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 Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé]

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MessageSujet: Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé]   Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé] I_icon_minitimeLun 3 Nov - 21:27

Encore une matinée brumeuse qui avait débuté sur l'autoroute côtière reliant les de Philadelphie et New York. L'humidité due à la proximité de la mer couplée à la température matinale avait créé un brouillard épais s'étalant de tout son long sur le bitume encore froid. Défiant seul cette immensité noire et blanche, un petit taxi jaune roulait à toute vitesse vers la Grande Pomme, ou plutôt ce qu'il en restait. Comme plusieurs autres voitures de cette couleur faisant ce trajet, il s'apprêtait à vivre une longue journée. Depuis l'explosion nucléaire, les routes menant à New York ou en sortant étaient sans cesse embouteillées. Entre ceux qui y entrait pour les visites et ceux qui en sortait pour la fuir, cette ville était toujours surchargée. Afin de pouvoir faire au moins un allé-retour dans la journée, les taxis et bus devaient se lever aux aurores.

Ce fut les yeux fatigués et en manque de sommeil, que le chauffeur de ce taxi arrivait à l'entrée de la Grande Pomme. Baillant à s'en décrocher la mâchoire, ce jeune Français nommé Léo cherchait une station de radio passant de la bonne musique. Une main sur le volant, une autre sur l'autoradio, il en avait plus que marre des stations pro gouvernementale ou pro Sylar. Certes, il n'y avait que ça à entendre, mais de temps en temps, quelques fréquences pirates lui permettaient d'avoir de la musique. Alors qu'il commençait à en avoir marre, il mit la fréquence des taxis et écouta. Il n'était plus très loin du péage maintenant, il fallait mieux se préparer à trouver un client le plus vite possible. Tout en se concentrant, Léo grommela. Il se demandait encore pourquoi il devait faire se boulot, c'est vrai il y avait des tas d'autres villes américaines nettement plus accueillantes et moins surchargées. Toutefois, sa mauvaise humeur disparut rapidement. Après tout, il savait pourquoi il était là, trouver des alliés pour sa lutte contre les Vilains.

Apparaissant au loin dans la brume, la station de péage se rapprocha rapidement. Tout aussi vite, il passa les barrières et se retrouva ainsi dans les rues de New York. Il alluma se mit alors à tourner sur plusieurs pattés de maison. Avec un grand sourire, le Français salua les personnes qui marchait sur les trottoirs et espérant trouvé un client et, qui sait, un futur allié. Alors qu'il prit un virage sur la droite, il vit une jeune femme lui faire des signes. Il mit donc son clignotant et ralentit. Une fois à côté d'elle, il stoppa, ouvrit sa portière arrière et déclara souriant :


"Bonjour mademoiselle, où dois-je vous déposer ?"


Dernière édition par Leo Dumont le Lun 29 Déc - 12:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé]   Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé] I_icon_minitimeLun 3 Nov - 22:13

Rory s’était levée du bon pied ce matin-là. Son premier geste de la journée fut d’ouvrir les volets et de laisser l’air emplirent ses poumons. Elle s’était lavée, et avait prit son thé matinal après avoir rapidement choisi ses vêtements, un jean gris et un débardeur blanc. Le soleil était en train de se lever et venait taper à son carreau. La journée sera belle.

Rory avait reprit du service. Il était temps qu’elle revoit ses patients, autant pour eux que pour elle. Ce matin, elle avait quelqu’un à voir sur New York. Il fallait partir relativement tôt pour y être à temps, et avoir la possibilité de voir d’autres personnes dans la journée. C’est ainsi qu’elle attrapa son manteau, négligemment jeté sur le canapé et saisit ses clés dans l’entrée. Elle sortit, et prit soin de bien fermer la porte. La vigilance était renforcée depuis l’explosion. N’importe qui, n’importe quand pouvait rentrer pour n’importe quoi. Elle descendit en vitesse les escaliers qui menaient à son appartement. Elle poussa la grosse porte du bâtiment après avoir vérifié son courrier. Rien depuis quelques jours.

Pas de nouvelles, bonnes nouvelles! se dit-elle.

Rory arriva dans la rue. La ville s’éveillait doucement, et seulement quelques personnes partaient travailler. Les rares personnes qui bénéficiaient encore d’un travail. Depuis l’explosion, plusieurs cas de figures étaient possibles : ceux qui avaient la possibilité de continuer leur vie comme avant, ceux qui avaient tout perdu, et ceux qui avaient trop peur de sortir. Rory avait la chance inouïe de faire partie des premiers, et elle avait conscience que dans ces moments-là, son rôle d’aide-soignante mais aussi le fait d’être rassurante, était très important pour les malades. La seule crainte de ce matin était de ne pas trouver un taxi. Ils se faisaient rares ces derniers temps, peu osaient encore venir dans New York, qui sait ce que vous pourriez trouver à l’arrière de votre voiture.
Elle vit une voiture jaune tourner au détour de sa rue. Elle fit signe au taxi qui se dirigea vers elle. Son visage s’éclaira quand la voiture s’arrêta devant elle et qu’un jeune homme vint lui ouvrir la porte. Elle se glissa à l’arrière de la voiture, posa son sac sur le siège à côté, et lança avec un sourire :

"Bonjour mademoiselle, où dois-je vous déposer ?"
« Bonjour ! La 5eme avenue s’il vous plait. »

Le taxi démarra. Rory voyait défiler son quartier. Un pincement au cœur lui fit prendre conscience qu’elle avait beaucoup de chance en voyant la moitié de sa rue dévastée par l’explosion. Un peu plus et elle se retrouvait dans les même conditions que ces gens, ces gens qu’elle côtoyait. Elle entendit son portable vibrer dans son sac. Elle plongea sa main, s’empara de l’objet et y lu son message.

Ma chère Rory, c’est Alvin. Je sais que tu devais venir ce matin, mais mon cousin a débarqué, il m’emmène quelques jours chez lui. J’espère que je te préviens pas trop tard .Je t’embrasse bien fort. Alvin.

« Et zut ! » s’exclama Rory.

Tant pis, elle était bien décidée à profiter de la balade et de ces quelques heures libres qui s’offraient à elle pour s’ouvrir un peu plus sur le monde qui l’entoure.
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MessageSujet: Re: Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé]   Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé] I_icon_minitimeVen 7 Nov - 17:13

Ni une, ni deux, la jeune femme entra dans le taxi posa son sac à côté d'elle et répondit à Léo. Elle voulait se rendre à la 5ème avenue, un endroit peu recommandable, enfin, y avait-il des endroits recommandable à New York depuis l'explosion ? Mettant son clignotant, le français s'inséra dans la circulation sans trop de difficulté. Profitant de la rue presque déserte en cette heure matinale, il tenta de se remémorer le chemin pour se rendre à la 5ème avenue. Après cela ne faisait pas très longtemps qu'il était revenu dans cette ville. Certes, il y était déjà passé dans sa jeunesse mais c'était bien avant l'explosion. Depuis son arrivé ici pour contrer Sylar, Léo s'était déjà perdu une bonne demi-douzaine de fois dans les rues toutes semblables de la Grande Pomme. Se rappelant d'avoir déjà emmener un touriste Finlandais dans la cinquième, le jeune homme jeta un œil dans son rétroviseur. Il vit alors sa cliente prendre son téléphone portable et écouter un message. A jugé par le mot qu'elle dit lorsqu'elle raccrocha, les nouvelles ne devait pas être bonnes. Puis, quand elle rangea son téléphone, le français décida de faire comme tous les taxis du pays, la conversation :

"Qu'est ce qui peut oser embêter une jolie fille comme vous ?"

Sur ces mots, Léo sourit. En homme de l'hexagone, il se devait te maintenir la réputation de dragueur des habitants de son pays partout dans le monde. Attendant tranquillement la réponse de la jeune femme, il stoppa à un feu rouge. Tout en observant les dégâts causé par l'explosion, il s'étonnait que la première chose qui fut reconstruite étaient les feux tricolores. Alors qu'il était en plein dans ses pensées, le vert s'alluma et, il se trompa de route. Ne comprenant pas où il avait tourner, il tenta d'abord de retrouver sa route initiale. Afin de ne pas affoler sa cliente, il posa une autre question :

"Si ne n'est pas trop indiscret, qu'allez-vous faire dans la cinquième avenue à une heure si matinale ?"

Tourna la tête de droite à gauche, il n'écouta la réponse de la jeune femme que d'une oreille. Se retrouvant dans une petite rue, Il crut reconnaitre quelques pâtés de maison délimitant l'endroit où il devait se rendre. Sans attendre, il prit un virage un peu violent. Après tout, il n'y avait personne dans la rue, il pouvait se permettre quelques écarts de conduite. Suite à ce virage, le français eut la désagréable surprise de se retrouver dans une impasse. Quel imbécile, il savait qu'il n'aurait pas dut se déconcentrer et garder le plan de la ville en tête. Avec un sourire gêné, il se tourna vers sa cliente et dit :

"Euh, excusez-moi, je croit que nous sommes perdu. Pourriez-vous m'indiquer la destination vers la cinquième avenue s'il vous plait ?"
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MessageSujet: Re: Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé]   Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé] I_icon_minitimeDim 9 Nov - 14:11

Rory avait toujours préféré les taxis plutôt que les autres moyens de transports. Le taxi lui semblait plus convivial, les conducteurs pouvaient se révéler d’excellents interlocuteurs. Celui-ci semblait vouloir faire la conversation ce qui ne déplu pas à Rory. Elle remarqua aussitôt l’accent étranger du jeune homme, cette façon si spéciale de prononcer les « r ». Rory était curieuse mais ne demanda pas d’où il venait. Peut-être plus tard, si la conversation était lancée. Elle se contenta de lui répondre :

« Changements de dernière minute ! »

La voiture continuait sa route au cœur de New York qui s’éveillait peu à peu. Les habitants commençaient à sortir, mais tous dans la précipitation. Aucun d’eux ne prenait le temps de regarder autour de lui, de prendre conscience de ce qui se passait. Sorte de protection, histoire de se voiler la face. La crainte était omniprésente et plus personne ne pouvait se permettre de se risquer à interpeller quelqu’un dans la rue rien que pour lui demander l’heure. La voiture stoppa à un feu tricolore puis redémarra quelques instants plus tard. La route empruntée par le conducteur étonnait Rory, mais après tout, elle ne connaissait pas tous les raccourcis secrets de la Grosse Pomme. Le conducteur continua de la questionner et de ce fait n’affichait aucun énervement du à une erreur d’itinéraire.
Le jeune homme se montrait soit très intéressé, soit simplement curieux. Mais Rory n’allait pas penser comme n’importe quel habitant un peu trop parano que son interlocuteur était un partisan de Sylar prêt à la coincer. Elle se risqua donc à lui répondre :


« Le travail. Je suis aide soignante, je vais au domicile de mes patients pour m’occuper d’eux, et j’en ai notamment un qui habite sur la 5eme rue. Enfin… Il vient de me prévenir qu’il partait chez son cousin… »

Rory s’arrêta, voyant qu’elle parlait légèrement dans le vide. Le taxi filait à toute allure et prit un virage serré qui obligea la jeune femme à s’agripper à l’accoudoir de la portière. Son sac bascula, laissant tomber quelques effets personnels sur le sol du véhicule. Rory tira sur sa ceinture pour pouvoir atteindre les objets tombés, puis sentit que la voiture s’immobilisait. Elle se redressa et croisa le regard du conducteur, quelque peu embarrassé, qui lui demandait le chemin. Elle jeta un coup d’œil dehors et se rendit compte qu’ils étaient dans une impasse. De bonne humeur, Rory ne pu s’empêcher de rire de la situation et plaisanta :


« La prochaine fois vous me laisserez le volant ! »

Elle remit soigneusement ses affaires dans son sac puis analysa leur position. Le problème, c’est qu’elle n’avait aucune idée d’où ils se trouvaient. Les appartements lui étaient totalement étrangers.

« Commencez déjà par reculer, nous trouverons peut-être des panneaux… J’avoue ne pas connaître les environs. »


La voiture fit marche arrière et regagna une rue plus fréquentée et plus fréquentable. Cependant, aucun signe de panneaux de circulation, probablement détruits ou volés pour on ne sait quelle utilité. Rory rassura son chauffeur en souriant :

« Je ne suis pas pressée du tout, j’ai toute la matinée, donc tâchons de retrouver une route un peu plus familière, peu importe laquelle. »
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MessageSujet: Re: Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé]   Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé] I_icon_minitimeDim 9 Nov - 17:12

Pendant le trajet, la jeune femme répondit aux questions indiscrète de Léo. Apparemment, elle était aide soignante et devait voir un patient dans la cinquième avenue. Toutefois, ce dernier avait posé un lapin en partant chez son cousin. Après quelques minutes de réflexion intense de la part du Français, il comprit que sa cliente n'avait maintenant plus besoin d'aller dans l'avenue. Alors pourquoi ne demandait-elle pas à revenir près de chez elle ? Appréciait-elle tant que ça la compagnie des gens ? Dans ces temps troublés et cette ville meurtrie, voilà qui était plutôt rare et très agréable. Après le temps passé à New York, il commençait à se lasser de la méfiance ambiante. Tout en regardant dans son rétroviseur, il sourit à la jeune femme en décidant de faire plus ample connaissance avec elle :

"Vous voilà donc sans but à errer dans mon humble taxi, voilà qui est intéressant. Au fait, je m'appelle Léo, ravi de faire votre connaissance, et vous comment vous appelez-vous ?"

Quelques minutes après ces paroles, le taxi se retrouva coincé dans une impasse. Ne manquant pas d'humour, la cliente du français lui lança un petite vanne pas méchante. Heureusement pour le jeune homme, elle n'était pas aussi paranoïaque et impulsive que la plupart des autres habitants de la Grosse Pomme. Sinon, il se serait fait insulté, engueulé, voir même aveugler par une bombe au poivre. Eh oui, prendre une vieille dame et l'emmener par erreur devant un sexe shop et vous avez le droit de tester l'efficacité tous les gadgets d'auto défense. Alors que Léo se frottait les yeux en repensant à cette anecdote piquante, sa cliente lui proposa de faire marche arrière pour trouver un panneau de signalisation. Elle aussi était un peu perdue.

Ni une, ni deux le jeune homme enclencha la marche arrière de son véhicule et sortit de l'impasse. Arrivé dans une autre rue un peu moins menaçant, le français eut la mauvaise surprise de voir que la signalisation était inexistante. Intérieurement, il commençait à bouillir, il avait réussit à se paumer dans un endroit sans aucune indication, ni aucune idée de sa position. Heureusement, sa cliente avait tout son temps et qu'il leur suffisait de retrouver une route qu'ils connaissaient mieux. En entendant ça, Léo eut une idée. Rapidement, il se gara perpendiculairement à une petite ruelle. Il ouvrit ensuite sa boîte à gant, sortit une carte de la ville et une bombe lacrymogène. Il se tourna ensuite vers la jeune femme, lui tendit la bombe et déclara :

" Je vais voir un truc, ne vous en faites pas ça ne sera pas long. Tenez, prenez ça au cas où."

Sur ces mots, il donna le gadget, sortit de la voiture et se entra dans la ruelle. Profitant de l'obscurité de ce passage, Léo put se cacher des passant marchant dans la rue où il était garé. Regardant vite fait à droite et à gauche pour vérifier que personne ne le regardait, il observa ensuite l'un des immeuble autour de lui. Il s'approcha ensuite du plus haut en fixant son sommet. Ne se doutant pas que la jeune femme pouvait le voir depuis le taxi, le français leva les mains et... étira ses bras. Grâce à son pouvoir, il pouvait allonger ces membres de plusieurs mètres, c'était ça être un homme-élastique. Une fois ses membres assez étiré, Léo attrapa le rebord d'une fenêtre. Puis, il se pencha en arrière pour mettre le plus possible de pression sur son élasticité. Enfin, lorsque l'élongation atteignit son maximum, il dit :

"Rien de tel qu'un peu d'exercice de bon matin. Comme dirai le roi des pirates, gomu gomu no rocket."

Soudain, Léo fut projeté en hauteur tel le carreau d'un arbalète. Grâce à cette action, il put se retrouver sur le toit d'un des immeubles. Sans attendre, il regarda la carte de la ville et tenta de se repérer avec l'horizon citadin qui s'étendait devant lui. Au bout de quelques minutes d'analyse intense, il put enfin se repérer et redescendre dans la ruelle. Comment ? En sautant bien sur. Etant totalement en caoutchouc, les coups ne lui faisait pas grand chose. Bon, la hauteur étant tout de même très grande, le français ralentit sa chute en gardant une main sur le rebord du toit. Une fois sur la terre ferme, il rentra dans son taxi, se tourna vers sa cliente et dit en souriant :

"Bien je sais où nous sommes. Si vous le voulez, on peut aller ailleurs qu'à la cinquième avenue, je connait un petit café sympa dans le coin. Bien sur, je vous offre la course et un café pour me faire pardonner."

Sur ces mots, le jeune homme sourit, se retourna et démarra sa voiture, attendant une réaction de sa cliente ou plutôt... son invitée.
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MessageSujet: Re: Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé]   Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé] I_icon_minitimeVen 14 Nov - 23:12

Après avoir été trahi par sa mère, Peter avait pris la fuite, abandonnant Nathan dans son bureau par crainte de compliquer la vie déjà assez difficile de son frère. Il volait désormais au-dessus de la Grosse Pomme, invisible. Il descendit alors qu'il se rapprochait de la périphérie de la ville. Cette partie était constituée de petites ruelles s'entrelaçant, formant un réseau labyrinthique de routes désormais presque vides. Une fois au sol, il réapparut et regarda autour de lui.

Où était-il ? Et surtout, où comptait-il se rendre ?
Son ami Alex pouvait se trouver n'importe où... Qui sait, il avait peut-être même quitté la ville, voire l'Etat. Comment allait-il pouvoir le retrouver ? Il errait dans les rues alors que ces questions traversaient son esprit. Trop de choses s'étaient passées ces derniers temps, et voilà qu'il n'avait plus personne. Tous étaient repartis de leur côté, sauf Alex de qui il avait été cruellement séparé à l'insu de son plein gré. Il était hors de question de reprendre sa vie d'aide soignant ; les soins palliatifs, c'était fini pour lui. Au lieu d'aider les gens à mourir, il voulait au contraire les aider à vivre. A survivre à cette horde de monstrueux psychopathes qui avaient été libérés et terrorisaient la ville toute entière. Il se demanda comment se portait le reste du monde, il n'avait pas vraiment eu l'occasion de regarder les News ces temps-ci. Les gens "spéciaux" étaient-ils aussi nombreux dans les autres pays ? Comment la population prenait-elle cette nouvelle étape de l'évolution ?

Complètement absorbé par ces pensées, Peter en avait oublié de rester prudent, chose qu'il avait un peu oubliée depuis que ses pouvoirs lui permettaient de réparer une côte cassée, ou de passer à travers des obstacles. Il valait toujours mieux dissimuler ses pouvoirs au mieux afin de ne pas attirer l'attention, surtout lorsqu'on avait personne pour nous venir en aide. A New-York, c'est chacun pour soi. Si vous tombez, ne comptez pas sur les passants pour venir vous aider à vous relever.

Le frère de Nathan était donc en train de traverser un passage pour piétons, complètement distrait, et ne remarqua pas un Taxi qui roulait à vive allure dans sa direction. Et lorsqu'il entendit les pneus crisser sur le bitume, donnant naissance à des nuages de poussière, il était déjà trop tard.



[Un peu court pour un premier post, mais je ferai mieux au prochain, promis ! ]
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MessageSujet: Re: Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé]   Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé] I_icon_minitimeSam 15 Nov - 13:42

« Rory, Rory Daniels, enchantée Léo ! »

Rory était très calme pendant les recherches. Elle était persuadée qu’ils finiraient par trouver une issue. Tout ce qu’ils le restaient à faire était d’être attentifs au moindre indice annonçant un endroit connu, une rue, un magasin, ou un parc déjà côtoyé par le passé.
Léo semblait avoir été piqué subitement par une idée géniale. D’un coup, il se rangea sur le côté, dans une petite ruelle où les seuls compagnons que vous pouviez côtoyés étaient les chats de gouttières, voire peut-être même les rats. Il fouilla un instant dans l’un des rangements de sa voiture pour en ressortir un plan et un objet qu’il lui tendit. Avant qu’elle ne puisse émettre le moindre avis, Rory se retrouva en possession d’une bombe lacrymogène et Léo était déjà sorti du véhicule. Elle tourna, et retourna l’objet dans ses mains, se demandant comment cela fonctionnait, si elle allait être amenée à l’utiliser, et pourquoi le conducteur avait-il cette chose dans sa boîte à gants. Elle était prise de curiosité, et avait envie de tester si cela fonctionnait. Elle n’en avait jamais eu entre les mains auparavant. Elle prit la petite poignée pour ouvrir la fenêtre et la tourna jusqu’à ce que la vitre soit ouverte à mi-hauteur. Elle dirigea le gadget vers l’extérieur et pressa très légèrement la gâchette qui émit un léger nuage de gaz. Elle toussota puis regarda le nuage se dissiper dehors. Son regard fut attiré vers un coin de l’immeuble. Elle fronça les yeux, semblant reconnaître ce qui pourrait s’apparenter à des pieds dotés de jambes immenses. Elle se frotta les yeux puis regarda à nouveau : les pieds avaient disparus. Se demandant si elle avait rêvé ou s’il se passait des choses vraiment bizarres dans la ville, elle remonta la vitre par précaution. Quelques secondes, un bruit sourd se fit entendre et elle n’eut pas le loisir d’apercevoir d’où il provenait que Léo était de retour dans le taxi, et plutôt confiant il s’adressa à elle :


"Bien je sais où nous sommes. Si vous le voulez, on peut aller ailleurs qu'à la cinquième avenue, je connait un petit café sympa dans le coin. Bien sur, je vous offre la course et un café pour me faire pardonner."

Rory n’avait aucune idée de comment il avait réussi à se repérer aussi rapidement, et était encore perturbée par ce qu’il venait de se passer pendant son absence. Un brin de méfiance vint s’en prendre à elle, ce qui ne l’empêcha pas de déclarer en souriant :


« Parfait, allons-y. Un café ne me fera pas de mal ! »

La voiture redémarra et Léo fit tourner le volant avec assurance, prit une rue, une autre, à droite, à gauche, comme s’il avait toujours su où ils étaient et où ils allaient. Il roulait à vive allure, doublant le peu de véhicule sur la circulation mais en respectant toujours les priorités.
Rory était encore perplexe vis-à-vis de cette soudaine prise de conscience de l’espace et décida de mettre tout au clair :


« Pardonnez-moi Léo, mais puis-je vous demander comment vous vous êtes rendus compte d’où nous étions, je vous croyais aussi perdu que moi ? »

Alors qu’il commençait à lui répondre, Rory remarqua une silhouette au loin qui traversait en plein milieu de la route. Elle cria au jeune chauffeur de stopper la voiture, et il freina violemment. Hélas, il était trop tard, et le taxi percuta un homme. Le choc était spectaculaire, le corps fut projeté sur le capot et retomba à terre. Choquée, Rory n’avait dit un mot. Léo semblait tout aussi perturbé. Reprenant ses esprits, elle sortit en urgence de la voiture sans prendre le soin de refermer la portière puis vint s’agenouiller auprès de la victime. C’était un homme, de 25 ans environ. La rue était déserte, les volets de l’immeuble pour la plupart étaient fermés. Elle se pencha sur sa poitrine et entendit que son cœur battait encore. C’était un miracle qu’il ne soit pas mort. Cependant, il devait souffrir d’une hémorragie interne. Elle lui prit alors son poignet et se concentra. La légère lueur bleutée sortit de ses mains, mais s’arrêta presque aussitôt. Surprise, elle ne comprit pas. C’était trop rapide, l’homme ne pouvait pas être déjà soigné. Pourtant, il commençait à remuer, il était bel et bien en vie. Rory regarda en direction de la voiture, d’où elle vit Léo, se tenant debout à côté de son taxi. Elle lui adressa un bref signe de tête, lui indiquant que la victime allait bien. Elle reposa alors ses yeux sur lui, tentant de trouver une explication au miracle qui venait de se produire.
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MessageSujet: Re: Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé]   Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé] I_icon_minitimeSam 15 Nov - 16:15

Après avoir démarrer son taxi, Léo eut la bonne surprise de voir sa proposition acceptée par la jeune femme qu'il emmenait dans la cinquième avenue. Avec un grand sourire, il prit donc la route en direction d'un petit café qu'il connaissait, sans aucune idée malveillante en tête ou peut être faire la fortune du patron de ce petit bar. En même temps, il ne devait pas vraiment connaître la crise, vu qu'il devait être l'un des seuls cafés de la ville encore ouvert. Fallait dire qu'une explosion nucléaire, ça réduisait de beaucoup la concurrence. Tandis que le jeune homme arrivait dans une nouvelle rue toute en récitant mentalement son itinéraire, il entendit sa cliente lui poser une question. En effet, elle semblait méfiante quant à la facilité que Léo eut pour retrouver son chemin. N'étant pas un adepte de l'expression : "pour vivre heureux, vivons caché." Léo allait tout simplement dire la vérité sur ce qu'il avait fait. Il n'aimait pas mentir ou cacher ses capacités, à quoi bon ? Il était né comme ça alors pourquoi vouloir le renier. Ce fut donc très tranquillement qu'il commença à dire :

" Il n'y a rien de mieux qu'une vu depuis les toits de New York pour se repé..."

Soudain, un cri de la jeune femme interrompit son explication. Il vit alors un homme entrain de traversé la rue à quelques mètres de lui. Se rendant vite compte qu'il lui fonçait dessus à toute vitesse, le Français freina de toutes ses forces. Dans un bruit de pneu crissant, le taxi ralenti brusquement, mais pas assez pour éviter le piéton. Celui-ci reçu alors un violent choc, roulant sur le capot avant de rebondir sur le pare brise et faire un vol plané sur quelques mètres. Médusé par ce qui venait de se passer, Léo resta immobile sur son siège. Croyant avoir tué le pauvre homme, il mit beaucoup plus de temps à reprendre ses esprits que Rory. Voyant cette dernière sortir et porter secours à la victime, le Français s'extirpa à son tour de la voiture. Sortant on téléphone portable de sa poche, il voulut composer le numéro des urgences. Si l'homme était vivant autant ne pas gaspiller ses chances. Toutefois, il stoppa son initiative en voyant la jeune femme prendre le poignet de la victime et faire sortir une lumière bleue de ses mains. Il fut très étonné par ceci et encore plus surprit par le fait que l'autre homme se releva comme si ne rien était.

Tout d'abord soulagé que l'homme n'avait rien, une tonne de question se bousculèrent dans la tête de Léo. Se mettant à se frotter le menton, il réfléchit. Quel était la lumière bleue sortie des mains de sa cliente ? Etait-ce elle qui l'avait soigné ? Possible mais peu probable. En effet, même les meilleurs soigneurs des mangas, sa référence absolue, mettait plus de temps à guérir quelqu'un d'un tel choc, surtout en voyant dans quel état était le pare choc et le capot du taxi. Tout en mettant tous ses neurones en marche, une théorie folle germa dans sa tête. Cependant, il n'avait aucune preuve et aucun moyen de la vérifier, à moins que...

Sortant rapidement de ses pensées, le Français se porta au niveau de l'ancien blessé et l'aida à se relever. Apparemment, il n'avait vraiment rien de cassé. Il voulut quand même s'en assurer en demandant :

"Ça va monsieur ? Vous avais prit un de ses coups, c'est un miracle que vous soyez encore debout. En tout cas, tout ça me laisse penser que nous avons quelque chose d'autre que cet accident en commun."

Sur ces mots, le jeune homme attendit que tout le monde soit remit de ses émotions. Il en profita pour regarder la rue. Voyant un morceau de journal traîner à une dizaine de mètres du trio, il décida de faire une petite démonstration de ses capacités. Il s'y prend vite me direz-vous ? En même temps, les Villains n'attendent pas de faire connaissance pour s'allier entre eux. Bon, bien sûr les deux personnes en face de Léo pouvait être des alliés de Sylar, mais bon, le français n'était pas du genre à réfléchir aussi loin. Calmement, il tendit son bras vers le morceau de papier. Puis, il le laissa s'allonger jusqu'à pouvoir attraper le journal. Enfin, pendant que son bras se remettait en place, il déclara souriant :

"Vous voyez de quoi je veux parler maintenant ? Il ne reste plus qu'à savoir si vous êtes des alliés de Sylar ou, si comme moi, vous cherchez à l'arrêter ?"
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MessageSujet: Re: Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé]   Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé] I_icon_minitimeSam 15 Nov - 19:09

Peter ouvrit les yeux, complètement sonné. Sa vue était brouillée et il dut cligner des yeux à plusieurs reprises afin qu'elle se réajustât. Il était étendu sur un sol dur et avait l'impression d'être complètement meurtri. Au-dessus de lui se tenait une charmante jeune femme aux grands yeux bleux et au regard doux. Elle avait l'air complètement paniqué. En baissant les yeux, Pet' remarqua qu'elle lui tenait le poignet, et une étrange sensation émanait de la main de la demoiselle, accompagnée d'une indéfinissable lueur bleutée.
Il y avait également une autre personne avec elle, un homme d'une vingtaine d'années. Il avait sorti son portable, attendant une réponse au bout du fil.
Et là, tout revint à l'esprit du frère de Nathan : le passage pour piétons, la voiture, le coup de freins, le choc. Et puis plus rien jusqu'à son réveil. Encore une fois, le pouvoir de Claire venait de le sauver de la mort. Sans ce dernier, il n'aurait pas donné cher de sa vie.

La jeune femme qui lui tenait le poignet arrêta son activité intrigante, l'air surpris. Qu'était-elle donc en train de lui faire ?
L'homme lui demanda s'il allait bien, s'écriant avec soulagement qu'il avait eu de la chance de s'en être sorti. Juste derrière lui se tenait un véhicule avec deux portières ouvertes. C'était donc un chauffeur de Taxi... De plus, il avait un drôle d'accent, un peu comme celui d'Alex. Il était peut-être Français, ou Canadien.
Mais alors qu'il s'était à peine relevé, Peter vit l'homme faire quelque chose de complètement inouï : il étendit son bras jusqu'à ce que ce dernier atteigne une longueur colossale pour attrapper un journal un peu plus loin dans la rue. On aurait dit... un élastique !
Alors il était exceptionnel, lui aussi... Il y en avait tellement en ce moment. Tous ces gens qui se cachaient jusqu'à la déclaration de Sylar n'avaient désormais plus peur de se montrer au grand jour. L'humanité avait fait un énorme pas en avant. Existait-il encore des humains "normaux" ?

Peter profita de la démonstration du jeune chauffeur de Taxi et de leur courte inattention pour rapidement remettre son coude en place. Celui-ci s'était disloqué lors de l'impact contre le capot de la voiture. Son sang s'était déjà arrêté de couler, comme il put le constater en se frottant le front.
Il se releva avec peine, encore sous le choc. Il n'avait plus les idées très claires, il s'était passé trop de choses en une fois. Il leur demanda avec une voix qu'il aurait voulu moins confuse :


" Qui... qui êtes vous ? "

Il ne trouva rien d'autre à dire. Depuis la trahison de sa propre mère, Peter se méfiait de tout le monde. Il n'avait confiance qu'en Alex, Asami et Nathan. Mais ce dernier avait d'autres chats à fouetter, Pet' ne voulait pas traîner dans ses pattes. New-Yotk n'avait jamais été une ville sûre, mais là elle était plus dangereuse que jamais. Ces deux personnes n'avaient pas l'air méchantes, loin de là, mais les apparences sont parfois trompeuses (leçon apprise depuis sa rencontre avec une certaine Hayden Adurna, l'amie d'Hiro).
Le cadet Petrelli réalisa que l'inconnu avait toujours son téléphone à l'oreille, attendant une réponse des urgences.


" C'est bon, ne les appelez pas, ça n'en vaut pas la peine. Je vais bien. "

La jeune femme aux yeux bleus semblait s'être remise de ses émotions et Peter les regarda l'un après l'autre en souriant pour les rassurer sur son état.
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MessageSujet: Re: Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé]   Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé] I_icon_minitimeSam 15 Nov - 20:00

Le jeune homme avait rouvert les yeux et semblait avoir reprit ses esprits. Jamais Rory n’avait vu un tel miracle, tellement incroyable qu’elle se doutait que quelque chose se cachait là-dessous. Léo vint l’aider à se relever, ce qu’il fit sans grande peine. Rory remarqua que les égratignures sur son corps s’était comment évaporées. D’habitude, lorsqu’elle était amenée à utiliser son pouvoir sur des blessures, cela ne l’étonnait pas. Mais là, c’était comme si elle n’avait rien eu à faire, comme si le corps de cet homme s’était lui-même soigné. La jeune femme eu même l’idée folle que cet inconnu pouvait avoir le même pouvoir qu’elle.
Elle détourna les yeux du blessé, enfin de l’ancien blessé, pour se tourner vers Léo. Elle eu la vision extraordinaire d’un bras, si on pouvait appeler ça comme ça, d’une taille vertigineuse. Rory restait interdite. Et d’un coup, le souvenir de l’immeuble quelques minutes auparavant devint plus clair. C’était lui, c’était Léo, elle venait de comprendre ! Face à lui, elle ne savait trop comment se comporter. Aucune méchanceté ne s’échappait de lui, et il vint même à demander de quel camp ils étaient. « Ils ». Rory avait du être découverte en pleine action, et Léo semblait également soupçonner le blessé de posséder des dons hors normes. Elle n’était donc pas complètement folle ou parano de penser une telle chose. Ou bien Léo était aussi fou et parano qu’elle…

Elle s’adressa au jeune homme :

« Vous êtes un miraculé. Personne n’aurait pu se relever après un tel choc, vous pouvez vous estimer heureux. »

Rory lui sourit et lui répondit d’un ton maternel :

« Je m’appelle Rory, Daniels, mais appelez-moi Rory. Et lui c’est Léo. Tout va bien ? Vous n’avez besoin de rien ? »

L’inconnu indiqua à Léo qu’il n’était plus nécessaire d’appeler les secours et leur sourit. Rory était rassurée de voir que tout allait pour le mieux, aussi bizarre que cela pouvait paraître.


« Quelle idée de traverser en plein milieu de la route, faites attention la prochaine fois. »


Rory le laissa quelques instants, se rapprocha de Léo et lui dit à voix basse :

« Peut-être que vous pourriez le déposer quelque part… Après l’accident qu’il vient d’avoir, je doute, malgré le bon état dans lequel il semble en apparence, qu’il soit apte à marcher. Il devrait se reposer… »


Elle marqua une pause et regarda dans la direction de l’inconnu :

« Le tout est de savoir si l’accident était volontaire ou non, je doute qu’il le soit… »


Voyant qu’ils étaient repérés, elle lui adressa un sourire bienveillant afin qu’il ne pensa pas qu’ils lui voulaient du mal, c’était loin d’être le cas.
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MessageSujet: Re: Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé]   Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé] I_icon_minitimeSam 15 Nov - 21:56

Alors que Léo raccrochait son téléphone portable, ses deux interlocuteurs commencèrent à faire connaissance. Gentiment, Rory présenta le français et elle au miraculé avant de lui demander s'il allait bien. Cependant, Elle oublia alors de demander son nom à l'ex blessé. Certes, après un accident comme ça, ce n'était pas la première chose à laquelle ont pouvait penser, surtout lorsque la victime se relève comme si presque rien était. Tandis que l'intéressé remettait son coude en place dans un craquement caractéristique, la cliente du Français lui demanda s'il n'était pas mieux de le mettre dans le taxi et de l'emmener dans un endroit où il puisse se reposer tranquillement. Même si le chauffeur comprenait l'inquiétude de sa cliente, il se dit plutôt que le miraculé allait se remettre à sautiller comme un mouton à peine arrivé à la voiture. Tout en faisant un sourire rassurant à la jeune femme, Léo mit la main dans une de ses poches, en sortit un paquet de mouchoir en papier et le tendit à l'autre homme en déclarant :

"Tenez, débarbouillez-vous la figure, vous ressemblez à un psychopathe comme ça. Et pardon de vous avoir renverser avec ma voiture Monsieur...euh...quel est votre nom au fait ?"

Une fois que son interlocuteur ait prit le paquet de mouchoir, Le français jeta un coup d'œil à la seconde victime de cet accident, son taxi. Celui-ci semblait bien mal en point. Outre le pare-brise qui avait volé en éclats, le capot et le pare-choc avait aussi pas mal souffert du choc. Léo se retourna alors et se dirigea vers son outil de travail pour voir s'il pouvait encore rouler. Tandis qu'il avançait, Rory décida d'interroger la première victime à propos de cette rencontre fracassante. Etait-ce volontaire ou une simple coïncidence ? Tout en regardant son véhicule de près, le chauffeur trouva bon de faire remarquer :

"Il y a quand même de meilleurs moyens pour faire connaissance avec quelqu'un qu'en se jetant sous ses roues. A moins, qu'il n'ait été éblouis par votre beauté Rory."

Eh oui, que voulez-vous. Les français on un réputation à tenir. Un fois les vérification terminée, Léo alla ouvrir son coffre. Maintenant, l'ancien blessé devait être parfaitement remit. Les seules trace de l'accident n'étant plus que ses vêtements déchiré et tâchés de sang. C'était donc pour arranger ça que le chauffeur attrapa des affaires de rechange qu'il avait dans son coffre. Ainsi, il prit un tee shirt à l'effigie d'un grand hebdomadaire nippon sur les mangas et un simple jogging noir. Il ferma ensuite son coffre avant de revenir auprès de ses deux interlocuteurs et tendit les vêtements propres à l'autre homme en disant :

"Allez vous changer dans le taxi, ça vous évitera de vous faire arrêter par la police."

Tout en attendant de savoir si le miraculé allait prendre les affaires ou non, Léo se décida de renouveler la question auxquels personnes n'avaient répondu :

"Une fois changé, vous pourrez enfin me dire si vous êtes plutôt pro ou anti Sylar. Non pas que je sois obsédé par ça, mais un peu quand même. Enfin, si vous préféré on pourra en parler devant un bon café, c'est moi qui offre."
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MessageSujet: Re: Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé]   Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé] I_icon_minitimeSam 15 Nov - 22:21

Les deux inconnus avaient été tout simplement charmants avec Peter, à un point tel que ce dernier commençait à culpabiliser d'avoir abimé le véhicule du jeune français. En effet, le taxi semblait avoir subi des dommages assez importants, et malheureusement il ne se régénérait pas, lui. L'ex aide-soignant aurait bien voulu faire quelque chose pour lui. La jeune fille, qui se prénommait Rory, lui demanda si tout allait bien.

" Oui, je vous remercie. Et s'il le faut, je vous paierai la réparation pour votre taxi, Léo. "

Il saisit le paquet de mouchoir que le garçon lui tendait amicalement, et le gratifia d'un signe de tête reconnaissant. Alors qu'il commençait à se débarbouiller, Léo alla fouiller dans sa voiture et revint quelques instants plus tard avec des vêtements propres. Peter voulut refuser mais le Français insista, lui disant qu'il pouvait se changer dans le taxi, s'il le voulait. Bien entendu, Peter aurait pu se rendre invisible, mais il préféra passer son don sous silence, et les laisser croire que sa seule aptitude était la régénération cellulaire.
Il était tellement plongé dans ses pensées qu'il se rappela soudainement que quelques secondes plus tôt, Léo lui avait demandé son nom.


" Je m'appelle William Connor"

Cette réponse était venue d'une manière tellement spontanée que même Peter en fut surpris. Pourquoi leur mentait-il sur sa véritable identité ? Avait-il peur du regard qu'ils lui porteraient s'ils apprenaient qu'il était Peter Petrelli, l'homme qui avait fait exploser New-York ? De plus, il ne connaissait pas ces personnes, ni leur pouvoir ou même leur camp, donc il ne voulait pas risquer de s'immerger dans un nouveau conflit. La vérité serait pour plus tard.
Le jeune homme lui posa alors une autre question qu'il avait déjà posée quelques minutes plus tôt, mais à laquelle le frère de Nathan avait oublié de répondre, encore trop chamboulé par les événements. Il voulait savoir si l'accidenté était pour ou contre Sylar. Une interrogation étrangement amusante, comme si on vous demandait à quelle religion vous appartenez, ou quel est le parti politique que vous soutenez. Cette fois-ci, Peter ne se retint pas de jouer franc jeu.


" Cet homme est un monstre, ça m'écoeure de voir le nombre de gens qui adhèrent à sa mentalité. Le monde est devenu tellement dangereux à cause de lui... "

*...et de moi* pensa-t-il malgré lui.

Il se retourna vers Rory, dont le visage empreint de compassion lui évoquait sans hésitation le sien lorsqu'il s'occupait de Charles Deveaux. Peter était prêt à parier n'importe quoi que cette jeune femme travaillait dans le médical ou le social.

" Vous m'avez demandé où j'allais, Rory... A vrai dire, je n'en sais rien. Je cherche quelqu'un, mais je n'ai aucune idée d'où il se trouve. Et il faut dire qu'en ces temps pénibles, il est encore plus difficile de retrouver quelqu'un. "

Il se dirigea vers le Taxi pour se changer et abaissa les pare-soleil afin d'avoir un peu d'intimité.

" J'accepte volontiers le café, nous pourrons parler de la somme que je vous dois pour cet accident. "

Et avant que le chauffeur ait eu le temps de répondre, il leva la main de façon amicale en rajoutant :

" J'insiste... "
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MessageSujet: Re: Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé]   Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé] I_icon_minitimeSam 15 Nov - 23:19

Tout semblait rentrer dans l’ordre. Personne ne s’était énervé, pas de blessé, sauf peut-être le taxi, seul témoin de l’accident qui venait de se dérouler.
Le conducteur, personnage plutôt atypique, recelait d’astuces. Il extirpa de son coffre de quoi se changer pour l’accidenté, histoire de remplacer ses vêtements déchirés et tâchés. Puis il se présenta : ‘William Connor’. L’identité venait d’être révélé, ce qui faciliterait l’échange entre nos trois individus. Rory rit aux paroles de Léo, qui était décidément un beau parleur, et ne pu s’empêcher de rosir.
Les deux garçons semblaient décidément opposés à Sylar. Rory se sentait ignorante, honteuse face à eux. La seule chose dont elle était sûre, c’est que Sylar était le Mal, mais qui était le Bien ? Elle repensa au jeune japonais, Hiro, qu’elle avait rencontré quelques jours auparavant. Lui luttait pour la paix. Lui ferait avancer le monde. Du moins, elle était de tout cœur avec lui. Ces jeunes gens aussi ? Peut-être. La lueur dans les yeux de Léo et le discours de ’William’ pouvaient le laisser penser. A force de cogiter, Rory n’eut pas le temps d’évoquer son avis sur la question que ‘William’ évoqua une sorte de quête, la recherche d’une personne qui lui était chère semblait-il.
‘William’ s’absenta quelques instants le temps de se changer, et Rory affichait un grand sourire. Certes, elle était en charmante compagnie, mais elle ressentait qu’il avait fallu qu’elle soit là. : l’enchaînement de coïncidences qui avait fait se croiser ces trois destins.
Quelques secondes plus tard, le jeune homme ressortit du taxi. Rory ne put s’empêcher de rire devant le t-shirt plutôt original qu’il portait. Le rendez-vous pour le café était pris, ainsi que la décision vis-à-vis des réparations. Rory prit alors place sur le siège arrière et enleva son sac du siège à côté d’elle. Elle fouilla pour en ressortir son portable, qui n’affichait aucun message. On ne savait jamais vu tous les bouleversements du moment. Les deux jeunes hommes prirent place, l’un au siège conducteur, l’autre à ses côtés. Elle ne pouvait pas s’empêcher de regarder ’William’, à la recherche de la moindre cicatrice témoignant du choc.
Son pied heurta quelque chose sur le sol de la voiture. Elle sourit en reconnaissant la bombe lacrymogène que Léo lui avait remit tout à l’heure. Elle la prit et la posa sur le siège passager du devant :


« Merci, je ne pense plus en avoir besoin, je me trompe ? »

La voiture était plutôt silencieuse. Rory se doutait que cela était du au questionnement de chacun.

« Quitte à avoir tord, je sens que malgré le fait que ce soit notre première rencontre, quelque chose nous lie tous les trois. Alors je vous propose de briser la glace, et en premier temps de peut-être nous tutoyer ? » dit-elle, affichant l’un de ses plus beaux sourires.

« Par ailleurs, nous semblons posséder tous les trois des dons extraordinaires… ».
Elle eut une légère hésitation, mais elle en avait déjà dit beaucoup, c’est pourquoi elle continua : « William, cet accident… personne n’y aurait survécu. Je suis arrivée face à toi, votre cœur battait toujours. J’ai voulu te soigner… Car oui, j’ai la faculté de soigner les gens, et pourtant, je n’ai rien eu à faire que déjà tu te réveillais. »
Elle s’adressa ensuite à Léo : « Léo, tu m’abandonnes quelques instants dans le taxi et quelques secondes plus tard, j’aperçois tes chaussures chaussant des pieds liés à des jambes surdimensionnées, et tu me parles des toits de New York. »
Rory s’arrêta un moment, amusée par la situation.

« Il y a-t-il d’autres choses dans le genre extraordinaire ou nous allons enfin pouvoir nous parler sans gêne ? »
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MessageSujet: Re: Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé]   Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé] I_icon_minitimeDim 16 Nov - 2:17

Petit à petit, la situation commençait à se décanter entre les trois acteurs de l'accident. Le miraculé voulut prendre en charge les frais de réparation du taxi de Leo. Plutôt cocasse, surtout que c'était le Français qui n'avait pas put l'éviter. Après une brève insistance de ce dernier, l'ancien blessé accepta de prendre les vêtements qu'on lui proposait et il n'oublia pas de se présenter. Il s'appelait William Connor, un nom plus banal. Le chauffeur de taxi l'aurait plus vu avec un patronyme plus complexe, comme MacClintok ou quelque chose de plus slave. Enfin, avant d'aller se changer et d'accepter d'aller prendre un café, ce William finit par parler du sujet intéressant Léo, Sylar. Apparemment, il le détestait autant que le français, voire plus. En entendant cela, celui-ci ne put s'empêcher de sourire. Sa recherche d'alliés pour vaincre ce monstre de Sylar allait bientôt payer. Une fois revenu habillé en panneau publicitaire pour le Weekly Shonen Jump, le chauffeur fit un grand sourire à William en lui tendant la main pour qu'il la serre :

"Mon ami, je crois que nous avons tout deux le même but, arrêter Sylar une bonne fois pour toute. Si nous devons rendre le monde meilleur, il doit être arrêté pour ses crimes."

En bon fan de super héros, Léo ne réclamait pas la tête de Sylar. Le voir croupir au fond d'un cachot lui suffisait amplement. Après que son interlocuteur eut expliqué qu'il était à la recherche de quelqu'un et qu'il insista pour payer les réparations du taxi, le trio put enfin partir pour ce fameux café de la cinquième avenue.

Malgré les dégâts que la voiture avait subit, elle roulait encore bien et le trajet put se faire relativement rapidement. Durant ce dernier, Rory rendit la bombe lacrymogène sur le siège passager en déclarant qu'elle n'en avait plus besoin. Avec un léger sourire complice, Léo lui répondit :

"En effet, mais il ne faut jamais négliger ses alliés, même s'ils ont la forme d'une bombe au poivre."

Un peu plus tard, La jeune femme proposa que le trio se tutoie. Une très bonne idée en perspective. Elle récapitula ensuite les pouvoirs de chacun. Sa description de l'épisode du toit fit un peu rougir Léo, lui qui pensait avoir été discret, c'était raté. Après un léger silence amusée, elle finit par dire qu'ils pouvaient tous ce parler librement sans craindre de jugement des autres. Voilà qui plaisait au Français. A part Kevin, chez qui il ne faisait que squatter l'appartement à Philadelphie, il n'avait pas eut beaucoup l'occasion de parler avec des personnes comme lui. En signe d'adhésion aux paroles de Rory, le chauffeur leva le pouce en l'air et agrandit son sourire.

Après quelques minutes de trajet, le groupe arriva enfin devant le café dont parler Léo. C'était le genre de cafétéria typique des villes américaines. Avec des serveuses en uniformes et une pyramide de donuts dans la vitrine. Une fois garé, le Français sortit de la voiture et, en gentleman, ouvrit la portière de la jeune femme, lui faisant gentiment signe de sortir. Puis, il vit quelques passant regarder l'avant de son véhicule avec assistance, il fallait dire qu'il était bien cabossé et maculé de quelques tâches de sang. Afin de fuir ces badauds, Léo se rapprocha d'eux, admira son taxi et leur dit :

" Ah, ces clients qui paye pas leur courses. Il faut sans arrêt les pousser dans le droit chemin."

Ces paroles eurent l'effet escompter sur ces types qui, sans attendre, changèrent de trottoir. Avec toujours le sourire au lèvre, il se dirigea vers l'entrée du café et ouvrit la porte pour laisser passer Rory et William en premier. Une fois dans l'intérieur simpliste et éclairé, il désigna une petite table en métal au fond du café. Elle était entourée de deux banquettes imitation cuire, nettement plus confortable que les tabouret en alu du comptoir. Avec un sourire toujours amicale, il invita ses interlocuteur à s'assoir en déclarant :

" Bien asseyons-nous là, on ne sera pas beaucoup déranger. En attendant que la serveuse arrive, détendons-nous un peu avant de parler de choses plus sérieuses. Par exemple, Rory, William, ça fait combien de temps que vous habitez à New York ? "
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MessageSujet: Re: Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé]   Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé] I_icon_minitimeDim 16 Nov - 20:55

Après avoir revêtu ces étranges vêtements, Peter fut rejoint par ses deux nouveaux camarades et tous trois montèrent dans le taxi. Bien qu'en piètre état, le véhicule roulait toujours sans problème. Une aubaine, apparemment les dégats concernaient surtout la carrosserie.
Lors du trajet, Rory brisa un long silence un peu embarrassent en proposant qu'ils se tutoient et qu'ils se parlent sans gêne, évoquant les prouesses réalisées par les deux hommes.


" Oui. Mon corps se régénère instantanément. Et vous... pardon, toi Rory ? Que tentais-tu de faire avec tes mains ? Cette... étrange lueur bleue qui en sortait ? "

Le pouvoir du Français avait l'air lui aussi épatant. Le fait de pouvoir allonger son corps comme si celui-ci était en caoutchouc, quelle étrange aptitude. Pet' se demandait ce qu'on pouvait ressentir en jouant les élastiques, ce devait être amusant à tester. Il regarda dehors, tentant de fuir le regard perçant de la jeune femme qui tentait avec insistance de briser la glace. Et ses grands yeux curieux qui rappelaient étrangement une enfant émerveillée par le monde qu'elle découvrait. C'était si troublant...
Ils arrivèrent finalement devant le café en question. Léo se gara et en sortant, sortit une vanne aux quelques passants qui dévisageaient le capot de son taxi. Quel humour décalé chez ces Français ! Ils entrèrent dans la cafétéria et choisirent un petit coin confortable pour discuter tranquillement. En attendant que la serveuse arrive, Léo leur demanda depuis quand ils étaient à New-York. Il était vrai que beaucoup de gens étaient venus dans la ville qui ne dort jamais pour répondre à l'appel de Sylar, ou à l'inverse pour le combattre. D'autres par contre avaient fui la ville, trop effrayés par le danger qu'elle constituait pour leur vie. Peter se racla la gorge. Il regarda Rory qui semblait lui laisser le privilège de commencer, et finit par se lancer.


" Je suis né à New-York. J'y ai grandi jusqu'à mes seize ans, et là notre famille est partie habiter au Texas. A cause du travail de mon père... Quelques années plus tard, une fois les études de mon frère et moi-même terminées, nous sommes finalement revenus ici pour y travailler. Notre mère nous a suivis suite au décès de Papa. "

Il se rappela brutalement le jour de l'anniversaire de Peter où Nathan et lui avaient discuté des affaires dans lesquelles trempait leur père, avec ce vieux mafieux de Lindermann. Dire qu'ils avaient l'intention de témoigner contre lui au tribunal. C'était comme le poignarder dans le dos, leur propre père... Les deux frères le portaient comme un poids depuis sa mort, juste après la soirée en question.
Après avoir répondu à la question du Français, il la lui retourna, intrigué de savoir d'où il venait.


" Et toi Léo ? Tu as un drôle d'accent, tu n'as pas l'air d'être originaire du coin. En plus ton nom de famille n'est pas vraiment Am... "

Peter s'arrêta net et plissa les yeux pour être sûr qu'il avait bien vu : le badge de chauffeur de taxi du Français portait le nom "Léo Dumont". Quelle sacrée coïncidence !

" Ton nom, c'est Dumont, n'est-ce pas ? Tu n'aurais pas un parent, un cousin, n'importe qui dans ta famille qui s'appellerait Alex ? "

Le cadet Petrelli s'était tout à coup laché, passant du taciturne au moulin à parole. Il trépignait d'impatience de savoir s'il se trouvait en face d'un membre de la famille de son ami. Même si cela était peu probable, et que Dumont en France devait être un nom aussi courant que Smith aux Etats-Unis. Il finit tout de même par se reprendre, gêné de l'attitude trop précipitée qu'il venait d'adopter. C'était peut-être encore le choc de l'accident qui le rendait aussi confus.

" Désolé Rory je... je ne t'en ai même pas laissé placer une. Quel manque de savoir-vivre. "

La jeune fille ne semblait pas contrariée, et Peter lui sourit avec embarras.
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MessageSujet: Re: Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé]   Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé] I_icon_minitimeSam 22 Nov - 20:59

[ Pas super inspirée, mille excuses =) ]

La voiture s’arrêta dans l’un des rares cafés encore disponibles et en état dans la ville. Nos trois compagnons prirent place autour d’une table et commencèrent à faire connaissance. Léo se lança en premier, demandant depuis quand ils résidaient dans la Grosse Pomme. Elle regarda ‘William’, l’invitant à s’exprimer en premier. Honneur aux accidentés. Il raconta les brièvement son histoire, évoquant un frère, et ses parents. Rory ressentit beaucoup de compassion lorsqu’il évoqua le décès de son père. Elle, pour qui la famille était très importante, vivrait très mal la disparition de l’un de ses proches.

‘William’ s’intéressa à Léo, et fut pris d’une certaine démence en regardant le badge que portait le chauffeur. Du jeune homme réservé du début, il devint loquace en découvrant le nom de Léo, Dumont, qui lui évoquait l’une de ses propres connaissances. Rory se leva, les laissant discuter quelques minutes entre eux pour tâcher d’élucider le mystère « Dumont ». Elle se dirigea vers le comptoir d’où elle commanda deux cafés et un thé. Elle indiqua au serveur la table concernée, puis revint s’asseoir. ‘William’ s’excusa de ne pas l’avoir laissé parler. A cela elle répondit :


« C’est pas bien grave, ma vie n’est pas des plus trépidantes. Apparemment, sans vouloir faire un mauvais et déplacé jeu de mots, tu es bien tombé en rencontrant Léo. Sans vouloir paraître curieuse, qui est cet Alex ? »

Le serveur arriva avec la commande. Il déposa les deux cafés et le thé dont s’empara Rory. Elle laissa tomber délicatement deux sucres dedans, et touilla avec sa cuillère. Elle porta la tasse à ses lèvres et bu une gorgée. Elle regarda ensuite ses deux interlocuteurs, eux même plongés dans le noir de leur café où seuls eux savaient quelles pensées flottaient.
Il était peut-être 10h. Les gens étaient plus nombreux dans les rues, mais encore si peu par rapport à ce qu’était la ville auparavant. Rory se souvint qu’un jour, alors qu’elle était assise à la terrasse d’un café semblable à celui-ci, elle avait fait une rencontre des plus atypiques. Un jeune homme, d’une vingtaine d’années l’avait accosté pour lui demander l’heure. Ils avaient fait connaissance petit à petit. Il venait d’Europe de l’est. Il avait fait le voyage jusqu’à New York seul, convaincu que quelque chose allait se passer, qu’un grand évènement allait se dérouler, et qu’il fallait qu’il soit là. C’était avant l’explosion, et Rory à l’époque s’amusa d’une telle agitation, pensant à la reformation d’un vieux groupe de rock pour un concert unique dans la ville ou de la venue d’un personnage important. Elle comprit par la suite que ce jeune homme était doté également de pouvoirs hors du commun, et si elle l’avait réalisé plus vite, qui sait ce qu’il se serait passé. Les yeux rivés sur sa tasse, elle se demandait ce qu’il était devenu, ce qu’il avait fait, s’il en avait parlé à d’autres, s’il savait d’autres choses sur l’avenir. Pour le moment, elle était bien décidée à ne pas faire la même erreur d’avoir laisser passer une amitié qui aurait pu changer le cours de son existence.
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MessageSujet: Re: Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé]   Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé] I_icon_minitimeDim 23 Nov - 17:00

Alors que William expliquait de quoi il était capable, Léo l'écouta attentivement. Il remarqua aussi que Rory avait délibérément, ou pas, snobé la question de l'ancien accidenté à propose de la lueur bleue qui était sortie de sa main. Voyant que la jeune femme semblait être une personne gentille et attentionnée, son pouvoir ne devait pas être bien méchant. Avec le sourire aux lèvres, le français fut attentif au paroles de William concernant son arrivée ici. Pour quelqu'un qui semblait si méfiant il y avait quelques heures, le voilà entrain de déballer toute sa vie, au plus grand plaisir de Léo. En effet, ce William avait l'air d'avoir confiance en Rory et lui, chose plutôt dans ces temps dure. Après avoir parlé de son passé, l'ex blessé demanda au chauffeur de taxi s'il ne connaissait pas un certain Alex Dumont. Bien sûr, ce nom ne dit rien à Léo, enfin presque. Sans trop savoir pourquoi, le prénom Alex lui rappelait quelque chose. Quelque chose de lointain et de si proche en même temps. Tandis que Rory quitta la table pour aller commander, Léo se frotta le menton avec deux doigts. Après quelques minutes de réflexions, il haussa les épaules et dit :

"Désolé, je connais un Franck, un Bernard, une Yvette, mais pas d'Alex Dumont. Toutefois, ça me dit quelque chose, tu sais, il y a tellement de Dumont en France. SI te me donné plus de détails sur lui, peut être que ça m'aidera à me souvenir, mais j'en doute."

Faisant un simple sourire gêné, Léo attendit que la jeune femme revienne et qu'elle déclare que son existence n'était pas vraiment palpitante et interrogea . Évidemment, en bon Français qui se respect, le chauffeur de taxi rectifia le tir d'une petite remarque souriante :

"Voyons Rory, une femme belle comme toi à forcement plein de chose à nous raconter. Après tout, tu l'as dit, nous pouvons parler sans gêne maintenant."

Sur ces mots, un serveur arriva prêt du trio et distribua deux café et un thé. Il donna un café au Français, qui le posa devant lui. Alors que le silence commençait à dominer les débats, Léo regarda par la fenêtre du café. La question de William à propos de cet Alex semblait le perturbé. Tandis que son regard se perdait dans la rue presque déserte, il fouillait dans les recoins de son cerveau pour savoir où il avait entendu ce prénom. Au bout de quelques minutes de recherche intense, un bruit jaillit dans son subconscient. Une voix enfantine répétant inlassablement le nom d'Alex, puis celui de Léo. Essayant de s'en remémorer un peu plus, le français prit son café et en bu une grande gorgée. Cependant, il avait oublié la principale caractéristique d'un café, la chaleur. Sentant son palais commencer à brûler, son visage devint tout rouge. Une fois que le liquide fut passé, il reprit sa couleur de peau habituelle et décida de couper court à ce silence avec un grand sourire :

"Et bien moi je suis un homme caoutchouc, je peux allonger mes membres, résister au choc et plein d'autres trucs que j'ai apprit avant de venir à New York, en m'entraînant en Inde avec l'aide du docteur Suresh, un vieux super sympa. Maintenant Rory, c'est à ton tour de nous dire d'où tu viens ?"
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MessageSujet: Re: Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé]   Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé] I_icon_minitimeLun 24 Nov - 0:32

Leo fut perturbé par la question de Peter, à un point tel que ce dernier en fut même surpris. Le Français semblait fouiller dans les moindres recoins de sa mémoire pour y déterrer le souvenir d'un certain Alex Dumont, et il semblant en être bien proche. Mais rien n'y fit, il n'arriva pas à s'en souvenir. Rory demanda plus de renseignements sur le disparu, et Leo insista également sur ce point. Il voulait en savoir davantage. Le frère de Nathan se retourna vers la jeune femme.

" Joli changement de sujet " lui dit-il en lui faisant un clin d'oeil.

Le Français eut raison lorsqu'il dit qu'elle ne devait pas avoir peur de parler sans gêne, désormais. Il montra l'exemple en leur présentant son don, qui avait l'air aussi étrange qu'amusant. L'homme pouvait étirer ses membres comme bon lui semblait et même résister aux chocs. Il évoqua le Dr Suresh, apparemment le père. Peter, lui, avait fait connaissance avec son fils, Mohinder, au tout début de la découverte de son pouvoir. C'est son frère qui l'avait emmené chez le généticien. Une visite qui avait assez mal tourné d'ailleurs...

Tout à coup, Pete' se rappela d'une photo qu'Asami avait prise de lui, elle et Alex trois avec son appareil photo. Elle en avait tiré plusieurs exemplaires pour qu'ils en gardent chacun une. L'Américain fouilla dans son portefeuille, en ressortit la photo et la tendit à Leo.


" Tiens au fait, voilà l'Alex Dumont dont je te parlais. Ca te rafraîchira peut-être la mémoire. "

Il but une gorgée du café que le serveur venait d'apporter et s'adressa à la demoiselle aux yeux bleus.

" Alors Rory, tu nous la raconte, ton histoire ? "

Le fait que la jeune fille avait tenté de leur cacher de quoi elle était capable l'intriguait désormais au plus haut point. Il devait s'agir d'un don vraiment exceptionnel si elle avait tant de difficulté à l'évoquer. Demandant une telle franchise de la part de la jeune femme, Pete' se demanda s'il ne devrait pas en faire autant avec les deux personnes, qui s'étaient montrées vraiment adorables et s'étaient confiées à lui sans hésitation. Il décida de tout leur dévoiler si Rory jouait franc jeu. De cette manière, tout le monde serait sur un pied d'égalité. Sauf que le secret de Peter était sans doute bien plus lourd et sombre que ceux de ses camarades. Après tout, il était le fameux homme-missile qui avait atomisé la moitié de New-York, tuant des milliers et des milliers d'innocentes victimes. Même si tout était de la faute de Sylar, ce dernier n'avait pas hésité à faire savoir au monde que le seul responsable était le frère du député, Nathan Petrelli.
Mais il ne pourrait pas éternellement vivre caché, après tout les autorités ne le cherchaient plus et avaient d'ailleurs d'autres chats à fouetter, sa mère et ses drôles de complices avaient perdu sa trace. Que risquait-il en compagnie de deux jeunes gens visiblement bien intentionnés ?
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MessageSujet: Re: Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé]   Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé] I_icon_minitimeVen 28 Nov - 18:24

Ces français, quels séducteurs ! Léo ne manqua pas une fois de plus de glisser quelques mots flatteurs dans son discours, ce qui fit sourire Rory. Les femmes aimaient et aimeraient toujours les flatteries, bien que ces dernières avaient le don d’embarrasser la jeune aide soignante qui n’avait jamais eu réellement confiance en elle. Elle ne se trouvait pas spécialement jolie, ni spécialement moche, elle était comme elle était, voilà tout.

Un homme caoutchouc, voilà un pouvoir des plus spectaculaires. Elle mettait enfin un mot sur les phénomènes auxquels elle avait pu assister au cours de la matinée.

Les joues de Rory se rosirent lorsqu’on l’accusa sans méchanceté de dévier le sujet : pour quelqu’un qui voulait abaisser les barrières entre les individus, c’était peu crédible. Devant l’empressement de ses deux compagnons, il fallait se résoudre à parler de soi. Elle ne sut pas vraiment quoi leur raconter en premier temps :


« Et bien, quel…enthousiasme ! »


Puis les mots arrivèrent enfin :


« Bon, je m’appelle Rory Daniels. En vérité, je m’appelle Loreleï, mais je préfère qu’on m’appelle Rory, voilà pour le premier secret révélé. » Commença-t-elle en souriant. Elle continua : « Ca fait quelques mois maintenant que je suis à New York. Je saurais pas vraiment vous dire exactement depuis quand, le temps passe si vite depuis l’explosion… Enfin bref, je suis aide soignante… J’apporte un peu de présence aux gens qui peuvent se sentir délaissés, ou qui se sentent paniqués depuis que la menace plane sur la ville. »

Rory but une nouvelle gorgée de son thé avant d’enchaîner :


« William, cette lueur bleue que tu as vue… Je ne saurais pas expliquer comment mais, dès que quelqu’un est malade, ou blessé, il suffit que je le touche et… il est guéri. »

Elle marqua une brève pause:

« Et voilà pour le second secret!»

Rory se sentait bien contente de leur en avoir parlé. Comme un poids qui se libérait, et la possibilité d'un véritable échange avec des gens qui la comprenaient, car ils vivaient la même chose. A quelques différences près. D’un côté un homme élastique, de l’autre, un immortel ? Quelqu’un en tout cas capable de survivre à de terribles chocs, de s’auto soigner. Peut-être qu’au fond, ils étaient un peu pareil. Léo également avait la capacité de résister au choc. Finalement, ces trois-là, bien qu’ils ne se connaissaient pas il y a quelques heures de cela, étaient bien plus proches que ce qu’ils croyaient.
Rory revint sur les paroles prononcées par Léo, et ce dénommé Suresh.


« Léo, tu dis qu’un certain Dr. Suresh t’as aidé à maîtriser tes capacités… Qui est-ce ? Il possède un don lui aussi ? »


Rory se rendait compte qu’elle n’était pas seule. Sa solitude face à des effets qu’elle produisait sans en comprendre la source, beaucoup de gens l’avaient ressenti et étaient passés par les mêmes galères. Et l’évocation de ce Suresh lui rendait l’espoir que certaines personnes pouvaient comprendre, peut-être même expliquer… Après tout, il venait de dire « Docteur ».
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MessageSujet: Re: Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé]   Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé] I_icon_minitimeSam 29 Nov - 1:08

Avec un léger sourire, Léo regarda Rory réagir à la remarque de William sur son changement inopiné de sujet. C'était plutôt bien vu en même temps, elle ne semblait pas aimer parler d'elle. Après tout, en temps qu'aide soignante, elle devait plus s'occuper d'elle que des autres. Pendant que le français se mettait à philosopher intérieurement sur ces pensées, l'ancien blessé lui tendit une photo en disant que dessus se trouvait ce fameux Alex Dumont qui avait occupé l'esprit du chauffeur de taxi. Toutefois, ce ne fut pas ce type qui attira le plus son attention sur la photo, mais plutôt la jeune femme qu'il y avait entre les deux hommes. Décidément, entre Rory et cette superbe asiatique, Léo ne regrettait pas de s'être lever ce matin. Cependant, il revint au sujet pour lequel on l'avait sollicité en se frottant les yeux. Fouillant une nouvelle fois dans ses souvenirs, mais toujours sans succès, à part ces voix enfantines. D'ailleurs, il se doutait qu'une photo d'un adulte ne l'aiderai pas trop à se rappeler de quelque chose et il préféra en informer William :

" Tu sais, je crois avoir quelques vagues souvenirs mais ça date d'y a pas mal de temps. Donc, même si ce gars me semble familier, je crois que je me rappelait mieux si c'était une photo de gamin. Désolé de ne pas pouvoir t'aider plus. Il a l'air d'être un grand ami à toi ce Alex ? "

Sur ces paroles, il retendit la photo à l'ancien accidenté et se tourna vers la jeune femme. Cette dernière c'était décidé à parler d'elle. Elle déclara tout d'abord que son véritable prénom était Lorelei. Très joli prénom, comme son diminutif. Elle expliqua aussi qu'elle était à New York depuis quelques mois mais elle avait due arriver avant l'explosion. Ensuite, après un léger blanc, elle décrivit son pouvoir. Léo était sidéré, elle pouvait guérir les gens par simple contact. En clair, elle était beaucoup plus puissante que William ou lui, car en plus de pouvoir se rendre immortelle elle-même, elle pouvais rendre immortel tous ses les autres et, apparemment, elle ne semblait motivée que par cette dernière idée. Tout en buvant une gorgée de son café, Léo se dit que le trio était encore plus proche qu'il ne le pensait et ne put s'empêcher de sourire.

Quelques minutes après avoir parlé en toute sincérité, Rory demanda au français qui était le Dr Suresh et s'il était en possession d'un pouvoir. La pauvre, si elle pensait que le vieux Suresh allait l'aider, elle allait être déçu. Après une nouvelle gorgée de café brulant, le chauffeur répondit tranquillement :

" Le docteur Suresh est un brillant généticien indien. C'est un humain sans pouvoir qui est partit à la recherche de personne comme nous. Il m'a aussi apprit que le déclenchement de nos pouvoir était généré par nos émotions. Colère, tristesse, plaisir, chaque pouvoir est lié à une émotion propre. C'était un type bien, mais son fils, Mohinder, qui est généticien lui-aussi, m'a dit qu'il avait été tué quelques temps avant l'explosion. Mais pourquoi veux-tu en savoir autant sur lui ? Tu n'arrive pas encore à controller ton pouvoir ?"
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MessageSujet: Re: Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé]   Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé] I_icon_minitimeSam 29 Nov - 1:54

Le Français avait rendu sa photo à Peter avec une réponse négative. S'il connaissait Alex, cela remontait à bien trop longtemps pour qu'il l'eût connu aussi âgé, ses souvenirs étaient beaucoup plus lointains que cela. Il lui demanda si Alex était un bon ami à lui.

" Oui, un des seuls amis sur lesquels je puisse toujours compter d'ailleurs. On ne se connait pas depuis des années, mais on a traversé suffisamment d'épreuves pour nous faire confiance l'un l'autre. "

Il ne savait pas s'il pouvait encore compter sur Nathan, qui était si proche de leur mère. Cette relation allait certainement lui nuire. Mais bon sang, bien sûr qu'il pouvait compter sur lui ! Il faudrait d'ailleurs qu'il passe par son appartement pour écouter ses messages...

La demoiselle aux yeux bleus, quant à elle, en avait finalement dévoilé un peu plus sur elle. La jeune Loreleï n'était à New-York que depuis quelques mois seulement, et aidait les victimes de l'explosion à retrouver une vie normale. Elle était aide soignante, et son pouvoir n'était pas étranger à son métier. Rory était en effet capable de guérir n'importe qui d'un simple toucher. Décidément, ces pouvoirs ne cessaient de surprendre Peter, qui en resta bouche bée. Il s'agissait là du pouvoir le plus précieux et le plus altruiste qui existait. Et de plus, Rory s'en servait de la meilleure manière qui fût. Ce devait être une personne en or, cette jeune fille au regard si doux.
Teintée de curiosité, elle se mit soudain à questionner le chauffeur de taxi sur le Docteur Suresh. Léo lui expliqua tout, du discours rébarbatif du généticien à son assassinat ou encore l'arrivée de son fils à New-York. Peter n'avait connu que Mohinder, mais il semblait suivre les travaux de son père à la trace, cela semblait avoir une énorme importance pour le jeune indien.
Les frères Petrelli n'avaient pas vraiment approuvé ses méthodes proches du harcèlement et conduisant finalement à des tas de recherches et d'examens de toutes sortes, sans offrir de véritables aides psychologique et sociale aux personnes exceptionnelles. Nathan avait essayé de raisonné son frère, un peu embarrassé, mais ce dernier refusait de rester plus longtemps dans ce loft pour perdre son temps. Ces pouvoirs ne servaient pas à être étudiés comme des bêtes en cages, ils devaient être utilisés à bon escient. Le monde avait tellement de blessures à guérir, de maux à soulager. Tant de personnes avaient besoin d'aide. Pourquoi perdre son temps dans un bureau ?

Sans s'en rendre compte, alors qu'il était perdu dans ces pensées, Peter lut dans l'esprit du Français. Celui-ci se dit que les trois jeunes gens formaient un trio plus proche qu'ils ne se l'imaginaient. Ils devaient faire confiance en l'Américain...
Pourquoi ne pas tout leur dire, après tout ? Pourquoi des gens aussi gentils lui en voudraient-ils ? Il se racla la gorge et déposa cartes sur table.


" Bon, il faut que je vous avoue quelque chose. Après tout vous avez été sincères, c'est donc à mon tour. William... ce n'est pas mon vrai nom. Je suis Peter Petrelli, l'homme qui a explosé sur New-York. "

Il ne voulait pas utiliser le verbe "détruire" car ça, c'était le sinistre rôle de Sylar. Lui n'avait fait que perdre les pédales face au tueur, qui l'a d'ailleurs utilisé à son avantage. Mais qui pourrait croire une histoire aussi incroyable ?
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MessageSujet: Re: Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé]   Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé] I_icon_minitimeSam 29 Nov - 20:40

Rory fut en effet un peu déçue. Elle qui croyait qu’enfin on pourrait l’éclairer sur ses capacités, c’était raté. D’autant plus qu’il s’apparentait plus à un savant fou qu’à un réel généticien. La possibilité que quelqu’un puisse chercher à la tuer pour son pouvoir la fit tressaillir, et c’était bien ce qu’elle avait à redouter le plus ces temps-ci.

« Contrôler, oui… je pense être capable de le gérer, de toutes façons mon pouvoir n’est pas dangereux, enfin je ne crois pas. J’ai cru qu’il restait encore des gens capables d’aider d’autres êtres humains. Mon côté idéaliste !»


Ces paroles provenant d’une aide soignante pouvaient surprendre. En effet, qui dit milieu médical dit par conséquent aide à autrui. Et pourtant, quelques collègues qu’elle était amenée à rencontrer, notamment lorsqu’elle intervenait dans les hôpitaux, n’étaient pas forcément de grands altruistes. Bien heureusement, il y en avait, mais trop peu au goût de Rory, qui pensait que ce métier devait être fait avec tout son cœur même s’il était choisi par défaut.
Depuis l’explosion, les journées de la jeune femme étaient beaucoup plus remplies. Certains avaient déserté leur poste, abandonnant leur patient, par soucis de sécurité. Cela pouvait être compréhensible, mais livrer à eux même des gens qui ont n’ont guère la possibilité de se mouvoir ou de prendre soin d’eux sans l’aide de personne, cela déchirait son cœur. Alors elle avait mis un peu plus de côté sa vie personnelle pour se livrer au service des autres. Un merci, un sourire, suffisait à lui rappeler pourquoi elle faisait ce métier, et rassurer les autres au fond l’aidait à se rassurer elle-même.

‘William’ parut subitement mal à l’aise. Il se racla la gorge, s’apprêtant à dire quelque chose. Et non des moindres.
‘William’ s’appelait en réalité Peter Petrelli. Petrelli, un nom qui n’était pas inconnu à Rory, qui avait auparavant entendu parler non pas d’un Peter mais d’un Nathan Petrelli. Le jeune homme assis en face d’elle était en fait la cause d’un des plus grands drames de l’Histoire.
Comment fallait-il réagir ? Fallait-il craindre un fuir un homme qui leur avait menti et qui représentait un danger évident ? Ou fallait-il lui laisser une chance, déclarer que faire un tel aveu n’était pas chose facile et qu’il leur faisait assez confiance pour le leur avouer ?
La jeune femme regarda Léo, qui semblait tout aussi secoué qu’elle, puis reposa les yeux sur Peter. Elle voyait que ce dernier attendait une réaction, des paroles, pour sortir de ce supplice de ne pas savoir ce que pensent les gens et comment ils nous jugent après nos actes. Comme un enfant se tenant à côté de la bêtise commise, ne sachant s’il sera puni.
Elle ne pu camoufler son trouble mais déclara :


« Et bien… Peter… Je ne sais pas trop quoi penser de cette histoire. Pourquoi nous avoir menti ? Mais surtout… Comment cela se fait que tu aies explosé ? Je veux dire, comment peux-tu être la cause d’un tel phénomène ?

Elle dévisagea son interlocuteur, se demandant comment un homme d’apparence si doux et inoffensif puisse être la cause d’une explosion dévastatrice. Ce vieux proverbe d’habit et de moine résonnait dans sa tête et elle du se résoudre à dire qu’il était vrai. Mais avant cela, il fallait connaître les réelles circonstances.
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MessageSujet: Re: Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé]   Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé] I_icon_minitimeDim 30 Nov - 19:03

Décidément, cette journée était des plus intéressante pour Léo. Alors qu'il buvait son café, William lui parla de ce fameux Alex Dumont. Il était ami grand ami de l'ancien accidenté et celui-ci avait une grande confiance en lui. Voilà qui était devenu rare dans ces temps de chaos, la confiance. Maintenant le français comprenait pourquoi William était aussi motivé à l'idée de pouvoir retrouver Alex. Quand on a un ami comme ça, il est hors de question de le perdre. Comprenant bien cet situation, le jeune chauffeur déclara avec un grand sourire :

"Si tu veux William, je peux passer un appel sur la radio de mon taxi. De cette façon tout les taxis de la ville pour t'aider à le retrouver. Et ne t'en fais pas, quand un taxi cherche, il trouve toujours."

Le pouce levé, Léo voulut rassurer son interlocuteur. Il savait que la solidarité des taxis New-Yorkais était la meilleur du monde, surtout après l'explosion. En effet, vu le peu de taxi qu'il restait après ce drame, ils se regroupèrent en une seule compagnie et cassèrent les prix du transport. Cette entreprise formait un ainsi un réseau solide de transport pour aider l'économie de la ville à se remettre sur les rails. En devenant chauffeur, le français savait qu'il pourrait venir en aide à plein de monde tout en bénéficiant du réseau d'informations le plus importante de la cité. Après tout, s'il y a bien une personne avec les gens discute de leur journée, c'est bien les chauffeurs de taxi.

En parlant de solidarité, ce fut au tour de Rory de répondre aux question de Léo. Ainsi, elle expliqua qu'elle était capable de gérer son pouvoir, mais surtout elle avait l'air déçue de ne pas avoir plus d'informations sur son pouvoir. Bon, il était vrai que le vieux Suresh avait tenté d'expliquer deux ou trois trucs à propos de l'origine génétique des capacités, mais assaillait un type pas très malin d'un savant mélange de langage scientifique et il l'oubli dans la seconde qui suit. La jeune femme déclara aussi qui croyait qu'il restait des altruistes dans ce monde. Voilà qui était étrange pour Léo qui tenta de la rassurer :


" Ben, il en reste encore des gens capable d'aider d'autres êtres humains, tu en es la preuve vivante. En plus, je suis sûr qu'il y en a beaucoup plus que tu ne le penses. Par exemple toutes les personnes travaillant dans ce café. Ils aident toutes les personnes resté à New York en leur donnant de leur temps pour leur préparer le succulent thé que tu bois et qui te donnera des forces pour continuer d'aider les autres."

Espérant que ce petit discours ait remonté le moral, Léo fut alors intrigué par la soudaine nervosité de son autre interlocuteur. Ce dernier se racla la gorge et dit qu'il avait mentit en disant s'appeler William. Il donna alors son vrai nom, Peter Petrelli, l'homme qui avait fait sauter plus de la moitié de New York et, par conséquent, tué les parents du français. Tout d'abord surprit par la nouvelle comme l'était Rory, le chauffeur se leva, le visage fermé. Il lança un regard noir à Peter et lui balança un coup de poing en pleine figure. Après ce geste violent, le français se frotta le poing en se justifiant :

" Voilà ce qu'on récolte quand on fait croire qu'on dit la vérité alors qu'en fait on ment. Bien, maintenant que ta punition pour abus de confiance est réglée..."

Sur ces mots, le visage de Léo changea du tout et un large sourire vint l'illuminer. Il tendit une nouvelle fois la main vers Peter, ouverte ce coup-ci, en déclarant enthousiaste :

"Je suis ravi de faire la connaissance le plus apte à botter le cul à Sylar et je serai très honoré parmi tes hommes pour faire mordre la poussière aux Villains !"
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MessageSujet: Re: Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé]   Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé] I_icon_minitimeVen 5 Déc - 14:16

Peter regrettait de ne pas avoir été franc avec Rory et Leo. Mais après tout, s'ils avaient été malintentionnés, ils se serait au contraire félicité de son attitude. Cela dit, voir la jeune femme aux yeux bleus exprimer sa foi en l'humanité et le chauffeur de Taxi proposer son aide (qui semblait cependant assez vaine étant donné qu'Alex était parti dans une grosse voiture aux vitres teintées) avait provoqué en lui un déclic et il se devait de leur dire toute la vérité.

La réaction du Français fut immédiate, il se leva d'un coup et balança son poing en plein dans la figure de Peter. Ce dernier n'eut cependant pas aussi mal qu'il ne s'y attendait juste avant l'impact. Il y avait eu comme une sorte de... rebond, comme si deux balles en caouchouc se heurtaient. Aucun filet de sang ne s'échappa du nez de Petrelli. Etait-il déjà en train d'absorber le pouvoir de Leo ? Après une réprimande sévère et une leçon de moralité, le jeune homme redevint soudainement souriant et lui tendit la main pour partager son enchantement face à la véritable identité de son interlocuteur. Les Français étaient donc tous toujours aussi impulsifs ? Ca devait fuser les disputes de couples, dans leur pays !
Leo était en effet très content de voir qu'il se trouvait en face de quelqu'un susceptible de l'aider dans sa lutte contre Sylar. Et voilà, c'était reparti... Lui qui ne voulait plus se battre, qui voulait disparaître et ne plus vivre dans la crainte... le desin l'avait ironiquement rattrappé.

Rory, quant à elle, réagit plus calmement, mais des tonnes de questions fusèrent de sa bouche, donnant une vague idée du méli-mélo qui venait de s'instaurer dans sa tête. Il la regarda d'un air on ne peut plus désolé et se lança dans les explications.


" En fait, je... "

Avant de continuer, il jeta un oeil autour de lui. Le café était assez rempli et beaucoup d'oreilles indiscrètes étaient susceptibles de traîner dans les parages. Il posa donc une main sur l'épaule du Français et une sur celle de l'aide-soignante et ferma les yeux. Lorsqu'il les rouvrit, l'endroit était calme et figé comme une photographie en trois dimensions. Un serveur versait du thé dans la tasse d'une jeune femme dont le sourire, gelé, dévoilait d'éternelles dents blanches. Un petit enfant tenait maladroitement une cuiller en plastique d'où s'échappaient quelques morceaux de purée immobiles. Tout s'était arrêté, à l'exception des trois héros.
Rory et Leo semblèrent surpris par ce qui venait de se produire, mais Peter ne leur laissa pas le temps de poser davantage de questions et reprit son histoire en remontant au tout début.


" J'ai un don assez spécial. Pour utiliser les mots du Docteur Suresh, je suis un peu comme une éponge. J'absorbe les capacités de toutes les personnes que j'approche et je les conserve. La régénération cellulaire par exemple, provient d'une jeune Cheerleader que j'ai rencontrée à Odessa, et que Sylar voulait exterminer en plus. C'est d'ailleurs là que tout est arrivé. J'ai également acquis le don de radioactivité... "

Comme pour illustrer ses propos, il leva les mains devant eux et les rendit incandescentes. Un léger bourdonnement se fit entendre alors que la lueur rouge-orangé apparaissait. Il contrôlait à présent ce pouvoir depuis ses trois mois d'entraînement avec Alex chez la petite Asami, au Japon. Même s'il ne disposait pas pleinement de tous ses dons, il avait fait des progrès fulgurants grâce à la nipponne et son sensei. Son visage se referma alors qu'il évoquait des souvenirs plus pénibles.

" A cette époque, je ne contrôlais pas encore très bien mes pouvoirs et face au tueur en série, j'ai paniqué. J'ai perdu tout contrôle de moi-même et je sentais cette radioactivité prendre le dessus. Sylar a profité de cette faiblesse. Il l'a utilisé à son avantage en me projetant violemment sur New-York. Ca s'est passé tellement vite, je ne sais même pas comment tout cela s'est passé précisément. Mais quand j'ai vu la ville se rapprocher peu à peu, j'étais terrorisé. Je savais déjà quel destin tragique attendait ces millions d'innocents. "

Il fit une pause et laissa s'échapper un long soupir de tristesse. Il avait haï Sylar après coup, puis avec le recul il avait commencé à se demander s'il était vraiment capable de se venger. Il n'était pas un tueur, malgré ce qu'il avait pu faire. Et même s'il voulait à tout prix oeuvrer pour un monde meilleur, il évitait à tout prix la violence. Il avait été convaincu d'être spécial, mais jamais il n'aurait imaginé qu'un destin pouvait être aussi lourd à subir.

" Si je vous l'ai caché, ce n'est pas par honte, mais par prudence. Je ne sais plus à qui je dois faire confiance, ma propre mère m'a trahi pour m'enlever une des seules personnes en qui j'avais réellement confiance. Suite à ce qui s'est passé et la déclaration de Sylar, qui a cité mon nom devant le monde entier, je vis dans la crainte. J'ai quitté mon travail pour me consacrer à une tâche plus grande, plus importante. J'ai été entraîné par quelqu'un dans un aventure incroyable. Mais jamais je n'aurais imaginé que ce serait aussi dur... Parfois, j'aimerais redevenir quelqu'un d'ordinaire et cesser de me battre vainement... "

Il but une gorgée de café et posa la tasse lourdement sur la table, confus.

" Je suis vraiment désolé de vous avoir causé tous ces soucis, et surtout de vous avoir menti... "
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MessageSujet: Re: Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé]   Entre Philadelphie et New York [PV:Rory, Peter][Terminé] I_icon_minitimeSam 6 Déc - 13:08

La discussion prenait une drôle de tournure. Après l’aveu de Peter, la réaction de Léo fut des plus immédiates : il se leva et lança son poing dans le visage de son voisin. Voyant Peter par terre et par réflexe, Rory se leva prête à intervenir. Puis voyant le visage de Léo se relâcher et tendre la main en guise de paix et d’entraide vers sa victime, elle put se rasseoir, quelque peu intriguée par le chauffeur de taxi. Visiblement, la vie du jeune américain était plus compliquée que ce qu’il venait de conter quelques minutes auparavant, et il semblait hésiter. Se confier dans un lieu public comme ce café new-yorkais n’était pas chose facile, les oreilles traînaient derrière le comptoir et aux tables environnantes. Cette hésitation attisa la curiosité de Rory : cet homme-là devait vraiment être quelqu’un hors du commun. Fixant la table dans ses réflexions, elle en sortit rapidement quand elle sentit la main de son compagnon se poser doucement sur son épaule tout en fermant les yeux. Rory regarda Léo, cherchant des explications sur ce que leur nouvel ami était en train de fabriquer, explications que Léo ne pouvait pas plus fournir qu’elle. Et le temps s’arrêta.
Les grands yeux bleus de l’aide soignante se posaient sur chaque élément du café : ces gens dans la table du fond immobilisés dans leur fou rire, ce serveur fixé dans son travail, et tous les autres, tous mis à part nos trois compagnons, semblaient appartenir à une photographie dans laquelle les trois jeunes gens venaient s’introduire. L’émerveillement se lisait sur le visage de Rory, cet homme-là était capable de bien des choses. Ces choses qu’il mit à conter sans tabou à Léo et Rory. Il leur raconta tout, les personnes qui avaient croisé son chemin, les pouvoirs acquis, les difficultés rencontrées, tout. Cette confiance que leur accordait Peter toucha Rory qui dans un élan de compassion posa main sur celle de l’homme-éponge et lui sourit. Elle aurait pu lui en vouloir, mais c’était loin d’être le cas.


« Peter, comment veux-tu qu’on puisse t’en vouloir ? Avec une vie comme la tienne, c’est impossible de ne pas avoir de secrets. Ta vie n’a été qu’une suite d’accidents dont tu n’es pas responsable, c’était involontaire. »

Rory regarda ses deux amis, puis son regard sur reposa sur Peter :

« Si tu es… non même, si nous sommes des personnes extraordinaires, ce n’est pas pour rien. Peter, tu dois continuer de te battre, tu ne peux pas laisser courir un tel monstre qui a profité de toi. Tu as mon soutien. »

L’aide soignante regarda Léo :

« Je dirai même plus, tu as notre soutien. »

Puis elle réalisa:

« Mais attend, tu viens de dire que tu absorbais les pouvoirs des gens qui t’entouraient. Ca veut dire que… Tu possèdes les nôtres maintenant ? »


Rory était un peu perturbée. C’était comme si une petite partie d’elle était désormais en Peter. Il détenait une partie de la vie de deux personnes qui lui étaient totalement inconnues quelques heures auparavant. Cette idée laissa Rory pensive, qui s’imaginait toutes les rencontres à venir du jeune homme et tous les pouvoirs qu’il accumulerait. Quand il viendrait à tous les maîtriser, elle était certaine qu’il réparerait sa faute en libérant New-York de ce Sylar, rendant à la ville sa beauté et sa dynamique d’autrefois. Tout le monde pourrait enfin reprendre sa vie normale, sortir de nouveau dans la rue, saluer son voisin, sans la crainte de se faire assassiner ou d’être dénoncé. Cette vie que Rory regrettait tant.
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