Si noir dans la nuit, nocturne, obscure, paysage des ombres telle une peinture, oeuvre d'art scellée dans les secrets d'un musée, qu'elle était si belle et douce. Emporté par les vents de sa douceur, il entendait les vents des ténèbres l'appeler, lui murmurrant songes et réflexions dans le creux de l'oreille. Présents autour de lui, envahissants autour de lui, cette force surnaturelle lui était la plus douce des amitié. Sans caprice, sans malice, elle n'y était que pour lui, soumis depuis des années à la maitrise de sa volonté. Agir avec autant de discernement, hors de la moralité, c'était du culôt bien relevé face à la suprématie du destin. Horreur s'était de d'affirmer tel un pion de cet adversaire de taille, aucunement du hasard, du tracé à l'avance qu'il était devenu impossible d'effacer. Pourtant, jour après jour, nuit après nuit, il en déjouait toutes les structures. Le coté pratique d'être une ombre, c'était de pouvoir se camoufler aux yeux de tous, à l'indiscrétion de ces faibles curieux se jugeant sur leur première impression face à autrui. Charmant n'est-ce pas? Comment y échapper? Tant de jugement, il n'y échappait pas mais il en avait appris beaucoup suite à de nombreuses expériences humanitaires dans ce domaine. Il ne sous-estimait pas, il exposait la vérité de cette réalité que tous habitaient simultanément et on osait croire qu'il était de la frime et qu'il succomberait. Fouttaise, blasphère, quelle insolence de renier le fait que l'adversité existera toujours? C'est bien unique comme trait de caractère aux humains, toujours croire qu'il sont les meilleurs. Le ténébreux n'échappait pas à cette constance, tout comme tous les semblables de son espèce, tous se retrouvaient dans le même troupeau, mais combien avait compris tout ceci? Trop peu nombreux ils étaient ces chanceux...
Il est primordial de vous rappeler que votre présence est requise sur les lieux de la bénédiction déchue de cette bande de mortels. Ils croyaient réussir, regardez ce qu'ils sont devenus, faibles l'OWI avait été, faible elle était condamnée à être. Vous devrez arrêter et bloquer toute opposition qui pourrait empêcher la réussite de cette mission, peu importe les moyens utilisés, la propagation mort étant même permise. La suite de votre implication vous sera dictée dans un autre entretien, tout dévoilé ne serait plus aussi menaçant vous en conviendrez. Tant de surprises les attendent, comment pensaient-ils réussir à tout contenir dans le silence? Nous nous retrouverons éventuellement sur les lieux, tâchez de ne pas arriver avant les ténèbres voulez-vous? Mettre la main sur cette immortelle sera un jeu d'enfants, beaucoup plus que je pourrais le croire. Rappelez vous qui je suis, rappelez vous que je peux suivre et être votre ombre à tous moments. Je ne vous sous-estime pas, conaissant vos capacités, tâchez d'en faire de même, ça vous évitera des ennuis involontaires.
Jettant le portable sur la table de bois qui se tenait devant lui, Alexis ferma les yeux un petit moment, tentant de concevoir la scène de l'importante représentation qui était à venir. Il devait être extrêmement bien préparé, tout devait être prévu pour éviter les mauvaises surprises. Qu'arriverait-il si il y avait réellement une opposition plus forte que prévue? Et si jamais les ombres l'abandonnait, comment pourrait-il espérer avoir une chance d'accomplir sa destinée sans en devenir un point? Seul au front, il devait s'en convaincre, rien n'était assuré. C'était pourquoi il avait demandé à un homme de l'accompagner, un homme qui devait le rejoindre d'une minute à l'autre. Un homme qui était contraire à tout ce qu'il avait toujours cru, un homme qui n'avait rien en commun avec ses principes si ce n'était que leur sentiment de liberté autant souhaitté qu'acquis, un homme possédant une fougue incroyable et une passion si destructrice qu'il causerait des ravages importants sur le terrain, un homme représentant une force de frappe terriblement dangeureuse quand on la laissait agir selon son bon vouloir, un homme qui se prénommait Edmond Van Buren, un homme qui venait tout juste de défoncer la porte du Shakin' Hands avec un bon coup de pied. C'est ici que Alexis se retourna vers l'entrée et qu'il haussa un sourcil dans un air de questionnement des plus évident...
(Le passage suivant contient de l'humour inhabituel dans une situation impliquant le personnage qu'est Alexis Kane, ainsi que de la vulgarité à différent niveaux. Veuillez ne pas en être déstabilisé ni choqué, merci.)
En rien je n'aurais jugé vos méthodes de suicidaire courrant vers les crocs du loup mais j'ose espérer que vous avez une explication à tout ceci. On ne se dirige pas pour reprendre un pays sombré dans l'anarchie, c'est une mission de capture qui demande de la discrétion et de la patience, pas de la violence, des explosions et des femmes se dénudant prêtes à se jeter aux pieds de leur sauveur autant plein de merde que de testostérone.
Pourquoi cette étrange remarque? Disons simplement que Edmond avait prévu les choses en grand, il fallait s'en y attendre quand on le conaissait bien. Le magnétiste portait une simple chemise noire d'un tissu bien épais et en partant, c'était déjà inquiétant. Sur chacun de ses bras, il y avait une bonne dizaine de couteaux qui en était attachée sur toute la longueur La corde semblait fine mais Alexis remarqua au loin que c'était un fil d'acier qui entourait à la fois les couteaux et les bras. Décidémment, Edmond s'était à son tour plongé dans son élément sans aucune hésitation. Les couteaux semblaient très tranchants et à la fois légers, donc très utiles pour le combat et un contrôle sur le métal de toute sorte bien entendu. Ses jambes étaient habillées par un pantalon de cuir assez souple et ample pour permettre flexibilité et agilité en tout temps. Pour décorer le tout, Edmond avait également des grandes bottes noire qui montait jusqu'aux genoux et le détail inquiétant sur cette pièce de vêtement, c'est que les bottes étaient recouvertes de petits pics de métal assez pointus pour bien perforer les peaux. Et ce n'était pas fini, le meilleur était à venir. Dans chacune de ses mains, Edmond tenait des Desert Eagle, pistolet à la fois simple, efficace et précis mais plaqué or...
J'en connais un qui serait jaloux et il s'appelle Rambo!
Est-ce que les couteaux étaient nécessaires? Est-ce que les bottes étaient nécessaires? Est-ce que les pistolets en or étaient nécessaires? Et pourquoi ce torse qui semblait plus durci que la normale? Une transplantation mammaire qui a mal tournée peut-être?
C'est un gilet pare-balles! Je me protège moi au moins, c'est toi qui a dit d'être prévoyant non!?
Prévoyance virant à l'obsession peut devenir fatale... Où as-tu réussi à te prendre tout ça?
J'ai tout volé. Dans une armurerie avant que tu demandes. Pour les bottes, j'ai trouvé une boutique de vêtements et accessoires gothiques sur mon chemin. Mais la vendeuse n'était pas très coopérative, elle ne voulait même pas me laisser les bottes à un prix d'ami comme on dit. Enfin, tu sais ce que c'est une vierge de fer?
C'est le piège avec lequel
Non non non, je te le redemande, qu'est-ce que c'est une vierge de fer?
... Non je ne sais pas ce que c'est Edmond et je ne peux patienter de savoir ce que cela peut être.
Une vierge qui a reçu une dizaine de fourchettes dans la mauvaise bouche, comme la vendeuse de la boutique gothique!
Et Edmond éclata de rire sous sa blague expliquant très bien ce qu'il était advenu de la pauvre vendeuse de la boutique. Le ténébreux n'osait guère imaginer ce qui était arrivé aux autres clients si certains étaient présents sur les lieux du crime. Haussant les épaules, Alexis se releva et secoua son grand manteau noir pour mieux le replacer. Penchant légèrement la tête vers l'avant, il ferma les yeux pour mieux inspirer les airs de la nuit qui les attendait de pied ferme. Telle une ombre, il se glisserait dans l'inconnu, attendant le moment opportun pour frapper lorsque que l'occasion se présenterait. La présence de cet imbécile de Edmond se valait malgré tout rassurante, sachant que ce dernier n'avait aucune conaissance de la peur, peu importe sa nature ou sa constitution. De plus, il saurait se défendre autant au corps-à-corps que à longue portée, faisant de lui un allié et un adversaire important pour la suite des choses. Évidence même, rien ne pouvait leur échapper, tout était sous leur contrôle, destin le voulait ainsi, ainsi serait écrit la grande histoire...
Monument ancien d'une justice faussement acquise, le bâtiment de l'OWI n'avait rien d'impressionant au regard des ténèbres. Piètre résistance elle était, que de sombres souvenirs il pouvait s'en remémorer. Gloire d'antan perdue aux mains du destin, jamais elle ne s'était retrouvée dans une telle position et on en était là, comme Alexis l'avait toujours voulu pour ce moment bien unique. Il était là, debout et fièrement posté devant l'entrée prêt à défendre la liberté de cette vérité qu'il chérissait avec une telle ardeur que ça en devenait effrayant. Monstre cherchant ce qu'il y avait de plus juste, chemin de sang et d'ombre, sans remords, il en remplissait les tombes, offrant au paysage une brochette de cadavres justifiés pour la cause. À ses cotés, passion enflammée décrivait idéalement ce en quoi cet étrange individu consistait. Coeur de pierre, mentalité de fer, aucunes chaines le retenait, sans prison, sans limites, déchainement assuré, mortalité sans pitié. Bien armé il était, mortel il serait pour cette importante épopée vers l'inconnu. Le regard glacial, confiant et désarmant, Alexis se tourna vers Edmond, sans aucunes émotions paraissant au travers de la pupille noircie de ses yeux...
Point de non-retour, le passé est derrière la trainée de nos pas, le futur est à portée de mains. C'est ici que le destin se joue Edmond, tu ne dois aucunement y faire défaute, suivre son ombre tu devras, tel que je le ferai, dans les ténèbres tu seras. L'obscurité sera permanente, tes sens seront bloqués par cette opaque voile. Mes sens te porteront conseil, je deviendrai les yeux de ton esprit vagabondant dans la décadence et l'incertitude devenue certitude. Confiance et calme Edmond, sait relâche ta rage et ta colère au parfait moment et personne ne pourra t'arrêter. Telle l'apocalypse décrite par les messagers de Dieu, tu déferleras sur l'humanité appauvrie de toute conaissance sur son environnement. Suit mes précieux conseils et je suivrai la voie de ton coeur qui te dicte de tout détruire ce qui te suivra. Différences oubliées, nous deviendrons meutriers et sans pitié. Rafraichissement de la mémoire pour éviter les faux pas, n'oublie surtout pas que notre but est de la capturer, non de la faire éclater en morceaux, éparpillement ainsi inévitable. Nous la retrouvons, ta présence servant de diversion alors que je frapperai hors des ombres, soumettant l'immortelle aux griffes des ténèbres, l'emportant ainsi en mon royaume en toute gloire, tout prestige, hors de sa propre liberté pour notre unique liberté, valeur de tous nos âmes en communion. Je serai fidèle à ton ombre, sans inquiétude et hésitation, tu avanceras, sans crainte tu seras, sans répit tu deviendras. Questionnements traversant tes pensées, évite de les crier, un simple murmure aux ombres suffira pour mon sens auditif.
Redoutable chasseur, prédateur d'expérience, il se laissa tomber dans les ténèbres, s'évaporant dans les ombres, s'adoptant à son propre univers alors que tout autour de lui était propice à son élément. Edmond avait maintent le destin entre ses mains...
Dernière édition par Alexis Kane le Mer 3 Mar - 0:06, édité 1 fois
Edmond Van Buren /\Sharp as a Blade/\
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Sujet: Re: Like a Pawn of Destiny Mar 23 Fév - 19:23
Une heure, une simple heure pour faire sa préparation complète pour cette importante mission. Visiblement, Alexis Kane n'avait pas la même notion de préparation que Edmond, ce dernier étant carrément énervé par les habitudes de son supposé collègue de liberté. Comment réussirait-il à trouver tout ce qui lui était nécessaire sur une si courte période de temps? Il devrait faire preuvre de créativité et d'initiative encore une fois, lui qui n'était surement pas le plus doué pour réfléchir. Marchant seul dans les rues de New York, quartier appauvri où il était, il se faisait tard et le jour tirait déjà à sa fin pour laisser place au début de la nuit, élément naturel que détestait au plus haut point Edmond. À quoi servait le noir si ce n'était que pour le rendre aveugle? Grognant sa frustration pour lui-même, le magnétiste marchait les poings fermes alors qu'il s'arrêta subitement devant la grande vitrine d'un commerce sur le point de fermer, enfin, c'est ce qu'il croyait. Les rideaux étant fermés, il ne pouvait y voir à l'intérieur mais savait sans mal que ce charmant endroit est en fait une armurerie bien gargnie. Si peu de chance pour tant de hasard, c'était l'endroit rêvé pour venir garnir ses alternatives lors de l'attaque attendue. Haussant les épaules en souriant jusqu'aux oreilles, il poussa la porte dans un élan de joie alors qu'il cru perdre les battements de son coeur tellement que celui-ci battait à une vitesse ahurissante. L'endroit était décoré d'armes à feu de toute sorte absolument partout dans le commerce, de quoi à faire bander un militaire américains plusieurs fois avant la prochaine respiration. Se frappant au visage pour s'assurer que ce n'était pas un rêve lié à la réalisation d'un fantasme, il s'exclamait tout haut alors qu'il s'approchait du propriétaire, lui étant entrain de donner quelques petits coups de balais.
Mais c'est le paradis ici! C'est incroyable tout ce que vous avez, je veux tout, absolument! Vous me faites un prix d'ami?
Hé bien il va falloir payer pour mettre la main sur tout ça mon garçon et je doute que tu ailles l'argent nécessaire pour faire cet achat. Je ferme boutique dans quelques minutes, tu pourras repasser demain dès la première heure pour te donner tous les conseils dont tu auras besoin.
Je ne peux pas... Je ne veux pas... Je ne dois pas attendre!
Bouillonant d'une rare impatience, Edmond fronça les sourcils et souleva sa main en direction du pauvre homme qui ne s'attendait pas à une telle fin de soirée. Le pouvoir du magnétisme faisant son oeuvre, à l'instant même, il prouvait son efficacité meurtrière. Derrière l'homme, le comptoir abritait une panoplie bien diversifiée d'une bonne vingtaine de couteaux de chasse. Les lames étaient pointues, tranchantes dans le vif, parfaites pour le combat et les divertissements de toute sorte. Ces mêmes couteaux, bien encadrés derrière cette vitrine, se mirent à voler dans tous les sens, fracassant ainsi la prison de verre qui les retenait. Les lames, une à une, telle les pointes d'une pluie de flèche, vinrent se planter dans le dos du propriétaire, ce dernier ne poussant aucuns cris de douleur quelconque, ne faisant que s'échouer sur le sol dans une marre imposante de sang innocent et injustement déversé. Riant un bon coup, Edmond se permit quelques coups de pied dans le corps sanglant du vieil homme qui ne méritait aucun autre sort. Les portes lui étaient maintenant ouvertes, il avait le choix de son arsenal. L'homme de fer devait bien réfléchir et ne devant surtout pas transporter trop de métal au cas où un imprévu arriverait. De toute façon, pas besoin d'une panoplie imposante de fusils, seuls quelques exemplaires efficaces avec de la précision et des munitions seraient suffisants. Quel serait donc son choix final?
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Aucuns lance-missiles, aucunes mitraillettes, seulement deux jolis pistolets plaqués en or, des Desert Eagle pour les conaisseurs. Reconnus comme une référence dans la matière, ce fut les heureux élus de Edmond qui était déjà à l'extérieur de l'établissement, reprenant sa route avec des nouveaux amis dans les poches. Pour encore mieux épicer son arsenal personnel, Edmond avait décidé de se protéger sous sa chemise avec un gilet pare-balles de la plus grande qualité, pratique pour ne pas perdre la vie par un accident des plus bêtes et innatendues. La cerise sur le gâteau était cependant le détail très métallique sur ses bras. En effet, les couteaux qui avaient servis à donner la mort au propriétaire de l'armurerie étaient tous attachés sur le long de chacun de ses bras par un fil d'acier à la fois léger et solide. Les noeuds n'étaient pas trop serrés pour lui couper la circulation sanguine mais juste assez pour s'assurer que tout reste bien en place. De toute façon, si il y avait un problème, il n'aurait qu'à faire usage de son pouvoir une fois de plus...
Le temps filait et il devait se dépêcher de retourner au lieu de rencontre convenu avec Alexis, le Shakin' Hands. Se mettant à courrir au travers des ruelles, vêtu de ses très métalliques accessoires, il s'arrêta encore une fois devant un autre établissement en processus de fermeture, cette fois-ci une boutique pour gothiques. Pourquoi devrait-il mettre les pieds à l'intérieur? Disons que la paire de bottes hautes en cuir noir décorées de petits pics de métal avait un charme particulier... Haussant des épaules une fois de plus comme si c'était une formalité de s'apprêter à faire ce qu'il allait faire, il pénétra à l'intérieur et salua avec entousiasme la vendeuse qui ne s'attendait pas à recevoir ce genre de visite à une heure aussi tardive. Edmond n'y prêtait guère attention et prena immédiatement la paire de bottes avec lui avant de se diriger vers la sortie...
Merci pour les bottes, elles sont magnifiques!
Hé, attendez-vous! Il faut payer sinon je vous envois la police au cul!
Figeant sur place, Edmond soupira longuement et avec une sonorité bien prononcée avant de se retourner vers la vendeuse en traçant sur ses lèvres le sourrire le plus niais possible. Châtiment et peine de mort elle méritait pour ne pas laisser la cause de la liberté faire son avancement, comment pourrait-il donc la punir? Regardant autour de lui, son regard s'arrêta sur un petit coffret en bois rouge qui était ouvert et laissait entrevoir une collection de fourchettes à la structure bien particulière. De magnifiques instruments que c'était, comment les renier pour les laisser ainsi dans l'inactivité? Aussi nonchalant que possible, il haussa les épaules de nouveau en levant brusquement ses doigts en direction de la jeune femme qui fut victime d'une attaque de fourchettes vive, directe et sans préavis. Les ustensiles de cuisine s'étaient directement enfoncées là où il ne fallait pas, ce qui arrachait un rire puissant au magnétiste qui ponctua sa sortie de la phrase la plus sarcastique possible. Pour lui donner encore plus d'effet, il se prit un petit accent asiatique avant de quitter...
Merci et revenez nous voir!
Par chance, il allait arriver à l'heure, lui qui n'était plus très loin de l'établissement de son organisation. C'est d'un gentil coup de pied qui arborait ses nouvelles bottes qu'il fit son entrée, ses amis dorés aux mains...
J'en connais un qui serait jaloux et il s'appelle Rambo!
Est-ce que les couteaux étaient nécessaires? Est-ce que les bottes étaient nécessaires? Est-ce que les pistolets en or étaient nécessaires? Et pourquoi ce torse qui semblait plus durci que la normale? Une transplantation mammaire qui a mal tournée peut-être?
C'est un gilet pare-balles! Je me protège moi au moins, c'est toi qui a dit d'être prévoyant non!?
Prévoyance virant à l'obsession peut devenir fatale... Où as-tu réussi à te prendre tout ça?
J'ai tout volé. Dans une armurerie avant que tu demandes. Pour les bottes, j'ai trouvé une boutique de vêtements et accessoires gothiques sur mon chemin. Mais la vendeuse n'était pas très coopérative, elle ne voulait même pas me laisser les bottes à un prix d'ami comme on dit. Enfin, tu sais ce que c'est une vierge de fer?
C'est le piège avec lequel
Non non non, je te le redemande, qu'est-ce que c'est une vierge de fer?
... Non je ne sais pas ce que c'est Edmond et je ne peux patienter de savoir ce que cela peut être.
Une vierge qui a reçu une dizaine de fourchettes dans la mauvaise bouche, comme la vendeuse de la boutique gothique!
Et Edmond éclata de rire sous sa blague expliquant très bien ce qu'il était advenu de la pauvre vendeuse de la boutique. Bon il savait que son sens de l'humour aussi affuté que les lames reposant sur ses bras ne plaisait pas à son collègue des ombres mais ce dernier n'avait le choix de composer avec une telle facette de la personnalité explosive de l'homme. Alexis se releva, sa préparation complétée, prêt à faire face à l'inconnu. Edmond savait que le ténébreux avait simplement un couteau sur lui et même si peu armé, jamais il ne voudrait avoir à affronter ce monstre. Son style discret et ombragé échappait à la compréhension de Edmond, ce qui lui donnait certains doutes quant à la nature psychologique de son coéquipier. Toutefois, il savait que ses arrières étaient bien protégés et qu'il ne devait pas s'en faire quant à la réussite de leur mission dangeureuse...
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Soit il vivait sur une autre planète, soit il était le plus ignorants des imbéciles pouvant exister mais Edmond n'avait que rarement entendu parler de cette ancienne compagnie qu'était l'OWI. Quel nom étrange, quel pouvait bien être leur intentions, leurs buts? Et qui oeuvrait pour ces inconnus? Haussant les épaules comme il avait prit l'habitude de faire, il était impatient de faire son entrée lorsque le ténébreux décida à parler avec une sagesse de fer, prodiguant de précieux conseils et détails au magnétiste, qui pour une fois, décida de bien l'écouter, hochant de la tête comme signe d'approbation. Ainsi il avancerait seul dans le noir avec une ombre qui suivrait son ombre devenue inexistante, quel étrange paradoxe c'était mais ne s'en faisant guère, il décida d'avancer après quelques moments de réflexion, pousant avec incertitude mais volonté la porte qui le séparait de l'intérieur. Hall d'entrée où il était selon le ténébreux, et comme il avait raison, il ne voyait absolument rien. Une source de lumière portative aurait été une alternative idéale mais déplaisante pour la présence de Alexis qui n'aurait pu la supporter. Plissant des yeux par réflexe, il sortit lentement ses deux pistolets de ses poches avant de s'avancer avec précaution dans le Hall, se dirigeant vers les nombreux couloirs et salles de l'établissement abandonné. Il n'avait aucune idée où se rendre et Alexis non plus, c'était une véritable chasse à l'inconnu qui en donnait des frissons d'excitation à Edmond...
Billy Summers
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Sujet: Re: Like a Pawn of Destiny Ven 26 Fév - 13:10
L’éternel couloir était endormi, plongé dans un profond sommeil, mort. A vrai dire ce n’était pas le couloir qui était mort, ses souvenirs également – sombres souvenirs – c’était son animation passée. Autrefois, il fut un lieu empli de vie où les gens s’affolaient dans un sens et dans l’autre, il était le cœur des flux humains, désormais il était le refuge des esprits, morts pour une cause inconnue. Un homme marchait, on ne pouvait discerner son visage dans les ténèbres du bâtiment, mais ses pas incertains et saccadés résonnaient de manière démesurée. Aveugle dans l’obscurité totale, il avançait à tâtons sans jamais rencontrer d’obstacles, guidé par des sanglots lointains. D’après le léger écho des pleurs, on pouvait deviner qu’une fillette en était la source, certainement perdue et assaillie par les forces mystiques qui s’étaient appropriées l’endroit. Soudainement, un faible néon illumina de ses dernières ressources le sol tacheté du couloir. Habituellement immaculé, il était à présent moucheté de rouge – chacun pouvait en faire sa propre déduction, mais au fond tout le monde savait la nature de ces flaques rougeâtres désormais imprégnées des lieux -. Les sanglots se faisaient de plus en plus insistants, tandis qu’un par un les néons ressuscitaient, dévoilant le reste du couloir et surtout la porte entre-ouverte qui se situait tout au fond. L’homme avançait toujours, d’un pas plus vif, lorsqu’il arriva enfin devant la mystérieuse porte. Inspirant profondément, il l’ouvrit, et découvrit une fillette, pelotonnée, vêtue d’un drap tâché de sang, de longs cheveux noirs recouvrant son visage à priori éploré. Elle leva la tête brutalement, et dit d’une voix à glacer le sang : « aide-moi ». Une lumière jaunâtre émana de son corps, et le bâtiment se déchira sans peine dans une explosion instantanée.
*
Billy se leva en sursaut, le corps emparé d’une fièvre éphémère qui s’évanouirait dans les secondes à venir, signe d’une vive inquiétude. Les volets fermés de la chambre ne pouvaient empêcher quelques faibles rayons lumineux de s’infiltrer de manière impromptue, tandis que le blond lit sur le réveil 12h04. Il désactiva l’alarme sonore qui était censée l’extirper de son sommeil à 14h pile, puis se dirigea vers la salle de bain. L’eau froide de la douche l’aida à chasser les fantômes de ses cauchemars, puis, vêtu d’une serviette blanche il rejoint son lit, toujours affligé par ce mauvais rêve qu’il faisait fréquemment. Au début, il ne s’en souciait pas, mais il se rendit rapidement compte que chaque détail de ce cauchemar reflétait son état d’esprit ou du moins celui dans lequel il avait pu se trouver à un moment donné. Le couloir ténébreux symbolisait son esprit, plongé dans l’incertitude et le doute. Les néons de faible intensité incarnaient certainement et non de manière allégorique l’illumination de son esprit qui se voyait de plus en plus clair quant à ses agissements. Et la fillette, elle était le mobile de sa vengeance, celle qui le guidait dans ses choix, mais à en juger par le dénouement de l’histoire, elle était sûrement un mauvais éclaireur, le conduisant à sa propre perte. La tête emplie de toutes ces déductions superflues et selon lui ridicules, il s’habilla avec dans l’idée de rejoindre cet endroit : celui où tout avait commencé, et celui où tout avait terminé. A présent vêtu d’un jean délavé et d’une chemise blanche, il enfila le blouson en cuir qui séjournait sur un porte manteau puis, avant de franchir le seuil de la porte, se figea devant une boîte en ferraille qui surplombait le haut de l’armoire. Sur la pointe des pieds, il l’attrapa fermement, et en extrait le contenu : un simple Beretta 92 et un Colt 1911 chargé d’histoire. Afin d’honorer les restes de l’OWI, il fallait les visiter dignement, et même s’il se rendait désormais compte à quel point la Compagnie vendait du vent à ses membres, il ne pouvait s’empêcher de lui être redevable.
*
C’était le premier coup d’œil que Billy jetait aux ruines de Primatech depuis l’incident. Jamais il n’avait osé y remettre les pieds, et il en venait même à se demander pourquoi aujourd’hui il sautait le pas. En apparence, le bâtiment n’avait pas vraiment changé. Certes il était plus sombre et moins majestueux qu’auparavant, mais le blond sachant ce qui s’y tramait à l’intérieur, il ne voyait là que le reflet des agissements sournois mais non moins justes qui inondaient les locaux dans un passé pas si lointain. Prudent, il emprunta une autre entrée que celle qui donnait sur le hall. Peut-être n’était-il pas le seul à être nostalgique ? Il valait mieux prévenir que guérir. La porte, située au sommet d’un escalier miraculeusement en assez bon état, donnait sur le couloir principal de l’étage, le couloir de ses cauchemars. Etrangement il était exactement le même que celui dont il avait rêvé cette nuit et les autres fois. Pourtant, jamais il n’avait remis les pieds ici depuis la destruction. Etant cette fois-ci maître de ses actions, il illumina les lieux, et se dirigea vers ce qui fut anciennement son bureau. L’endroit ne ressemblait en rien à un bureau, mais plutôt à un vieux champ de bataille que l’on avait pu rénover et dont toute nature avait périe. Déjà ennuyé, il se décida à rejoindre le hall lorsqu’il aperçu une silhouette au loin. Aucun sanglot, ce n’était pas son rêve qui se rejouait, d’ailleurs, la silhouette était plutôt celle d’une femme bien en forme que celle d’une fillette dévastée. Sachant à qui il avait affaire, il surprit la jeune femme de ses habituels sarcasmes.
« Tiens tiens mais qui vois-je donc ? »
Il redonna vie aux néons qui surplombaient le plafond, éclairant la globalité du couloir.
« On ne se connait pas officiellement, mais on s’est croisés une fois lors de la réunion des agents. Lila c’est ça. En fait c’est pas ton charisme qui m’a marqué, mais plutôt ta déloyauté. C’est moche de poignarder ses propres alliés, dans le dos qui plus est… quelle preuve de courage ! Bref tu viens constater tes propres dégâts ? Bon j’avoue je dis ça comme si tu étais la seule responsable, disons que tu es la seule sur laquelle je peux décharger ma haine en ce moment. »
Il marqua une pause, laissa s’évanouir la lumière qui venait d’éclairer les lieux, puis ajouta en tournant les talons :
« Si t’as besoin qu’on t’éclaire les idées, fais-moi signe. »
Dit-il en érigeant, à l’effigie d’une ampoule, un halo au dessus de la tête de Lila. Il s’enfonça alors dans les ténèbres du couloir, à la recherche de l’escalier qui le mènerait dans la plus imposante et importante pièce de la Compagnie : le hall, d’un pas lent dans l’espoir d’une réplique de l’ex agent.
Gregory K. Taylor
Nombre de messages : 954 Age : 30 Pouvoirs : Mimétisme squalidae Côté Coeur : Il bat Date d'inscription : 03/11/2009
:::Votre Perso::: Age du perso: 22 ans Relations avec d'autres personnes: Jesse (-), Claire (+), Alexia (+), Alexis (--), Suzuna (♥), Jaden (++), Daniel (?!), Alison (--), Mickael (++), Symphony (+), Kurt (++) Travail: Aucun - Lycéen
Sujet: Re: Like a Pawn of Destiny Sam 27 Fév - 17:00
Non , je ne poste pas déja , c'est juste pour dire que je suis fort occupé pour le moment avec les cours , le foot , ... Et donc si je prend du temps à répondre , excusez-moi , je ne vous ai pas oublié . Je vais juste mettre un peu de temps . J'y travaille chez moi donc y a aucun soucis . Quand j'aurai édité, j'enverrai un MP à tous les membres concernés , promis =D
Merci beaucup =P
Lila Cruz
Nombre de messages : 1125 Age : 37 Pouvoirs : Manipulation de la taille des objets/personnes Côté Coeur : Heartless Date d'inscription : 25/10/2008
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Sujet: Re: Like a Pawn of Destiny Mar 9 Mar - 12:22
[ *En mode avocat* Selon la close X du Règlement du forum, je me permet de poster car si on attend Greg, je pense qu'on en a pour des lustres, alors soit on passe son tour, soit il poste après moi, mais au moins on fera un peu avancer l'histoire]
Une silhouette féminine arpentait le toit du bâtiment. La pluie avait cessé depuis un bon bout de temps et le sol était à peu près sec. La jeune femme prit une grande inspiration et s'assit en tailleur, les coudes posés sur les genoux. Chacun de ses pouces formait un cercle avec l'index de la même main. Il s'agissait d'un des nombreux héritages laissés par son maître lors de ses années passées au Japon. Une pratique ancestrale visant à améliorer la concentration et la maîtrise de soi. Elle devait être au summum de ses compétences pour assurer la mission qui lui était confiée par le destin. Car oui, Lila savait que quelque chose de très important pour l'avenir du monde allait se produire. C'est pour cela qu'elle était là, et elle se battrait jusqu'au bout pour réussir. Sa défaite à la Compagnie n'était qu'un mauvais souvenir ayant contribué à la rendre plus forte. Elle ne portait même pas d'arme sur elle, chose assez rare et surprenante, surtout étant donné les circonstances. Mais elle n'avait plus besoin d'armes, elle avait les cartes en main et son pouvoir était revenu. Elle savait désormais jusqu'où pouvaient s'étendre ses capacités. Les yeux fermés, elle respirait lentement, s'impregnant de l'aura des lieux. Une aura chargée de souffrance, de sang et d'abominations. Les cris de douleur et de désespoir retentissaient encore entre les murs délabrés. La violence avait été des plus intenses en ces lieux quelques mois auparavant, lorsque le bâtiment fut attaqué par Arthur Petrelli et ses sbires. Parmi eux, il y avait Ethan Sorrow, qu'elle venait de revoir. La victoire de PineHearst n'avait été que de courte durée, les gais lurons ayant été aveuglés par leur soif de pouvoir et leur barbarie. Lila avait beau être puissante et habile, elle n'en demeurait pas moins intelligente et fine stratège. Une douce brise souleva ses longs cheveux bruns tel un voile fantômatique se détachant dans le ciel gris de cette journée si particulière. Elle était sereine, malgré une certaine excitation qui montait en elle à l'idée d'être à nouveau plongée au coeur de l'action, prête à risquer sa vie une nouvelle fois. Jamais cette soif d'adrénaline ne cessait, les sensations fortes étaient les seules choses qui rappelaient à l'Anglaise qu'elle était en vie. Grâce à son ouïe fine, elle décela des pas se rapprochant, en contrebas. Elle se releva lentement, s'élevant dans toute sa grandeur sur le toit du bâtiment en ruines. Seule sa silhouette se découpait dans le ciel, imposante et gracieuse. Elle s'approcha du bord sans même le craindre et regarda en contrebas. Un jeune homme aux cheveux blonds*encore un?*approchait des lieux. Il semblait bien qu'il avait l'intention d'entrer. Elle s'empara de son petit sac à dos et descendit du toit par d'étroits escaliers craquelés qui donnaient directement sur l'étage du dessous. Ses yeux eurent besoin de quelques secondes pour se réaccommoder à l'obscurité. Cette ambiance lugubre avait quelque chose de séduisant, comme si cet endroit était toujours porteur de la rage et la haine de ses victimes, sorte d'empreinte indélébile du passé gravée à tout jamais dans ce building abandonné et qui l'appelait de son chant envoûtant. Ce dernier avait été la sépulture de nombreux agents ayant participé à l'histoire si particulière de la Compagnie. Ils avaient coulé avec elle dans un océan pourpre en pleine tempête. Dans un sens, cela attirait un certain respect de la part de Lila pour ces lieux. Ils avaient été le théâtre de tant de moments palpitants : son premier "vrai" job aux Etats-Unis, sa rencontre avec Alex Dumont et Kerry Tomas, les péripéties avec Angela ou la capture puis la libération de Sylar. Pour terminer sur cette bataille d'anthologie. Qu'il était bon de retrouver tout cela. Avec une grâce féline, Lila se déplaça en silence dans le dédale de pièces et couloirs. Elle finit par redescendre au premier étage et s'appuya sur un mur en attendant patiemment. Les pas hésitants se rapprochaient à nouveau. Une voix résonna derrière elle et elle se retourna rapidement, feignant la surprise.
« Tiens tiens mais qui vois-je donc ? »
Deux constatations. La première : visiblement, ce gamin la connaissait. La seconde : il n'avait pas peur de dévoiler son pouvoir, car les néons au-dessus d'eux reprirent vie comme par enchantement à son arrivée. Il était encore jeune, plus jeune que Lila de quelques années. Il parlait d'une voix assurée, mais l'Anglaise avait déjà rabattu le caquet de bien plus gros poissons.
« On ne se connait pas officiellement, mais on s’est croisés une fois lors de la réunion des agents. Lila c’est ça. En fait c’est pas ton charisme qui m’a marqué, mais plutôt ta déloyauté. C’est moche de poignarder ses propres alliés, dans le dos qui plus est… quelle preuve de courage ! Bref tu viens constater tes propres dégâts ? Bon j’avoue je dis ça comme si tu étais la seule responsable, disons que tu es la seule sur laquelle je peux décharger ma haine en ce moment. »
Touchée par tant de compliments, Lila esquissa un sourire. Il semblait bien que sa pseudo-réputation la précédait. Ce garçon lui rappelait vaguement quelqu'un en effet, il était fort possible qu'ils se soient vus lors de cette réunion orchestrée par Ethan Sorrow à la Compagnie. Elle le regarda en silence. Vraisemblablement il avait encore plus mal digéré la défaite de l'OWI qu'elle-même et sa vision était encore obscurcie par un voile de haine et de désir de vengeance. Il laissa se dissiper la lueur qui éclairait la pièce et fit demi-tour. Lila en conclut qu'il cherchait quelque chose et cela suffit à l'intéresser. Etait-il vraiment là pour les mêmes raisons qu'elle ? Ces rencontres successives au sein de telles ruines abandonnées et sans valeur ne relevaient pas seulement du hasard, quelque chose les réunissait tous en ce lieu.
« Si t’as besoin qu’on t’éclaire les idées, fais-moi signe. »
Ironiquement, il dessina un cercle lumineux au-dessus de la tête de l'Anglaise. Cette dernière leva les yeux, les plissant sous l'effet de l'éblouissement et passa sa main à travers le halo de lumière.
* C'est joli, se dit-elle intérieurement. Joli, mais inutile. *
D'un geste le plus naturel du monde, elle détacha l'une des nombreuses minuscules aiguilles accrochées à son bracelet fétiche. Déjà, l'ex-agent se dirigeait vers la cage d'escaliers qui menait au hall d'entrée. Lila lança l'aiguille, encore toute petite, avec une certaine vivacité. Cependant, lorsque l'objet arriva à la hauteur du blond, sa taille avait été multipliée par un bon million et avait désormais l'allure d'une lance. Elle s'écrasa puissamment sur le mur, juste à côté de la tête du garçon, s'enfonçant sur plus d'une cinquantaine de centimètres dans la structure, la craquelant et faisant tomber quelques débris de plâtre. Là, il n'y avait aucun doute, elle avait toute l'attention du jeune homme.
- T'as peut-être de la lumière qui jaillit de tes doigts, mais on ne peut pas dire que tu sois un illuminé mon chaton.
Elle se rapprocha de lui et constata qu'il était sur ses gardes.
- Du calme, le projecteur, je n'ai pas l'intention de t'éteindre. Il semble que tu te méprends un peu sur ma personne, alors laisse-moi t'éclairer un peu. Je te rappelle que j'étais aux côtés des agents de la Compagnie pour me battre lors de l'invasion de PineHearst, et si je n'avais pas libéré Sylar, il n'aurait pas pu aider Angela Petrelli et ses sous-fifres à repousser la Arthur's Team. Alors je pense avoir bien plus aidé la Compagnie que toi-même dans cette situation désespérée.
Alors qu'il s'apprêtait à répliquer avec virulence, elle leva un doigt qu'elle posa devant ses lèvres pulpeuses.
- Ch-ch-chut, je n'ai pas fini. Ta mère ne t'a jamais appris à ne pas couper la parole aux gens ? Mais dans un sens, je te comprends. Il faut parfois savoir transgresser les règles ou trahir la confiance des autres pour leur propre bien. Ce n'est moralement pas très acceptable, mais la morale est une connerie qu'on nous apprend pour nous faire suivre le troupeau comme de bons petits moutons. Je n'ai peut-être pas réussi à sauver la Compagnie avec le reste de notre équipe, mais j'ai au moins eu le mérite d'avoir limité les dégâts. Angela Petrelli est toujours en vie, ainsi que plusieurs autres anciens agents.
Elle se trouvait désormais à moins de trois mètres de lui et n'avait plus besoin de hausser le ton pour se faire entendre. Elle lui lança un sourire sournois.
- Tiens au fait, je ne me rappelle pas de ton nom. Tu dois être bien plus insignifiant que moi pour que je t'oublie si vite. Alors comment t'appelles-tu ? Et surtout, pourquoi es-tu ici ? J'ai comme l'impression qu'il se trame quelque chose dans cet endroit, un événement important va se produire.
Elle hésita à poser cette dernière question, plus délicate mais d'une importance capitale. Après tout, elle avait abordé le vif du sujet, donc autant s'y jeter tête baissée.
- Tu es venu sauver la cheerleader, toi aussi ? Quelqu'un m'a prévenu qu'elle était en danger... Elle s'appelle Claire Bennet, une petite blonde innocente mais au don très précieux, pour ne pas dire extrêmement convoité. Elle ne doit absolument pas tomber entre certaines mains.
Dernière édition par Lila Cruz le Mer 2 Juin - 16:12, édité 1 fois
Invité Invité
Sujet: Re: Like a Pawn of Destiny Jeu 11 Mar - 13:19
. : Le passé récent : .
New-York n'était plus en endroit sur... plus depuis plusieurs mois.
Claire et Renè avaient quittés précipitamment et sans un mot l'appartement chichement meublé ou squattait Peter ; il était temps.
L'amnésique n'avançait pas assez rapidement au goût du Haïtien, aussi avait-il prit doucement la mains de la cheerleader désemparée de sa main gauche tandis que l'autre était déjà introduite dans la poche intérieure de sa veste en daim.
Une voiture de patrouille passa non loin de là - lentement mais surement, la police tentait de reprendre les lieux au chaos. Au travers des rues désertés ou peuplées tout au plus de fantômes et de chiens errants, le Haïtien et la jeune Bennett pressaient le pas jusqu'à la voiture garée non loin de là. Toujours là, et entière de surcroit... peut-être était-ce une bonne journée après tout ?
Le Haïtien sortit son portable de sa poche tout en faisant monter Claire à la place du mort. *Angella* ...tût...tût...tût...tût...tût *Rien !*, ou la ligne n'était pas bonne, ou celle-ci occupée ; qu'importe ! *Noah*...même chose !
-"Quelque chose ne va pas ?", répliqua Claire voyant que René ne démarrait pas et restait collé à son téléphone, pensif... -"...", Le Haïtien resta silencieux et décocha un simple "non" de la tête - se voulant rassurant.
René introduit la clé dans le néman et démarra la voiture : direction "Primatech Paper". Quelque chose clochait, Noah devait rester en contact... pourquoi ne répondait-il pas ?
Le bitume défila sous les roues de la familiale du Haïtien, pas de quoi craner, la discrétion était de mise ; Le Haïtien était encore pensif quand le ciel d'assombris soudainement, il n'en remarqua pas l'esquisse dans le ciel : une eclipse solaire naissait à l'horizon de cette triste journée.
-"Qu'est-ce que...", souffla Claire ; elle se pencha en avant, "une Eclipse... on dirait que le soleil se voile... je crois...", termina t-elle d'un air inquiet.
L'esprit de la jeune femme était en jachère, cette période n'était pas tendre pour elle... elle avait tout oublié. Tel n'était pas le cas du Haïtien !
-"Ça recommence", dit-il simplement, -"Quoi ??" -"Non rien... nous devons trouver un motel pour la nuit, nous passerons voir ton père demain" ; il eut été facile pour René de rejoindre Primatech avant la nuit, mais il devait laisser du temps à Noah ou Angella pour le contacter...
La nuit au motel fut courte et ne laissera pas un souvenir marquant dans les esprits. D'appels de Bennett ? aucun... cette fois, le Haïtien était vraiment inquiet.
Il n'en montra rien & ils quittèrent tout deux le motel sans personnalité par une belle matinée fraiche.
. : Le présent : .
Primatech.
Le Haïtien avait garé sa voiture sur le trottoir d'en face et regardait d'un air pensif la façade du bâtiment apparemment désert. Tout était calme...
-"On y va ?!" dit Claire en esquissant le geste d'ouvrir la porte de la voiture. Le Haïtien prit l'épaule de la jeune femme fermement : "ATTENDS !"
Il sortit de sa veste le taser de la compagnie et l'arma ; celui-ci émit un léger sifflement électrique à peine audible.
-"Je pars devant ; toi, tu restes là un moment, je vais revenir...", lui répondit-il d'un air responsable qui ne laissait aucune alternative.
Le Haïtien sortit du véhicule en lançant un dernier regard à Claire puis s'avança vers le bâtiment et son entrée principale.
Alexis Kane The Man That You Fear
Nombre de messages : 2526 Age : 36 Pouvoirs : Création/contrôle des rêves, Maitrise des ombres Côté Coeur : Darkness Date d'inscription : 23/10/2008
:::Votre Perso::: Age du perso: 30 Relations avec d'autres personnes: Sylar (--), Kerry (--), Alex Dumont (--), Sky (+/-), Billy (----), Caïn (+), Asami (-), Rick (-), Galadriel (+), Edmond (---), Gregory (--), Jaden (-), Mickael (---), Alison (++), Peter (---) Travail: Aucuns
Sujet: Re: Like a Pawn of Destiny Ven 19 Mar - 3:11
Hors du temps, tout y était bien en place. Le corps étendu, couché vers l'horizon, recherchant cette paix intérieur appaisant les moeurs. Les yeux étaient refermés, repliés sur eux-mêmes, empêchant la propagation d'une vue subjective involontaire sur l'environnement conséquent. La couverture était déployée, protégeant l'ensemble corporel, la chaleur ainsi bien conservée. La tête reposait sur son socle de douceur, enfouie dans les plumes défuntes, bercée par cette touche de stabilité. L'esprit désuet de son fonctionnement habituel, forcé à la contrainte du repos, se dénudant de toutes pensées logiques. Le coeur perdait de son rythme déchainé, sans être un défouloir, les émotions le pompait malgré tout. Condamné à cette routine, tel un rituel, succession de lentes répétitions, tout revenait dans la normalité à chaque jour, chaque nuit pour se faire dans l'exactitude. Maitresse des songes les plus envolés, la nuit nous fait succomber à l'inconscient, sans combat, sans résistance. L'humanité ne peut y échapper, elle y est enchainée, sans clés, sans sorties, elle ne peut s'y en échapper. Tout s'éteint, tout devient noir, les yeux ne voient plus, les sens n'entendent, touchent, goûtent et sentent aucuns éléments concrets de son propre matériel, réductions des fonctions vitales à leur capacité moindre. Pourtant, malédiction sans en avoir l'air, quelque chose survivait au passage de cette fatalité, véritable constance, comme toujours, simple vérité. Capacité naturelle à créer des sons, des images, des fantaisies, propre à l'humain, on la nomme le rêve. Pendant le sommeil, corps physiquement au repos, il intervient, sans que l'on puisse l'arrêter. Structure vivante et dynamique, ce ne sont cruellement que des hallucinations sensorielles puissantes, tranchantes comme une lame, explosives telle une bombe à retardement. Les rêves sont comme les véritables désirs, immatériels mais intemporels. On a l'impression d'en vivre un lors de certains moments précis et importants de notre vie et pourtant...
Si c'était ainsi, si tout était présenté de cette façon, Alexis avait la croyance de traverser un rêve. Bien malgré lui, c'était la réalité, favorable à ses besoins, répondant à ses désirs, accomplissant ses ambitions. Le noir lui souriait, sans dégradé de blanc, il était ainsi dans son élément. Un pas de plus vers l'incertitude, puis un autre, Edmond n'en cessait plus de s'enfoncer dans l'obscurité mais il le faisait avec la plus grande discrétion pour éviter d'attirer l'attention comme lui avait dicté le sombre ténébreux. Le redoutable magnétiste semblait sur ses gardes et ne cessait de tourner la tête dans toutes les directions pour en découdre avec ce suspense envahissant. C'est ici que les dons de Alexis étaient utiles, lui dont les sens visuels n'étaient aucunement amputés par l'environnement. Bien camouflé, tel un vert de murmurres, il confiait les directives de mouvement à son collègue métallique, étant une véritable figure d'omniscience au travers de la domination ultime des ténèbres. L'homme de fer déambulait nerveusement dans le couloir. Alexis le voyait bien, son compagnon de combat avait les émotions très à vif. La moindre surprise lui ferait sans aucuns doutes perdre la tête et le ténébreux ne souhaitiat pas que cette bête se déchaine, brisant ainsi ses précieux liens avec la prudence d'agir. Voyant que Edmond s'arrêta devant un mur en soupirant, le ténébreux prit soin de le ramener à l'ordre et du même coup le rassurer sur la suite des évènements, tentative de garder sa fragile psychologie intacte.
Au nom de la survie de la liberté, le calme devant cette impasse devient une façade mentale plus appréciée. Se laisser emporter par le torrent émotionnel serait le déclin de la balance vers l'irréversible tentation du suicide assisté par le seul concept de la faiblesse. Ne soyez pas comme nos piètres confrères Edmond, et sachez garder le contrôle sur ce qui vous sert de moteur à la vie. Sans doutes, sans peur, sans surprises, sans coeur, soyez vous-mêmes dans les restrictions que je vous impose, libre d'être emprisonné dans les bras du destin, paradoxe incompris, volonté du temps de nous affecter. La patience est l'arme de la situation, Edmond, sagement, elle doit nous guider vers le chemin attendu. L'adversité sera nombreuse, préparée et efficace, elle saura riposter, elle saura se défendre, elle saura être prête et fermement convaincue à l'idée qu'elle pourra triompher, ce qui n'arrivera pas, ce qui ne doit pas arriver. La fuite n'est pas possible, la défaite est innacepptable, le camp des gagnants nous attend, à nous de lui faire honneur, à nous de lui montrer que nous sommes capable d'assumer la défense d'une cause bien plus noble que le partage d'un espoir fabriqué à partir d'un matériel faux, désuet et sans valeurs. La simple vérité, Edmond et en ce moment, la vérité me dit de tourner sur ta droite, je crois avoir été témoin d'un bruit qui n'est aucunement la source de notre conversation. N'oublie pas, les ombres te suivent, préparées à toute éventualité.
Faisant preuve de silence, si bien terré, si bien préparé, le ténébreux se repliait dans son univers à la suite des pas décisifs de cette bombe humaine à retardement. Le bruit des déplacements de cet humain se répercutait dans tous les recoins du couloir, bien qu'il était immensément prudent, ce fut une erreur qui serait fort probablement couteuse au bout du compte. Long couloir, nu d'obstacles, prêt à être défendu, futur terrain d'une confrontation entre les extrêmes de la moralité de l'humanité. Tout semblait en ruines, morceaux délabrés, parcours déclassé, ce n'était plus que le reflet de sa propre décadence éloigné de la gloire de son propre passé. La marche était longue, ardue, désespoir tapissé sur le long des murs, elle était un mal nécessaire pour abouttir au bout de la route. Quelque chose clochait toutefois, quelque chose d'anormal, quelque chose qui n'était aucunement naturel aux nombreux traits de l'obscurité, telle une étincelle, cette chose brillait. De mille feux, elle était le soleil de cet univers renfermé et elle se déplaçait, bien que loin, elle se rapprochait ce qui forçait Edmond à arrêter dans son avancée et à prendre part à une observation analytique de cette étrange intrusion dans leur discrétion. Par réflexe sans doutes, le magnétiste ne faisait plus rien et se pliait à l'impatience d'avoir une réponse du ténébreux sur cette incertitude. Alexis n'était guère satisfait de ce qu'il voyait, innatendu certes mais inutile au dénouement de leur arrivée. Tel un murmure, il soufflait de nouveau de précieux conseils à son partenaire...
Votre vue est saccadée par la force obscure, ainsi je vous dévoilerai les fâcheux secrets qu'elle prend honte à cacher dans son intégrité. Soyez attentif, monsieur Van Buren, la survie de votre métabolisme dépend de votre réceptivité face à mes avertissements préventifs. Devant nous au loin, à l'extrémité de ce long couloir étroit et nullement propice à quelconque affrontement physique, se trouve deux personnages que l'on se doit d'écarter de notre chemin. L'un d'entre eux est un jeune homme aussi blond que son incapacité à se soumettre à la vérité, hors des mensonges de son espoir, du nom de Billy Summers. Cette ampoule humaine porte bien son titre, de lui jaillit l'étincelle aussi resplendissante que les rayons de l'astre solaire. Barrière gênante, la réduire en morceaux n'en serait que plus aisé pour notre mission de l'importance capitale. La femme qui se trouve à ses cotés se résume au nom de Lila, mystérieuse créature que je ne connais que trop peu pour vous en révéler davantage. Tenace et coriace, elle saura rivaliser avec votre passion pour les armes à feu, tâchez de vous en rappeler. Gardez en mémoire que nous avons la possiblité de surprise, je vous laisse le loisir d'agir comme bon vous semble tant que votre impact est imposant et conséquent, ne gâchez pas cette occasion, elle ne repassera pas deux fois. Ne vous en faites pas pour moi, les ténèbres frappent toujours au moment le plus...obscur.
Laissant les guides de leur épopée à un homme facilement soumis au pouvoir de ses propres émotions, Alexis prenait un risque énorme. Calculé mais énorme, sans quoi les conséquences seraient dévastatrices pour les deux camps...
Edmond Van Buren /\Sharp as a Blade/\
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Sujet: Re: Like a Pawn of Destiny Dim 21 Mar - 18:11
Écouter le gentil ténébreux et accepter de s'aventurer avec lui sur ces terres maudites était probablement la chose la plus imbécile que Edmond avait jamais fait de son existence. Il s'enfermait dans des ruines sombres à la recherche d'une indestructible marionette, avec un meurtrier le suivant à l'ombre près, et c'était supposé le rassurer? Cela en vaudrait-il vraiment la peine? À l'avoir entendu parler avec l'autre Baneson, la destinée de leur regroupement dépendait de leur réussite, comme quoi la pression n'était pas déjà suffisante ainsi. Toutefois, cela plaisait au magnétiste, signifiant que dans le moment opportun, comme le précisait le sombre ténébreux, il pourrait se relâcher et déchainer toute sa colère sur leurs adversaires sans laisser aucun répit. Mais pour le moment, leur seule opposition était ce ridicule voile de ténèbres et d'obscurité qui recouvrait la totalité du batiment. Plus il avançait, plus il se demandait où il se dirigeait et encore, si c'était la bonne direction. Alexis le guidait certes mais il n'était même pas physiquement présent pour faire face à l'inconnu, ce qui le faisait serrer des dents avec une certaine retenue. Mais il ne pouvait rien y faire, il était seul, avec ses charmants pistolets dorés à chercher la fin de leur parcours. Patient il était, attentif également mais cela ne changeait car le résultat était parfaitement le même, il ne voyait absolument rien...
L'écoulement du temps était horriblement long, comme si il était ralentit par l'impatience de Edmond d'en découdre avec cette fâcheuse situation. Les murs s'étiraient, absents de portes, impossible de s'enfoncer dans leurs plus profonds secrets. Puis l'impasse, une intersection, séparée entre deux doutes de la même intensité. Gauche ou droite, lequel était vrai ou faux? Jetant un coup d'oeil de chaque coté, le magnétiste soupira et tapa légèrement du pied, signe qu'il attendait que ce peureux de ténébreux se manifesta et exprima son point de vue comme il aimait si bien le faire. Encore une fois, il s'exprimait dans des moments qui échappait totalement à la compréhension de l'homme. Il s'en moquait la patience était l'arme idéale ou que la vérité nous dictait de faire autrement, il voulait simplement savoir où il devait diriger ses pas. Poussant un autre soupir, Alexis finit par dire qu'il devait diriger ses pas sur sa droite. Toutefois, sur le chemin...
T'es vraiment un être étrange toi, tu savais? J'ignore comment tu fais pour garder le même calme et la même mentalité à tout moments, de façon permanente, mais je pense que ce n'est pas nécessaire! Je voulais juste savoir la direction et tu me sors un discours sur la nécessité de garder son calme. Regarde moi, Alexis! Regarde comment je me suis vêtu et armé, comment est-ce que tu veux que quelqu'un de mon genre conserve son calme quand il avait prévu partir à la guerre et dégommer les tronches de ces imbéciles qui croyaient me résister!? Enfin, soit conscient que peu importe ce qui nous sautera au visage une fois la lumière du jour arrivée, jamais je ne reculerai, jamais je n'abandonnerai. Pour la cause de notre liberté, je donnerais ma vie, loyauté et fidèlité jusqu'à la mort, sans la moindre hésitations! Je ne connais pas tes motivations personelles et je me moque de les savoir mais je doute que votre obscure sainteté irait aussi loin dans leur dévouement!
Alexis Kane, ce type avait le don de le tirer hors de lui et il devait collaborer pour éviter une horrible déconfiture, ce n'était pas chose aisée. Se pliant à la puissance du silence, il avançait malgré tout avec une certaine prudence, ne souhaitant pas se faire prendre de la mauvaise façon. La démarche se faisait de plus en plus longue, les pieds se trainaient ainsi que la volonté de poursuivre. Après un moment qui paraissait éternel, Edmond se figea sur place et tendit ses bras vers l'avant, les pistolets bien pointés vers l'obscurité alors qu'il y avait un détail qui n'était pas à sa place. Dans cet océan de noir, il appercevait au loin une lueur, comme une petite lumière, voir une ampule qui venait tout juste de s'illuminer sans aucune raison. Ce n'était pas vraiment normal car ça serait la seule de l'établissement à avoir de l'énergie pour rester vivante. Alors qu'il ne s'en attendait pas, Alexis se mit à parler et à lui décrire ce qui l'attendait au bout du couloir. Intéressant, deux personnages aussi présents pour une mission fort probablement contraire à la leur selon ce que disait le ténébreux. Edmond sentait l'excitation et l'adrénaline envahir son système nerveux, et encore plus lorsque que le ténébreux le laissait libre de toute action. Le magnétiste souriait de toute ses dents à cette simple tournure des évènements...
Que pourrait-il donc bien faire pour surprendre ses ennemis? Tirer une rafale de munitions pourrait être quelque chose de tentant mais le risque de les gaspiller inutilement ne l'enchantait pas trop. Ce n'était pas qu'il en avait pas beaucoup mais il aimait atteindre ses cibles, surtout lors d'un engagement aussi crucial que celui-ci. Faisant tournoyer ses pisolets entre ses mains, il haussa les épaules et se dit que ce serait sans doutes le mieux à faire, le plus fidèle à ses habitudes en fait. En murmure, il entendit Alexis lui révéler qu'il y avait un creux dans le mur à quelques pas à sa gauche et que ce serait une couverture idéale si le besoin s'en faisait ressentir. Sans faire un seul bruit, Edmond se dirigea vers sa nouvelle cachette et prit un moment pour reprendre son souffle. Empoignant fermement la crosse de ses armes à feu, il sortir du creux du mur pour passer à l'action. Bien décidé, il appuya sur les deux gachettes au même moment et reprit aussi tôt sa protection murale. À écouter le son des munitions, l'une d'entre elle avait sans doutes ricocher sur une colonnes non loin pour finir sa course dans le pan d'un mur ou le cadre d'une porte tandis que l'autre avait été beaucoup plus loin, sifflait sa présence au travers des ténèbres. Edmond n'avait entendu aucun cri, aucune plainte, signifiant qu'il avait sans doutes rater sa cible mais on comprenait pourquoi. Puis, d'une voix puissante, il acceuilla les visiteurs comme il se devait...
Désolé si je vous ai raté, c'est qu'on ne voit absolument rien ici! J'ose espérer que vous avez une bonne raison de vous trouver sur mon chemin sans quoi ce serait regrettablement amusant de vous transformer en passoire! Allez, ne soyez pas timides et dites moi donc qui vous êtes!
Chose certaine, Alexis devait en être découragé, ce qui plaisait encore plus à Edmond...
Billy Summers
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Sujet: Re: Like a Pawn of Destiny Dim 21 Mar - 18:49
Il faisait toujours aussi sombre dans les recoins autrefois les plus vivaces du bâtiment. Aujourd’hui, on ne pouvait plus vraiment parler d’animation : l’OWI n’était plus, et elle ne serait plus jamais. Si on y réfléchissait, l’esprit de la Compagnie n’avait cessé d’exposer son influence dans le monde. En fait, il existait depuis la nuit des temps, et même si des murs peuvent tomber, on ne peut triompher d’une essence. Et l’essence de la Compagnie était - ou plutôt est - sempiternelle : elle traverse les âges, engendre des combats, mais des combats qui opposent des alliés, des personnes qui, au fond, ont le même but. Quel était le motif de l’OWI, celui qui poussait de nombreux agents à agir avec une ambition commune ? C’était vivre dans un monde meilleur. Pour parvenir à ses fins, sa mission était de séquestrer, d’éradiquer, mais au final tout ceci servait à délivrer le monde de ses fardeaux. Quel était le motif de Pinehearst – sa rivale - ? Harmoniser le monde. Quel est le but des mutants les plus intransigeants ? Il est le même. Si certains veulent faire de notre monde un chaos total, c’est parce que, pour eux, il est plus aisé de vivre dans un monde où l’anarchie règne. La seule chose qui oppose cette essence commune, c’est que chaque vision de la perfection diffère, et c’est finalement pourquoi les batailles ne cesseraient jamais de déchirer l’humanité.
Billy marchait d’un pas lent et provocateur. Sa vision à lui était obstruée par l’obscurité. Il trouvait profondément dérangeant le fait de pouvoir manipuler la lumière et de ne pas pouvoir bénéficier d’une vision nocturne. Dans ce sens, il était victime des ténèbres, et ça il ne pourrait jamais l’accepter, c’est pourquoi lorsqu’il arriva près de la cage d’escalier il décida d’éclairer son chemin. Un vif coup de vent effleura son visage, alors que des débris s’écrasèrent au sol, comme l’avait fait la Compagnie quelques mois plus tôt. Les morceaux de plâtre avaient laissé place à une lance qui s’était enfoncée sans peine dans la chair solide du bâtiment. Comme paralysé durant un instant, il se retourna quelques secondes plus tard, un sourire indiscernable au coin des lèvres. Il n’arrivait pas à comprendre d’où Lila avait bien pu sortir cet étrange instrument, mais il écouta avec attention ce qu’elle avait à rétorquer, restant tout de même sur ses gardes lorsqu’il constata qu’elle s’approchait de lui.
Lorsqu'elle parlait, le blond avait l’impression d’entendre sa propre voix résonner dans sa tête. Il entendait les propos déplacés qu’il avait pu avoir à l’égard de Rick – propos qu’il ne regrettait absolument pas – mais qu’il encaissait avec difficulté. Alors qu’il entreprit de répondre, la Tomb Raider des Temps Modernes l’en empêcha. Plus elle s'approchait, moins les échos de sa voix se faisaient bruyants. Pourtant, elle parlait toujours de façon provocatrice, c'est pourquoi l’esprit de Billy semblait sélectionner les dires de la jeune femme sulfureuse et en extraire seulement ce qui était susceptible de ne pas l’énerver. Il répondit donc seulement aux questions de Lila, faisant impasse sur les quelques pics qu’elle lui lançait avec un enthousiasme sournois.
« Je m’appelle Billy. Et crois moi je n’aurais également pas eu vent de ton nom sans les échos négatifs que j’ai entendu à ton égard. »
Il aurait beau rétorquer, Lila aurait toujours quelque chose à ajouter. Mais trop fier, il continuerait, et elle ferait de même, et ainsi de suite. Au fond ils partageaient quelques points communs en plus de celui de se trouver étrangement au même endroit au même moment. Que faisait-il ici ? Ne le prendrait-elle pas encore moins au sérieux s’il lui racontait qu’il était hanté par ses rêves et qu’il était venu ici dans l’espoir de s’en débarrasser ? Quoiqu’il en soit, elle lui exposa la raison de sa présence.
« Pas vraiment. J’ai jamais entendu parler de cette cheerleader. »
Il laissa planer un silence inconfortable. Peut-être pour la faire culpabiliser de lui avoir révélé des choses qu’il n’était pas censé savoir.
« Pourquoi devrait-on l’aider ? Et pourquoi ici ? »
Même s’il savait que Lila avait vendu la mèche de façon un peu précoce, ce n’était pas dans ses intentions de lui faire regretter trop longuement d’avoir choisi de lui faire confiance. Par mesure de précaution, il éteint la lumière, et s’éloigna des escaliers qui menaient vers le hall principal, à présent conscient qu’un danger inconnu volait au dessus de leur tête tel un rapace qui guette le moment le plus opportun pour se jeter sur sa proie. Le ton auparavant catégorique qu’employait la jeune femme s’était évanoui, et Billy avait discerné dans ses derniers dires un soupçon d’hésitation et de crainte qui ne lui allait pas du tout. L’heure était certainement grave, et le blond se trouvait bien malgré lui dans un guêpier dont il ignorait tout. Coupé des aléas du monde des êtres spéciaux durant une longue période, il se sentait de nouveau impliqué dans cette lutte éternelle à la perfection universelle.
Le temps semblait s’être figé un instant. Ou au contraire s’être accéléré. Ayant baissé sa garde face à la nouvelle Lila qui se dressait devant lui, il attendait avec plus ou moins d’impatience les réponses à ses questions. Mais au final il n’en eut aucune. Un écho fulgurant résonna, claquant et fusant entre les parois fragiles du bâtiment. Aucun doute, c’était un coup de feu. Par chance, aucune balle n’atteint les ex agents, mais, par réflexe, le blond se jeta au sol inutilement et, puisant dans ses réserves, il illumina la totalité des lieux. Cela faisait bientôt 2 ans que Billy avait découvert son don, et si au départ il était seulement capable de contrôler une lumière présente, il était désormais apte à créer la sienne à partir de sa propre énergie ou de l’énergie environnante. Ceci entre autre.
L’anglais se releva. Poussiéreux, il chassa les débris qui s’étaient accrochés à ses vêtements avant de s’approcher furtivement de Lila, lui tendant de manière discrète un de ses pistolets. L’auteur de cet acte de lâcheté était invisible, mais sa voix retentit, comme sortant de nulle part. Aucun doute : l’inconnu était définitivement inconnu car sa voix n’avait jamais effleuré auparavant les oreilles de Billy. La lumière se tamisa jusqu’à s’éteindre complètement sous le bon vouloir du blond. Il était à présent conscient de l’état des lieux : comme quoi son pouvoir pouvait se révéler être un atout parfois.
Lila Cruz
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Sujet: Re: Like a Pawn of Destiny Lun 22 Mar - 1:14
Ah, le sarcasme ! Quelle belle utilisation du dialogue afin de faire passer un message caustique en disant exactement le contraire. Tout était dans le ton : une voix provocatrice et tranchante comme une lame de katana. La meilleure des armes verbales, et probablement celle que Lila maniait avec la perfection la plus totale. Le jeune homme s'appelait Billy, et il était photokinésiste. L'Anglais n'en avait encore jamais rencontré tout au long de sa carrière, et pourtant elle en avait vus de toutes les couleurs. Ce garçon n'était lui non plus guère dépourvu d'une certaine ironie. La conversation allait rapidement tourner à la joute verbale si elle ne mettait pas les choses au point. En évoquant la cheerleader, elle manifesta une certaine hésitation dont Billy tira aussitôt parti en l'interrogeant. Il n'avait pas eu vent de cette histoire... mais alors que diable faisait-il ici ? Pourquoi ces gens se débrouillaient-ils toujours pour se fourrer dans des histoires foireuses ? Elle n'avait pas de temps à perdre avec lui. Il lui faudrait être des plus convaincantes. Elle décida donc de jouer la carte de l'incertitude jusqu'au bout. Elle prit un air embarassé, se grattant la nuque. Intérieurement, elle souriait. Le délicieux parfum de la victoire.
- C'est compliqué... balbutia-t-elle. Ils sont venus la cherch...
Elle n'eut pas le temps de continuer sa phrase plus longtemps. Deux sifflements suivis d'impacts violents projetèrent des étincelles de part et d'autre du couloir. Quelqu'un leur tirait dessus depuis l'autre bout, tapi dans les ténèbres, alors qu'ils discutaient sagement. Quel lâche, puis quel piètre tireur ! Sans hésiter, elle fit un bond en arrière et se planqua derrière un coin. Elle s'apprêtait à riposter lorsqu'une vive lueur immergea les lieux, l'éblouissant quelques instants. Ils étaient à l'intérieur de ce bâtiment sombre alors que la pluie battait son plein dehors, le tonnerre vrombissant au loin, et pourtant ce couloir semblait comme... ensoleillé. Billy avait activé son pouvoir dans toute sa splendeur, il l'avait bien développé et produisait une quantité impressionnante de lumière. Une fois accommodée à cette lueur, elle regarda le blondinet. Il lui tendait une arme dont elle se saisit sans hésitation.
- Un Taurus PT-92, modèle local du Beretta 92S, importé directement du Brésil. Et une version de 1986 en plus, vous ne vous ennuyez pas my dear !
Elle considéra le semi-automatique avec un sourire d'enfant qui découvre son nouveau jouet. A l'autre bout du couloir, leur assaillant les interpela. Ce pauvre bougre avait dans l'intention de les transformer en passoire.*Avec une visée pareille, il ferait mieux de savoir à qui il s'adresse*. Si elle avait su que la rencontre tournerait à la fusillade, elle se serait mieux équipée. Ceci dit, elle devait rester prudente et concentrée, peut-être avait-elle déjà affaire à des sbires de Kane... L'inconnu bien planqué leur ordonna de décliner leur identité. Lila ne quittait pas son joujou des mains. Un petit pistolet, c'est très beau. Mais un grand, ça l'est encore plus. Elle cria à l'attention de leur prédateur :
- Nous sommes le personnel d'entretien, mon chaton. On vient faire un peu de ménage et sauver la Cheerleader. Sauver le monde, quoi !
Se concentrant à peine tant elle maîtrisait bien son pouvoir, elle se mit à faire grandir son Beretta jusqu'à lui faire atteindre la taille d'un lance-rocket. Il était devenu tellement lourd qu'elle devait le porter à deux mains, les bras tendus vers le bas sous l'effet du poids. L'arme était presque devenue une Gatling. Elle sortit de sa cachette, se postant au beau milieu du couloir et fit cracher des balles à son arme. Les projectiles avaient la taille de petits obus dont elle aspergea les murs et le plafond. La puissance de l'arme était tellement importante que la jeune femme dut lutter pour ne pas perdre l'équilibre. Les balles heurtèrent les parois du couloir qui commencèrent aussitôt à s'écrouler, faisant trembler tout le bâtiment. Une partie du plafond s'écroula et encombra l'espace qui séparait Billy et Lila de son assaillant, soulevant des nuages de poussière et de débris. Fière de son coup, Cruz redonna une taille normale au semi-automatique et le tendit au blond, le tenant par le canon.
- Billy, je te présente mon pouvoir. Mon pouvoir, voici Billy.
Elle rit aux éclats tout en toussant, ayant inhalé un peu de poussière, puis se dirigea du côté opposé au cul-de-sac qu'elle venait de créer.
- Bon, il semblerait qu'ils n'aient pas encore trouvé Bennet. Dépêche-toi, on a pas de temps à perdre, je t'expliquerai en chemin.
Ils accélérèrent le pas en direction de la cage d'escalier du côté où Lila était descendue du toit.
- Cette fille est la nièce d'Angela Petrelli et détient un pouvoir très puissant que beaucoup de personnes malintentionnées convoitent avec avidité. Même Sylar l'a pourchassée pour le lui prendre, ce qu'il a réussi à faire d'ailleurs. Mais cette fois-ci, les enjeux sont tout autres. Si ces énergumènes mettent la main sur la pom-pom girl, je crains qu'on ait un très gros problème. Moi seule peux l'aider, je dois l'emmener en lieu sûr. Crois-moi, j'ai des ordres formels venant d'une personne que tu connais bien. Alors ton aide ne serait vraiment pas de refus.
Elle ne pouvait bien entendu pas en dire plus, sa mission comportant sa part de secret, mais elle avait décidé de jouer cartes sur table avec ce jeune Billy. Ils n'étaient plus seuls et devaient s'allier, sinon ils y passeraient. Lila ne s'attendait pas à se faire tirer dessus de manière aussi soudaine, il fallait donc se méfier et rester attentif. Ils descendirent les marches avec circonspection, se couvrant mutuellement. Une fois arrivés au rez-de-chaussée, ils poussèrent la porte et se trouvèrent dans un couloir menant au hall d'entrée, théâtre des pires événements de l'attaque PineHearst. C'est à cet instant qu'elle aperçut une silhouette se dirigeant vers eux. Cruz fronça les sourcils.
- Non, ne me dis pas que... René ? Ne tire pas !
Elle leva les mains en signe de paix. Les deux ex-agents se connaissaient un peu, ayant tous les deux travaillé à la Compagnie et étant deux anciens chouchous d'Angela Petrelli.
- ...et voici donc la fameuse Claire Bennet.
L'Haïtien se retourna, surpris, et tomba nez à nez avec la blondinette. Celle-ci le regarda de cet air insolent qui était propre à la jeunesse américaine.
- Ben quoi ? demanda-t-elle.Vous ne pensiez tout de même pas que j'allais rester dans cette voiture les bras croisés ?
- Claire, la coupa Lila. Tu cours un très grand danger ici. Des personnes te cherchent, mais je n'ai pas le temps de vous expliquer tout cela maintenant.
Elle était décidément aussi bornée et téméraire que son père adoptif, cette petite blonde. L'Anglaise porta son regard inquiet vers le chauve armé de son taser. Toujours aussi silencieux, le collège de Noah. Et toujours aussi protecteur envers la famille de son partenaire et ami de toujours.
- Il ne faut pas rester ici, René. Je sais qu'Angela est dure à joindre ces jours-ci, mais crois-moi, ceux que nous fuyons ne vont pas tarder à nous retrouv...
Visiblement, elle ne cessait d'être interrompue en pleine phrase. Déjà, des pas résonnaient du côté du hall d'entrée. Trop tard... ils étaient complètement pris au piège.
Dernière édition par Lila Cruz le Mer 2 Juin - 16:15, édité 1 fois
Invité Invité
Sujet: Re: Like a Pawn of Destiny Ven 26 Mar - 9:44
Lila Cruz a écrit:
...Une fois arrivés au rez-de-chaussée, ils poussèrent la porte et se trouvèrent dans un couloir menant au hall d'entrée, théâtre des pires événements de l'attaque PineHearst. C'est à cet instant qu'elle aperçut une silhouette se dirigeant vers eux. Cruz fronça les sourcils.[/i]
- Non, ne me dis pas que... René ? Ne tire pas !
Elle leva les mains en signe de paix. Les deux ex-agents se connaissaient un peu, ayant tous les deux travaillé à la Compagnie et étant deux anciens chouchous d'Angela Petrelli.
René devint tel une statue et se contenta de lancer un regard plein se suspicion à Miss Cruz.
-"...", Le Haïtien balaya la scène du regard dans un large panoramique tout en pointant son taser dans la même direction.
René vit soudainement 2 choses, l'une inattendue : un homme qu'il ne connaissait pas accompagnait Lila Cruz et l'autre - beaucoup plus prévisible celle-ci : Claire sortant de la voiture et courant vers eux...
Lila Cruz a écrit:
- ...et voici donc la fameuse Claire Bennet.
L'Haïtien se retourna, surpris, et tomba nez à nez avec la blondinette. Celle-ci le regarda de cet air insolent qui était propre à la jeunesse américaine.
- Ben quoi ? demanda-t-elle.Vous ne pensiez tout de même pas que j'allais rester dans cette voiture les bras croisés ?
- Claire,la coupa Lila.Tu cours un très grand danger ici. Des personnes te cherchent, mais je n'ai pas le temps de vous expliquer tout cela maintenant.
...
- Il ne faut pas rester ici, René. Je sais qu'Angela est dure à joindre ces jours-ci, mais crois-moi, ceux que nous fuyons ne vont pas tarder à nous retrouv...
La jeune mademoiselle Cruz sembla pétrifiée par un terrible pressentiment. René observa Claire et son air rebelle - nul doute qu'elle refuserait d'être mise à l'écart cette fois.
Il n'y avait plus de temps à perdre, tout le monde pouvait entendre des bruits de pas venant vers eux de l'intérieur du bâtiment.
-"...", Le Haïtien fit un signe de tête pour dire qu'il comprenait la situation et esquissa rapidement un petit geste de la main vers la voiture à tout au plus une 30aine de mètres de là dans la rue :
-"Faut qu'on parle tout les deux !", dit-il aux deux femmes ; à qui s'adressait cette tirade ? peut-être à chacune d'entre-elles, c'était mérité...
Le Haïtien commença a courir en direction de la porte de sortie du hall de Primatech, cet endroit était une nasse, il fallait le quitter avant qu'il ne devienne un piège mortel. Sans vouloir plus discuter avant, Claire le suivit à la même allure...
-"C'est pas vrai, ou sont tous les gens de la compagnie... ... Papa..."
Alexis Kane The Man That You Fear
Nombre de messages : 2526 Age : 36 Pouvoirs : Création/contrôle des rêves, Maitrise des ombres Côté Coeur : Darkness Date d'inscription : 23/10/2008
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Sujet: Re: Like a Pawn of Destiny Dim 28 Mar - 15:47
Une simple larme, scintillante comme le reflet d'une douce lame, hors de la beauté des lacs. C'était le tremblement d'un coeur, le fracassement d'un coeur, en miettes, en morceaux, perdus dans l'oubli, perdus dans les souvenirs. Toute cette tristesse, cette émotion, dur toment venant se répandre sur notre bonheur, on la saisit, on la maitrise, on la rejette, on la déchire. La tristesse nous isole, elle nous éloigne de nos proches, de l'amitié, de l'amour. Les peines sont un emprisonnement, une véritable prison dont on ne peut s'échapper. On croit être à l'abris, on s'imagine que lorsque tout suit son cours et que tout va bien, jamais elle ne pourra nous rattraper. La beauté du destin, c'était son habilité à se fondre aux différentes exigences auquel il fait face. Des surprises, des imprévus, des aventures, des histoires, des raisons de sourrire qui se détournent rapidement au désespoir des cauchemars. Les ombres nous guettent, on ne souhaite que de s'y cacher, se replier sur soi-même et s'échapper dans les pleurs. Une telle faiblesse, innaceptable. Dans la défaite, on revenait plus fort, on corrigeait les erreurs et la vengeance n'était plus que formalité. On s'accroche, on a des remords, des regrets, on décroche, on a des malheurs, des terreurs, la tristesse est mortelle. Relachée, elle devient fatale, poussant les esprits au bord du gouffre sans fond de l'incertitude. Inapte à la compréhension, tout ce qui est voilé, bientôt dévoilé, la vérité, dans la victoire, rien n'importait, sauf la victoire. Simple réalisation direz-vous, capitalement essentielle à la réussite de ce qu'il entreprend, à ce qu'il prévoit, à ce qui allait arriver...
Remettre le volant du véhicule à un homme aussi fiable que les ruines du dur régime communiste se révélait telle une solution de suicide assez éloquante. Jamais Alexis n'aurait cru que ce pauvre imbécile magnétique pouvait à ce point rater sa cible de façon aussi lamentable. Edmond avait eu raison, le ténébreux était à ce point décourager que le pouvoir du silence n'exprimait guère l'étendue de la déception qui l'habitait. Dire qu'il osait utiliser l'excuse de l'obscurité pour expliquer son manque de talent évident dans la visée aux armes à feu, signe qu'il manquait d'un entrainement bien significatif. Toutefois, il avait probablement des talents dans des domaines autre que celui-ci, ce que espérait fortement le sombre être sans quoi leur échec serait attendu de pied ferme. La provocation utilisée pour soulever la passion de leur opposants était intéressante et méritée, certes risquée mais elle résultait de la conséquence d'un choix. Faisant ainsi, il avait fait projetter Billy au sol, action à laquelle ce dernier rajouta la manifestation évidente de son pouvoir. Voyant qu'il risquait de se faire découvrir au même instant, Alexis se glissa rapidement derrière une colonne pour éviter d'être apperçu lors de l'illumination totale des lieux. Visiblement, le ténébreux n'était pas heureux de la tournure des évènements et jamais il n'aurait cru avoir le passage de la mort aussi près de lui en ces lieux abandonnés...
Cette voix, cette femme, cette créature infecte qui avait osé défier à ce point les souvenirs des ténèbres, il se rappelait de son pouvoir, il savait de quoi elle était capable et c'est en jettant un rapide coup d'oeil de derrière la colonne qu'il savait que la tâche ne serait pas aisée. Le pistolet de Lila était devenu d'une taille impressionnante, de quoi bien dégommer tout ce qui se trouvait sur son passage. Puis la rafale était parti, se déchainant sur toutes les infrastructures en place dans le couloir. Par chance, la colonne servant d'abris pare-balles à Alexis était d'une construction assez robuste ce qui empêchait ainsi qu'il soit perforé de tous les côtés. Le bâtiment tremblait, la poussière s'accumulait, Edmond devait jurer comme si la fin du monde était arrivé mais tout était là, tout était retombé, le devant était bloqué, cul-de-sac était devenu ce charmant couloir, impasse réalisée, c'était le point de non-retour. Voyant qu'ils étaient seuls, que l'obscurité était redevenue maitresse, Alexis se recula de la colonne et exprima un profond soupir alors qu'il balayait du regard la surface murale sur le coté du couloir. Il voyait Edmond au loin revenir vers lui, bien sur, en jurant sur la situation. Plongeant les mains dans son manteau, le ténébreux expliqua à Edmond ce qu'ils devaient pour régler le tout...
Notre présence sur cette terre enfouie dans la honte n'est aucunement le fruit d'un hasard, monsieur Van Buren. Vous savez ce à quoi je m'attend de vous, cette opération se résumait au plus important mouvement humanitaire devant être accompli. Nous sommes seuls, seuls face à la destinée, seuls dans la puissance, seuls dans la liberté, nous n'obéissons à rien ni personne. Aucunes loins, aucunes contraintes, seul petit détail à régler, ce pourquoi nous sommes ici. Je ne m'attendais aucunement à ce que la résistance se montre aussi décisive dans leur méthode, et j'espérais sans réels espoirs une plus grande efficacité de vos talents de tireur. Les gens que nous avons croisés ne sont pas que de simples humains abandonnant à la première trébuchée. Détermination et volonté les habitent au même titre que nos propres âmes, ce n'est aucune sur-estimation de leurs capacités, c'est une mise en garde de la plus grande prudence pour éviter que nous soyons pris au piège, au dépourvu, sans riposte, sans offensive, ce qui ne sera pas le cas, ce qui n'arrivera pas, ce qui ne devra jamais arriver. Vous nous avez placé dans une position peu avantageuse pour la suite, nous obligeant à revenir sur nos pas. L'entrée des lieux possède une alternative permettant de contourner les obstacles et pour s'enfoncer dans ce qui se place comme les inconnus, ce sera nécessaire. Hors du doute, vous avancerez, sans répis, vous dégagerez le tout, balayerez les incongrus d'un revers de la main, déciderez du destin de vos victimes. Aucune dentelle, aucune pitié, une métallique symphonie, cri de mort et de sang, je la savourerai dans toute sa beauté. Ne me décevez pas de nouveau, Edmond.
Forcant le regard sévère hors de son propre silence, Alexis se laissa fondre de nouveau dans les ténèbres après avoir donné les directions précises à son coéquipier qui ne perda pas de temps à se remettre en marche vers l'opposé de leur condamnation. Ses pas de fer résonnaient de plus en plus dans les recoins de la sombre atmosphère qui enveloppait tous les personnages car oui, ils n'étaient pas seuls. Suivant le métallique Edmond, hors de la vision réelle, Alexis cru entendre au loin un son qui n'était pas source d'origine de leur propres personnes. Une véritable cacophonie à distance et plus le duo maléfique s'en approchait, plus le ténébreux captait des sons ressemblant à des mots prononcés de façon très humaine. Même au loin, jamais la voix de Lila ne pourrait échapper à ses sens et de plus, elle était toujours accompagnée. Le Hall n'était plus bien loin de leur point d'arrêt, point d'immobilité qu'avait forcé la main de Alexis alors que pour une très rare fois, il se matérialisa hors du comfort de son univers pour observer de cette plus faible domination des ombres le spectacle auquel ils participeraient dans un instant ou deux. L'entracte était en cours, les acteurs répétaient leur discours, le tournage était en cours, le ruisseau suivait son cours, le temps était court, tout allait se jouer sur le moment. Debout, tout juste à coté de Edmond Van Buren, fier manétiste des temps modernes, ses murmurres servaient d'avertissements cruciaur pour leur survie. Alexis avait repéré l'élément qui venait perturber la douce stabilité de ses plans, cet élément qui ne devait aucunement être présent...
Si l'abandon vous a déjà effleuré les pensées de votre propre mentalité, les fracasser dans l'oubli n'est plus une suggestion mais bien une occasion que l'on ne peut éviter de la sorte. L'objet de notre mission, de notre seule volonté se trouve devant nous au loin. Cette jeune fille, cette adolescente, nous devons la ramener, victorieuse de notre propre capture, elle ne doit surtout pas s'échapper. La révolution que nous préparons tourne autour de son existence, nous devons ainsi tout mettre en oeuvre pour la saisir et quand je dis tout, la permission d'exécuter la moindre de vos idées est évidente. Mise en garde, ils sauront répliquer, ce pourquoi je vous conseille de ne pas être aussi décadent que vous souhaiterez l'être. Discrétion, calme, voir diplomatie seront les armes de base pour cette lutte nécessaire. La tempête s'annonce féroce, les armes doivent être affutées, dans votre cas, elles doivent être chargées. Seul ennui possible que nous pourrions éprouver se manifeste sous la forme physique de cet homme de race différente de notre réalité, dangeureux il est, éliminer il doit être. Conaissance de ses capacités? C'est ici la beauté de sa présence, dis-je avec un dégoût inimaginable, qu'il peut supprimer la suprématie de notre puissance. Aucunes ténèbres, aucun magnétisme, que de simples humains sans aucunes ressources. Pour poursuivre, nous en débarasser il faudra. D'ailleurs, petite précision concernant l'avenir de notre mission, vous comprendrez que ma poigne ne refuserait pas d'être décorée d'un de vos pistolets aux reflets du jour.
C'est en tendant la main que Edmond lui remit en grognant l'un de ses pistolets que Alexis rangea sans attendre dans la poche de son manteau, y gardant malgré tout sa main autour de la crosse de l'arme, prêt à la dégainer au besoin. Il n'était pas le champion des franc-tireurs mais il savait se débrouiller quand les exceptions se déroulaient. À présent, la seule chose à faire pour avoir un impact encore plus inatendu, c'est de se présenter à la foule plus loin devant eux, de faire honneur aux ténèbres et de ne pas agir en lâche. D'un pas décidé et décisif, prêt à surprendre l'assembleé, c'est alors qu'il surgit hors de leur territoire pour se présenter dans le coeur du hall, probablement l'endroit le moins obscur de tout le bâtiment, ce qui expliquait sans doutes la présence physique du ténébreux. Avec Edmond ridiculement habillé et protégé à ses cotés, on pouvait croire à un duo qui n'avait aucuns points en commun. Quant à lui, il dégageait toujours ce sentiment de calme, de confiance, de supérioté qui tâchait sa sombre réputation. Avant même que quiconque puisse se prononcer sur la raison de sa visite des ruines de ses anciennes adversités, la voix puissante et glaciale résonnait déjà dans toutes les oreilles des personnes présentes, attentives, douteuses. La profondeur de son regard ne laissait présager rien de bon...
Me prévenir de l'annonce de autant de spectateurs sur les lieux d'une organisation criminelle aurait été la moindre des choses pour éviter ma déception. Si nombreux à protéger l'espoir d'une population, si nombreux à croire que vous faites la bonne chose, je vous croyais désespérés mais jamais à un tel point. Sans explications, vous comprenez la logique de notre visite, nous ne sommes guère présents pour une invitation de dégustation de la dernière gamme de repas gastronomiques fraichement préparés. Préférence de présenter ma propre recette, celle qui échappe à vos sens, celle qui se glisse dans vos ombres, dans les fondements de vos cauchemars les plus abominables, charmante est la constatation de voir qu'aucuns d'entre vous ne fut victime du changement. La joute verbable pouvant nous opposer peut être pénible et ardue pour vos cordes vocales, ce pourquoi nous remettre la pièce de convoitise sans faire d'histoires est l'alternative la plus paisible, la seule que je vous offrirai, sans quoi la cage sera briser et que le défoulement de notre rage sera extrême. Vous me conaissez si bien, je suis un pacifiste, faire parler la bouche de nos cannons ou la lame de nos armes m'enchante autant que vous. Mensonges vous dites? Allons donc, c'est toujours mieux que de baigner dans votre propre sens suite à un regrettable faux pas de votre part. Faites moi confiance, je vous donne l'assurance qu'elle ne m'échappera pas. Vous en êtes ravi? Je le suis tout autant.
Il ne tremblait pas, il ne bougeait pas, il avait le contrôle total de la situation. Ses doigts se resseraient autour de son arme dans les poches de son manteau, prêt en tout temps à suivre la lancée de Edmond qui serait surement le premier à tirer...
Edmond Van Buren /\Sharp as a Blade/\
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Sujet: Re: Like a Pawn of Destiny Mer 31 Mar - 16:52
Tout était si parfait, tout avait été si bien pensé et réfléchi par l'esprit à la fois machiavélique et chaotique de Edmond Van Buren et comme un vulgaire idiot des rues, il trouva le moyen de faire foirer son plan par sa propre faute. Sans le savoir, sans même avoir eu la conscience de considérer que ça pouvait échouer, ses projectiles n'étaient même pas proches d'effleurer les advesaires qui les attendaient sagement, eux aussi sans le savoir, dans l'autre extrémité du couloir. Le bruit d'un étrange froissement contre le sol poussiéreux vint aux oreilles du magnétiste, ce dernier fronçant les sourcils au raisonnement de cette sonorité qu'il ne pouvait identifier. Quelle offensive préparait les inconnus, le personnel d'entretien comme ils se présentaient? Cette voix féminine semblait si aggressive et arrogante, un penchant sexuel de la personnalité de l'homme de fer, la confrontation s'annonçait ainsi des plus palpitante, si seulement elle aurait lieu. Edmond ne se doutait aucunement de la vulgaire surprise qui lui était préparé en guise de remerciement des projectiles. Par réflexe de tireur professionnel, il reprit abris et protection derrière son pan de mur, respirant d'un rythme plutôt déchainé. Du coin de l'oeil, il remarqua que la lumière se fit complètement domination des lieux, comme si on avait fait scintiller des centaines d'ampoules à la même seconde près. Fermant ses yeux pour éviter l'aveuglement, ce n'était que le début de la tempête...
N'ayant pas la moindre idée de ce qui se pouvait se passer, son propre coeur était sur le point d'exploser lorsqu'il entendait les sifflements terriblement aigus de projectiles sans doutes d'une taille défiant les lois de la normalité. Comment est-ce que cela pouvait être possible? Était-ce l'armée américaine qui les avait dépassée? Peu importe leur identité, leur noms, Edmond ressentait une indifférence totale face à ses imbéciles qui se croyaient tout permis. Le sol tremblait sous ses pieds, les murs tremblaient sous le poids de son dos, il croyait que tout allait s'effondre, que tout allait se terminer à l'instant même. Par chance, cette étrange simmilitude avec les répercussions d'un séisme d'une magnituque beaucoup trop élevée pour les lieux, du coup, Edmond savait que quelque chose clochait. Après les éboulements du couloir, tout s'était calment, tout revient à la normale sans que personne soit blessé au grand malheur de l'homme. Sortant de sa cachette en jurant une bonne trainés de jolis mots de la langue française, il releva la tête alors que monsieur le ténébreux découla un autre de ses interminables monologues sur l'importance de leur mission et de ne jamais sous-estimer leurs adversaires. Ce refrain lui était étrangement familier, toutefois, il finit par l'intéresser alors qu'il affirmait qu'ils pourraient utiliser une autre entrée et que cette fois-ci, tout serait permis pour dégager le chemin, ce à quoi le magnétiste répondit avec un entousiasme presque effrayant.
Écoute, écoute, écoute, je sais pourquoi on est ici, tu me l'as assez répété que c'est difficile d'oublier! Je ne peux croire qu'un être dans ton genre oserait douter de mes capacités alors que je suis bien plus doué et téméraire que tous les autres coéquipiers que l'on t'aurait proposé. Tu aurais peut-être préféré avoir quelqu'un qui suit parfaitement les ordres sans parler? Pour que tu puisses exercer cette pression habituelle et que tu possèdes ainsi le contrôle total sur les agissements de ta précieuse marionette humaine? Ça ne fonctionne pas ainsi, monsieur Kane, si tu crois que tu m'enfermeras dans une cage avec tes paroles, c'est le début de la rigolade! Et l'opposition, la résistance comme tu le dis si bien, où est-ce qu'elle est? Aussitôt elle a ressenti le besoin de nous isoler, de garder le danger hors de leur approche, c'est aussi lâche que mes lamentables tentatives de tirer au-travers de cette satanée tapisserie d'obscurité! Je savais que ça fonctionnerait pas, Alexis, je voyais rien du tout! Non mais aucune tolérance, c'est désolant comme tu sais si bien le dire avec des mots incompréhensibles! Enfin, sache que les personnes qui étaient présentes il y a peu, nous les retrouverons et je peux te jurer que cette fois-ci, la passoire va passer de tous les cotés. Pour le reste, la direction est claire et j'en ai assez entendu, tu peux retourner dans ton domicile, je saurai me débrouiller, les créatures du jour ne sont pas toutes des incapables finies tu sais!
Claquant lourdement ses massives bottes contre le sol, Edmond fit demi-tour et revint volontairement sur ses pas vers l'entrée qu'ils avaient emprunté quelques minutes plus tôt. Tout était toujours si sombre et si noir, bien qu'il ne ne supportait pas, Alexis s'avérait avoir une certaine utilité dans la situation. Il marchait avec précaution et prudence, les pistolets aux mains, prêt à réagir au moindre soupçon. Les minutes se faisaient longues, il semblait que l'éternité n'aille aucune fin dans ses ruines ennuyantes. Puis, aux dires de Alexis, il s'arrêta alors que ce dernier se manifesta tout juste à ses cotés. Cette action était très surprenante car rarement que le ténébreux sortait de sa propre discrétion. Il prévenait que leur objectif était à portée et qu'ils devaient être immensément prudents. L'écoutant à peine parler, plus concentré sur ses propres armes, c'est avec un regret certain qu'il remit un des ses pistolets à son collègue. Ne se rappelant que de quelques mots de son long et ennuyant discours, il s'assura que son arme soit prête à être décharger alors qu'il observa attentivement l'homme sombre faire les pas vers l'avant pour s'adresser à l'assemblée. Visiblement, il n'avait pas froid aux yeux et Edmond non plus certainement. Brandissant vers l'avant son délicieux Desert Eagle, il avança rapidement vers le centre de l'action, dévisageant les personnes présentes avec une amertume et un dégoût des plus prononcés. Vêtu et armé comme il était, il paraissait vraiment étrange, voir bouffon. De sa voix énervée, pratiquement névrosée, contraste extrême avec le monument vocal qu'était Alexis Kane...
Que personne ne bouge! Non je suis pas de la police ou de quelconque force gouvernementale, je ne viens pas non plus pour vous offrir mon aide pour l'entretien de ce bâtiment! Je sais pas ce que le ténébreux vous a dit mais je suis sur que c'était intelligent, je vous suggère donc de l'écouter avant que mon envie de vous transformer en passoire reprenne le dessus sur ma raison! J'ai assez de munitions pour vous alors ne soyez pas jaloux, il en aura pour tout le monde! Et pas de pouvoirs pour personne, enfin une véritable confrontation d'hommes, et de femmes je me dois heureusement de constater, enfin une qui a décidé de sortir de son foyer pour s'affirmer, finalement! Est-ce que la charmante mademoiselle me laissera l'honneur de partir le bal des armes à feu ou elle saura faire parler ses canons avant le mien? C'est excitant vous ne trouvez pas?
Présentement, Edmond Van Buren pouvait être considéré comme une bombe atomique à retardement...
Billy Summers
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Sujet: Re: Like a Pawn of Destiny Jeu 22 Avr - 12:31
Parfois les évènements s’enchainent dans une extrême rapidité. Hors du temps, ils filent et se succèdent les uns aux autres. C’est un relai divin, une sorte de course auxquels les dieux participent et que les mortels sont incapables de suivre tant leur vision leur est singulière. Et le temps que l’on puisse se remettre de ses émotions, de nouveaux sentiments surgissent en notre âme. Parfois même ils s’ajoutent les uns aux autres, formant une pelote indomptable. Dans un cas pareil, il est difficile de savoir comment réagir, difficile de se contrôler et d’agir en conséquence car on est contrôlé par un sentiment dont on ignore le nom, réfugié pas si profond que ça en nous. En fait la plupart du temps, on se contente d’agir comme le ferait un individu oppressé dont la conduite est dictée par la crainte de mourir. Une foule de personnes qui agissent sans réfléchir et dans un intérêt de survie, ça donne l’anarchie.
Billy voyait les évènements se succéder. Il avait été un instant auparavant très curieux quant au pouvoir de Lila, mais il fallait avouer qu’il n’avait pas su faire le lien entre les différentes étapes de l’attaque pour être capable d’en tirer une conclusion. Il avait simplement vu l’arme de sa partenaire de galère s’agrandir, et un instant plus tard sa vision se voyait obstruée par un nuage de poussière qui ne tarda pas à lui encombrer les bronches, si bien qu’il ne pu retenir un toussotement. Une seconde plus tard il rejoignait le hall du bâtiment. C’était vraiment curieux comme il s’était laissé submerger par les évènements. *Plus jamais ça* s’était-il juré intérieurement. C’était comme si son esprit s’était déconnecté de la réalité un bref instant – instant qui dans le monde réel correspondait à plusieurs minutes -.
Le jeune homme était à présent de nouveau près à faire face à toutes les situations. Il écoutait avec attention Tomb Raider lui faire part de ses lumières à propos de cette histoire de cheerleader et tout le reste. C’était tout de même amusant que lui – qui venait d’offrir avec sarcasmes ses lumières à cette femme – récoltait les siennes. Encore une fois les évènements s’enchainèrent, mais cette fois ci Billy avait une totale maîtrise sur lui-même. Alors qu’il était sur le point de poser des questions sur ces soi-disant « ordres formels » et autres « pouvoir très puissant », il se vit interrompu par l’arrivée d’un autre protagoniste. Deux, pour dire la vérité. L’Haïtien tout d’abord. Ce dernier ne le connaissait certainement pas, mais le blond avait entendu parler de lui et de ses loyaux services pour la Compagnie. A vrai dire ce qui l’avait le plus marqué était le potentiel de ses pouvoirs. N’étant que très peu renseigné, Billy priait un Dieu auquel il faisait appel quand ça l’arrangeait afin que son don n’ait pas disparu. D’un autre côté – même s’il ne savait pas si l’autre fou qui venait de les prendre pour cible était un des leurs – cela serait très avantageux si ce dernier était dépourvu du sien. Il y avait une blonde également. Jeune et innocente, complètement à l’Ouest. Un peu comme Billy en fait. C’était certainement la fameuse Claire. En effet, Lila utilisa ce prénom lorsqu’elle lui coupa la parole. Il était dur de croire qu’une telle personne était le centre de l’attention. Non pas parce que Billy ne pouvait pas croire qu’une adolescente puisse avoir un tel pouvoir – pouvoir qu’il ignorait d’ailleurs – mais parce qu’elle ne se doutait absolument de rien. C’était une proie tellement facile ce qui rendait la mission d’autant plus ardue. L’Haïtien pris enfin la parole. Difficile à croire ça aussi. Il semblait être un de ces gardes de la reine qui ne pouvaient à peine cligner des yeux sans quoi plus aucun crédit ne leur serait accordé. Ainsi il voulait parler à Lila… ou à Claire. Quoiqu’il en soit, s’il avait quelque chose à dire à Lila, il devrait en faire part à Billy sinon il lui serait difficile de faire quoi que ce soit. Le blond ne supportait pas l’obscurantisme. Certes c’était un bien grand mot, mais il voulait être au courant, savoir au moins dans quel guêpier il s’était fourré.
En fait peut-être ne le saurait-il jamais. Il avait reconnu cette voix. Cette voix qu’il méprisait. Cette éloquence parfaite qui, au dépit de ne pas le déstabiliser, avait le don de l’énerver. Alexis Kane. Le blond avait longtemps rêvé de prendre sa revanche mais au bout du compte, il n’était pas près. Pas près physiquement, pas près psychologiquement, et par conséquent pas près à se faire humilier comme lors de la dernière bataille. Quelques rayons de lumière parvenaient dans le hall. Cette pièce était d’ailleurs la plus éclairée en ce sombre instant. Ce n’était pas des rayons de soleil, car ce lâche s’était caché afin de ne pas voir l’affront. Non, c’était de simples traits d’espoir, perdus dans cette mer ténébreuse dont les vagues ne tarderaient pas à inonder les lieux. Quel qu’en soit le résultat, il n’était plus possible de faire marche arrière. Il restait une seule solution : se battre pour sa dignité. Du moins c’est ce que ferait Billy parce qu’après tout si ce n’était pas pour sa fierté qu’il devrait affronter le Maître des Ténèbres et son écuyer, il ne savait pas pourquoi. En gros c’était pour éviter au monde de gros problèmes… n’est-ce pas une digne raison ? Après tout l’ex agent n’avait besoin d’aucune raison valable pour affronter Alexis. Il le ferait n’importe où, n’importe quand si cela pouvait soulager sa conscience.
« Alexis mon ami ! Comment peux-tu douter d’être un pacifiste ? Moi je te crois… »
Il ne put s’empêcher d’échapper un petit éclat de rire forcé.
« Bon d’accord je suis aussi convaincant que toi. »
Inspirant, il empoigna discrètement l’arme qu’il avait refugié quelque part sur lui, non pas près à ouvrir le feu mais à le raviver.
« C’est quand même étonnant que nos buts soient toujours opposés. »
Il laissa planer un bref silence.
« Oui t’as raison… c’est pas étonnant du tout. TMTC. Quant à toi bel inconnu la seule chose qui tremble face à tes menaces de « transformation en passoire » c’est le mur. Tu devrais peut-être essayer de nous transformer en crapaud. Là j’avoue que j’aurais peur ! »
Rien de mieux que la provocation verbale. De toute façon les hostilités auraient lieu. Mieux valait que chacun s’affronte pour une raison valable.
Lila Cruz
Nombre de messages : 1125 Age : 37 Pouvoirs : Manipulation de la taille des objets/personnes Côté Coeur : Heartless Date d'inscription : 25/10/2008
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Sujet: Re: Like a Pawn of Destiny Ven 23 Avr - 11:22
Il arrive un moment où la violence ne suffit plus, où faire parler les armes devient totalement inutile. Ce n'est pas ce que Lila appellerait une situation désespérée. Non, le désespoir, elle ne connaissait pas ce mot. Fine stratège, elle avait toujours plus d'un tour dans son sac, même privée de ses pouvoirs. Elle considérait la présence de l'Haïtien comme un atout et non comme une tare, d'ailleurs elle comptait bien tirer profit de cette situation et jouer sur le fait que ses ennemis ignorent totalement qu'ils ne peuvent pas utiliser leur capacité. Quelle joie de sortir ses meilleures cartes, de surprendre l'adversaire au moment où il s'y attend le moins. Rien qu'à cette idée, elle trépignait d'impatience. Les deux sbires fraichement recouverts de poussière et de plâtras (merci qui?) ne tardèrent aucunement à les retrouver au rez-de-chaussée. Déjà la voix du ténébreux Alexis Kane résonnait dans le hall de feu la Compagnie, précédant sa personne. Toujours aussi loquace, usant toujours autant de ses charmes, l'homme les accueillit d'un discours censé les intimider. Si cela marchait certainement sur Claire et dans une bien moindre mesure sur le Haïtien et Billy, Lila ne se laissait pas berner par tant de beaux mots. Ils constituaient souvent un masque pour camoufler habilement ses faiblesses et persuader par diverses procédés psychologiques de décourager l'autre. C'est qu'elle en avait lu des bouquins, la p'tite Cruz. Avec un sourire à peine perceptible, elle laissa continuer Alexis sur sa belle lancée éloquente. Mais ce dernier fut alors rejoint par un autre énergumène, que l'Anglaise reconnut au son de sa voix. C'était l'homme qui leur avait tiré dessus à l'étage, ce gros barbare provocateur. Il avait l'air content de pouvoir utiliser ses joujous en cas de non-coopération de la part des gentils, les menaçant de les transformer en passoire s'ils ne se montraient pas dociles. Cette fois-ci, Lila éclata de rire. Ce pauvre homme fonçait tête baissée, sous-estimant ses adversaires, ne prenant pas la peine de les observer, de les analyser. Il semblait n'avoir aucun plan, aucune stratégie. Mais que comptait-il donc faire, avec ses flingues ? Que faisait donc le très distingué Kane en compagnie de cette brute épaisse ?
Ce qui surprit Lila par contre, fut la réaction de Billy. Il semblait que le blondinet connaissait personnellement Alexis Kane. Apparemment, ils étaient des ennemis de longues date. Ironie du sort : l'obscurité contre la lumière, la lutte éternelle entre le jour et la nuit, se jouant l'un de l'autre sans jamais entrer en collision, régnant tour à tour sur le monde, imposant leurs propres règles, possédant leur propre charme. Mais laissons de côté les pouvoirs pour le moment, étant donné que ceux-ci sont HS (merci René). Billy Summers se mit à provoquer son rival, le raillant à coup de phrases caustiques. Il n'hésita pas à faire passer son partenaire pour un sombre idiot. Mais il ne fallait pas non plus trop provoquer ce genre d'individus, la scène pourrait tourner en bain de sang. Lila décida d'intervenir pour prendre la parole.
- Alexis Kane, comme on se retrouve. Toujours aussi doué dans l'art de jongler avec les mots... mais cela te suffira-t-il à nous cerner ? J'en doute. La dernière fois que je t'ai vu, tu semblais d'ailleurs en bien piteux état. Si mes souvenirs ne me trompent pas, tu as fini à genoux en train de parler tout seul comme un pauvre dément. Je serais curieuse de savoir comment tu es sorti de cette mauvaise passe, car il semblerait que tu aies repris du service. Oh... ton copain n'était peut-être pas au courant de cet épisode ?
Elle posa une main devant sa bouche, comme une petite fille qui venait de lâcher un secret involontairement et s'en sentait coupable. Puis son sourire sarcastique revint au galop.
- Trève de bavardage Kane. Et toi Bruce Willis, tes flingues te serviront à rien. Je sais pertinemment pourquoi vous vous trouvez en ces lieux, là maintenant. Vous pensiez que j'ignorais que notre présence commune n'était pas le fruit du hasard ? Que nenni les lapins, c'est pour cela que je suis là, alors ouvrez-bien vos feuilles de choux, car je ne le répéterai pas deux fois.
Tout en s'adressant à Alexis et son acolyte, Lila marcha lentement vers Claire. Elle finit par se retrouver derrière la cheerleader et posa ses mains sur ses épaules.
- C'est pour cette charmante demoiselle que vous êtes venus, n'est-ce pas ? Pour cette pompom girl au don exceptionnel, tant convoitée par les sombres individus dans votre genre. Hé bien devinez-quoi : je suis l'obstacle qui va vous mettre des bâtons dans les roues, les terreurs.
D'un mouvement vif, elle passa un bras autour du cou de Claire et dégaina son pistolet de l'autre main, les braquant sur ses adversaires.
- Mais qu'est-ce que tu fais ? brailla Claire, paniquée.
- T'en fais pas ma belle, grande soeur Lila a le contrôle de la situation.
- Tu ne serais pas un peu givrée sur les bords ? cria la Cheerleader de sa petite voix fluette.
- Chut Barbie, sinon pas de sucette tout à l'heure. Shikamaru*, Rambo, écoutez-moi attentivement. L'homme qui se trouve à mes côtés et qui n'a pas un poil sur le caillou possède un don très particulier. Il est capable d'inhiber tous les pouvoirs des personnes se trouvant à proximité. Hé ouais ! Ceci comprend bien évidemment notre chère blondinette ici-présente, alors je vous déconseille de tirer ne serait-ce qu'une seule balle, sous peine de perdre votre précieuse proie. De plus, si vous la descendez, j'aurai le temps de vous coller une balle à chacun entre les deux yeux avant que vous n'ayiez eu le temps de comprendre ce qui vous arrive. Alors vous allez déposer vos armes bien gentiment et reculer de plusieurs pas, est-ce bien clair ?
- Quoi ? demanda Claire.
- Non je disais... Tss, laisse tomber Barbie. Allez les gros durs, flingues au sol, et plus vite que ça !
Elle n'avait cessé de viser l'inconnu tout au long de son discours. Elle ne le connaissait pas, et même s'il les avait manqués quelques instants plus tôt, il était peut-être coriace. De plus, il était bien mieux armé que Kane. Elle n'avait pas le droit à l'erreur, sinon elle les ferait tous tuer.
Spoiler:
* = Shikamaru : personnage du manga Naruto maîtrisant la technique de manipulation des ombres.
Dernière édition par Lila Cruz le Mer 2 Juin - 16:10, édité 2 fois
Alexis Kane The Man That You Fear
Nombre de messages : 2526 Age : 36 Pouvoirs : Création/contrôle des rêves, Maitrise des ombres Côté Coeur : Darkness Date d'inscription : 23/10/2008
:::Votre Perso::: Age du perso: 30 Relations avec d'autres personnes: Sylar (--), Kerry (--), Alex Dumont (--), Sky (+/-), Billy (----), Caïn (+), Asami (-), Rick (-), Galadriel (+), Edmond (---), Gregory (--), Jaden (-), Mickael (---), Alison (++), Peter (---) Travail: Aucuns
Sujet: Re: Like a Pawn of Destiny Mar 4 Mai - 6:16
La nuit se fait une pièce maitresse de cette atmosphère aussi dominante que dépaysante. La première grille est poussée, on la dégage de notre chemin et tout se trace devant nous. Ce pavé de mort et de désolation, poussiéreux, enterré sous chacuns de nos pas, on ne se soucie guère de sa triste vérité. C'en est un champ à perte de vue, on s'y noie, on s'y perd, on ne peut s'en échapper. Le rythme temporel défile, on l'oublie, on l'ignore mais pour toujours il est présent. Un symbôle d'éternité, aussi sombre et rustique que possible. On le dévisage et on y démarque des traces de souvenirs. Un nom, une date, un ancêtre, un héritage, une bénédiction ou un fardeau? Qui peut comprendre la nature de ce microcosme morbide? Qui peut en sortir la tête haute, plus fort, plus confiant, la volonté d'affronter jusqu'à la mort l'adversité. Paradoxe extrême, le cimetière est une résidence pour les défunts n'ayant pu échapper à leur destin. Comment comprendre la présence d'un vivant propageant la mort? Comment est-ce que Alexis Kane se voyait envahi par les pensées matérielles de ses victimes? Les remords, les regrets, la terreur, la tristesse, le deuil. Le deuil d'un passé de meurtrier, d'une machination horriblement complêxe, de détails si précis et si cruciaux, comment les effacer, comment les oublier? On ne peut les isoler avec les cadavres, les restants des ancients vivants, les échecs lamentables d'une société basée sur l'émotion de l'espoir. L'espoir de vivre, l'espoir de mourrir, l'espoir de survivre dans la mort, l'espoir de mourrir dans la vie, l'espoir reste le même mensonge dans ses mêmes fondations. Au coeur d'un cimetière, quel espoir peut avoir un humain si ce n'est que de se détourner vers des folies meurtrières? Tout est bien creusé, prêt à accueillir les dernières facettes de la moralité humaine. Une sensation de déjà-vu peut-être?
Les cimetières, Alexis ne les connait guère. Au grand jamais cette créature oserait aller pleurer pour la mort d'un innocent. Les remplir, il en a fait sa spécialité, une force que l'on lui reconaissait déjà depuis nombreuses années d'existence déjà. L'occasion de se démontrer une nouvelle fois dans toute sa splendeur était sur le point de refaire surface. L'opposition n'avait rien de conséquente à ses fabuleux talents de parolier, et encore, ce n'était peu dire surtout à propos de cette féminine catastrophe qu'est cette chère Lila Cruz. Dans des termes plus vulgaires et approprié au riche vocabulaire de la langue française, cette abomination pourrait se qualifier d'un mot très simple mais à la fois logique, révélateur et consistent: salope. L'adjectif de grosse ainsi que de faible pourrait facilement s'y apparenter alors que ses pauvres paroles provocatrices ne faisaient aucunement effet sur la stature du ténébreux. Il en avait vu d'autres et toujours avait-il été en contrôle de la situation par sa force vocale, rien de changeait aujourd'hui. Si elle était tout un phénonème, on ne parlera pas de cet imbécile de Van Buren qui avait un don incroyable pour s'attirer les ennuis. Ce n'était plus de la provocation, c'était carrément de l'assurance aveugle face au dénouement de cette palpitante histoire. Cette alternative bien réelle faisait quelque peu grincer des dents Alexis qui trouvait incroyable de devoir composer avec une telle... chose. Enfin, malgré sa sévère critique à l'endroit du magnétiste, ce dernier faisait son travail, aucunement le droit de le blâmer pour ça. Une chance que Billy se faisait plus intéressant dans ses propos. Ce cher Summers, cette ampule ambulante, cette polution lumineuse lobotomisée sur deux pattes, toujours un plaisir de le retrouver dans ce genre de circonstances. Les mains bien plongées dans ses poches, toujours avec la poigne autour du pistolet que lui avait confié Edmond, Alexis se prit à faire quelques pas tout en prenant coin de se concentrer d'abord sur son gentil nemesis, avec la voix qu'on lui connaot...
Mr. Summers, c'est d'une joie immense que je vous retrouve. La croisée des chemins une fois de plus pour nos esprits, je ne crois plus aux coincidences depuis bien longtemps, Billy. Les conséquences de tes choix se retrouvent ici, devant nous, devant cette inévitable joute pour le destin d'une nation, d'un peuple entier. J'offre la paix pour éviter des dommages irréparables et on me remercie par une pure moquerie. Un manque de respect de ta part, Billy, j'en suis bien désolé. Après tout ce temps, j'aurais cru que tu aurais appris, que tu aurais fait la réalisation de tout ce que je tente de te transmettre depuis le début de notre relation de haine inimaginablement dévastatrice. Mais après tout, ce ne sont que de vulgaires souvenirs, je m'en voudrais de me fier uniquement sur leur constitution pour me forger une nouvelle opinion de ta personne. Le passé est derrière nous, prenons plutôt le temps pour se construire un futur avantageux pour nos deux êtres. Problème voulu, inévitable, incontournable, dans toute confrontation, on ne peut qu'y retrouver un gagnant. Est-ce en ce jour que ce destin hasardeux se décide? Aucune chance ou aucun hasard, tout se décide non pas par la force de vos armes à feux mais par la grandeur des mots. Ne soyez pas tous si barbarres, ayez un peu plus de respect pour les âmes que vous envoyez en Enfer.
Haussant légèrement les épaules, il sorti sa main droite hors de son manteau pour démontrer à toute l'assemblée le pistolet doré qui avait habité les secrets de l'obscurité. Cet objet était si désuet à ses yeux, si bien qu'il fit virevolter sa main vers l'arrière pour envoyer le pistolet plus loin derrière eux dans l'obscurité, sans qu'il ne puisse être à la portée de quiconque. Pourquoi se débarasser de sa seule menace offensive? Reglissant ses mains à l'intérieur de son manteau, son regard si neutre, si froid, si mort, se plongeait vers les traits faciaux de Lila suivi d'un très maigre sourrire, illustrant à son tour une charmante moquerie.
Je vous rassure chère dame que je ne me débarasse pas de ce jouet enfantin suite à tes ordres mais bien pour mieux vous illustrer l'absurdité de la situation. Dire que tu prend un malin plaisir à faire référence au passé pour tenter, pour tenter quoi au juste? Ton intervention à ce niveau est d'autant douteuse que de mauvais jugement. Croire qu'une telle affirmation pourrait venir fracasser ma confiance et ma puissance en morceaux s'avère une erreur dignement humaine que seuls eux sont capables de lamentablement causer. Dois-je te blâmer, toi qui trouve la force dans la décharge matérielle d'une invention humaine? Je ne suis pas ici pour juger, pour critiquer, pour analyser mais pour réussir, accomplir, obtenir. Tous conaissez mes objectifs, c'est exactement le souhait réalisé de mes plus sombres intentions. Tout ce que vous appercevez devant vous est vous. Ce que vous ne pouvez voir est masquer pour une raison, tout ceci est contrôlé jusqu'à la dernière des ressources possibles. Vous croyez avoir un plan infaillible, vous croyez avoir atteint la perfection. Vous regardez derrière vous et tout s'écroule, tout se détruit. Ce qui est heureux dans toute cette mascarade, c'est que malgré tout, j'en sortirai vainqueur et vous le savez autant que moi.
Assurance? Seulement la vérité comme il la croyait juste et véritable. Soupirant légèrement pour lui-même, il vint d'adosser contre le mur tout juste à coté de lui alors qu'il dévisageait pleinement Edmond. Ce dernier n'en croyait pas ses yeux que Alexis avait OSÉ refuser une précieuse arme qu'il lui avait confié. Quant aux autres, ils retenaient leur souffle. On ne pouvait jamais prédire quel genre de paroles allait prononcer le ténébreux tellement que tout était si bien ficelé et réfléchi dans sa mentalité mais que rien de ceci ne se reflétait dans la réalité. Ses yeux vitreux qui reflètaient sa pure démence se posèrent sur Edmond et il n'avait plus vraiment le choix pour le moment de se plier aux exigences de la situation. C'est en grognant d'insatisfaction que le magnétiste jetta son arme au sol, la frappant avec vigueurdu pied pour l'envoyer plus loin. Hochant légèrement de la tête tout en restant impassible, Alexis quitta son point d'appui pour se reculer un peu plus, ayant maintenant la jeune Claire bien en vue dans son champs de vision. La suprématie de la voix du ténébreux devenait de plus en plus évidente. La force de sa vocalité était à un sommet que l'on ne pouvait nier. Aucuns doutes possible, l'impact qu'il voulait causer serait d'une efficacité incroyable.
Vous vous efforcez de nous faire plier à votre volonté de vous sauver avec la victoire, comme c'est charmant d'agir de cette façon. Et on ose me traiter de monstre sans coeur suite à mes tentatives inespérées de sauver la race humaine de sa chute. Quant à vous cher collègue, tâchez de calmer vos ardeurs et d'éviter de vous placer dans une position pouvant risque notre éventuelle et inévitable victoire. Tout vient en son temps et ce n'est pas en regardant vers le passé que l'on pourra accomplir le futur. Les souvenirs sont futiles, les faire survivre est inutile. Et que dirais-je donc de cette ridicule menace de mort, depuis quand la fatalité devrait nous effrayer? C'est ici que toute la différence entre vous et moi prend son ampleur. Jamais je n'ai eu peur de la mort car j'ai su la dompter, la dominer, la maitriser. Rassurez-vous, ce n'est aucuns d'entre vous qui pourrait faire pencher la balance, surtout pas Claire Bennett qui ne pourra échapper aux ténèbres. Ils sont partout, toujours, pour toujours.
Est-ce que Alexis Kane savait ce qu'il faisait en ce moment même? Absolument.
Edmond Van Buren /\Sharp as a Blade/\
Nombre de messages : 82 Age : 36 Pouvoirs : Magnétisme Côté Coeur : Aussi dur et liquide que le métal Date d'inscription : 03/12/2009
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Sujet: Re: Like a Pawn of Destiny Mer 5 Mai - 6:48
Disons qu'avec les provocations dirigées vers lui, la tenacité de Edmond ne pourrait plus si bien tenir face à autant d'assault. Pour lui, pour son caractère explosif, c'était probablement le spectacle le plus ridicule auquel il avait assister depuis sa carrière de spectateur. Déjà en retraite de ce métier peu enviable, il était devenu un acteur de premier plan, tout comme cet horrible blondinet qui ne savait aucunement à qui il faisait face. Sa petite blague sur la transformation en crapaud était pitoyable mais c'était exactement le genre de choses qu'on devait dire à Edmond Van Buren pour lui faire comprendre qu'il n'était pas aussi dominant que lui-même voudrait le croire. L'homme ne comprenait pas comment on pouvait rejeter toute sa prestance, toute sa présence si intense. Non, il peinait à comprendre et après tout, les fonctionnements cérébraux n'étaient aucunement sa spécialité. Chaque chose en son temps, un personnage à la fois, la réplique serait ainsi bien plus efficace. Chaque homme avait une faiblesse, il suffisait de mettre le doigt dessus. La rage s'emparait rapidement de lui, le temps n'était pas à la réflexion mais bien à la rapidité avec laquelle ses cinglantes déclarations seraient prononcées. Ses doigts d'acier se renfermaient autour du manche du doré Desert Eagle, prêt à faire éclater le projectile dans une bruyante détonation pour s'affirmer. Visant à présent Billy, c'est suite à une profonde respiration qu'il affirma à haute et forte voix ce qu'il pensait...
On dirait bien que tête de soleil ne veut pas se laisser marcher sur les pieds, c'est presque mignon! J'ignore qui tu es et je me serais bien passé de toi dans ma vie à vrai dire! Mais tu pourrais faire conaissance avec le cannon de mon pistolet, qu'en dis-tu? Je t'assure qu'il est beaucoup plus bavard et sympathique que ma propre personne! Je pourrais t'avoir déjà tiré dessus mais ce serait précipiter notre plaisir partagé n'est-ce pas? Faire dans les formules de politesse n'est pas vraiment mon style et je ne voudrais surtout pas que tu ailles la chance de mettre un nom sur tes pire cauchemars! Nous parlons, nous discutions, nous bavardons, beaucoup trop de mots ou de paroles, il manque un peu de feu aux poudres! Le rajouter est excessivement tentant vous ne trouvez pas? Ne forcez pas la bête à se défaire de sa cage, elle pourrait vous dévorer tout cru, ce qui serait amèrement regrettable!
Si Edmond croyait que ce morceau jaune de lumière était spécial, il se tardait de faire la conaissance avec la jeune femme qui se tenait devant eux. Tout un morceau de viande qu'elle était, dommage qu'elle se révélait être la reine incontestée des salopes de premier rang. Déjà en commençant, elle prenait un malin plaisir à rappeler une des rares erreurs du parcours du ténébreux. Edmond ne s'en laissait aucunement impressionner, il savait que son sombre coéquipier n'était pas la perfection incarnée. Mais le magnétiste n'était pas aussi bête que ça. Il savait que contre un Alexis Kane en pleine possession de ses moyens et au sommet de son art, il n'avait aucune chance, expliquant ainsi sa méfiance permanente à son endroit. Mais revenons à cette incroyable créature qu'est Lila. Elle révélait qu'elle s'attendait à ce qu'ils soient présents et que Claire était sans aucuns doutes l'objet de leur visite. Rapidement, elle prit le contrôle de la situation en maitrisant la cheerleader et expliquant à tous, malgré ceux qui le savaient déjà, ce que pouvait accomplir le Haitien. Et elle en rajoutait en demandant aux attaquants de se débarasser de leur armes à feu. Les nerfs du magnétiste étaient à vif, le sang remontait jusqu'à son visage pour le colorer mais pourtant, il devait se plier sans avoir le choix, surtout lorsque son partenaire des ombres lui demandait de rester dans le calme absolu. Émettant un grognement prouvant sa colère, il balança son arme au sol et la frappa du revers de son pied pour l'envoyer dans le gouffre du couloir derrière eux. Il n'en revenait pas, il ne voulait pas croire qu'il avait du se débarasser de ses plus convaincants avantages. Certes, il avait des bottes d'acier et des couteaux attachés le long des bras mais ce n'était guère aussi efficace qu'un gentil pistolet...
Pour éviter de perdre le contrôle dans la mauvaise situation, Edmond échappa un cri de rage assez convaincant avant de soulever sa jambe pour donner un coup de pied d'une race violence dans le mur à sa droite. L'impact fut si dévastateur que quelques morceaux de briques vinrent s'échapper sur le sol, dégageant un petit nuage de poussière comme conséquence. Imaginez un volcan, imaginez une lave bouillonante, imaginez une explosion pouvant vous surprendre n'importe quand, c'est exactement ce qui était entrain d'arriver à Edmond. Il était dépourvu de tous ses moyens et il en avait horreur de devoir se plier aux plans machiavéliques de Alexis Kane. Ce dernier avait tout prévu, n'oubliant aucuns détails mais évidemment, il en gardait les secrets pour éviter de malheureuses fuites. Seul dans son monde, seul dans son univers de métal, d'armes, de sang, seul dans sa propre logique, que pouvait-il bien faire pour se sortir de ce pétrin? Le moindre faux pas mettrait en péril l'entière composition de cette mission et plus que jamais, Alexis Kane serait dangeureux, tout comme cette jolie pétasse détenant l'outil destiné à les convaincre de leur échec. Il marchait nerveusement sur place, se prenant la chevelure à deux mains en cherchant avec désespoir une solution. Si le ténébreux n'avait aucune difficulté à rester immobile et calme et à réfléchir, disons que Edmond est l'exact opposé. Regardons un moment le ténébreux, ce dernier ne fit aucuns mouvements mais le magnétiste voyait bien dans ses yeux qu'il ne se faisait aucunement inquiet. Haussant des épaules, il détacha un couteau qui résidait proche de son épaule droite et l'examina de tous les cotés, silencieusement, maniaquement, avant de reporter son attention envers les vilains souhaitant arrêter leur quête de paix et de prospérité. Sans avoir atteint la stature de son collègue, il s'était plus calme et posé mais restait toujours le même imbécile prêt à tout détruire sur son passage pour garantir satisfaction...
Vous allez chercher directement dans la faiblesse pour en tirer le plus de profits possibles, vous êtes ausi impitoyable que des condamnés à mort! J'ai l'impression de me regarder dans une glace, mais avec moins de poitrine et de couilles! Non mais putain, vous croyez que même sans nos armes, la victoire va nous échapper!? N'oubliez pas que c'est le destin qui souhaite que ce soit nous qui s'amusons avec Barbie. Je peux pas croire que je me laisserai dominer par une femme, une putain de femme avec d'énormes nichons, c'est tout simplement impossible!
Criant de nouveau pour défouler ses émotions négatives, Edmond s'apprêta à courrir en direction de Claire Bennett pour tenter de mettre sa main sur elle. Mais il avait oublié que son collègue de mission était présent et possédait des réflexes d'assassin si bien aiguisés dans ce genre de circonstances. Agilement, Alexis avait étendu sa jambe et donner un petit coup de pied latéral dans l'intérieur du genou de Edmond pour le faire tomber au sol sans aucuns risques de blessure. Cet arrêt de son avancée ne serait surement pas le dernier s'il décidait de redouble d'ardeur mais c'est en dévisageant le ténébreux qu'il finit, finalement, par comprendre l'ampleur de la situation. Dans un souffle de murmurre uniquement destiné à Alexis, il avait finalement compris.
Nous n'avons plus le droit à l'erreur, c'est ça?
Et cette si simple question aurait le pouvoir de changer les choses, mais comment?
Lila Cruz
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Sujet: Re: Like a Pawn of Destiny Mer 2 Juin - 15:51
La tension montait et devenait désormais palpable, ce qui rendait Lila quasiment euphorique au plus haut point. Mais elle s'en contenta intérieurement, n'exprimant pour autrui qu'un visage dur, inexpressif, de marbre. Cette somptueuse matière semblant lisse et gracieuse mais qui au fond est inébranlable, vraiment coriace. Elle écouta silencieusement le discours très porté à coeur d'Alexis Kane, sans l'interrompre afin de connaître les raisons de ses actes, par pure et simple curiosité. Elle aimait écouter les gens parler de leurs buts, leurs convictions et de la nature de la force qui les pousse à vouloir les réaliser. Il y en avait de toutes les formes et de toutes les couleurs, et Cruz ne se lassait jamais de les entendre. Pour sa part, ses idéaux étaient purement égoïstes. Elle aimait vivre au jour le jour, du moment que cela lui procurait sa dose d'adrénaline quotidienne. Quoi de plus simple ? Mais parfois, cette optique simplissime la dérangeait, comme si elle se sentait vide à l'intérieur. Pourquoi n'avait-elle pas autant de volonté que ces gens ? Pourquoi la notion d'attachement à un rêve lui était-elle totalement inconnue ? Elle ne devait pas être comme tout le monde. Etait-ce une force ou une faiblesse ? Cela lui venait-il de son enfance ? Jusqu'à présent, elle l'avait utilisé pour se rendre plus forte, et cela avait à vrai dire terriblement bien fonctionné. Ses capacités avaient dépassé tout ce qu'elle aurait pu imaginer. Elle ne baissa pas le canon de son arme et répondit à Kane, le regardant droit dans les yeux derrière la chevelure blonde de la jolie Claire.
- Je ne remets pas en doute ce que tu viens de dire Kane, mais j'espère que tu sais ce que tu fais. Tu as l'air serein, sûr de toi. Mais sache une chose : on ne contrôle jamais totalement la situation, alors ne prends pas les différentes variables à la légère, chacune d'elle pourrait intervenir à un moment où à un autre pour venir entacher ton plan si parfait. La défaite n'est pas seulement un moyen de tirer des leçons de nos erreurs. Il s'agit également de la perte d'une petite partie de nous-même.
Elle repensa à la mission de protection de la Compagnie qui avait tourné à la catastrophe, les pertes étant gravissimes. Lila en aurait fait partie si Peter Petrelli ne l'avait pas sauvée. Ce jour-là, pour la première fois de sa vie, elle s'était sentie vraiment mal, blessée au plus profond d'elle même. La lâcheté de ces gens aura triomphé de leur courage et de leur ingéniosité. Mais uniquement à court terme, fort heureusement. Si une telle occasion venait à se reproduire, elle n'hésiterait pas à montrer ce dont elle était réellement capable. Mais là, face à Kane et son sbire, ce n'était pas le moment. Elle posa un regard dédaigneux sur l'inconnu à la grande gueule, mais continua de s'adresser à Kane.
- Tu devrais tenir ton Pitbul en laisse, bien qu'il aboie plus qu'il ne mord. Je le trouve un brin agaçant. Peut-être cela vient-il de son angoisse de castration et qu'il ne supporte aucunement qu'une femme lui tienne tête, mais il semblerait que notre ami ait un sacré problème de tenue. J'ignorais qu'il était possible d'employer autant de mots vulgaires dans une seule phrase. Mais quoiqu'il en soit, et peu importe ce qu'il dira, vous êtes grillés, il va vous falloir l'admettre. Cette fois-ci, c'est Lila qui gagne le round.
Pour finir, elle se tourna vers le Haïtien et s'adressa à lui à mi-voix.
- Ecoute, il va falloir que tu téléphones à Angela pour l'informer que j'ai bien réussi à leur échapper avec Claire. Si tu n'arrives pas à la joindre, laisse-lui tout de même un message. Dis-lui que j'ai accompli ma mission, et qu'elle n'a pas à s'inquiéter. Ne t'en fais pas, je ferai tout mon possible pour la garder indemne.
- C'est ça, ouais, marmonna Claire.
- Tu vas pourtant devoir apprendre à me faire confiance Barbie. Nous allons passer un petit temps ensemble, toi et moi.
En voyant que le Haïtien composait le numéro d'Angela, elle le remercia d'un signe de tête doublé d'un sourire aussi poli qu'artificiel.
Dernière édition par Lila Cruz le Jeu 24 Juin - 14:00, édité 4 fois
Alexis Kane The Man That You Fear
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Sujet: Re: Like a Pawn of Destiny Jeu 3 Juin - 4:28
On identifie le Diable comme étant une créature cornue aux origines démoniaques. Culture populaire oblige, c'est cette définition ridiculement imagée que l'on projette à l'humanité et aux générations futures. Comment s'échapper de l'ultime vérité surtout en la recouvrant d'une telle ombre? Une référence mythologique établie par les incapables de la religion, on y croit dur comme fer, on sait qu'elle existe mais on ne peut prouver la vivacité de sa réalité. Jamais on ne vous affirmer que le Diable en personne est apparu à vos cotés, que ce dernier vous accompagne dans votre marche vers les couloirs mortels dans tous leur recoins. Un monstre aux dents acérés, un monstre aux globes occulaires rougis par le désir de faire payer le prix à ceux qui l'ont rejetté. Le Diable n'a rien de beau ou de gracieux, voir discret. Dans tous ses aspects, on décrit sa méchanceté comme violente, brutale, sanglante, voir mortelle. Un être qui ne retient aucunement ses coups, une rage et une colère dans les états les plus purs de l'âme. Morale absente, conscience décente, aucuns remords, aucuns regrets. Le sang coule et il s'en délecte tel un elixir de vie subvenant à tous les besoins inimaginables. Une vison cauchemardesque qui détruit tout sur son passage, on ne peut qu'en ressentir une peur qui nous prend jusqu'au plus profond de nous même. Toutefois, imaginez un instant que tout ceci n'est qu'une illusion. Imaginez que le diabolique Diable n'est plus une créature mais un homme, un simple homme. Un homme qui a tout compris et qui possède un pouvoir psychologique redoutable, ne faites qu'imaginez cette possibilité...
Vous ouvrez les yeux et vous réalisez que c'est tout à fait possible si vous êtes un des malheureux ayant déjà assisté à une prestation vocale de Alexis Kane. Cet homme avait un don de la parole incomparable à tout ce qui a déjà été dit en ce monde. Une maitrise si parfaite, on ne pouvait qu'en rester ébahi par tant de talent. Certains ne s'en laissaient aucunement impressionner, comme cette incroyable féminité qu'était Lila Cruz. C'était un peu un Alexis Kane à la renverse. Ses phrases n'étaient pas aussi élaborées mais leur poids était tout aussi imposant. Ce n'est guère un secret, elle sait remettre Edmond Van Buren à sa place en le recalant comme étant un incapable de première classe aux cotés d'un professionnel comme le ténébreux. Le genre d'affirmations qui font rager jusqu'au sang le magnétiste, par chance que Alexis sait garder le contrôle sur cette véritable tempête humaine. La seule erreur qu'on pourrait lui repprocher, c'est le fait que si jamais la défaite devait trouver les pas du ténébreux, c'est que ça serait de sa faute et uniquement la sienne. Il pourrait en rire de cette ridicule remarque, il pourrait s'en montrer furieux d'être insulté d'une telle façon mais sans douleur, aucune victoire. Un calme, un moyen, un incontournable, propice à sa façon de faire. Écoutant avec patience les propos de sa charmante adversaire, le ténébreux se tenait immobile et prenait soin de capter tous les mots en sa direction. Jamais il ne la quittait des yeux, provoquant une confrontation visuelle des plus intenses. Deux monuments difficiles à faire tomber, une épique retrouvailles entre les extrêmes d'un monde, un spectacle toujours aussi excitant...
Elle était près de la sortie, prend à se camoufler hors du danger pour se sauver avec son butin. Qu'est-ce que ferait Alexis dans ce genre de situation, lui dont toutes les capacités sont réduites au silence? Toutes, vraiment? C'est en jetant un rapide coup d'oeil à son incroyable partenaire qu'il analysa rapidement la situation. Le contrôle, reposait-il toujours entre ses mains? Plus que jamais, il y croyait. Aveuglement? Jamais dans son cas. Alexis a en conaissance toutes les alternatives et les conclusions possibles aux situations impliquées. La notion de victoire et de défaite, si faible et si inutile quand tout ce qui compte, c'est la survie. Il le savait aussi bien que Lila, ce qui créait le semblant d'impasse présentement. Avançant de quelques pas, il revint prendre son appuis sur le coin du mur pour poser un regard songeur mais confiant sur l'assemblée...
Être sur de ma propre personne serait pousser à la démesure la confiance que je témoigne en mes propres moyens. Est-ce un excès de considérer que tout peut être acquis à n'importe quel moment? Je ne suis aucunement imperméable aux erreurs de pacours, ou défaites comme vous les appelez, commun des mortels. Sachez que tout but à atteindre n'est pas sans embûches, on n'obtient pas justice sans efforts, sans sueur. Vous croyez que je serais resté assis dans un coin à attendre que le destin fasse son effet sur l'histoire. Ne pensez aucunement que cette présente situation est considéré comme une défaite ou une victoire. Une étape nécessaire au processus d'accomplissement de la destinée de tous et chacuns. Je suis sur le terrain pour agir, pour penser, non pas pour regarder la mise en scène s'effondrer de tous les cotés. En quoi je me permet d'avoir autant de confiance en ce qui est prévu? Une force de volonté incroyable, elle vous pousse dans les plus hautes sphères de la détermination. Ne jamais dévier de votre idéal suprême, de ce que vous croyez véritable plus que tout, la motivation d'atteindre vos propres attentes, c'est la recette de la réussite.
Malgré ses noires intentions, on peut dire que c'est un remarquable passage sur la volonté de toujours aller plus loin. Décidémment, on ne pouvait contenir un homme tel que lui. Et le pire, c'est qu'il était loin d'avoir terminé ses paroles...
Je nuirais à ma propre réputation si je décidais d'agir à l'encontre de la planification de mes pensées. Vous croyez que tout doit arriver rapidement, tout précipiter alors que nous avons tout notre temps pour assister à un triomphe dont je suis le seul à croire. Éternité des ténèbres, pour toujours, elles y seront, dans vos coeurs et dans vos vies. Jamais elles me quitteront, jamais elle ne vous quitteront. C'est une force qui me donne ma puissance, celle qui vous est incomprise, celle qui vous menace constemment, sans répits. En suis-je dépendant? Ce serait une erreur de le croire. L'adaptation aux éléments qui nous entourent, tout ce qui est naturel, tout ce qui est à notre portée, une intégration complète à notre survie. C'est ce que j'ai appris à faire avec les ombres de nos malheurs, devenu mon propre bonheur. On évolue, avec le temps, chacun suit son propre rythme et sachez mademoiselle Cruz que vous n'êtes pas la seule créature dans cette pièce à avoir évolué depuis le dernier croisement de nos mentalités. Vous saviez, la dernière fois, un abus, un excès de confiance, une sous-estimation de ce qui m'était opposé. Croyez-vous simplement que j'oserais commettre de nouveau un tel échec? Vous en attendez beaucoup de ma personne, sachez que vous obtiendrez le résultat tant souhaité. À quoi vous attendiez-vous, une facilité si bien acquise peut-être?
Baissant la tête pour incliner son regard envers le sol, Alexis Kane ferma les yeux bien calmement en prenant une légère respiration. Son discours était différent de ce qu'il avait prévu mais c'était une façon bien efficace de surprendre à ses adversaires, qui finalement, devait avoir l'habitude de ce genre d'énoncés si bien élaborés. L'équilibre mental du ténébreux était parfaite, sans défauts, sans failles. Il ne faisait que patienter alors que Lila s'apprêtait sans doutes d'un moment à l'autre à prendre la porte de sortie. Et il ne l'empêcherait pas de le faire en aucune occasion. Pourquoi cette inactivité soudaine? Méritait-on une explication d'un tel comportement? Retrouvant la tête haute en direction des autres personnes présentes, le ténébreux respira lentement avant de replonger ses mains à l'intérieur des poches de son élégant manteau se faisant légèrement poussiéreux. Marchant un peu de façon circulaire, il révélait d'abord à Edmond la raison qui le poussait à se soumettre de cette façon, si on peut appeler ça une soumission ou une domination indirecte du cours des choses...
Laissez la femme et la fille partir, en aucuns cas, je vous permets de vous lancer à leur poursuite une fois que celles-ci seront à l'extérieur de la zone de danger. Interrogations qui flottent à l'intérieur de vos songes les plus obscurcis par cette étrange incertitude, je peux comprendre. Je ne suis pas ici pour les éclairer, ni pour justifier l'opération qui se déroule parfaitement comme elle était prévue initialement. Le mérite se retrouve dans la patience, la honte se retrouve dans les expédition précipitées vers le domaine de la mort. Sachez que tous les détails ont été considérés et que en rien je ne laisserais cette situation se produire si ne n'étais pas certain dans la totalité de l'exactitude de notre déroulement. Nous savons tous les deux que vous ne me ferez jamais confiance, justifié est votre raisonnement face à ma price de décision aux apparences douteuses mais au sens parfaitement sensé et logique. N'oubliez surtout pas que les ténèbres sont parfois l'abris des secrets les mieux gardés. À l'ombre de toute lumière et de toute vérité, ils attendent le moment propice pour frapper. Le moment le mieux attendu, le plus meurtrier et parfois le plus discret.
Quittant Edmond de son sombre regard, Alexis revint poser ses yeux sur Lila et sa captive. Pas un tremblement ni une sueur, ni même un clignement des yeux. Véritablement, Alexis Kane n'était aucunement nerveux par ce qui l'entourait, au contraire...
Vos prédécessuers ont cru, à tort, que les ténèbres s'écrasaient à la première occasion de se voir obliger de plier l'échine devant l'adversité. Tâchez de ne pas répéter leur lamentables exploits si vous tenez à la vie plus qu'à vos propres rêves. Vous êtes en toute liberté de quitter les lieux avec cette chose immonde entre vos doigts putrides et frêles, personne ne vous en empêchera. Conformité m'obligeant, je n'avance qu'un seul pion à la fois sur l'échiquier et ne pensez jamais d'être l'exception à la règle, tous sont sujet à être déplacés dans une direction s'adaptant au moindre mouvement de l'adversaire. Vous n'êtes qu'un de ces pions supplémentaires Lila, il suffit de vous déplacer pour que la partie continue. Retrouvez-vous en chanceuse, elle est loin d'être terminée.
Le ténébreux reprit un autre point d'appuis un peu plus proche d'une fenêtre, observant sans broncher le paysage désolant des environs de cette emblême déchue de la société. Aucuns doutes ne persistaient dans son esprit, tout allait extrêmement bien. Étrange oui...
La nuit, plus douce qu'un murmure mais plus cruelle que toute lame. C'est à rien y comprendre à la beauté de la nature. Ainsi faite, ainsi appréciée.
Edmond Van Buren /\Sharp as a Blade/\
Nombre de messages : 82 Age : 36 Pouvoirs : Magnétisme Côté Coeur : Aussi dur et liquide que le métal Date d'inscription : 03/12/2009
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Sujet: Re: Like a Pawn of Destiny Mar 8 Juin - 4:48
Comment un homme fier réagit lorsqu'on remet en doute son intégrité? Cela dépend de facteurs divers ou des circonstances présentes. Dans le cas de Edmond Van Buren, une seule logique résultante s'impose: une rage infernale d'une puissance inouie. On le rappelle, c'est un contraste effroyablement remarquable aux cotés d'un symbôle de contrôle aussi imposant et dominant que Alexis Kane, le redoutable ténébreux. Les simples provocations vocales de la salope aux nichons voluptueux le rendait aussi colérique qu'un troupeau de démons en rute. Sa peau devenait flamboyante à un tel point qu'on pourrait croire à un incendie rapiement propagé, brûlante au contact, ardent au regard. Et parlant de son regard, ses yeux, ses globes occulaires, on ne pouvait mieux les décrire que par des volcans sur le point de faire jaillir des courants de lave explosifs. Le contrarier plus était définitivement impossible et il était sur un point de non-retour, sur une pente tellement glissante qu'il ne pouvait s'y accrocher. Se laisserait-il faire? Est-ce que Edmond, le fier et dévoué guerrier à la cause de la liberté se fairait empêcher par une... femme d'accomplir sa destinée? Le magnétiste passait par toutes les émotions et il en ressentait un besoin incroyable d'exprimer sa pensée à la foule présente. Les poings incroyablement serrés, le circuit nerveux sur le point d'exploser de tout les cotés, les yeux habités par une avalanche de lames rouges prêtes à déchirer les âmes, tout bonnement, sans retenue, il explose dans une déflagration vocale des plus spectaculaires. Sur le coup, effet de surprise, même Alexis Kane semble étonné de voir une telle manifestation de son collègue. Erreur de Edmond? De toute façon, le mal est déjà fait...
Et bien ça c'est le comble! Ça prenait bien une salope pour parler d'une autre salope! Je me demande qui était la pire entre toi et ma mère, l'une était conne et l'autre... elle était aussi finalement! Tu crois parce que avec ta nonchalance et ta façon classe et lêchée de proférer des insultes aussi bidons qu'une trainée de déchets, ça va me déranger!? Tu crois que ça va m'arrêter, ce sarcasme, cette ironie dont tu sembles si fière!? C'est dommage que ce ridicule incapable que je suis ne se laisse pas aussi facilement piétiner! Oh je suis un homme enragé et qui crie sans arrêts, oh je devrais me taire quand les gens parlent bien, oh je suis si grotesque et grossier, oh que je devrais être puni et enfermé! Maman castratrice, j'ai tellement peur de cette grande salope qui parle comme un vieux dictionnaire vulgaire! Me fair perdre les moyens, me faire perdre les moyens, c'est plutôt le réveil de la bête, la créature qui s'apprête à tout dévorer sur son passage! Et salope comme tu es, tu risques d'aimer ça, n'est-ce pas?
Un pétard mouillé peut-être? Un faux espoir? Une tempête de très courte durée? On ne se cachera rien, les colères de Edmond Van Buren n'avait rien d'effrayant, rien de grave ou de terrifiant, rien qui pourrait même faire trembler un effet. Qu'est-ce qui se passe avec cet homme à qui on attribuait des crises existensielles bien plus violentes et percutantes? Le magnétiste fronça ses sourcils et regarda ses mains sans l'ombre d'un seul mouvement. Pourquoi cette baisse de régime, ce manque d'énergie? Instinctivement, comme un pur réflexe, il se tourna envers le ténébreux qui le dévisageait comme à son habitude, c'est-à-dire neutre, calme et froid, voir ennuyant. Un décclic se fit dans son esprit, serait-ce la peur? La peur de savoir que Alexis n'hésiterais aucunement à le faire cher payer son erreur, ou ses nombreuses erreurs plutôt. Mais pourquoi avoir peur dans cette situation? Pourquoi avoir peur lorsque le plus menaçant n'avais plus ses précieuses ressources? C'est ici que le pauvre faisait une autre de ses erreurs, car Alexis savait largement se débrouiller avec la simple prestance de sa parole, ce qui manquait cruellement à Edmond. Qu'est-ce qu'il dégageait lui, autre que le ridicule et l'idiotie suprême? Réfléchit un peu Edmond, se disait-il. Si tu es présent sur les lieux, c'est que tu n'es pas si minable que Lila ose l'affirmer, alors réfléchit! Qu'est est le sentiment qui dégage de toi? Tu le sais Edmond, tu le sais très bien et c'est la fierté. L'homme loyal jusqu'au dernier sang versé qui se frottait à tout les adversaires inimaginables pour prouver que la cause qu'il défendait, c'était la seul véritable. C'était un peu similaire à la ligne directrice de monsieur Kane, toutefois, les méthodes du magnétiste étaient beaucoup plus expéditives, directes, voir extrémistes. La fierté, oui, ce sentiment de fierté...
Sans savoir pourquoi, en ayant son regard plongé et accroché au sombre dévisagement de son collègue, ce sentiment revenait peu à peu. La maitrise de Alexis sur lui-même le motivait à faire les efforts pour à son tour se surpasser et faire ressortir sa plus grande qualité. Cette fierté d'être ce qu'il était, cette fierté de toujours être ce qu'il a été, cette fierté d'être Edmond Van Buren, jamais il ne devait la perdre, toujours il devait la conserver. Et il en avait encore plus raison lorsque Alexis expliquait le pourquoi de son raisonnement douteux qui était de laisser cette salope s'enfuir avec leur trésor doré. Évidemment, dans la tête du magnétiste, ce plan d'exécution ne faisait aucuns sens mais après tout, cet homme là était un véritable génie machiavélique. Chaque action calculée, chaque mot bien posé, tout était prévu et tracé, sans détours, sans failles. Les propos du ténébreux l'avaient rappelé à l'ordre, remis sur le droit chemin, tel un agneau égaré. Ses yeux s'étaient reposés, son coeur ne débordait plus de cette rage, tout le volcan en érruption semblait tomber au repos. Un effet monstrueux que Alexis avait sur le caractère de Edmond, à croire que ce dernier était un véritable pantin. Sans paniquer, il détourna de nouveau son regard vers Lila et Claire qui sortiraient sans doutes du bâtiment dans les prochains instants. Il ne pouvait s'empêcher de glisser quelques mots, toujours bien soutenus par son arrogance habituelle, voir naturelle...
Dommage que l'agacement ne soit pas une vertue, je serais déjà un saint aux cotés de Dieu tout-puissant! Je ne m'arrêterai point à tes piètres menaces, sale trainée, ce n'est pas tes paroles qui vont m'enchainer à une grille d'immobilité, aucunement! La liberté d'être fier de ce que l'on est, la liberté d'agir, la liberté de penser, c'est pour cette liberté que je me bats! C'est pour cette liberté que je suis prêt à tout sacrifier, à tout oublier, pour la défendre et lui faire honneur! Ce n'est pas la liberté de vivre ou de mourrir, c'est la liberté de choisir. La liberté de faire le choix qui fera la différence, la liberté de savoir que le choix vous avez posé, c'est le bon choix! La liberté que j'ai prise pour faire le choix qui m'opposait à vous, je sais que c'était le bon et je ne le regrette aucunement! Dans les histoires, il y a toujours un problème à contourner, une tâche que l'on arrive jamais à se débarasser. Je me ferai le plus grand des plaisir à être la tâche sur votre espoir de réussite! Rien ne m'y empêchera, rien n'y personne, surtout pas toi, nichons-volants et surtout pas toi non plus, tête de soleil. Je parlerai pas de Chcolatin non plus!
Un petit changement radical d'attitude, c'était toujours efficace. Cette fois-ci, c'était devenu carrément essentiel et capital à la survie de la mission.
Lila Cruz
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Sujet: Re: Like a Pawn of Destiny Jeu 17 Juin - 1:19
Quel délectable mélange que celui associant contrôle et danger. Une situation dont on tient les rênes, mais qui peut déraper à tout moment en dépit des prévisions. Les poussées d'adrénalines n'en étaient que plus intenses, un véritable délice de sensations pour l'Anglaise. Lila avait reçu le message de la part d'Alexis. Toujours aussi calme, toujours aussi serein et loquace, l'homme n'avait pas l'intention d'agir, le moment était venu aux réflexions de prendre le dessus. Lors de leur dernière rencontre, au cours de laquelle Kane s'était allié avec Sylar, ils n'avaient pas vraiment eu le temps de dialoguer, d'être confrontés l'un à l'autre. Voilà qui était chose faite, et Cruz était ravie de voir à quel genre d'homme elle avait affaire. Fidèle à lui même, le ténébreux était ressorti plus fort, plus sûr de lui de ses mésaventures de la dernière fois. Si Lila n'était pas misanthrope, Alexis aurait très probablement été son type d'homme idéal. Elle ne l'admirait pas, mais avait une forme de respect indescriptible pour la force d'esprit de ce grand locuteur. A côté de lui, le type brutal et au langage grossier faisait pâle figure à vrai dire. Kane lui ordonna de les laisser partir, elle et Claire. Le moment était venu pour Lila de se retirer du décor. Le sbire d'Alexis ne le prit pas d'un très bon oeil et se lança à nouveau dans une cascade d'injures toutes plus hilarantes les unes que les autres.
- Votre grossièreté n'a d'égal que votre impulsivité my dear. Je suis experte en tailles, comme vous avez pu le constater tous deux il y a quelques instants, au péril de votre vie. Hé bien, sache cher Terminator que ta stupidité est de loin la chose la plus immense qu'il m'ait été donnée de voir ! Si Kane n'avait pas été là, je n'aurais nullement hésité à te coller une jolie balle pile entre les deux yeux pour rabattre ton grand caquet de misogyne bercé trop près du mur. Tu as bien raison de te battre pour ta liberté, mais pense à bien choisir tes adversaires. Ce serait fâcheux que tu te retrouves inutilement six pieds sous terre, servant d'encas pour les asticots, ou encore dans un lieu où tu ne pourrais plus nuire, comme j'en ai connu par le passé. Crois-moi, je ne suis pas l'adversaire qu'il te faut, tu le sauras en temps voulu. Ceci dit, j'ai fort apprécié tes nombreuses remarques cinglantes. C'était très divertissant, Kane ne doit pas s'ennuyer avec toi. Bon, sur ce, messieurs, je dois maintenant vous laisser. J'ai à faire avec ma nouvelle poupée Barbie, et ne cherchez pas à nous suivre bien entendu. Sauf si vous ne tenez pas à la vie. Tête de soleil et chocolatin veilleront à ce que vous restiez sages comme des images jusqu'à ce que je ne sois plus qu'un souvenir dans votre mémoire de petits rigolos.
L'Anglaise se tourna vers Billy, le pistolet du jeune blondinet étant toujours braqué sur les deux individus. Ils avaient sûrement de vieux compte à régler, lui et Alexis. Elle le salua d'un signe de tête solennel.
- Billy, content d'avoir fait ta connaissance. Et surtout, merci pour ton aide précieuse. Je te laisse avec ton vieil ami, vous semblez avoir plein de choses à vous raconter. Peut-être nous reverons-nous un jour. Peut-être pas.
Puis elle dirigea son regard vers le Haïtien, qui n'avait pas besoin d'arme, sa concentration suffisant à camisoler les pouvoirs de ses adversaires.
- Merci pour le coup de téléphone à Angela. Je suis sûre qu'elle sera ravie d'apprendre que j'ai réussi ma mission.
Elle lui lança un sourire légèrement sarcastique et se dirigea à pas latéraux vers la sortie, son arme toujours pointée sur Edmond avec la plus grande prudence. Claire se déplaçait avec elle, un peu inquiète, mais elle se taisait et laissait Lila terminer sa sortie de scène. Cruz ouvrit la porte d'un coup de pied et prit la cheerleader par le bras pour l'emmener jusqu'à sa moto, garée dans une rue adjacente.
- Et maintenant, où on va ? demanda Claire une fois dehors, d'une voix encore tremblante sous l'effet de l'émotion.
- Dans un endroit où ils ne pourront pas te retrouver en attendant qu'on vienne te chercher. J'ai plusieurs planques dont personne ne connait l'existence, fais-moi confiance.
- Te faire confiance ? Je ne te connais même pas !
- Si tu veux, je te laisse retourner auprès des deux autres syphonés et je t'abandonne à ton triste sort. Ils se feront une joie de t'utiliser à leurs fins obscures. Je m'attendais à un peu plus de reconnaissance de ta part.
- Ouais, ben tu peux toujours rêver.
Lila ne répondit pas et accéléra le pas, resserrant son étreinte autour du bras de Claire, qui gémit comme une enfant. Les filles rejoignèrent la moto et Cruz fit vrombir le moteur.
- Accroche-toi Blondie, ça risque de secouer un peu.
Elle démarra en trombe, filant vers les tréfonds des avenues New-Yorkaises. Elle allait devoir jouer les baby-sitters un moment. Mais au moins, pour l'heure, elle avait accompli sa mission. Une fois de plus.
[ Sortie de Claire et Lila ]
Dernière édition par Lila Cruz le Dim 27 Juin - 17:04, édité 2 fois
Alexis Kane The Man That You Fear
Nombre de messages : 2526 Age : 36 Pouvoirs : Création/contrôle des rêves, Maitrise des ombres Côté Coeur : Darkness Date d'inscription : 23/10/2008
:::Votre Perso::: Age du perso: 30 Relations avec d'autres personnes: Sylar (--), Kerry (--), Alex Dumont (--), Sky (+/-), Billy (----), Caïn (+), Asami (-), Rick (-), Galadriel (+), Edmond (---), Gregory (--), Jaden (-), Mickael (---), Alison (++), Peter (---) Travail: Aucuns
Sujet: Re: Like a Pawn of Destiny Lun 21 Juin - 6:54
Une notion de guerre, une notion de paix. Une dualité, un combat à mener, une douceur à préserver. L'un ou l'autre est nécessaire pour la survie de l'autre, étrangement paradoxal comme constat mais d'une logique indiscutable. Une guerre pour toutes les causes, une guerre pour toutes les raisons, de simples prétextes, de simples pensées, de simples idéaux, tout se résulte en un accomplissement pour nos sens égoistes. Nous faisons la guerre pour offrir, tel un présent de poison et de venin aux générations futures, cette réalité de paix qui n'est que mensongère. Mensonge par sa durée et tenacité, la paix ne tient jamais parole à ses fondations morales. Elle y est, déposée, prête à servir le bien et la bonté de ceux qui savent l'apprécier. La nature humaine oblige à défier les lois, à se rebeller contre l'immobilité. Rester de glace, rester de silence, même au nom de la paix de ce monde, ce semble impossible pour le plus significatif des êtres humains sur la planète Terre. Une année de paix, une éternité de guerre. Conflits et batailles s'enchainent à un rythme interminable, le sang jaillit de partout, les larmes coulent sur tout les visages, les coeurs se brisent, les corps s'empilent, les cimetières se remplissent, les familes se vident, toute cette resplendissante mascarade sert en l'honneur de la préservation de la paix. Paix sociale, paix morale, visiblement, les deux termes sont complètement distinctifs, impossibles de leur trouver des simillitudes. La paix sociale, cette entente mutuelle entre tout les peuples, tout ces esprits qui ont fait tant de mal, de souffrance et de douleur à l'harmonie naturelle, est depuis le début des temps hors d'atteinte. La question de l'équilibre ne tient plus...
Certains se sont assurés d'échapper à ce manège sans début, sans fin. Certains ont trouvés le sens de la paix intérieure et ont su, parfois en échappant à la morale même, en faire un usage selon leur propres besoins. Ces derniers varient d'un individus à un autre, et un mendiant acceptant son sort n'aura jamais les mêmes nécessités que Alexis Kane. Dire que cette noire monstruosité de tissus humains possède la paix intérieure semble être la plus absurde des affirmations mais pourtant, c'est totalement la vérité. Comment croyez-vous qu'il a atteint un tel calme et contrôle émotionnel sur lui-même? La paix intérieure, le rejet de toute perturbations mentales, on peut en faire de grandes choses. Dans la démesure, le ténébreux en était devenu un acteur de premier plan. Non pas par des agissements impulsifs et exhibitionnistes mais par le prestige de sa posture, la richesse de ses mots, la sagesse de ses paroles mais aussi l'horreur de ses passions, la terreur de ses actes, l'obscurité de ses pouvoirs. Ce moment dans les locaux de la déchue compagnie était un théâtre idéal pour admirer tout ses talents qui avaient raison d'en rendre plusieurs jaloux. Oui, il en était conscient, parfaitment même...
Mais il n'en faisait rien, encore une fois, malgré ce pauvre imbécile de Edmond Van Buren qui trouvait le moyen à chaque instant de dérégler l'équilibre de la situation. Un effort gâché pour Alexis mais vite rattrapé par la complexité de sa psychologique incompréhensible. Alors que Edmond balançait un torrent d'insultes cinglantes et pathétiques, Lila y répliquait avec une répartie bien plus efficace que celle du magnétiste. Si seulement cette femme n'avait pas été aussi salope (Alexis ne disait pas le mot salope dans ses pensées bien sur, jamais il ne s'y était rabaissé), sa polyvalence aurait été un atout extraordinaire pour la cause et elle trouva le moyen idéal de gâcher ce don. Écoutant attentivement chacun des mots de la jeune femme, le ténébreux patientait qu'elle aille finit et s'apprêta à glisser quelques énoncés pour ponctuer la sortie de celle-ci. Pourtant, Alexis conservait le silence au grand désespoir de Edmond qui en semblait presque outré tellement que ses yeux étaient rougis de frustration et d'incompréhension totale. Sous leur yeux, Claire était déjà sortie, hors de portée, loin de la défaite, s'enfuyant avec la victoire. Déviant la puissance de son regard sur Billy, on aurait presque dit que le geste était mélancolique tant il était lent et précis. Pourtant, on pouvait ressentir un frisson désagréable tellement que la nature du geste était spectaculaire sombre...
Se servir d'artifices matériels pour nous envoyer dans le bercement infini de l'au-delà serait à l'image de l'humanité, faible et lâche. Vous n'êtes plus de cette bande d'individus bas de gamme, Billy, vous avez conaissance de cette vérité. Toujours tu as été à part des autres, aujourd'hui n'y fait aucunement exception. Je sens l'ébouillement dans le creux de tes phalanges qui te dictent de glisser l'extrémité de tes doigts sur la gachette pour achever mon ascension mais je te connais trop bien Billy, nous savons tous les deux que tu ne pourrais jamais le faire dans des circonstances aussi inaptes à un affrontement de revanche, d'honneur ou peu importe l'appellation que tu souhaites lui donner. Le souvenir d'une conversation antérieure, Billy, le choix, c'est toujours le choix qui est au bout de chaque chemin. Le choix de me servir le sort que je mériterais depuis le début de mon existence, le choix de laisser les traces de la nuit persister sous vos pas, le choix de me laisser rejoindre vos semblabes ayant fait les choix les plus coûteux, le choix de ne pas t'affirmer. L'option du choix laissée, dommage que tu ne puisses en profiter. La moralité nous impose ses limites. Forte et présente, elle nous entoure, nous enchaine, nous soumets. Faiblesse de toute mentalité déficiante, fatalité de l'affirmation, elle nous ronge, elle nous détruit, elle nous empêche, elle nous retient. Tant de chances et d'opportunitées, devrait-on tout oublier? Ce n'est pas ce que la liberté m'a enseigné.
Se retournant pour faire dos à l'assemblée, il se mit en marche vers le couloir plongeant au coeur même des ténèbres. Impossible d'y voir ne serait-ce que la plus faible des étincelles lumineuses, tout était si noir et opaque. Immobilisant sa course après quelques pas, Alexis étira ses bras pour croiser ses mains dans son dos en laissant planer un discours à saveur provocatrice mais parfaitement calculée.
Considérez dans l'immédiat que me poursuivre au creux de mon univers serait l'échec signifiant votre retraite définitive de cette aventure. Évitez de faire le mauvais choix, évitez de vous retrouver dans la même tombe que vos ancêtres.
Sans la moindre hésitation, Alexis s'enfonça dans les ténèbres et peu à peu, il retrouvait ses capacités bientôt jusqu'à pleine puissance. La tension devenait de plus en plus durable en parti, enfin, totalement à cause de cet imbécile de Van Buren qui rattrapa le ténébreux en courant, suivant bien sur quelques jurons pour la route. Ne préférant rien dire pour mieux analyser la situation, il laissait plutôt parole au magnétiste qui ne se gênait pas de dire le fond de sa pensée alors que le duo se dirigeait vers une petite fenêtre illuminant le coin de la grande et lointaine salle de force rectangulaire...
Alors toi tu es vraiment le plus futé et génial de tout les stratagèmes tactiques humainement imbéciles que j'ai jamais vu! Avec ton grand calme et tes superbes phrases à s'endormir, t'as trouver le moyen de les laisser filer! Sérieusement, Alexis, t'es carrément con ou tu fais simplement exprès!? Nous avons perdu leur traces, nous ne savons pas leur destination, nous ne savons rien du tout de cette... cette... SALOPE BON! Tout nous a échappé, absolument tout! Et la seule chose intelligente que tu trouves à faire, c'est de marcher vers une fenêtre qui va te brûler à la figure tellement qu'il y a de soleil, vraiment pas mal! Tu vas aller te faire griller la peau un peu pour oublier à quel point tu nous as coutés la victoire qui nous était sous le bout des doigts!? Par chance que tu peux pas faire griller ton cerveau parce que il doit déjà être en cendres à l'heure qu'il est! Je savais que j'aurais du tirer, je savais que j'aurais du! MAIS NON! Tu préfères qu'on se débarasse de notre seule façon de s'en sortir avec cette blondasse!
Arrivant aux cotés de la fenêtre alors que Edmond n'en finissait plus d'exprimer sa grattitude envers le ténébreu, Alexis regarda rapidement à l'extérieur pour faire un bilan très positif de la situation. Le ciel était dégagé certes mais le positionnement des rayons du soleil créait de nombreux recoins et zones favorables au déplacement surnaturel de l'homme. Hochant légèrement la tête comme pour se convaincre d'une incertitude, il dévia légèrement sa tête vers la droite et décida d'expliquer à Edmond le fondement de son propre raisonnement. Avec une rapiditié et une force que le magnétiste n'aurait jamais douter, il vint se faire aggriper directement à la gorge par cette poigne gantée et imposante. Un débordement de colère de la part de Alexis? Aucunement, il était toujours bien au naturel...
Votre inconscience me pue au nez tellement que vous en empêstez. Réfléchissez une fraction de temps à vos paroles et considérez l'impact de votre présence dans ce qui vient de se passer. Pouvez-vous dire que vous avez été un facteur de réussite essentiel, monsieur Van Buren? Qu'avez-vous fait de plus que j'aurais, par simple ignorance ou par le simple fait que je suis le roi incontesté des incompétents, oublier? Je n'ai pas de temps à perdre dans des explications qui vous seraient incompréhensibles dans leur totalité, je ne fais que suivre la ligne directrice d'un plan tracé, d'un chemin dessiné, d'un destin attendu. Le choix ne se fait plus, le choix est déjà commis et les conséquences, nous devrons les assumer. Votre rôle a été défini selon vos capacités à agir et à réagir sous la pression, constatons que le premier test n'était pas le plus convaincant de tous. Vous ne seriez pas présents ici si votre efficacité sur le terrain offensif se résumait à tornader des insultes sans consistence et sans originalité sur l'adversité. Sachez attendre, sachez faire preuve de patience, votre tour viendra. Le temps ne représente aucune matérialité, impossible de le voir mais seulement de le sentir. On ressent sa présence, on ressent quand il nous presse, cette sensation, elle me traverse l'échine en ce moment. Nous ne pouvons nous permettre de rester une minute de plus dans cet endroit. Je vous expliquerai en chemin la suite des opérations prévues, veuillez à ne rien gâcher, si vous en étiez seulement capable.
Plus rapidement que le clignement des yeux, Alexis et Edmond étaient fondus dans les ténèbres à l'extérieur, la fenêtre faisant image d'une barrière intangible, invisible, hors de l'existence. Et le meilleur restait à venir...
(Je conclus le sujet pour Alexis, je sais pas si certains veulent rajouter quelque chose mais sinon, nous passerons très bientôt à la suite.)
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Sujet: Re: Like a Pawn of Destiny
Like a Pawn of Destiny
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