Un grain de sable dans l'univers [PV: Sylar ]

Sylar ouvrit les yeux, il était dans son appartement, couché sur son sofa vert. En face de lui, une télé éteinte. Il se leva, il avait un t-shirt blanc et un pantalon de pyjama gris. Comment était-il arrivé là sans s'en rappeler ?? Aucune idée.
Une vive douleur le ramena à la réalité, les souvenirs lui revenaient, il avait à nouveau reçu une injection du sérum développé par Arthur. Les pouvoirs se développaient, la douleur était insoutenable.
Quelques minutes plus tard, lorsque tout se calma, Sylar sentait en lui une sensation qu'il n'avait pas senti depuis plusieurs semaines, et il l'avait attendu, il l'avait espéré à chaque injection. Il se dirigea dans sa cuisine, prit un couteau, et utilisa sa super-force pour transpercer violemment sa peau impénétrable. Le sang coulait ... . Le sourire sadique lui revint avec une ampleur jamais égalée lorsqu'il observa la plaie se régénérer. Ça y était, maintenant il était prêt, il était suffisamment puissant à nouveau. Il ferma les yeux et apprécia avec délectation ce moment.
Il se rassit sur son sofa, et histoire de reprendre un peu ses esprits alluma la télé.


" Breaking News, nous sommes en direct de la route 84 qui se situe à quelques kilomètres de New-York et comme vous pouvez le voir cette zone est la cible d'une tempête de sable. C'est du jamais vu. Serions nous donc en plein dérèglement climatique ? Le film d'Artus Bertrand marquerait il le début d'une vérité qui dérange. Pourrions nous constater un changement des manières de penser des individus aux yeux de cet incident climatique ? Attendez, Charlie derrière toi regarde !! "

Sylar éteignit la télé, un sourire démoniaque aux lèvres. Un incident climatique ? Il fallait être humain pour y croire, et un pouvoir aussi dévastateur que la maîtrise et la création du sable était quelque chose dont Sylar avait bien besoin pour accomplir son triste dessein. Il se dirigea vers sa salle de bain, prit une bonne douche, enfila un ensemble totalement noir, se plaqua les cheveux en arrière avec du gel, et sortit de son appartement. Arrivé à l'extérieur, une nouvelle sensation lui parcourut l'échine. Il allait s'apprêter à s'envoler jusqu'à la route 84, mais il n'en ressentait pas le besoin. Comme si ... non ... Ce serait vraiment trop génial. Il écarta les mains, et pensa à sa destination. Ce fut très rapide, le décor changea, et le voilà sur la route 84. Il pouvait se téléporter. Alors là, c'était génial. Sylar était devenu quelqu'un d'extrêmement puissant grâce aux injections d'Arthur. L'hélicoptère se posa juste devant lui, à son bord plein de sable, la journaliste et l'équipage étaient inconscients. La première pensée du serial killer était de contourner l'obstacle, et de rejoindre l'auteur de cette tempête de sable. Mais il eut alors une idée ... Plutôt que de s'encombrer d'une nouvelle victime, pourquoi ne pas manipuler cet homme, et s'en servir contre Arthur et Pinehearst ?
Sylar regarda l'hélicoptère et ses passagers toujours inconscients. Il visa le réservoir d'essence avec son doigt et y envoya un léger rayon verdâtre, très furtivement, sans que Santiago puisse le voir. L'explosion fut intense, tout le véhicule partit en fumée, carbonisant ses occupants réveillés par les flammes qui dévoraient leur chaire.

Qu'ai je fait?

" Tu n'as pas à te sentir coupable Santiago. "

L'homme de sable se retourna vers l'origine de cette voix, et se retrouva face avec Sylar, en chaire et en os.

" Je sais ce que tu ressens. Tu te dis que tu ne voulais pas, que tu n'es pas responsable de ce qui vient d'arriver à ces gens dans l'hélicoptère. Mais moi je pense que tout ceci avait un but. Le destin t'as choisi et t'as mis sur ma route, j'y vois un signe. Nous devons collaborer toi et moi, et faire en sorte que plus jamais ce genre d'incident n'arrive. "

Sylar laissa un instant à Santiago pour que ce dernier réalise qui il avait en face de lui, et la chance qu'il avait de ne pas subir le même sort que toutes les personnes ayant précédemment rencontré le serial killer ont subi.

" Si je te disais qu'il y a un New York un homme qui a créé un sérum qui donne des pouvoirs aux humains ? Tu imagines le désordre ? Imagine les évènements qui découleraient de cette catastrophe ? Si chaque humain sur Terre était doté d'une capacité comme la tienne, comme la mienne. Nous devons empêcher cela, non ? Nous devons faire en sorte d'être les seuls à être spéciaux. Tu ne crois pas ? Je me propose de t'aider à maîtriser le don qui t'as été fait. Ensemble, nous pouvons accomplir de grandes choses. Nous pouvons sauver le monde. "

Il laissa à nouveau un instant à Santiago.

" Ou bien sur tu peux choisir de ne pas m'écouter, de me considérer comme un monstre, ce qui ne serait que justice après tout ce que j'ai fait. Mais serait-il plus sage que tu continues ta route seul ? Regarde ces gens brûler vif dans l'hélicoptère, tu penses que tu ne représentes pas un danger pour la société ? Tu veux être responsable de plus de morts ? Je peux t'aider à te contrôler, alors accepte mon aide. Je sais que je n'ai jamais été un très gentil garçon, mais j'ai réalisé qu'il y avait des gens sur cette Terre qui ont des intentions bien plus néfastes que les miennes. On parle là de la sauvegarde de l'humanité, et je te propose d'en être acteur. Auras-tu la lâcheté de refuser ? "

Santiago était promis dans un tourment de rage et de désespoir. Il avait dans un accès de rage mis hors service les journalistes qui étaient venu le déranger dans sa méditation. Il avait de sang froid révéler sa véritable nature à la nation entière sans aucun soucis de sa personne. Dans un monde qui pouvait facilement vaciller dans la folie. L'homme restait la tous en voyant l'hélicoptère exploser sous ses yeux. Le bruit de la détonation se fit entendre sur environ plus d'une centaine de mètre ainsi que les débris s'éparpillèrent s'écrasant un peu partout sur la route. Un morceau d'hélice partit en direction de Santiago tous en le coupant en deux. Il n'y eut aucune tâche de sang rien que du sable encore et toujours après quelques secondes Santiago était a genou en larme par terre devant la carcasse en feu.

Soudain un homme qu'il avait déjà vu se trouvait derrière lui. C'était un homme effrayant tous vêtu de noir qui se dressait devant l'hispanique. Une sensation d'effroi lui parcourait l'échine c'était comme s'il était impuissant face à cet individu. Soudain un flash lui revint en mémoire. L'inconnu n'était autre que Sylar. Le mutant qui avait semer un vent de rébellion dans les états-unis d'Amérique. C'était cet homme qui avait participé au meurtre du président dans la maison blanche. Était-il venu pour lui?

" Tu n'as pas à te sentir coupable Santiago. Je sais ce que tu ressens. Tu te dis que tu ne voulais pas, que tu n'es pas responsable de ce qui vient d'arriver à ces gens dans l'hélicoptère. Mais moi je pense que tout ceci avait un but. Le destin t'as choisi et t'as mis sur ma route, j'y vois un signe. Nous devons collaborer toi et moi, et faire en sorte que plus jamais ce genre d'incident n'arrive. ''

Santiago était complètement tétanisé de peur. Devant lui se trouvait le sérial killer le plus connus dans le monde. Il avait semer un chaos sans fin dans New-York avec cette explosion qui avait laisser de profonde cicatrice à la grande porte ouvrant ainsi la porte à d'autre agent du chaos plus ou moins effrayant,terrifiant,fou... Il était la proie et Sylar le prédateur. La chasse allait elle commencer?

C'est Dieu qui ta mis sur ma route pour ainsi me punir de toutes mes fautes? Pourquoi moi te suivrais je? Je ne suis qu'une brebis égaré. Si le destin ma choisi c'est d'une bien triste façon... Ces personnes étaient innocente et je les ai tué froidement... Je ne serai donc un monstre comme vous.

L'homme était abattu, il venait de commettre un meurtre froidement, ces journalistes ils avaient peut être une femme, des enfants et mêmes des familles. Santiago avait brisé ses liens qui unissaient les cadavres qui brulaient avec les êtres qu'ils aimaient. Il ne pouvait pas être humains pour pouvoir faire une chose pareille.


" Si je te disais qu'il y a un New York un homme qui a créé un sérum qui donne des pouvoirs aux humains ? Tu imagines le désordre ? Imagine les évènements qui découleraient de cette catastrophe ? Si chaque humain sur Terre était doté d'une capacité comme la tienne, comme la mienne. Nous devons empêcher cela, non ? Nous devons faire en sorte d'être les seuls à être spéciaux. Tu ne crois pas ? Je me propose de t'aider à maîtriser le don qui t'as été fait. Ensemble, nous pouvons accomplir de grandes choses. Nous pouvons sauver le monde. "

Santiago réfléchissait mais ne donna aucune manière à répondre, il était comme tirailler de l'intérieur peut être que c'était mieux ainsi? Il devait peut être suivre les traits de la nature ainsi crée et respecter la ligne de conduite de ça race. L'hispanique laissa parler l'américain.

" Ou bien sur tu peux choisir de ne pas m'écouter, de me considérer comme un monstre, ce qui ne serait que justice après tout ce que j'ai fait. Mais serait-il plus sage que tu continues ta route seul ? Regarde ces gens brûler vif dans l'hélicoptère, tu penses que tu ne représentes pas un danger pour la société ? Tu veux être responsable de plus de morts ? Je peux t'aider à te contrôler, alors accepte mon aide. Je sais que je n'ai jamais été un très gentil garçon, mais j'ai réalisé qu'il y avait des gens sur cette Terre qui ont des intentions bien plus néfastes que les miennes. On parle là de la sauvegarde de l'humanité, et je te propose d'en être acteur. Auras-tu la lâcheté de refuser ? "

Le regarde de Santiago se perdait, il ne savait plus qui il était ce qu'il faisait la ou bien même encore son devenir futur. Un monstre n'avait pas d'avenir. Il se rappelait du Clown qui avait frappé News-York avec une vague d'attentat plus ou moins meurtriers. Comment décrire une évolution quand on préfère rester dans l'obscurantisme. L'hispanique restait silencieux a genou devant les débris de l'hélicoptère puis après un instant il se releva le visage dure.

Si nous sommes tous les deux réunis aujourd'hui c'est peut être pour que je puisse enfin changer et révéler ma véritable nature avec moi. Je voudrai devenir ton apprenti et j'accepte de te suivre dans ma quête mais ne m'appelle plus Santiago. Cet homme est mort maintenant je m'appelle Bane maintenant car Santiago n'a plus sa place sur

Si nous sommes tous les deux réunis aujourd'hui c'est peut être pour que je puisse enfin changer et révéler ma véritable nature. Je voudrais devenir ton apprenti et j'accepte de te suivre dans ma quête mais ne m'appelle plus Santiago. Cet homme est mort maintenant je m'appelle Bane ... Santiago n'a plus sa place en ce monde

Sylar arbora un sourire satisfait qui s'étira sur tout son visage.

" Comme tu voudras ... Bane. "

Il trouvait le pseudonyme bizarre, mais qui était-il pour juger ? Lui qui avait volé son surnom de la marque d'une montre. Les montres ... C'était grâce à elles que tout avait commencé, c'est par l'horlogerie que le pouvoir originel de Gabriel Gray s'était manifesté. Plus rien n'avait de secret, il pouvait juger par une simple écoute le retard que tel ou telle montre avait, et la réparer en peu de temps. Et voilà où tout cela l'avait mené. Il en avait fait du chemin, évoluant sans cesse vers le côté obscure de la morale, du bon sens. Il n'y avait plus de règles infranchissables, tout devenait possible. Sylar n'osait imaginer ce qu'il serait capable de faire si seulement il pouvait courber l'espace temps. Tuer tous ses adversaires et leur voler leur pouvoir alors qu'ils étaient très jeunes et incapables de se défendre ? Faire en sorte de berner tout le monde et devenir président des états unis ?
Comme il le savait maintenant, les possibilités qu'offrent les pouvoirs sont infinies.

" Viens avec moi Bane. "

Il se mit à marcher, invitant son nouveau disciple à le suivre. Lorsque Santiago fut suffisamment près de lui, il lui saisit la main et tous les deux se téléportèrent. Lorsqu'ils reprirent tous les deux conscience, ils étaient dans une partie de New York très obscure, abandonnée. Sylar avançait dans les rues et les ruelles, Santiago lui suivait, écoutant ce qu'il avait à dire.

" Ce qu'il faut que tu comprennes Santiago, pardon Bane, c'est qu'on ne peut pas blâmer les être normaux pour la peur que nous provoquons chez eux. C'est l'instinct de survie, on est toujours effrayés par ce qu'on ne comprend pas, ou ce qui n'est pas pareil. Enfin, je dis "on", je devrais dire "eux". Toi et moi, nous ne sommes plus concernés. Celui qui prend conscience de ces dons qui nous ont été fait, ceux qui savent s'en montrer digne, ils n'auront plus jamais peur. Pas parce qu'ils sont puissants, pas parce qu'ils sont immortels. Mais la peur des humains envers nous, elle nous immunise. "

Santiago ne semblait pas comprendre où Sylar voulait en venir.

" En nous rejetant, en nous chassant de nos familles, en brisant nos relations, en nous excluant, ils nous ont tout fait perdre. Et tu veux que je te dise, je ne possède moi même plus rien. Tu sais pourquoi ? Parce que ce n'est que lorsqu'on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut. Leur xénophobie nous plonge dans la solitude, mais en même temps dans l'invincibilité morale la plus complète. Avoir des amis c'est super, avoir un animal de compagnie, des proches, un ordinateur, une console de jeu. Mais mest toi bien une chose dans le crâne Bane, les choses que tu possèdes finissent toujours par te posséder. Je dis, arrêtons d'être gentils, je dis arrêtons d'être complets, cessons la course à la perfection. La nature nous a fait tel que nous sommes, alors ainsi soit-il. Pourquoi renier ce que nous sommes ? Pourquoi être normaux et posséder ce que les humains possèdent alors que nous sommes bien plus qu'eux ? Pourquoi avoir peur de nous même et de nos capacités ? Tu veux que je te dise, cela n'est que de l'égoïsme. Ils ne cherchent pas à comprendre, ils ont juste peur. Alors ils veulent nous tuer et nous détruire, parce que nous représentons une menace. Tout ce que je veux dire, c'est qu'ils ne tiennent pas réellement à nous. " (c'était mon hommage du jour à Michael Jackson, pour sa chanson They Don't Really Care About Us )

Ils marchaient toujours, et passaient aux abords d'un vieux cirque abandonné. Là, Sylar s'arrêta.

" Si le sérum dont je t'ai parlé est commercialisé, alors il n'y aura plus aucune exception, et les êtres comme moi qui veulent être les plus puissants vont commencer à se multiplier. Au bout d'un mois, le pays tout entier sombrera dans le chaos, et d'ici un an, c'est l'humanité qui se déchirera d'elle même dans un conflit mondial, balayant tout sur son passage. Toi et moi avons été choisis pour stopper ça. Aucun homme ne pourra pour résister. En revanche, nous allons avoir besoin de quelqu'un qui s'y connait dans ce qui est de faire exploser les blindages et les bâtiments. C'est pour ça que nous sommes venus ici. Je connais quelqu'un, je ne l'ai rencontré qu'une fois, mais il nous sera d'une aide très précieuse. Entrons dans le cirque. "

Sylar pénétra sous le chapiteau couvert de moisissure et de toiles d'araignée. Il s'avança au milieu de la piste, et invita Bane à le rejoindre. Après quoi il regarda autour de lui, et attendit. Lorsque des pensées qui n'étaient pas les siennes ni celle de Santiago lui résonnèrent aux oreilles, il parla:

" Je sais que tu es là Joe. C'est moi, Sylar. J'ai besoin de ton aide pour faire exploser quelques pâtés de maisons. "

Le serial killer savait comment il fallait parler à Joe, lui qui était artisan du chaos et servant de l'anarchie.

Joe avait revêtu sa tenu de Mr Loyal. Il avait vêtit un pantalon noir en lin qu'il lui était parfaitement taillé ainsi qu'un veston rouge assorti d'une chemise blanche. Le Joker portait sur sa tête une chapeau haute forme noir en cuir. Il tenait dans sa un main gauche un micro ainsi que dans sa main droite un micro. Il avait préparé la répétition de son show qui deviendrait surement un show international mais des invités de la dernière minute étaient constaté. Il assistait dans l'ombre à cette petit intervention. Joe constatait la présence de Sylar et de son nouveau serviteur. Le clown riait intérieurement, Sylar changeait de chien comme de chemise.

" Je sais que tu es là Joe. C'est moi, Sylar. J'ai besoin de ton aide pour faire exploser quelques pâtés de maisons. "

Joe appuya alors sur la télécommande et soudain tous les projecteurs s'allumèrent en même temps et se braquèrent dans la direction des invités les aveuglants avec une lumière agressif. Le Joker les regardait tel un prédateur prêt à bondir sur sa proie, il attendait juste le moment fatidique pour pouvoir les briser. Mr Loyal dirigea alors son micro vers sa bouche est d'un geste activa tous les haut parleurs.

Alors comme ca.. Comme ca... On a besoin.. Besoin.. D'oncle Joe... D'oncle Joe...

L'écho se faisait sentir en plus d'une mauvaise stéréo mal installé, Joe en profitait. Il allait jouer un peu ca faisait depuis l'attaque de l'owi qu'il n'avait pas mit le nez dehors. Sa petite Gabrielle avait faillit mourir encore une fois, elle n'étais pas suffisamment attentif à ce que disait Joe. Il allait falloir se montrer plus éducatif.

Je crois pas t'avoir donné ma carte.. ma carte... Nous nous sommes pas quitté en bon terme... terme... terme... Et maintenant tu as besoin de moi... De moi... De moi.... La vie n'est pas si facile que ca Sylar... Sylar... On ne demande pas mon aide... Mon aide... Sans rien en retour... En retour.

Un sourire démoniaque se dessinait sur le visage du psychopathe psychorigide qu'était Joe. Sa petite protégé était dans le lot. Cette dernière avait par le passé montré son manque d'affection vis à vis de Joe en faisant une escapade nocturne pour lui montré une certaine routine qui c'était installé après l'assaut de la compagny. Le clown était tous à fait d'accord avec sa protégée cela faisait trop longtemps que le Joker n'avait pas fait une apparition surprise depuis fort longtemps mais l'homme avait plus d'un as dans sa manche. Le monstre ne c'était pas tourné les pouces durant quelques semaines après l'attaque juste pour se reposer non bien au contraire. Joe avait construit de ses mains une sorte de bombe bien que sa fabrication soit artisanale. Elle était caché par un tissu noir à quelque pas des intrus.

Ce qui intéressait fortement Joe, c'était l'hispanique qui servait de nouveau toutou à Sylar. C'était un mexicain qui devait tous juste sortir des jupes de sa mère. Le soit disant sérialkiller était il si désespéré? Peut être que son chien avait effectivement des crocs...

Le clown était de nature curieuse ses temps si, il avait rencontré Gabrielle qui était un de ses jouets favoris. Il pourrait toujours essayer d'accommoder de Sylar mais il ne valait mieux pas tenir à sa tête. Il fit craqué ses doigts un à un pour révéler sa présence de façon timoré aux individus même s'il était masqué par le bruit des enceintes. Soudain d'un geste vif, il se leva tous en prenant sa canne de sa main droite tous en la faisant tourné sur elle même comme une parodie de majorette. Le clown s'avança lentement vers Gabrielle tous en disant

Décoration d'intérieur and co que puis-je pour vous? Hiahahahahahahahahahahah

Alors que Sylar s'attendait à une entrevue brève et simple avec le clown fou, les choses tournèrent d'une façon qui annonçait quelque chose de bien plus long et compliqué. C'est d'abord la voix d'une petite fille qui s'éleva dans l'antre du chapiteau obscure et délabré:

« C'est nous... »

Le serial killer regarda les silhouettes du clown et de sa protégée se dessiner dans le noir. Puis, le son d'une clef à remontoir, suivi d'une douce musique. La petite fille chantait, accompagnant la mélodie, et ce jusqu'à la fin de cette dernière.
Elle s'intéressa ensuite à Santiago, le désignant comme un présent. Mais qu'était-il donc arriver dans la tête de cet enfant ? On aurait dit qu'elle était emprisonnée par une aura maléfique, générée par le clown lui même. Rien de très intéressant pour le tueur. En revanche, ce que la petite fille produisit par la suite raviva son intérêt. Elle avait fait sortir de petits fils du bout de ses doigts, et les avait fait danser dans le vide. Sylar les observa ... Qu'étaient-ils ?? Aussi fins que des lames des ... des lames de rasoir. Aussi tranchants que le plus affuté des couteaux. Le serial killer livra oralement ses pensées, sans réellement le vouloir:

" Ça à l'air amusant ... "

Instinctivement il fit un pas en avant vers la petite fille, dominé par sa soif de pouvoirs, mais cette dernière lui tourna le dos, semblant le bouder. Il s'arrêta. Ce n'était peut être pas dans son intérêt d'ouvrir le crâne d'une fillette, surtout que celle ci devait être chère à Joe, et qu'il avait besoin de Joe. Elle retourna dans l'obscurité se blottir contre ce dernier, et lui demanda d'un air gêné s'il pouvait l'accompagner.

Une lumière aveuglante vint illuminer Santiago et Sylar, les éblouissant violemment.

"Alors comme ca.. Comme ca... On a besoin.. Besoin.. D'oncle Joe... D'oncle Joe..."

" ... Et d'un bon opticien maintenant... " répliqua Sylar.

" Je crois pas t'avoir donné ma carte.. ma carte... Nous nous sommes pas quitté en bons termes... termes... termes... Et maintenant tu as besoin de moi... De moi... De moi.... La vie n'est pas si facile que ça Sylar... Sylar... On ne demande pas mon aide... Mon aide... Sans rien en retour... En retour."


" Le Joe que je connaissais tirait toute sa satisfaction du bruit des explosions et de la chaleur des flammes. Que demandes-tu ? De l'argent ? De la gloire ? "

Joe ne lui répondit même plus, trop affairé à faire mumuse avec Gabrielle. Sylar commençait à perdre patience.

" Si déjà je viens te voir toi, tu pourrais au moins faire l'effort de me prêter un simili d'attention, non ? "

Et voilà que le clown se saisit d'une canne, commençant à faire la majorette pour amuser Gabrielle. Là, c'en était déjà trop.

" Je n'ai pas de temps à perdre pour ces idioties. "

Sylar leva sa main et envoya deux foudres exploser les enceintes par lesquelles Joe parlaient depuis tout à l'heure. Il décolla ensuite du sol pour aller atterrir face au clown, et le prendre de haut, tournant volontairement le dos à Gabrielle après l'avoir écarter d'un geste violent de la main.

" J'ai besoin de toi pour faire exploser Pinehearst. Tu connais bien cette organisation non ? "

Il parlait sur un ton chatouilleux, mielleux

" Je te propose de faire exploser cette organisation de pacotilles... "

Il chuchotait maintenant à l'oreille du clown:

" ... et de tuer Arthur Petrelli. "

Il se recula, un sourire malicieux sur les lèvres. Il regarda ensuite Santiago.

" Oh mais où sont passées mes bonnes manières, je suis vraiment désolé, Joe Kenter, voici Bane. Et ta petite protégée, c'est ? "

Mouahahahahahahahahah.... Je ne savais pas qu'un homme tel que toi si grand si fort si puissant c'était abaissé à avoir besoin de mon aide.


Sylar avait vu juste en tentant de flatter l'égo de Joe par quelques idées de destruction. Il poursuivit sur un ton plaisantin

" Oh Joe voyons ... Tu te sous estimes bien trop. "

Et dans ton intelligence j'espère que tu as un plan sinon je devrai avoir quelque chose mais je te préviens, il y aura des dégâts collatéraux, des morts, des centaines de morts... Car ce vieux bougre à de la ressource mais moi aussi je me suis préparer pour un moment comme celui si. Mouahahaha

" Un plan ? Très simple. Tu m'ouvre un gros trou dans le bâtiment, peut importe les victimes. Ensuite Bane se chargera d'éliminer les éventuels gardes du corps corps comme des vulgaires grains de sable, je compte sur toi pour faire autant de dégâts que lui. T'as bien une mitraillette ou quelque chose dans le genre ? J'en ferais de même de mon côté, et on se retrouve tous les trois pour tuer Arthur. "

Il s'adressait à présent à Bane également.

" Je ne vais pas vous mentir, je suis le seul qui suis de taille à résister à une de ses attaques. Je ne dis pas ça pour me vanter, loin de là, mais je veux que vous preniez conscience de la dangerosité de l'individu. On va en chier, j'ai déjà essayé de le battre, c'était rude. Attendez vous à recevoir des coups, et pas des moindre. "

Ce n'est qu'ensuite que Joe répondit à la question du serial killer concernant la petite fille qui accompagnait le clown macabre. Il informa Sylar qu'il s'agissait là de sa nièce, Gabrielle. Le tueur les regarda l'une, puis l'autre.

" Tu dis ça par rapport à la relation que vous entretenez ... Mais ce n'est pas ta vrai nièce ... Je me trompe ? Boh, Aucune importance. Qu'elle vienne si tu la juges capable, mais je ne réponds pas de son sort. C'est toi qui en est responsable. "

Il s'éloigna du clown et marcha vers la sortie du chapiteau.

" En route messieurs dame, l'avenir nous attend ! "




[Accélérons les choses, ce topic est terminé. La suite à Pinehearst. ]