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 Duality

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Alexis Kane
The Man That You Fear
Alexis Kane


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Côté Coeur : Darkness
Date d'inscription : 23/10/2008

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MessageSujet: Duality   Duality I_icon_minitimeLun 12 Juil - 4:55

Il y avait cette petite lueur indescriptible dans ces yeux, cette étincelle qui ne brille jamais sous l'éclair vif et éclatant de la lumière du jour solaire. Une étoile sombre et déchue, glissant dans les creux de ce voile que lui-même a forgé de ses mains, de son corps, de son âme. La nature ne pouvait la décrire, sans identité, sans réalité, une ignorance totale face à sa présence. Même lui ne pouvait justifier avec la plus acérée des exactitudes le pourquoi de ce comment. Une émotion, un sentiment? Un mensonge si bien incarné serait-ce de dire ce pressentiment est du niveau humain. Une envie, une obsession? Des outils abstraits manipulant avec le plus grand soin quelconque esprit se présentant à eux, rien de plus, rien de moins. Il ne s'abaisserait pas à un stade aussi reculé dans l'échelle. Confirmons cette présence comme un état d'âme qu'on ne peut expliquer par les mots parlés ou écrits. Cette chose, cette réalité surnaturelle, brillait d'un feu sombre et glacial, aucunement naturel, aucunement accomodant. La flamme danse et vascille mais gagne en intensité à chaque instant, à chaque grain de sable du sablier écoulé. Un peu plus vers la fin à chaque instant, un peu plus éloigné du commencement. L'incertitude, le doute, le visage caché de l'oeil humain, le conduit qui se relit directement à l'inconscience si bien consciente de son pouvoir. Une âme criante, hurlant ses plus douloureuses mémoires, une noire pureté absolue, simple symbôle de l'ultime vérité. Le message silencieux qu'il voulait faire passer à la génération présente était d'une incompréhensible structure tellement elle était complexe et élaborée dans ses pensées. Pourtant, c'était le sens logique de son existence qu'il défendait avec tant de volonté et d'assurance. Il serait le seul à comprendre, et en fait, cette simple réalisation ne le dérangeait aucunement...

La fin de soirée enveloppait déjà de toute sa superficie la grande région de New York. Une atmosphère mystérieuse se faisait une place et la glaciale soufflée du vent nocturne avait de quoi donner des frissons à n'importe qui mais pas à cet être sombrement vêtu et au regard vide mais puissant. On sait le reconnaitre de partout, c'est bien Alexis Kane revêtant un long et grand manteau noir recouvrant la presque totalité de son corps. Assis sur un bloc de béton longeant une route déserte et oubliée, il avait les bras croisés et il attendait que le temps passe au-dessus de lui. Jamais le ténébreux ne prenait de pause dans son avancement, ainsi donc son immobilité pouvait être expliquer d'une excellente façon: il attendait son imbécile de partenaire Edmond Van Buren. Maintenant qu'il avait oser lui confier une petite mission avant qu'ils terminent à leur véritable destination, il croyait que sincèrement, il avait fait la plus grande des erreurs jamais produite par l'humain. Pourtant, et c'était le pire des paradoxe, c'est que seul le magnétiste pouvait accomplir ce travail. Plus il réfléchissait, plus l'évidence lui explosait au visage. Cet homme, aussi incroyablement pathétique il pouvait être, était un atout crucial pour les Sons et son incroyable fougue était une certaine force de frappe qu'on ne pouvait nier. Malgré tout, et on le comprenait, Alexis éviterait à l'avenir de faire équipe avec une créature qui se situe à l'extrême même de ce qu'il est. Le problème, c'est que le succès du présent déroulement passe par eux et personne d'autres. Une pression supplémentaire sur les épaules du sombre être qui en avait vu d'autres et qui ne flancherait jamais lors de l'ultime seconde.

L'heure venait de s'achever alors que l'ascension de la lune pouvait se faire voir à l'horizon. Au loin, si on était attentif, on pouvait remarquer une distraction sonore, chose que Alexis n'avait pas omis de considérer. Plus le bruit se rapprochait, plus il pouvait en confirmer la source qui n'était nul autre qu'un imposant camion tout-terrain de couleur noire. L'arrière du camion était ouvert et assez imposant pour qu'on puisse le remplir de toute sorte d'utilité et ce n'est que quand le véhicule décida de freiner sec devant lui qu'il apperçut l'immense objet en métal dans le coffre du camion. Immense dans ses proportions tout à fait humains, immense pour contenir une personne d'une taille moyenne et d'une corpulence tout à fait normale, immense pour ressemble à une parfaite forme cylindrique, mais de métal. L'extérieur du dit cylindre consistait en un espèce de grillage, tel un filet, qui constituait la structure même du cylindre. On pouvait donc facilement voir au travers mais il était impossible, même pour le plus petit des insectes, d'y passer tellement que l'assemblage était fin et serré. Ce n'était pas un inconvénient, au contraire, l'objet semblait d'une solidité à toute épreuve, de l'acier que l'on ne pouvait faire fondre ou briser de quelconque façon. Ne réagissant pas à cette venue, il s'attendait parfaitement à cette visite et ce n'est que quand il remarqua un Edmond Van Buren en sueur sortit de la cabine du camion qu'il hocha très légèrement la tête de satisfaction. Quant au magnétiste, il semblait à bout de souffle, et ça paraissait dans son rythme de voix à la fois déchainé mais déficiant...


Ce n'est pas beau un peu ça, Alexis? C'est de l'art concret, c'en est même magnifique, presque touchant je dirais! Qu'est-ce que t'en penses de ce magnifique monument?

Vous parlez comme un homme qui ne saisit aucunement la valeur des mots qu'il emploit, je m'en retrouve désolé pour votre intégrité. Sachez avant d'affirmer votre erreur dans vos paroles si douces d'absurdité que vous êtes en retard sur le temps qui nous a été convenu pour les retrouvailles. Elles m'enchantent autant que votre propre personne, n'en soyez pas inquiet, mais ne pas respecter l'heure du destion est cracher à son propre visage. Sans respect, sans gloire méritée, vous croyez que je laisserais faire ce faux pas et que je m'en retournerais sans me soucier de ses origines. Je peux vous affirmer que l'heure en votre absence fut d'un plaisir solitaire incomparable à votre présente présence que mes sens ne peuvent endurer sur une trop longue période. Qu'importe toutes ces distractions, l'importance réside dans l'accomplissement de votre mission qui vous a été précieusement confiée. La poursuite de notre quête de la liberté sans chaines et sans cage sera possible grâce à votre implication dans cette cause. Bien que vos méthodes soient barbarres et expéditives, vous faites partis de la puissance, de la solution.

Edmond se tappa le front d'un signe de découragement évident et frappa la porte du camion avec son pied pour exprimer une frustration sans équivoques devant le manque de reconaissance évident qu'avait le sympathique ténébreux...

T'es vraiment le plus sympathique des coéquipiers toi! Je suis en retard d'à peine quelques minutes et c'est tout ce que tu trouves à me dire!? Écoute moi bien Alexis Kane, je ne fais pas tout ça pour te faire plaisir et t'obéir comme si j'étais un vulgaire restant d'excréments humains! J'agis au nom d'une liberté qu'un être humain normal ne pourrait jamais obtenir! Je me contre-fiche que ma façon d'agir ne te convient pas, j'en suis même ravi de cette provocation je dirais, c'est une énergie qui est difficile à dénicher de nos jours! Tu pourrais mourrir dans les plus atroces souffrances que je serais le premier à venir cracher sur ta tombe sans aucuns remords, regrets ou quelconque faiblesses à l'image de ton âme quittant ce monde!

Le ténébreux, fidèle à ses habitudes, ne bougeait absolument pas, fixant avec une neutralité effrayante le phénomène vivant se tenant en avant de lui. Deux monstres distincts et uniques, si différents mais pourtant dans le même camp. Leurs regards s'étaient figés l'un dans l'autre, confrontation visuelle impossible à éviter ou dévier. Positionnement fixe et stable, on pouvait en entendre le hurlement du silence tellement c'était paisiblement mort comme ambiance. Une communication par les regards, tout s'était facilement compris et aucuns n'en rajouterait pour éviter de tout faire échouer au mauvais moment. Soupirant longuement, Edmond plongea la main dans sa poche et lança une grande clé en métal à Alexis qui l'attrapa habilement entre les doigts de sa main gantée. D'une lassitude évidente, sans grandes émotions, suivie d'une excitation incomprise, il savait s'exprimer dans toute une palette de tons...

La clé pour le cylindre, il s'ouvre par le dessus. La serrure est différente de celles dont tu as conaissance et est bien dissimulée dans la structure alors observe bien les moindres détails de la construction. C'est pas si mal pour un homme qui arrive en retard n'est-ce pas!?

Je n'exprimerai aucuns reproches quant à l'objectif rempli avec succès. Le mécanisme est simple d'utilisation, ce qui visait juste mes recommendations à cet égard. En toute sincérité, savoir que vous m'avez écouté monsieur Van Buren me projette une sensation de surprise rarement éprouvée. Pour cette route, je m'occupe du reste de la quête qui approche sa propre conclusion. Pour votre part, je vous conseille d'aller faire un rapport détaillé de tout ce qui s'est passé depuis notre arrivée dans les locaux de l'ancienne organisation protectrice des faibles. Tâchez de ne pas oublier de mentionner que la cible arrivera dans les temps et que la situation est dans le contrôle le plus absolu.

Depuis quand agissons-nous comme si Rick Baneson était le chef de l'organisation? Même si techniquement, dans un sens, il l'est, en plus d'être le principal fondateur! Toi qui en fait référence comme s'il appartenait à un ordre supérieur, c'est un peu surprenant!

Je fais autant confiance à cet homme que je vous fais confiance monsieur Van Buren, c'est à dire un synonyme de vide de confiance total. Mais la collaboration fait parti du sacrifice nécessaire pour que la liberté puisse s'exprimer dans toute sa beauté, sachez le bien. Je n'agis aucunement pour le bien des autres, je vois cette implication comme une occasion de prouver que plus que jamais, les ténèbres nous suivent à chacun de nos pas. Doute et incertitude, sang et mort s'en suivent, dans la discrétion la plus secrète. Pour en revenir à Rick, sachez que ce n'est pas seulement les marionettes qui ont des fils à tirer.

S'avançant avec une démarche solide et confiante, Alexis prit place dans le siège du conducteur et s'apprêta à accélérer lorsqu'il vit une moto descendre du coffre ouvert du camion. Évidemment, c'est un véhicule sport qui filait à toute allure, typique de Edmond. Dans le rétroviseur, le ténébreux voyait Edmond s'éloigner à une vitesse défiant les lois de la gravité. Ce fut à présent au tour du ténébreux à se mettre en route...

Après quelques longues minutes de chemin, Alexis arrêta le véhicule devant une maison de bois visiblement abandonnée depuis de nombreuses années. Avec exactitude, il ne pourrait affirmer le lieu où il se trouve et c'était l'idéal ainsi, personne ne pourrait le retrouver, sauf celle qui y est attendue. Tout se déroulait toujours comme il avait prévu et ce n'est pas ici, aujourd'hui, que cette vérité changerait. Sortant du camion habité d'une grâce et d'une finesse à en rendre jaloux les plus grandes danseuses, le sombre prestigieux se retourna vers l'arrière du véhicule pour observer attentivement le grand cylindre grillé d'acier. Jamais il ne l'aurait prononcé devant Edmond mais cet objet était tout à fait incroyable et Alexis ne s'attendait pas à une telle efficacité de la part d'une bombe émotionnelle à retardement. Grâce à son aide, tout serait bien plus facile mais le plus compliqué restait à faire et il devait analyser chaque possibilité, ne rien oublier, ne rien confondre. Tout était clair dans son esprit et tout le serait jusqu'à la fin. S'adossant contre le capot du camion, il croisa les bras en respirant lentement, se voilant dans une patience à toute épreuve...
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Lila Cruz

Lila Cruz


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MessageSujet: Re: Duality   Duality I_icon_minitimeLun 12 Juil - 23:04

Le dilemme, une situation tragique auquel tout être humain, même s'il se sent supérieur à ses pairs, est confronté un jour où l'autre. Un sentiment inhérent à notre espèce bien plus faible qu'elle n'y parait, et qui plonge sa victime dans le désarroi le plus total, la torturant mentalement et la suivant inlassablement au fil des années, telle une ombre fantomatique. Même une fois le choix réalisé, les remords continuent encore et encore de ronger, on se perd à se demander ce qui se serait passé si une autre route avait été empruntée. Un conflit éternel qui ne disparaîtra qu'avec son hôte, qui l'emportera dans sa tombe. A jamais les regrets restent gravés dans un coeur, l'alourdissant jusqu'à le fatiguer, l'épuiser, l'envelopper de lourdes chaînes cadenassées. Quelle était la clé de sortie ? Comment se sortir de cette situation ? Peut-être en mettant fin à tout cela. En se noyant dans l'alcool, la drogue, ou en s'abandonnant à la violence. Que de sombres perspectives, que de voies sans issue. Mais n'y a-t-il pas une lueur d'espoir au milieu de cette mélancolie ? Une épaule sur laquelle s'appuyer, un regard pour nous rappeler que nous existons, pas seulement à travers nos yeux mais aussi à travers de ceux pour qui nous comptons réellement.

Comment Lila pouvait-elle faire une croix sur les valeurs qu'elle défendait avec la plus intime des convictions, tout cela pour écouter des sentiments qui lui étaient jusque là inconnus, qu'elle ne contrôlait pas et craignait au plus haut point ? Jamais elle ne pourrait suivre une idée aussi folle, aussi déraisonnable. Elle se devait d'agir comme elle l'avait toujours fait, en suivant sa ligne de conduite, son code bien à elle. Un code qui ne la trahissait jamais, et qui lui avait valu sa force que tant de personnes redoutaient. Sa réputation en était arrivée à un point où certains frissonnaient à l'entente du nom de Lila Cruz, où d'autres en venaient à craindre de croiser sa route. C'est cela qui rendait la lady si particulière, voire même grandiose. Elle ne voulait pas tomber dans la banalité des sentiments et de toutes ces conneries réservées aux âmes faibles, dominées par leurs émotions, écoutant aveuglément leur coeur au détriment de la raison. Comment pouvait-on survivre dans un monde devenu si impitoyable si l'on s'encombrait de toutes ces relations inutiles et restrictives ? Vivre en solitaire était le meilleur moyen de ne rien perdre. Pourtant, Lila avait été forcée de vivre trois jours avec ce qu'elle considérait initialement comme un colis à livrer. Elle avait réalisé que la cible était bien plus que cela, et quelque chose était né entre les deux femmes. Cruz avait déjà collaboré avec des personnes, travaillé pour une compagnie, mais jamais elle n'avait été impliquée dans une relation autre que professionnelle ou de partenariat. A vrai dire, elle ignorait ce qu'était une relation humaine, ou du moins elle l'avait oublié depuis longtemps. Elle était encore trop jeune pour se rappeler la complicité qu'elle avait avec sa défunte mère, et son père avait bien trop rapidement sombré dans la folie. Il était mort bien avant de terminer six pieds sous terre. Et puis, dès son plus jeune âge, elle avait vécu sans amis, loin de ses semblables. Seule, ne faisant confiance qu'à elle-même. Cela ne pouvait pas changer. C'était sa seule et unique option.

Elle avait rendez-vous avec son destin, et elle ne pouvait y échapper. La sensation de ne pas être en totale harmonie avec elle-même la dérangeait au plus haut point. C'était une personne qui avait l'habitude de se contrôler et de contrôler les autres. Les bras de Claire serraient sa taille afin de ne pas vasciller, car l'Anglaise explosait toutes les limites de vitesses afin d'être à temps au point de rencontre. Un étau qui enveloppait le ventre de Lila et créait une sensation désagréable, comme si elle était prisonnière de ces bras menus et innocents. La confiance était un bien précieux qui ne s'accordait pas gratuitement, mais malheureusement la Cheerleader s'était mise en tête d'avoir une confiance aveugle en l'Anglaise, de se persuader de sa bonté d'âme. Se trompait-elle ? Comment le savoir ? Ce qui était certain, c'est que les événements n'allaient pas se dérouler de manière aussi simple que prévue. La froideur de l'aristocrate ne réussirait pas à passer outre cette épreuve difficile, qui à la base n'était qu'une simple corvée de routine, et qui était devenu un événement capital.
La sombre bécane filait entre les rues violacées, disparaissant sous le coucher de soleil et laissant place à l'obscurité froide et mordante, qui recouvrait la ville de New-York de son drap impitoyable.
Lila n'avait pas envie de parler à la blondinette, elle savait que cela rendrait les choses plus difficiles encore. Mais Claire était bien déterminée à profiter de leurs derniers moments ensemble pour taper une ultime causette.


- Ecoute Lila, cria Bennet pour se faire entendre dans le vent hurlant provoqué par la vitesse. Je ne veux pas que tu te sentes obligée, mais j'aimerais vraiment que tu restes avec Angela et moi. Je n'aime pas cette femme, j'ai plus confiance en toi. On ignore même ce qu'elle mijote une fois de plus. Tu as bossé avec elle, tu sais de quoi elle est capable, et les bêtises qu'elle peut commettre. Je sais que tu as conscience de cela, et que tu aimerais rester. Je te demande juste d'y réfléchir. Comme je te l'ai dit, tu es pour l'heure la seule personne en qui j'aie vraiment confiance...