose, je ne veux pas sa disparition, loin est mon idée de faire disparaître un jouet aussi amusant d'entre nos mains. Savoir quelle ficelle tirer pour faire poursuivre le jeu que vous entretenez depuis de nombreuses années est devenu un art que peu se passionne de maitriser comme j'ai pu si bien le faire. Pourquoi éliminer quelque chose qui a encore tout à prouver? La race humaine à son apogée, ne me faites pas rire, elle était à peine très loin du sommet de la chaine évolutionniste. Vérité, réalité, subjugués dans toute la splendeur de cette révélation, concept abstrait que la société redoute le plus et l'explication de ma mission se retrouve ici. La vérité de ce qui est réel et non le mensonge de ce qui est faux, nuance entre deux extrêmes, différence entre la vie et la mort, le succès et la déchéance, la ligne devient mince, elle se rapetisse et finit par se briser, sans même avoir eu le temps de cligner des yeux. Tout se passe si vite, l'intrigue continue, l'Histoire ne fait que débuter pourtant...
Conscient que James ne capterait probablement pas le sens de chacun des mots qui volaient jusqu'à ses oreilles, Alexis fit une petite pause avant de s'avancer de quelques pas, faisant toujours dos à cette satanée lune qui se faisait de plus en plus gênante. Voulant conserver la fraicheur de son discours, il s'empressa de poursuivre tout en restant parfaitement calme malgré son état. Il va sans dire, ses talents d'orateur, eux, ne l'avaient jamais abandonnés...
Ce que j'ai perdu ne peut en rien se comparer aux supposées souffrances qui vous ont échappées au cours de votre vie. Vous êtes orphelin de famille, quelle tragédie, voyez que j'en suis terriblement bouleversé et que mon cœur aussi noir que le baume recouvrant vos blessures temporels en pleure des larmes de sang brulantes qui assècheront vos désirs les plus démesurés. La famille en ce monde, elle ne vaut rien car elle crée un attachement affectif, synonyme d'émotion et de faiblesse facilement exploitable. Se débarrasser de sa famille devient nécessaire si vous voulez ouvrir vos yeux sur le paysage que je trace spécialement pour vous. Sachez en profite, il ne revient jamais deux fois. Ne vous croyez pas intouchable, invincible ou tout ce que vous voulez. Si tel est le cas, vous êtes déjà mort avant même d'avoir eu l'opportunité de s'imaginer mourir dans les douleurs les plus torturantes. Vous n'êtes pas immortel, vous ne le serez jamais, la fatalité de la Mort ne fait aucune exception à ses règles sacrées, que ce soit dans votre cas ou le mien. Je pourrais mourir dans les secondes qui suivent car vous êtes enragés par ce que je vous dicte et vous laisseriez vos émotions prendre le dessus, appuyer sur la gâchette de votre arme de peureux et m'abattriez comme du vulgaire gibier sans saveur. Pensez-y avant d'agir James, prenez le temps de réfléchir et de faire face à vos démons. Assimilez vos démons, fusionnez avec eux, ne faites plus qu'une seule entité et surtout, n'en ayez pas peur, ce serait fatal pour votre survie dans ce monde. Si vous maitrisez cet important aspect de l'évolution, alors vous aurez le loisir d'affirmer que oui, vous êtes devenu intouchable, vous ne l'êtes pas, vous l'êtes devenu, la nuance est maigre mais significative.
Ayant parfaitement tourner autour du pot, Alexis ne laissait pas de répit au pauvre homme et l'attaqua de nouveau avec des mots aussi crus et durs mais pourtant...
Votre sens du jeu est présent mais pas tout à fait au point. Ne faites jamais l'erreur de lui donner la paix éternelle, la mort n'est aucunement une paix d'esprit et une éternelle sérénité qui nous purifie à l'entrée de ce dit paradis. La mort représente l'ultime vérité, la grande révélation de la fin d'un parcours, fragments de route séparés par la moralité, on ne sait plus quelle direction prendre. Vous voyez juste lors de votre envie de pousser cette homme que vous décrivez avec tant d'amour propre à l'inévitable alternative du suicide. Si jamais vous en arriver à revoir celui qui subira votre vengeance, permettez moi un petit conseil qui pourrait changer le cours des choses. D'abord, ça va de soit, faites le souffrir pour lui ouvrir les yeux sur la vérité et les armes physiques ne sont pas une obligation. Voyez tout ce que je suis entrain de faire avec la simple puissance véritable qui émane de mon corps, n'est-ce pas là la preuve d'une arme redoutablement efficace? Mais le plus important, faites lui réaliser qu'il ne se suicidera pas à cause de vous pour échapper à votre présence mais que son suicide est le résultat de sa dégringolade, qu'il se tourne vers le suicide pour échapper à lui-même et lui seul. La douleur en sera beaucoup plus intense et cruelle, sens du maléfisme s'échappant de tous vos orifices, ne laisser en aucune occasion l'adversité gagner du terrain. Forteresse, sa construction débute ici, cette nuit, au milieu de vestiges d'une ancienne variable domination dans l'équation de notre société.
Regardant le sang qui décorait encore sa main, Alexis se permit un petit rire très sarcastique avant de s'écraser la main contre le visage pour entacher encore plus les restes de sa personne. Comme si ça pouvait lui changer quelque chose, il était déjà mal en point...
Le problème toutefois, reste le choix... Que choisirez-vous?
Invité Invité
Sujet: Re: In The City Of Destruction [libre] Ven 18 Déc - 17:46
(En faites les funérailles ont été annulé à cause du temps et je peux donc te répondre)
James écouta cet homme si étrange mais si intéressant par sa spiriualité et sa philosophie assez compliqué à comprendre mais très prenante.Ce qu'il disait était tout à fait vrai, très réfléchit.Il fallait se rendre à l'évidence nous ne sommes qu'éphémères et non immortels.James était assez conscient de ce que disait cet homme mais il ne comprenait pas le point de vu de certaines des idées que son intelocuteur concevaient.
Pourquoi se débarrassé des gens qui nous donnent la vie, ceux qui nous apprennent comment vivre, respirer, marcher, parler . Ce ne ceux pas que de simples humains insignifiants.Ce ne sont pas des objets, comment pouvez vous dire ça de vos créateurs, je n'ai presque jamais eut cet amour,et j'en suis déçu, j'aurais peut être préféré rester humain et ne jamais connaître la douleur mais le destin m'y a forcé.Peut être que je suis destiné à tuer, peut être que ma destinée est d'abattre des gens, mais dans quel but? Tuer les plus grands pour avoir la paix, non ça ne ferait que de renforcer l'anarchie qui règne dans ce monde.Qu'allons nous faire maintenant, attendre que tout cela passe et recommencer nos vies respectives ou alors allons nous reprendre le contrôle de ce monde défaillant.Je voudrais pouvoir reprendre mon destin en main dans le seul but de montrer à quelle point nous les personnes dotés de pouvoirs sommes surpuissants.
James s'arrêta un petit instant, ce qu'il venait de dire lui parut tout à fait idiot.
Je crois que je me suis un peu emporté.Et vous mon ami, qu'allez vous faire? Revenir tous les jours dans ce bâtiment pour exprimer votre solitude, ou avez vous d'autre projet. Une chose est sûr est que j'en ai plus que marre de voir toujours les mêmes faire les bonnes ou les mauvaises choses.Il faut détruire ce cercle vicieux et il n'y a pas beaucoup de personnes qui pourraient le faire.Il faudrait briser l'équilibre.Le Ying ou le Yang, le bien ou le mal, maintenant un choix doit être fait.Paix et captivité ou bien Chaos et liberté.Je ne sais pas trop quoi choisir, et puis j'en plus qu'assez de devoir faire des choix.Pourquoi ne pas y aller à l'instinct, et laisser le destin nous guider.Et vous que croyez vous bon de faire ?
James s'acheva sur ses mots, il avait assez parlé...
Alexis Kane The Man That You Fear
Nombre de messages : 2526 Age : 36 Pouvoirs : Création/contrôle des rêves, Maitrise des ombres Côté Coeur : Darkness Date d'inscription : 23/10/2008
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Sujet: Re: In The City Of Destruction [libre] Mar 22 Déc - 22:42
(Désolé du retard, j'espère que ça te plaira malgré tout!)
Dicteur des récits les plus passionnants, Alexis savait transcender l'essence des ténèbres pour les matérialiser dans la force des mots. Même sans pouvoir, même à la base de l'évolution, il trouvait moyen de faire honneur ce en quoi il avait toujours cru. Loyauté, notion délaissée, oublié dans les tranchées, c'était probablement la seule vertus valable qui pouvait caractériser la monstruosité qui incarnait cette étrange créature déambulant dans les ruines d'un passé historique. Faire honneur à ses propres croyances, voilà quelque chose que l'humain moyen n'était pas capable de reproduire même dans ses moments les plus glorieux. Dans les heures actuelles, c'était déjà plus réconfortant être témoin des dires de cette décadence et de croire en une réalité qui était vraie plutôt que le mensonge des désespoir d'une religion ancrée dans le noir. Nuit éternelle, repos solennel, la lune éclairait le chemin de l'intelligence mais aussi de la dérision. Ce que Alexis prononçait comme de précieux conseils, comme un enseignement privilégié à cet homme qui ne demandait pas tant de destin, était-ce pensé? Était-ce réfléchi? À tout point de vue, on pouvait répondre par une affirmation positive tellement que ses talents d'orateur étaient de plus en plus évidents avec le temps. James croyait être ébloui? Il n'avait encore rien vu...
L'écoutant très attentivement, le ténébreux se permettait de sourires à quelques répliques très savoureuses de son interlocuteur qui malgré quelques trébuchements, savait bien de quoi il parlait. Il décrivait bien ce qui l'entourait mais sa faiblesse revenait d'enjeu qui devenait un peu trop gênante. Questionnements, interrogations, aucunes réponses qui ne valait la peine d'être dites, aucunes révélations mais seulement des lignes directrice, des secrets qui pourraient changer le cours des choses. Connaissance, savoir, des synonymes de pouvoir et de domination, des notions que James ne semblait pas comprendre à l'instant. Son apprentissage était en cours de développement et sous la tutelle de Alexis Kane, il avait tout à tirer du meilleur qui s'offrait à lui. Le sens de l'écoute n'avait jamais été plus important dans toute sa vie qu'à cet instant car c'est ici que l'équilibre se jouait, dualité entre deux opposés, une fatalité, un seul résultat. Faisant passer sa main à l'intérieur de son immense barbe horriblement sanglante et crasseuse, il laissait ses méninges se dérouler à vive allure pour permettre la construction d'un discours, encore une fois, des plus percutants.
Nos créateurs, nos créatures... Vous qualifiez ainsi les humains qui ont eu le culot de vous propulser dans le mensonge qualifié de l'incarnation la plus sale et la plus trainée de la débauche humaine? Tout ce qui tourne autour de vous, toutes ces structures architecturales qui décorent les plus grandes métropoles mondiales, toute cette finance qui entraîne les hommes à se dévorer entre eux pour récupérer la partie importante du butin, tout ce sang qui se verse sous vos pieds, toutes ces blessures causées par l'artificiel de notre société sans goût et sans teintes particulières... Tout ceci est l'œuvre de ces charmants hypocrites que vous qualifiez de créateurs, et vous rechercher l'amour humain que les cœurs sensibles se partagent, vous m'en direz temps. Je peux vous affirmer que cet amour, cette étincelle de bonheur qui peut faire scintiller votre regard larmoyant, il ne sert strictement à vous créer des fausses attentes à ce que le futur de votre propre existence. Regardez ce que l'amour a fait de moi... Entre être un humain qui propagent des histoires à défier la vérité même et une abomination nocturne qui chassent ses proies dans les secrets morbides et réels, je préfère la seconde option, et de loin devant la première. Pourquoi? Je déteste les menteries, véritable hypocrisie...
Glissant un petit rire au travers de l'atmosphère pour glacer les courants d'air, Alexis s'approcha du rebord du toit de l'immeuble avant de jeter un coup d'œil vers le sol des terres. Qu'avait-il en tête?
Tuer pour avoir la paix est un motif valable mais ce n'est pas le principal but recherché car c'est un idéal utopique que cela signifie. La mort pour la paix, en tuant au nom de la paix, déjà, vous déclencherez des passions enflammées un peu partout dans notre univers. Tuer fait réagir, tuer provoque, tuer dérange la tranquillité de la population et c'est ce que nous visons dans nos actes parfois diaboliquement calculés, parfois horriblement dégoutants et chaotiques. Ce que nous recherchons, c'est instaurer une émotion que tous les humains redoutent comme cette ombre qui les suivent silencieusement, discrètement: la peur. Semez les graines de la peur dans les mentalités de chacun de vos adversaires et le contrôle que vous mentionnez, vous le détenez entre la poigne de vos doigts. Le monde défaillant comme vous le décrivez sera à vos pieds, prêt à servir ses valeurs contraires pour conserver cette pathétique vie qu'ils gâchent avec tant d'émerveillement. Le destin que vous souhaitez récupérer, il sera à votre portée, impossible d'y échapper, c'est inévitable. Au prix de la stabilité, au risque de provoquer l'anarchie, la peur est la seule issue pour vous assurer de cette victoire si difficile à obtenir mais tellement satisfaisante une fois de votre coté. Tuer au nom de la peur, frapper vos cibles aux points sensibles et on vous reconnaitra comme une surpuissance parmi les puissances. C'est ici la différence entre vous et moi, je suis surpuissant et vous êtes puissant, mais très puissant. Pourquoi seulement ce qualificatif?
Dévisageant un bref instant son partenaire nocturne, Alexis fit légèrement demi-tour avant d'incliner la tête sur le coté en direction de James...
L'instinct est beaucoup plus efficace que les émotions car c'est ce qui est à la base de tous, les instincts, les réflexes, l'humanité même dans toute sa simplicité. Ce qu'il faut faire, je crois que je l'ai explicitement expliqué, revient à cette seule pensée qui résume tout: pour dominer, il faut être imposant. Pour être imposant, il faut semer la peur. Que ce soit par vos gestes ou par vos paroles, vous devez être apeurant aux yeux de la population. Si c'est vous qui avez peur de la propre créature affreuse que vous donnez, regardez vous dans le miroir et imaginez simplement que vous êtes ce que vous redoutez. Ne garder pas cette entité séparée de votre mentalité, si vous devenez vos propres peurs et que vous savez les avoir sous votre contrôle, vous dépasserez le stade de puissance, je peux vous le garantir.
Crachant un peu de sang au sol, Alexis regarda de nouveau sa main qui avait été victime de cette blessure inattendue mais volontaire provoquée par sa propre personne. Mutilation et torture étaient sa façon à lui de conserver tout ce qui pouvait lui rester de sain dans son esprit troublé jusqu'au plus profond de la nuit...
Ce que je vais faire, hé bien, ce que j'ai toujours fait depuis que j'ai compris que les ténèbres étaient la seule véritable constance de notre propre destinée... Démontrer aux yeux de tous ce que les ténèbres peuvent accomplir au sommet de leur gloire, je défierai toutes les opinions contraires à ma lancée, je relèverai tous les défis qui me seront lancés pour faire preuve que je suis digne de me retrouver au sommet de ce monde et que c'est dans le sang et la nuit que les jeux seront faits, que personne ne pourra m'arrêter car personne ne peut comprendre jusqu'à quel point les ombres et leurs secrets sont de redoutables ennemis à se mettre à dos. Je possède le potentiel de vous faire refléter les voiles de la nuit sous les angles les plus cauchemardesques pour vous faire réaliser une seule chose: jamais je laisserai quiconque envahir mon territoire pour oser venir m'arracher ce que je crois de juste et véritable. Poursuivez avec cette mentalité, en ayant un lien direct avec le pouvoir qui vous rendait unique, et vous reviendrez me remercier une fois le podium franchi.
Invité Invité
Sujet: Re: In The City Of Destruction [libre] Mer 23 Déc - 9:11
HRP: T'inquiète pas je t'ai attendu et en plus j'adore , désolé mais j'ai aussi commencé un autre rp avec Warren ou bien Liam comme tu préfères, c'est pour sa mort.
James n'aurait jamais pensé rencontrer un homme aussi spirituelle et philosophique que cet homme.Il fallait se rendre à l'évidence:cet homme avait un vrai potentiel pour faire des discours aussi vrais qu'intéressants. Quand le ténébreux qualifia James de "puissant" il fut assez surpris.James ne se qualifierait pas de "puissant", pour lui son pouvoir ne le propulserait pas à l'avant des scènes. Avoir des poussées d'adrénalines peut être très pratique et efficace mais il y a d'autre pouvoirs plus utiles que celui-ci.
Je suis d'accord avec toi, ce monde est devenu la proie de mensonges, de manipulations, de génocides.Notre monde est dévasté par la mort et le chaos que beaucoup de gens laissent derrière eux sans même regarder dans leur dos, comme moi, la race est devenu un jouet de destruction massive contrôlé par l'état, ça vous donne froid dans le dos.Pour moi nous naissons bons et parfaits, mais c'est la société qui nous rend mauvais, nous ne sommes parfaits que quelques secondes car après être sortit du ventre de notre mère nous sommes punis d'une façon quelque peu étrange, on nous donne une bonne fessée, et c'est ce geste qui n'est pourtant pas mauvais à la base, qui nous enlève notre oérole au dessus de notre tête et au fil des années nous donne une queue en pointe et des cornes rouges.Tous les deux, nous pouvons dire que nous sommes au paroxisme de cette méchanceté accrue par le désir de vengeance.
James avait raconté le fond de sa pensée.Nous sommes tous accablé par une douleur dans notre vie.Une mauvaise passe, un moment difficile, la perte d'un proche.Tout cela composait James, il était comme le point d'entrée de beaucoup de douleurs.Détruire ou être détruit: que choisirrez vous? Moi personnellement, je préfère le chaos et la liberté. James se leva du bord du toit.Il resta debout devant l'immensité perdue de New York.Cette ville qui était autrefois si active.Cette mégalopole connué dans le monde entier que même un ermite terré dans le fin fond des bois connaîtrait. Une capitale économique maintenant dévasté par un cousin rapproché de James, quelqu'un de génétiquement modifié, une anomalie de cette planète, ou est ce un bienfait pour l'humanité? Posez-vous la même question.
Ce que vous êtes en train de me dire, mon cher, c'est qu'il faudrait semer la terreur en abattant les puissants, semer la terreur dans la population, crier à l'anarchie.Instaurer un nouveau règlement dans ce monde chaotique.Détruire sur quoi s'accroche le plus les humains:leur maître.Ce ne sont même plus leur soit disant "chef d'état", ils doivent tous obéir à des lois et des conformités, ils se font réduire en esclavage.Mais nous les soi-disant "méchants" de l'histoire nous transgressons ces lois comme des adolescents cherchant les limites de leurs parents.Nous sommes un peu comme des libérateurs. Abattre les plus grands ne serait pas stupide, mais pourquoi laisser les Heroes faire leur petite vie tranquille? Ne faudrait-il pas les détruire eux aussi pour s'approcher le plus du Yang, du mal. Si nous retrouvions tous nos pouvoirs nous redeviendrons surpuissants comme nous l'étions, des "mutants comme nous appellent ces Humains.Je voudrais bien retrouver cette sensation d'extase extrème, qui me faisait voyager plus loin que toutes les drogues qui puissent exister. Je ne sais pas quelle sensation pouvait vous faire ressentir votre pouvoir mais moi j'en étais addicte.
Cela faisait longtemps que James n'avait pas parler à une personne étrangère et il se sentait maintenant très à l'aise avec ce mystérieux personnage.Il lui rappelait quelqu'un de très lointain.
James admira les étoiles qui scintillaient dans le ciel noir...
(Ca m'énerve j'ai un mauvais niveau de Rp comparé à toi et à tout le monde sur le fofo)
Alexis Kane The Man That You Fear
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Sujet: Re: In The City Of Destruction [libre] Mar 29 Déc - 5:39
(Arrête, ce que tu as écrit est excellent et représente très bien ce que tu tentes de faire exprimer à ton personnage)
Quel portait pouvait-on dessiner du monde qui se trace sous les trainées de nos pas chaotiques et systématiques? Qu'est-ce que cette supposée œuvre d'art pouvait représenter aux yeux de l'artiste qu'était cette divinité désincarnée de la vivacité de cette vérité? Plus rien n'est vrai, plus rien n'est authentique et tout n'est trainé que comme un vulgaire gibier dans la beauté de ce mensonge qu'était la pure société de nos ancêtres transcendée dans le présent de nos jours. Aussi peu d'expérience il pouvait être, aussi incertain de son avenir et de la tenue de ses propos déchirants la tolérance, James avait malgré tout raison et ceci ne faisait pas fait de certaines contradictions dans ses mots. Des différences tellement fondamentales entre les deux hommes qui venaient de la même génération, était-ce voulu? Était-ce prévu? Qu'est-ce qui disait dans le scénario de ce spectacle que la tournure de la nuit se voudrait aussi alléchante et opportuniste pour l'homme qui venait à la frontière des ténèbres? S'il croyait avoir goûter à la recette des ombres, il n'avait aucune idée jusqu'à quel point Alexis pouvait être quelqu'un d'immensément intelligent et réfléchi. Chacun de ses mots prononcés étaient choisis et précis pour percuter l'esprit des malheureux qui se devaient de se soumettre à la suprématie de ses discours. James tentait bien de s'affirmer et de convaincre son sombre interlocuteur qu'il savait ce qu'il disait, le ténébreux n'en croyait pas un mot...
Poussant son regard dans les hautes sphères du voile nocturne qui se dépliait au-dessus de sa propre volonté, Alexis ne pouvait que sourire diaboliquement devant la resplendissante beauté de ce noir bien appliqué. Qu'est-ce qu'il pouvait y avoir de plus beau que la nature à sa manifestation la plus ancestrale? Si seulement ils pouvaient comprendre, si seulement ils savaient à quel point la chance qu'ils avaient de côtoyer une puissance hors de leur compréhension, si seulement...
La mort n'est pas une délivrance et la délivrance est la mort de l'emprisonnement de l'âme dans une carcasse sans substance et sans intérêt. Un paradoxe incompréhensible mais bien tangible, qui pourrait donc y échapper? Le monde n'est devenu rien du tout, il ne fait qu'assumer les propres conséquences de ses actes qu'il tardait à payer. Le monde assume sa fausse justice et ses valeurs putrides comme l'amour, le courage et la fidélité. Est-ce que ça signifie la transformation de l'humanité en un jouet fabriqué par les mains du destin? Qui a parlé de transformation, qu'est-ce qui n'indique pas que c'est une simple variable qui a toujours fait parti de l'équation? Comprenez-vous seulement ce que nous sommes? Vous vous qualifieriez de jouet et d'instruments dirigés par une main autre que la vôtre? Êtes-vous si faible d'esprit pour vous laisser appuyer par la conviction de cette pression? Cher inconnu qui a pas de nom, votre apprentissage ne fait que commencer...
Crachant une nouvelle fois une bonne jetée de sang sur le sol, Alexis tourna sa tête de cannibale barbu vers James pour lui diriger son regard sombre de glace. Ardente et décapante, sa voix emplissait sans mal les oreilles de l'homme qui devait garder la tête froide pour ne pas succomber et faiblir au mauvais moment, fatal ce serait...
Bons et parfaits, qualificatifs sans réelle définition, qu'est-ce qu'il signifie exactement? Je serais bon et parfait si j'aidais mon prochain et offrirait l'opportunité à l'humanité de s'affirmer comme une éternelle union d'espoir entre des êtres proches et semblables? C'est l'idéal de la justice ça, se dévouer à une cause perdue? En aidant les autres, on s'ignore soi-même et en s'ignorant soi-même, l'homme renie ce qu'il a toujours été, la nature qui le définit comme un être obéissant aux lois de son corps et de son esprit. L'homme, n'est pas parfait, il n'est pas né parfait et il ne meurt pas parfait. Corrompu dans son présent, manipulé dans son passé, condamné dans son futur, il ne se démarque pas par ses actes de bonté et de générosité mais dont par l'ingéniosité dont il fait preuve pour innover etrévolutionner le monde tel nous le connaissons et tel nous l'avons déjà connu. L'Histoire se souvient des créatures sans pitié et des monstres tellement distinctifs de la masse populaire, vous en voulez un exemple? Adolf Hitler, Josef Stalin, Ghengis Khan, l'empereur Néro de Rôme, Henri VIII, quels souvenirs avez-vous d'eux? Quelle mémoire hante vos esprits à la mémoire de leurs noms? Ils ne sont pas parfaits et ils ont revendiqués les actes les plus prestigieux de la décadence humaine? Qui oserait aujourd'hui défier de la sorte les fondations de notre société? Nous, pour faire notre marque dans l'Histoire et ce n'est pas par désir de vengeance que nous agissons ainsi, non. Nous représentons l'icône d'une puissance qui se doit d'être fière d'avoir ce qu'elle possède. Nous transportons un message de la mort qui est trop souvent nécessaire pour se faire comprendre. Meurtres, tortures, trop de sang versé et l'acte n'est à peine terminé. Ce n'est pas de la méchanceté, c'est un sens de l'opportunisme et de l'initiative auquel nos semblables ne sont pas habitués. Un art, peaufiné, bien tracé, qui ne demande que la perfection. Cet art, je le maitrise à la perfection, je l'ai adapté pour qu'il convienne à mon style et c'est exactement ce que vous devez faire si vous vous laisser emporter par les chants du meurtre et de la mort. Faites vos propres mises en scène, défiez les classiques et ne reprenez pas les clichés, le plagiat serait à éviter sans quoi les représailles ne se feront pas prier. Chaque meurtre est unique et différent dans sa nature d'exécution, c'est à vous de le rendre encore plus savoureux, c'est à vous de le déguster... Le choix, quel choix ferez-vous? Prouverez-vous que vous mérites la vie qu'on vous a lâchement donné?
Tellement habitué de parler pendant de longues minutes sans faire de pauses, Alexis reprit immédiatement la suite alors qu'il était maintenant debout tout juste devant le rebord du toit de l'immeuble, près du gouffre de l'oubli et de l'inconnu...
Si vous voyez notre mission commune comme une libération de la société soumise à l'esclavagiste par les plus grandes hypocrisies diplomatiques, c'est votre choix mais sachez que ce n'est pas pour cette lignée que l'on œuvre autant sous les feux de la rampe que de l'ombre de vos propres doutes. Réduire l'humanité en cendres n'est pas la solution non plus, ils n'auraient rien appris et les suivants feraient les mêmes bourdes que leurs prédécesseurs. Voyez, nous devons agir avec discernement et intelligence. J'avance que le meurtre est la beauté de l'art sanglant et qu'il est nécessaire, c'est vrai, mais je ne dis pas qu'on doit l'appliquer à l'échelle mondiale, sinon, qui seraient les spectateurs de notre marche vers une victoire écrasante? Des cadavres? Ce serait gênant de se produire devant une inertie totale. Non, les victimes de nos meurtres doivent être planifiées et bien choisies, assez pour se permettre de se qualifier de meurtrier et assez pour répandre une poudre de confusion dans les rangs des pauvres qui essaient de nous empêcher de répondre à notre destin. Que ce soit parmi les hauts rangs gouvernementaux ou un mendiant que vous croisez sur votre heure de sortie, c'est ce que votre meurtre représentera à vos yeux et à ceux des autres. Le meilleur est à venir, sachez en tirez profit pour vos propres besoins. Égoiste? Et puis après, qui ne se prête pas à ce jeu une fois dans toute son existence? Dites vous bien que la meilleure arme pour faire descendre un peuple à vos pieds, c'est la peur...
Soulevant quelque peu ses pieds pour se ramener sur les bords du toit, il remarqua une petite terrasse environ un ou deux étages plus bas. En fait, elle était à peine visible à l'œil nu baignée dans les ténèbres mais Alexis lui, la voyait parfaitement. L'acclimatement à un environnement hostile qui est devenu le sien sans doutes. À partir de cette terrasse délabrée, il pourrait regagner la base de la terre et retourne se terrer dans son refuge en attendant que le temps suive son cours. Hochant la tête à la pensée de cette possibilité, le ténébreux tourna une dernière fois sa tête en direction de l'homme qu'il s'apprête à laisser réfléchir en grand solitaire...
La plupart des gens sont si peu reconnaissants d'être vivants mais pas vous, plus maintenant... Vous avez la vie dans le creux de votre main, vous tenez la mort dans la paume de l'autre, le choix est le votre. Demandez vous si vous préférez être celui qui est sur la croix ou celui qui y plante les clous.
Dans la splendeur de son prestige d'antan, Alexis servit un léger rire sarcastique à James River avant de sauter par-dessus le rebord pour atterrir directement sur la terrasse qu'il visait pour ensuite poursuivre sa chute vers le sol, tout près de l'entrée de l'immeuble. Regardant autour de lui comme un vieux réflexe de chasseur, il plongea les mains dans les poches de son manteau hideusement crasse et s'enfonça dans les ténèbres, silencieusement, calmement, diaboliquement...
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Sujet: Re: In The City Of Destruction [libre]
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